Love me true + Alba (TW)

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@ Lilith van Bredevoort

Lilith van Bredevoort
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Sam 13 Mai - 18:25

Love me true

Lilith & Alba



Every day I would wait by the gates for you but with time, how your heart withdrew ; you'd said I'd never understand the pain or share the shame, but you know that I wanted to. But you gave me hope, and now you take it away ; you took my love and now you celebrate + Bear's Den




Elle avait été séquestrée (pour sa sécurité, arguait sa mère) pendant ce qui lui paraissait être des jours. Pour être honnête, cela ne faisait que deux jours au plus qu’elle avait été assignée à résidence, la Suprême préférant que la situation redescendît un peu après le fiasco de l’arrivée de la fameuse partisane de Grindelwald. De nombreux blessés avaient été à déplorer, mais aucun mort visiblement, hormis chez les attaquants. Lilith ne savait trop quoi en penser. Ça n’était pas parce qu’elle refusait d’en parler ou de prendre officiellement parti qu’elle n’avait pas d’avis sur la question, mais elle était surtout indécise. D’un côté elle ne pensait pas que l’idée de sortir Avalon de sa torpeur fût mauvaise, surtout lorsqu’on considérait le système ingrat et arbitraire qui amenait des étrangers à entrer sur l’île. Elle avait évidemment en tête la situation d’Helmi, dont elle comprenait la colère. A vrai dire Lilith n’avait jamais compris de quel droit les avalantes allaient récupérer ce qu’ils considéraient comme « leurs héritiers » sans jamais leur laisser le choix de rentrer chez eux après quelques mois passés sur Avalon pour apprendre leurs pouvoirs. Clairement, cela aurait entraîné moins de souffrance. Évidemment, elle se demandait surtout pourquoi Merlin et Morgana n’avaient pas fait en sorte que leurs héritiers naquirent sur l’île — mais c’était un autre problème. Sur les réfugiés, dont la présence apportait à son goût l’essentielle avancée culturelle d’Avalon, elle se questionnait surtout sur les choix opérés lorsqu’il s’agissait d’aller sauver telle ou telle personne et de ne même pas proposer de ramener leur famille avec eux. Lawrence lui venait en tête, petit agneau égaré et bien plus amer qu’elle, qui avait tout perdu et n’avait jamais cherché à le retrouver ici. Comment lui en vouloir ? Elle ne savait pas. Pour autant, attaquer des avalantes pour la majorité pacifiques et avec si bon fond qu’ils en devenaient naïfs, ça ne se justifierait jamais. Elle ne voulait pas imaginer l’horreur qui avait dû se jouer sur cette place, et elle était bien contente de ne pas y avoir été, pour une fois.

Évidemment, Filippa était en gestion de crise et absente de leur domaine. Ce qui était surprenant c’était que lorsqu’elle était là, contrairement à d’habitude, personne ne venait la voir. Et par personne elle voulait dire Siuan, qui était sûrement encore pire que Filippa dans son absence totale de limite et qui venait souvent dès que sa mère lui en donnait l’instruction. Le deuxième soir, les yeux vides et fatigués de la Suprême la firent finalement céder. Elle était rentrée pour le dîner, pour la première fois depuis longtemps, et Lilith avait été tellement surprise qu’elle n’avait su comment réagir. Finalement, elles se trouvaient toutes deux à table dans le silence le plus complet, Filippa poussant la nourriture dans son assiette et Lilith contemplant sa mère avec un regard étonné. Pas de reproches sur la façon dont elle vivait sa vie, pas de nouveaux « conseils » sur comment agir, pas de leçon à tirer sur les événements ; non, l’heure était grave. « Je ne t’ai jamais vue comme ça. » dit-elle finalement à sa mère, ne pouvant plus supporter le silence. Les yeux de la suprême se fixèrent sur elle et laissant échapper un soupir, Filippa finit par abandonner et reposer sa fourchette sur la table. « C’est bien plus grave que l’Echo des Mers n’a été autorisé à publier. » Avoua finalement la Suprême et Lilith haussa un sourcil, l’encourageant à continuer. « Si ça n’était pas pour les soins exceptionnels de Lerinda Daneels, Siuan serait sûrement morte. Et Alba … » Filippa s’interrompit au pire moment. Lilith se pencha en avant, les traits tendus. « Alba quoi ? » demanda-t-elle avec impatience, les mains crispées. « Alba a été blessée aussi. Oh, deux membres du Concile gravement touchées, tu te rends compte de la catastrophe si ça venait à se savoir ? » Lilith l’écoutait à peine, semblant avoir son cœur dans la gorge. « Gravement ? » Répéta-t-elle dans un murmure, l’anxiété lui tordant le ventre. Elle ne s’était pas inquiétée de ne pas avoir eu de message de la juge, mais peut-être aurait-elle dû. Elle repoussa son assiette, se levant dans le même geste. Les yeux de Filippa se posèrent sur elle et elle fronça les sourcils. « Que fais-tu ? » Lilith la regarda avec des yeux incrédules. « Je vais voir si Helmi va bien et si elle a besoin d’aide, qu’est-ce que tu crois que je fais ? » La Suprême se tendit, se levant elle-aussi, prête à argumenter. Elle n’eut pas le temps de prendre la parole que Lilith continuait. « Tu ne peux pas me garder ici pour toujours. Je sors. Ne m’attends pas. »

