identité Edna Guenièvre Rosebury.
naissance, âge 20 ans, 18 février 1921.
origines, nationalité Avalante avec des origines irlandaises.
orientation, statut Hétérosexuelle, célibataire.
caste Rhodonite.
métier Etudiante au Pommier – apprentie gardienne.
particularité Panthère-garou
conduit utilisé Elle n’utilise son conduit que lorsqu’elle a besoin de performer de grand actes de Chaos, ainsi sa montre possède un cœur en Rhondonite (à la base des aiguilles) au poignet droit.
réserve de chaos 4/7.

20 ans – étudiante gardienne - célibataire - avalantes

Alix (elle)

personnage scénario pseudo Alix ou Arya  âge la 30aine  Comment as-tu connu le forum ? Partenariat crédits creatreasurebox. une fréquence de connexion ? 4/7 un dernier mot ?

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 <cv>Sadie Sink</cv> @"Edna Rosebury"

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<cv>panthère-garou</cv> @"Edna Rosebury"

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<cv>Etudiante au pommier - apprentie gardienne</cv> @"Edna Rosebury"

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<cv>familier</cv> @"Edna Rosebury"

18 février 1921
Je suis née un froid jour de février. Après tout, c’était encore l’hiver, le printemps ne pointait pas encore son nez. Je suis née verseau, très proche du poisson. Peut-être est-ce pour ça que je m’entends bien avec les petits poissons qui m’entourent, pas le signe, mais la magie. Enfin, au fond, je m’en fiche pas mal, je fais ma route comme je l’entends, sans être guidée par un signe astrologique ou une magie préférentielle.
Donc, voilà, ma naissance n’était pas vraiment une surprise pour ma mère, mais elle a été entourée de mystères pendant une grande partie de ma vie. La grande question : qui est mon père ? C’était sur les lèvres de tout le monde et peu ont obtenu la réponse. Enfin, à l’époque, je ne m’en souciais pas, mais c’est devenu un poids au fil des ans.

1926
J’ai 5 ans et cette année j’entre à l’école. Petite fille rousse, les cheveux tressés et le visage plein de taches de rousseur, j’affronte pour la première fois la vie en communauté. Enfin, en communauté avec plein d’enfants. Car la communauté je connais bien. J’ai grandi entourée de ma grand-mère et ma tante. Ma mère était beaucoup moins présente, mais ce n’était pas si grave, pas encore.
Un mois après la rentrée, je suis revenue à la maison avec un mot. J’avais fait un croche-pied à un camarade qui m’embêtait parce que je n’avais pas de père. Ma mère était venue discuter avec moi et avec la maîtresse sur ce sujet. Les commentaires des autres n’ont pas vraiment cessé, que ce soit sur mon père absent, ma naissance bizarre ou ma mère qui ne m’emmenait pas à l’école. Mon combat contre eux non plus. Surtout que je m’étais rendue compte que cela attirait l’attention de ma mère. Cela me servait donc à la fois à me défendre et à la faire revenir à moi. Je ne m’en rendais pas encore totalement compte, mais le sentiment de grandir presque sans parents naissait en moi

1928
Je ne me suis pas calmée, mais mes camarades ont appris à se tenir un peu plus tranquille avec moi. Après tout, j’ai découvert ma magie cette année et ce fut à l’école. Le camarade qui s’est pris la décharge et a parcouru quelques mètres n’a pas aimé… Je me suis encore faite réprimandée, mais la discussion avec ma mère m’a moins touchée cette fois. Au contraire, la voir s’énerver était presque satisfaisant.
Par contre, cela ne nous a pas empêcher de fêter ma première manifestation de magie. Je devenais pleinement une sorcière. Ma grand-mère était fière de moi et cela suffit à compenser l’absence de mon père en ce jour particulier.