Elle essaya de garder une façade calme, même si elle savait que son anxiété devait se lire sur son visage et sa démarche. Elle pouvait déjà se sentir boiter. Par chance, Filippa la connaissait si peu qu’elle ne savait pas lire ses émotions, du moins le pensait-elle, et elle n’irait pas chercher plus loin que cette amitié avec Helmi. Le cœur au bord des lèvres, elle se précipita hors du manoir. Comme elle avait été assignée à résidence ces derniers jours, le garde du corps que la Suprême lui avait imposé n’était pas là et elle put se diriger sans machinations vers la bâtisse d’Alba. Elle se demandait en boucle pourquoi la juge ne l’avait pas prévenue, pourquoi elle n’avait pas pensé que Lilith aurait été intéressée de savoir qu’elle avait été blessée. Évidemment, elle connaissait déjà la réponse. Elles n’avaient pas ce genre de relation, toutes les deux, même si Lilith ne pouvait nier qu’elle aurait aimé que cela fût différent. Les rues n’étaient pas encore désertes, l’heure pas assez avancée pour que les avalantes furent rentrer se coucher, et elle se déplaçait parmi les ombres avec une aisance qui trahissait l’habitude. Elle parvint à sa destination rapidement, se trouvant devant les grandes grilles du domaine des Montenuevo et hésitant un instant. Elle pouvait sentir les charmes magiques osciller autour d’elle, la magie spécifique de la juge ne semblant pas la rejeter. Elle laissa échapper un souffle. Elle ne savait pas ce qu’elle aurait fait si Alba lui avait fermé les portes de sa demeure. Prenant son courage à deux mains, elle ouvrit les grilles et traversa le jardin sans même le regarder. Elle sentait les sorts ruisseler sur sa peau et n’avait aucun doute qu’Alba devait sentir sa présence sur ses terres, si tant est qu’elle était consciente. Elle n’avait pas demandé la nature de ses blessures à sa mère, bien trop pressée d’aller prêter assistance à quelqu’un qui n’en aurait pas besoin, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Filippa n’avait mentionné que Siuan aux portes de la mort, mais cela n’importait pas. Elle poussa les portes du manoir sans hésitation, se dirigeant naturellement vers la première pièce où elle avait vu de la lumière. Elle était à présent si habituée à Alba et sa branche de magie qu’elle pouvait la sentir lorsqu’elle était proche et elle elle fut soulagée de voir que c’était bien la juge qui se trouvait dans l’un de ses fauteuils. Lilith la contempla rapidement, comme à chaque fois qu’elle se trouvait en sa présence, et fut soulagée de voir qu’il n’y avait pas de blessure apparente. « Alba … » Souffla-t-elle en s’approchant, tombant à genoux devant la forme de la juge sans même s’en rendre compte. Elle posa ses mains sur les genoux de la membre du Concile, relevant la tête pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Maman m’a dit que tu étais blessée, pourquoi ne m’as-tu pas prévenue ? » interrogea-t-elle avec un semblant d’hésitation, ne sachant jamais quel comportement lui serait reproché par Alba.
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Ven 19 Mai - 18:33


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Lilith & Alba

 Ces derniers temps, l'Echo des mers la révulsait. Alba ne refusait Presque jamais une interview de Lynn Rosebury lorsque l'occasion s'y prêtait, mais depuis qu'ils avaient fait fuité les informations au sujet de la réfugiée à l'aide du membre mystère du Concile, la juge les portait bien moins dans son cœur. Elle les tenait responsable autant que ce cafard de l'attentat qui avait manqué de la tuer elle et bon nombre d'Avalante.

Deux jours plus tard, la douleur l'élançait moins. Silvio avait fait un excellent travail sur place et le corps médical avait terminé de la soigner, lui confiant un baume à appliquer trois fois par jour qui faisait des miracles. Personne n'avait été épargné et la nuit invitait de nouveau les hurlements, le vacarme des explosions et l'odeur du sang dans ses songes agités. L'attentat les avait tous secoués, mais par-dessus tout, Alba avait eu peur. Helmi aurait pu mourir mais après avoir contournée la faucheuse, la jeune femme avait elle-même commit un meurtre terrifiant. Isla s'en était sortie, Iris également. Les membres des De Montuenvo avaient eux aussi subit plusieurs blessures mais fort heureusement, aucun d'eux n'étaient morts. La juge avait l'impression tenace que plus rien ne serait plus jamais comme avant. Le bureau de la Suprême devait crouler de plaintes et lorsqu'elle regardait la montagne de dossier qui reposait sur le coin de son bureau, Alba savait qu'elle n'aurait que peu de répit elle aussi.

La nuit était tombée sur Avalon, la juge avait grignoté un petit encas préparée par Reyna et portait encore sa tenue du jour. Un pantalon noir ample taille haute et un haut léger au col large, qui dévoilait son épaule nu. Malgré l'ensemble décontracté, elle conservait une certaine grâce. Ses cheveux retenus en un chignon lâche, quelques mèches chatouillaient le creux de son cou dévoilé. Ses grands yeux clairs parcouraient l'histoire nordique dont elle avait débuté la lecture une heure plus tôt, une tasse de thé à ses côtés. Le travail était un pilier majeur de sa vie, mais la juge savait aussi lâcher prise. Pour ce soir, elle s'était autorisée à laisser ses dossiers de côté après avoir travaillé dessus une grosse partie de la journée et ce, malgré l'urgence qui régnait sur Avalon. Elle ne serait pas plus efficace si elle mourrait de fatigue avec un esprit brumeux.

Une onde de chaleur se diffusa le long de ses veines. Les sourcils froncés, la sorcière releva doucement le regard sur les grandes fenêtres qui surplombaient l'entrée de sa demeure. D'ici, elle ne voyait rien, ni les contours des buissons, ni la silhouette qui marchait d'un pas vif jusqu'à ses portes. En revanche, elle reconnut sans mal la marque magique qui venait de pénétrer son territoire.
Sa grande et élégante horloge indiquait une heure tardive et vu les circonstances, Alba fut étonné de sentir les vibrations de Lilith.
Mais bien plus encore lorsque cette dernière ne prit même pas la peine de frapper aux grande portes de la villa et pénétra dans la demeure sans y être invitée.

L'agacement enflamma son ventre.

La jeune femme se tenait désormais dans le grand salon, le souffle précipité. La juge captura rapidement l'air inquiet, puis le soulagement qui coula au fond de son regard noisette où des éclats d'or venaient s'y accrocher lorsque la lumière du jour frappait ces deux grands yeux. Lilith Van Bredevoort était une belle femme dans la fleur de l'âge avec toute la fougue que cela comportait. Elle plaisait à Alba pour tant de raison, mais ce soir, beaucoup d'autres lui étaient déplaisantes.

La jeune sorcière qui aurait dû se trouver auprès de l'ombre de sa mère – ça n'était pas une nouvelle pour les membres du concile de savoir que Filippa n'accordait que trop peu d'attention à sa propre fille -, tombait à ses genoux en soufflant son prénom. Le contact de ses mains chaudes au travers le tissu lui était délicieux autant que de l'avoir à genoux devant elle, en contradiction avec le regard qu'elle porta sur Lilith qui n'osait la regarder dans les yeux. Son timbre hésitant parlait de lui-même. En d'autres circonstances, Alba aurait sentit l'excitation rouler le long de son torse de voir ce dévouement naturel. Lilith savait parfaitement où était sa place.