Pipa Charpman
Comment parler de ma vie sans m’attarder sur ma grand-mère. Gardienne, c’était une force de la nature. Elle était respectée par ses collègues, compétente. En famille, elle était aimante, chaleureuse. Elle avait une fort tempérament et d’aucuns disent que je tire beaucoup d’elle. Et c’est une grande fierté.
Avec la faible présence de ma mère dans mon enfance, c’est d’elle dont je cherchais l’approbation, c’est dans ses pas que je marchais. Elle a fait naître en moi l’envie de devenir gardienne et elle a nourri cette ambition. Elle m’a offert ses conseils pour avancer sur cette voie. C’est grâce à elle que j’ai décidé de ne pas prendre dépendre d’un conduit pour canaliser mon chaos.
-C’est certes un bon canaliseur, mais ce n’est qu’un outil : utile mais qui entraîne une dépendance. Si tu venais à en être privée, tu serais sans défense.
Malgré tout, ma montre, qui possède une pierre pouvant servir de conduit, ne me quitte pas. Elle m’a conseillé d’en avoir toujours sur moi, au cas où. Je ne l’utilise quasiment jamais. Elle m’a appris beaucoup de choses sur la magie, même si je n’avais pas vraiment le droit d’en faire avant mon entrée au collège. Donc j’apprenais la théorie, mais c’était tellement rébarbatif… Je crois d’ailleurs que c’est à cause de ça que je préfère la pratique. Trop d’année à n’en voir qu’un aspect…

1932
L’année de mon entrée à l’Atlantide. Je suis heureuse de continuer mes études, certains de mes camarades moins. A la bagarre, j’ajoute une pointe d’insubordination, un non-respect des règles… En fait, je fais tout mon possible pour embêter ma mère. Elle a choisi de me laisser de côté, pourquoi lui simplifierais-je la tâche ?
Mon caractère n’a fait que se renforcer au fil des années, pas pour le meilleur selon certains. Désolée d’être moi-même ! Il n’y a que peu de choses -ou de personnes- qui me permettent de montrer une facette différente de moi-même.

Norah Rosebury
Ma tante. Elle a toujours fait partie de ma vie. Je l’apprécie beaucoup et c’est l’une des rares personnes avec qui j’arrive à me canaliser. Elle est très douce et j’ai donc appris jeune à être plus calme avec elle, à ne pas laisser exploser mes émotions. Puis, avec ma grand-mère, c’est la figure maternelle qui a toujours été là. Elle est aussi celle qui a soigné nombre de mes bobos enfant, lorsque je montais aux arbres, courrais partout alors que je venais à peine d’apprendre à marcher -et surtout dans des coins ou des portes. Elle a une patience d’ange avec moi. Elle est aussi ma marraine.

Il y avait donc elle et les livres. J’aimais lire -de préférence pas la théorie de la magie ou des potions ou…- et j’avais une faculté de concentration étonnante dans ces moments-là. J’aimais découvrir de nouvelles choses, apprendre les bases pour pouvoir ensuite passer à la pratique. J’aimais aussi les romans. C’était aussi un moment qu’il ne fallait pas déranger.

1933
J’ai 12 ans. On vient encore de me faire des remarques sur mon attitude envers mes camarades. Pourtant, dans l’ensemble, je ne cherche jamais la bagarre sans raison. C’est principalement pour défendre quelqu’un ou parce que ma famille ou moi-même avons été insultées. Enfin apparemment, ça ne suffit pas comme explication et on menace de m’empêcher de continuer à jouer au Quidditch en club. L’année prochaine j’entre chez les poussins et il faudrait que je sois un peu responsable.

Sauf qu’ils ne comprennent pas ce qui ne va pas. Je ne suis même pas sûre que mamie ou tatie le sache vraiment. La non-connaissance de mon père et l’absence de ma mère pourtant bien vivante et si proche me détruisait. Cette attitude était le seul moyen pour la faire revenir à moi. De plus, vu que j’ignorais tout de mon père, je l’ai inventé, lui ai inventé une vie et l’ai idéalisé. A défaut d’avoir une mère parfaite -ou au moins comme j’aurais aimé qu’elle soit : présente pour moi au minimum- j’avais un père parfait, un héros. Ce mensonge était l’une des principales raisons de conflit avec les autres enfants qui ne me croyaient pas.