"Parce que de toute évidence, il n'y avait pas lieu de le faire."

Son ton n'était pas forcément dur. Il était même chaud, toujours teinté d'un léger accent Italien.
Elle n'avait aucune raison de prévenir Lilith de ses blessures. Elles étaient amantes et non promises.

Alba referma son livre et le déposa sur la petite table d'appoint à côté de son fauteuil. D'un geste léger, elle remonta le menton de Lilith du bout de l'index pour la forcer à croiser son regard, légèrement penché en avant.

"Comme tu peux le voir, je vais bien." Le sourire qui flottait sur ses lèvres s'agrandit à peine, mais prit aussi une autre expression. Plus piquant. Plus dur cette fois. Ses ongles vinrent attraper son menton plus franchement. "L'inquiétude ne justifie pas la grossièreté. Je pensais t'avoir fait comprendre Ô combien je ne supporte pas l'impolitesse." Ses ongles s'enfoncèrent doucement dans les chairs sans douleur. Son geste était plus autoritaire qu'il n'était punitif. Alba ne condamnait pas son inquiétude. La présence de Lilith ne la dérangeait mais qu'elle soit ici sans s'être annoncée, était quelque chose que la juge ne tolérait pas. Seule Isla et Helmi se le permettaient pour des raisons évidentes.
Ses mots, toujours ponctués d'un sourire et d'un ton bien trop chaud pour ses propos, faisaient leur chemin aux oreilles de Lilith. Son corps se pencha un peu plus en avant et Alba pouvait captée l'odeur de son parfum.

"Relèves-toi, reviens sur tes pas et annonce-toi correctement. Peut-être alors pourrions-nous rependre cette discussion."

 

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Sam 20 Mai - 11:37

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Il était à présent terriblement clair qu’elle avait fait plusieurs erreurs stratégiques. La fougue de la jeunesse, blâmerait-elle, ou plutôt le fait qu’Alba changeait son cerveau en purée de pois. Elle préférait penser que c’était à cause des hormones, de la beauté irrésistible de l’italienne et non pas à cause de son cœur idiot qui cherchait le moindre éclat de validation quelque part. Le rappel d’Alba n’était pas sec ni cruel, mais plutôt murmuré dans une voix chaude, ce qui était encore pire. Le feu monta aux joues de Lilith, douloureusement consciente qu’elle n’avait en effet aucune raison valide pour se présenter ainsi chez son amante puisqu’elles n’étaient bien que cela, amantes. Et la différence n’était pas des moindres. Lilith n’était pas la première ni la dernière, ni même la seule ; réflexion qui l’aurait normalement envoyée dans une spirale de haine de soi infernale. La fille de la Suprême n’était pas dupe, et encore moins naïve. Elle savait que la relation qui la liait à Alba était parfaitement déséquilibrée, avec Lilith désespérée d’avoir son attention et sa validation, et Alba qui se prêtait au jeu avec une certaine condescendance et un détachement qui n’aurait pas dû faire autant d’effet à Lilith ; et pourtant. Elle avait beau être fille de l’équivalent de la royauté sur Avalon, elle ne s’était jamais autant sentie à sa place qu’à genoux devant Alba, à contempler sa forme avec l’espoir que la juge lui pardonnât une nouvelle fois ses transgressions. Et la dite liste semblait enfler à mesure que les secondes passaient.