Lynn Rosebury
J’ignore ce qui a changé, mais ma mère a décidé de travailler moins et de me consacrer du temps. C’était ce que je cherchais depuis tout ce temps, mais les choses ne se sont pas calmées en un jour. On a appris à s’apprivoiser, j’ai enfin pu lui dire directement pourquoi j’agissais comme ça. Nous avons mis les choses à plat, mais je restais méfiante. Mon caractère était toujours aussi fort et mes réactions sur le sujet de mon père, violentes.
A force, ma mère a fini par me donner plus d’information à son sujet et je ne sais pas trop quoi en penser. C’est un avalante qui a été envoyé dans le monde pour offrir une zone safe aux avalantes qui doivent aller dans le monde. Il a refait sa vie là-bas. Finalement, d’une certaine manière, c’est un peu un héros, un protecteur. Cependant, il est loin de moi et ne sera jamais mon héros. Heureusement, maintenant ça se passe mieux avec ma mère, donc les choses se mettent en place doucement.

1934
La situation à l’école s’appaise doucement, même si ce n’est pas encore totalement réglé. Après tout, on ne se refait pas et je garde un caractère fort -de cochon diraient certains. En plus, les professeurs ne sont pas contents d’avoir perdu un moyen de pression sur moi. D’autant moins contents que maintenant je ne fais plus mes frasques en solo.

Alistair Damodred
Même si je m’étais un peu calmée, j’étais restée difficile et c’était un de ces moments-là quand j’ai fait la connaissance d’Alistair. C’est un héritier, encore un poisson ! Nous nous sommes rencontrés sur une histoire de nez cassé, celui d’un camarade idiot, pas l’un des nôtres. Je l’ai vraiment rencontré à notre entrée au collège, mais je n’avais pas tant fait attention à lui. C’est cet événement qui nous a rapproché et depuis, nous ne nous quittons plus.
On fait les quatre cents coups ensemble, il est devenu mon double, malgré nos caractères assez différents.

1936
A la rentrée, ma mère va reprendre le travail à temps plein et pour une fois j’arrive à ne pas lui en vouloir. On a trouvé un équilibre, certes encore fragile, mais je sais maintenant que malgré ses absences elle m’aime.  Et je l’aime aussi, plus que tout.
…
Bon, je fais toujours des bêtises, mais ça va quand même mieux
…

1938
…
..
.
J’aimerais oublier cette année-là…
Pourtant, tout allait de mieux en mieux. Je réussissais en cours -surtout dans la pratique-, je ne causais pas trop de problème. Il me restait 1 an… 1 an avant de rentrer au Pommier…
…
Je hais le destin.
…
Cela faisait quelques temps qu’elle n’allait pas très bien, ma grand-mère. Bien entendu, on ne pouvait pas aliter une femme avec un caractère aussi fort, mais elle était moins en forme. Finalement la mort aura eu raison d’elle et je n’aurais pas eu le temps. J’aurais aimé qu’elle voit ma réussite au BESA.

1939
J’aurais aimé qu’elle soit là pour voir mes résultats. Qu’elle soit là quand j’ai reçu mon admission au cursus des gardiens. J’allais devenir comme elle.
Bien entendu, j’ai été félicité par toute la famille et plus. Mais il manquait quelqu’un pour que mon bonheur soit total.
Mais quoi qu’il arrive, où que tu sois, je te rendrais fière grand-mère !

1940
Je me démène dans les cours, je me bats toujours de temps en temps, mais je suis adulte maintenant et les actes ont des conséquences. Je continue le sport à fond, fais des expérimentations -à la con selon certains- avec Alistair
Malgré mon travail acharné, il me manque quelque chose… L’absence d’Alistair fait bizarre, mais je le vois en dehors des cours, j’ai fait la paix avec la mort de ma grand-mère et tout se passe bien dans ma famille. Pour la première fois, je n’arrive pas à savoir ce qui ne va pas.

1941
J’avais repoussé mon service civique. Quand j’avais commencé à me renseigner, pour suivre un gardien, la probabilité que je me retrouve chez mon père était apparue très grande. Cette absence s’était faite très forte, je l’imaginais dans une famille qu’il s’était construite, sans moi. Alors que j’avais perdu, définitivement un membre de ma famille, un autre cherchait douloureusement sa place dans ma vie.
Héros de mon enfance, avalante ayant suivi son devoir de mon adolescence, amoureux transi de ma mère… qui était vraiment ce père que je n’avais jamais connu ? Je n’étais pas sûre de vouloir le savoir.

Liam Fitzgerald
A la fin de l’année scolaire 1940, j’avais finalement pris les portails pour rejoindre le point de chute en compagnie d’Alistair et des gardiens qui supervisaient notre service civique. Sans grande surprise, je finis par le rencontrer.
Les premiers moments furent indécis. Je savais, mais lui semblait hésitant, reconnaissant très certainement les traits de ma mère. Ce fut sa femme qui fut le déclencheur, voyant très clairement les traits de son époux dans mon visage.
La suite fut gênée. En le rencontrant, dans l’image de la famille parfaite, le puzzle se mettait doucement en place. La gêne changea de camp. Je n’avais pas besoin de lui dans ma vie. Il n’avait pas été là dans mon enfance, pourquoi serait-il là maintenant. Il tenta quelques rapprochements, tandis que je restais de marbre, jusqu’à ce qu’Alistair finisse par mettre lui dire que ses tentatives étaient gênantes. Des mots furent émis, jalousie, envie… je répliquais, ce qui mit fin à toute tentative de rapprochement supplémentaire, que je ne jalousais, ni n’enviais personne, parce que, pour rien au monde, je ne remplacerais ma vie actuelle pour une où j’aurais eu mon père à mes côtés.
Nous n’avions rien à nous apporter. Je n’abandonnerais pas Avalon pour lui, il ne pourrait pas m’offrir une vraie relation père/fille et je ne cherchais plus à en avoir une. Je mis plusieurs jours à récupérer, sans oublier, mais trouvant enfin une place à cet homme, mon géniteur, dans mon esprit. Chaque chose était enfin à sa place et, si ça faisait mal, il était temps de profiter vraiment de cette année.

Nous avions travaillé, suivant les gardiens qui faisaient leur travail. Alistair s’était vu refuser l’opportunité de suivre un Aes Sedai -sûrement à la demande de sa mère. Enfin, au moins nous étions ensemble. C’est d’ailleurs ce qui m’avait donné le courage de me lancer dans ce voyage en sachant que j’allais rencontrer mon père.
J’eus l’occasion de « découvrir » un peu le monde hors Avalon, en parti ravagé par la seconde guerre mondiale. Puis, nous fûmes amenés à croiser la famille d’Al… je dois avouer que je n’en garde pas un bon souvenir. Seul point positif que j’en retire, c’est de mieux connaître mon ami. Je prie pour que les héritiers à venir grandissent dans de meilleures conditions.

Nous étions finalement rentrés à Avalon, j'avais la tête pleine de souvenirs, les poches de quelques livres intéressants (mais ne traitant ni de l’histoire, ni de la guerre), et mon cœur de nostalgie. Malgré moi, la vision de mon père continuait de tourner dans ma tête, surtout maintenant que j’étais rentrée. J’avais beau me dire que nous ne pourrions pas réparer cette relation qui n’avait jamais existée, je remettais en doute ma décision. Et cela se voyait dans mon entourage, Alistair étant le seul à savoir ce qui me minait, sans vraiment savoir pourquoi ou à quel point.

Siuan Damodred a écrit:BIENVENUE

Promis je serais une meilleure belle-maman que Delilah
..... Ceci est probablement un mensonge