Un doigt se faufila sous le menton de Lilith et elle fut forcée de relever les yeux jusqu’à affronter le regard d’Alba, qui était aussi chaud que sa voix. Peut-être n’était-ce que l’interprétation faussée de la jeune avalante qui y voyait quelque chose de dur en dessous, ou oserait-elle même penser, de déçu. Décevoir Alba était l’une de ses plus grosses peur, car elle ne souhaitait jamais voir sur le visage de la juge l’expression que Filippa lui adressait quotidiennement. Si elle pouvait supporter le regard lorsque cela était justifié, comme lorsqu’elle interrompait Alba ou faisait l’affront de similaires impolitesses, il lui était par contre impossible de l’affronter en en ressortant indemne s’il était invraisemblable. Et Alba, adepte qu’elle était à lire les humains, en était parfaitement consciente. Lilith pensait que le fait que la juge n’usât pas de cette connaissance pour la manipuler était une preuve qu’elle tenait au moins un peu à elle, en tous les cas assez pour ne pas chercher à la blesser volontairement. Mentalement, en tous les cas. Le sourire d’Alba se faisait plus dur et les doigts qui attrapèrent son menton étaient d’acier, si bien que Lilith restait bloquée sur place, le cou légèrement tordu par la position. Les ongles pressaient doucement contre sa peau mais elle n’en ressentait aucune douleur, autrement subjuguée par Alba. La seconde de ses offenses lui fut reprochée avec un certain degré de déception et Lilith pouvait sentir ses joues brûler sous les reproches. Alba avait raison, évidemment. Ca n’était pas la première fois que Lilith avait laissé ses émotions dépasser sa réflexion et qu’elle en oubliait de respecter les règles pourtant simples — du moins selon Alba — qui balisaient leur relation. Mais elle avait parfois du mal à se souvenir que même si son statut de fille de la Suprême lui autorisait certaines largesses — elle était par exemple persuadée que si elle venait à frapper à la porte de la Spymaster à trois heures du matin, Siuan serait forcée de l’écouter car Filippa lui avait probablement donné des ordres en ce sens — Alba n’était pas une de ces personnes. Au contraire, Filippa était plutôt contente du cadre qu’Alba avait donné à sa fille, surtout parce qu’elle en ignorait la nature véritable.

La prise se fit plus ferme sur son menton, autoritaire, et l’arracha de ses pensées. La poigne, qui n’était toujours pas douloureuse, fit naître quelque chose de vaguement inattendu. Lilith n’était pas venue là pour ça, après tout — d’ailleurs hormis une peur panique à l’idée d’avoir pu perdre le luxe de la présence d’Alba et de la savoir blessée, elle ne savait pas bien pourquoi elle était venue — mais elle pouvait difficilement se retenir en présence de la juge. Elle avait un vague espoir qu’Alba utilisât la prise qu’elle avait pour attirer Lilith jusqu’à elle et si possible dominer sa bouche un instant avant de la pousser à utiliser sa langue autrement, comme elle pouvait se montrer prône à le faire. Son désir s’enflamma un instant alors qu’Alba se penchait un peu plus vers elle, si bien que seule la prise sur son menton l’empêcha de plonger ses yeux dans le décolletée qui était sans nul doute offert à sa vue. Elle se perdit dans les yeux d’Alba, déjà prête à tout pour elle et surtout à l’embrasser, mais rien de tout cela. Les prochaines paroles de la juge furent comme une douche froide sur les sens et la libido de Lilith. Elle se tendit, la bouche déjà ouverte et les arguments au bout de la langue. Mais elle se retint à la dernière seconde, un éclair de lucidité parcourant son esprit. Il était clair que si elle n’accédait pas à la demande d’Alba, aussi ridicule la trouvait-elle, elle serait définitivement renvoyée pour la soirée. Et c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait. Elle avait besoin de l’attention d’Alba comme une drogue, et l’idée de perdre une soirée à cause de son esprit de contradiction … non, le jeu n’en valait pas la chandelle. Lilith pouvait être impulsive mais elle savait aussi choisir ses batailles, et celle-ci n’était clairement pas la colline sur laquelle elle souhaitait mourir. Alors elle referma la bouche, et obéit à Alba.

Elle se releva sans un mot et fit le chemin inverse jusqu’aux portes de la bâtisse, qu’elle ferma derrière elle. Une fois à l’extérieur, elle prit une longue inspiration. Elle crispa ses poings avant de les décrisper deux ou trois fois, cherchant à retrouver son calme et respirant pour faire disparaître la douleur dans son genou. C’était psychosomatique, lui avait répété le psychomage, car physiquement tout allait bien. Enfin, pas assez bien pour recommencer à danser six heures par jour et y dévouer sa vie mais tout allait bien. Elle enterra la pensée au plus profond d’elle-même et tourna sur ses pieds pour faire face à la porte. Elle espérait qu’Alba ne serait pas cruelle et que tout cela ne serait pas un jeu pour lui apprendre une leçon et la renvoyer chez elle pour la punir. Une semaine sans voir la juge lui avait paru être une éternité et outre le manque qu’elle ressentait elle voulait voir de ses yeux qu’Alba était effectivement guérie de ce qui lui était arrivé deux jours auparavant. Elle toqua à la porte après une dernière inspiration, et attendit qu’on vint lui ouvrir. Elle guettait le bruit des pas d’Alba mais ce fut son elfe de maison qui vint à la porte quelques interminables moments plus tard. Elle baissa les yeux vers la créature, sourcils froncés. « Maîtresse van Bredevoort. » salua la petite voix fluette, s’écartant pour laisser rentrer Lilith. Elle pénétra dans la demeure pour la seconde fois, cherchant nerveusement Alba du regard. « Lilith suffi, je te l’ai déjà dit Reyna. » Répondit-elle finalement après un instant de silence, les yeux à nouveau tournés vers le petit elfe. « Oui Maîtresse van Bredevoort. » Elle roula des yeux à la réponse de l’elfe, sachant que c’était une bataille perdue. « Alba est-elle disponible ? » Demanda-t-elle finalement avec empressement, tenant à peine en place. « Oui, elle vous attend dans la bibliothèque. » Elle leva les yeux vers les escaliers, et effectivement elle y trouva la signature magique d’Alba. Elle hésita en bas des marches, jetant un regard à Reyna qui l’observait poliment avec ses grandes oreilles légèrement tendues. Sa mâchoire se crispa légèrement, loin d’être insensible aux jeux de pouvoirs qui plaisaient à Alba. Oh, l’humiliation se voyait sûrement sur ses joues mais elle ne dit pas un mot de plus à l’elfe que le merci murmuré avant de grimper les marches.

Elle connaissait la plupart des pièces de la bâtisse, en ayant visité une bonne majorité avec Alba, de façon plus ou moins dénudée. Elle s’arrêta à côté de la porte ouverte et toqua légèrement, la leçon bien amèrement retenue cette fois-ci, et attendit l’accord d’Alba avant de rentrer dans la pièce. Elle se perdit une nouvelle fois dans la contemplation de son amante et de cette épaule dénudée qui appelait surtout ses lèvres, avant de lever les yeux vers elle. Ses mains s’agitaient nerveusement alors qu’elle restait dans l’encadrement de la porte, ne souhaitant pas une nouvelle fois faire quelque chose qui attirerait le regard déçu d’Alba. Elle vit le service à thé du coin de l’œil et fit un pas en avant, un sourire qu’elle espérait charmant sur les lèvres. « Bonsoir, Alba. » Reprendre à zéro, parce qu’elle trouvait ça ridicule, la mettait parfaitement mal à l’aise. Tout autant que demander l’attention de son amante, ce qu’elle faisait sans arrêt mais de la façon la plus non-verbale possible, car de cette façon elle pouvait se persuader qu’Alba n’avait juste pas compris plutôt que de savoir qu’elle l’avait rejetée ouvertement. « Reyna m’a dit que tu avais le temps de me recevoir. » Voilà, elle pouvait difficilement faire mieux, les joues toujours rougies de l’humiliation de devoir jouer cette petite comédie.
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Jeu 25 Mai - 17:31


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Lilith & Alba

Ainsi, il fallait lui rappeler les règles. Alba n'avait pas eu pour but de démarrer quelconque jeu entre elles, seulement il y avait des limites à respecter et à ne pas dépasser. Un écart accordé ou non souligné et c'était l'escalade ; trop à l'aise, trop sûr d'eux, ses amant.e.s risquaient de prendre leurs aises et Alba détestait que l'on envahisse son espace privé comme s'il était public. Sa maison n'était pas un hôtel, ni un bordel. "Quoi que …" dirait certains.

Aussi, l'humiliation qui avait peint les joues de Lilith la satisfaisait. Un éclair d'insolence avait semblé traverser le regard jeune mais avait eu l'intelligence de se taire. Qu'elle ne fut pas son plaisir de la voir se redresser et de retourner de là où elle venait pour s'exécuter poliment. Gentiment. Tout cela ne faisait que souligner toutes les raisons qui plaçaient Lilith en favorite de la juge.

Elle était intelligente, cultivée, fougueuse, obéissante. La liste était encore longue, délicieuse à nommer mais elle n'accorderait pas ce plaisir à sa jeune amante. Il ne s'agirait pas de la récompenser autant et si vite. Pas après un faux pas si grossier.

Le dépassement de ces règles n'était pas la seule raison qui avait poussé Alba à se montrer si ferme, à la limite de l'ingratitude. Sa démarche était touchante, pour ne pas ainsi dire adorable. Cependant, l'inquiétude farouche de Lilith au point de déroger à son confinement et d'enfreindre frontalement leur règlement l'avait alerté. Sa dévotion ne devait pas prendre une mauvaise tournure et pour cela, la juge estimait nécessaire de rappeler la bordure des frontières. Pourtant, et de ça elle n'en doutait pas, ça ne suffisait pas. Peut-être même que cela empirait les choses. N'étions-nous pas presque toujours irrésistiblement attiré par l'inaccessible ?

L'oreille dressée et le sourire en coin, une flamme agréable lécha ses entrailles à l'écoute des coups donnés sur la lourde porte d'entrée. Elle avait donnée l'ordre à Reyna d'attendre deux minutes avant d'aller ouvrir à Lilith. L'Elfe de maison avait suivi l'ordre au pied de la lettre.
Dans sa gigantesque bibliothèque, Alba venait d'installer d'un geste du poignet le service à thé sur une jolie table basse en bois brute. Lilith ne tarda pas à toquer de nouveau mais cette fois, à la porte de la pièce. L'invitation fut prononcer et docilement la jeune femme se présenta convenablement. La juge savourait toujours ces instants de parfaite obéissance autant qu'elle chérissait les élans d'insolence.

Il fallait dire que Lilith jouait le rôle à la perfection.

Sans accorder un regard à sa jeune amante pour le moment, Alba se contenta de sourire poliment à ses paroles en servant le thé, se penchant légèrement en avant. Son pull glissa un peu plus sur son épaule nue sans qu'elle ne s'en soucie.

"Bonsoir, Lilith." Tournée vers elle, elle l'invita d'un geste gracile de la main à s'approcher et à prendre place. La lecture de ses émotions était devenue un jeu d'enfant. L'humiliation brûlait toujours ses joues rondes, presque palpable, mais elle se doutait qu'une certaine allégresse s'y mêlait. "Que me vaut le plaisir de ta présence, ce soir ?" Le timbre se faisait plus chaleureux cette fois, plus rond. Une juste récompense pour celle qui savait se tenir à sa place. Le sourire d'Alba était lumineux. Elle qui s'agaçait de la présence impromptu de la jeune sorcière quelques minutes plus tôt s'était demandé si, au contraire, sa venue n'était pas un cadeau du destin. Les nerfs à vifs, inquiète, fatiguée et tendue, Lilith avait le méritée d'être suffisamment douée pour la distraire. Quoi qu'elle fasse.

Décidant que la plus jeune méritait récompense, Alba darda son regard clair sur elle.

"Ton obéissance me ravie." Mieux, elle faisait ronronner sa magie rouge dans ses veines. "Désires-tu un thé ?" Un geste souple de la main désigna le service juste à ses côtés. Sans attendre de réponse, la juge voulu se servir une tasse pour elle-même, mais lorsqu'elle se pencha cette fois, une vive douleur traversa son flanc droit en cours de guérison. Un hoquet de douleur s'échappa d'entre ses lèvres. Elle agrippa le bois, étouffant un souffle lourd entre ses dents serrées. Sa blessure l'élançait encore parfois malgré une guérison efficace.

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Ven 26 Mai - 22:52

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Dans le silence d’Alba, son épaule se découvrit plus amplement et de façon irrésistible, Lilith ne put s’empêcher de regarder. Alba était un peu comme une œuvre d’art et la brune aurait pu passer des heures à la regarder. Oh, si elle avait eu un quelconque talent en dessin, elle aurait sûrement souhaité la peindre. Cependant ses réussites artistiques se trouvaient ailleurs, et elle se lamenta une seconde de n’avoir pas pu danser avec Alba depuis beaucoup trop longtemps. L’acte la tiraillait terriblement : à la fois, elle voulait la guider à travers des mouvements élégants et complexes pour mettre sa forme en valeur, et elle voulait surtout être la seule à pouvoir la voir ainsi. La possessivité qu’elle ressentait à l’égard d’Alba était quelque chose qui lui faisait vaguement honte, mais pas assez pour plutôt appeler ce sentiment par ce qu’il était vraiment ; ce qui était bien plus horrifiant. Lilith enterrait la vérité de ce qu’elle ressentait avec une ardeur insoupçonnée, parce qu’elle n’était pas naïve. De telles émotions ne feraient que la blesser, sur le long terme, parce qu’elle savait qu’Alba ne les accepterait pas, et qu’elle la renverrait certainement. Et c’était certes douloureux de l’avoir ainsi et de la partager sans jamais pouvoir espérer être la seule à l’adorer, mais c’était toujours mieux que de ne pas l’avoir du tout. Alors, Lilith avait fait son choix. Et après tout, elle était habituée à la douleur.

La voix d’Alba la ramena à la réalité et elle arracha ses yeux de la peau découverte de la juge pour retourner sagement lire les expressions de son visage. Elle obéit l’ordre silencieux et s’approcha de la forme de son amante, qui lui posait une question à laquelle elle ne savait pas — ne pouvait pas — répondre. Mais s’il y avait bien quelque chose qui déplaisait à Alba, c’était que ses interrogations restent sans réponse. Tristement, Alba aimait la faire parler et surtout exigeait que Lilith exprime verbalement certaines choses. Et une question posée devait trouver une réponse, aussi gênante fut-elle. De préférence, la vérité, même si en réalité Lilith ne mentait pas souvent à son amante — seulement lorsque le mensonge était plus soutenable que la vérité. « Tu me manquais. » Répondit-elle alors, car c’était vrai, et c’était moins dangereux que d’avouer que l’idée de la savoir blessée et possiblement arrachée à elle l’avait assez retournée pour qu’elle en oubliât toute considération pour les règles de son amante. Alba n’était pas dupe, certainement, mais Lilith lui sourit d’une façon qu’elle espérait convaincante, comme si elle essayait de la mettre au défit de contredire ses mots, pour un aveu qui la mettrait aussi mal à l’aise que Lilith.

Le regard d’Alba glissa sur elle et la suite de ses paroles lui coupa presque les genoux. Elle se sentit visiblement tanguer, et son cœur s’emballa sans son autorisation. Elle savait quelles étaient les préférences d’Alba — même si elle ne savait peut-être pas l’étendue de ses désirs — et elle ne pouvait nier que c’était en partie cela qui l’attirait irrésistiblement chez la juge. Oh, elle ne saurait l’avouer à voix haute mais l’autorité naturelle qu’exsudait Alba lui retournait le ventre et ajouté à son besoin irrésistible de plaire, elle avait parfois l’envie quasi irrépressible de se mettre à genoux à ses pieds et d’y rester. Mais peut-être avait-elle mal interprété les actions de la juge, puisqu’elle ne lui avait jamais demandé une telle chose, et Lilith préférait se couper les cordes vocales plutôt que de faire une requête pareille à son amante. A la question d’Alba elle hocha simplement la tête avant de se reprendre un court instant après, sursautant comme parcourue d’un choc électrique. « Oui, s’il te plaît. » acquiesça-t-elle à voix haute, allant enfin pour s’asseoir sur l’un des fauteuils faisant face à son amante — bien que son véritable désir fût de s’asseoir à côté d’elle ; ou mieux encore, à ses pieds.

Le mouvement d’Alba, rapidement suivit par un hoquet de douleur, l’interrompit immédiatement. Elle dut se mordre la joue pour se retenir de se jeter à nouveau aux pieds de son amante, mais elle contourna rapidement la table qui les séparait pour s’asseoir à ses côtés, les yeux rivés sur son corps tendu par la douleur. Ses mains planaient au-dessus de la forme de la juge sans jamais la toucher, tremblant presque de la retenue dont elle parvenait miraculeusement à faire preuve. « Alba … » Murmura-t-elle dans un souffle, hésitante. Elle cessa son exploration vaine du corps de la juge dans l’espoir de savoir où elle était blessée pour replacer ses yeux sur son visage, l’expression terriblement tendre. Elle chercha le regard de son amante, main hésitante à venir se poser sur celle de la juge. « Dis moi ce que je peux faire pour t’aider. » Lui demanda-t-elle avec une voix basse, les sourcils légèrement froncés. Oh, elle détestait voir son amante souffrir ainsi, la douleur n’avait pas sa place sur ses traits délicats. Elle souhaitait pouvoir prendre sa souffrance et la faire sienne, mais elle doutait qu’une magie telle existât, et quand bien même serait-ce le cas ; oh elle ne serait pas assez douée pour pouvoir le faire.
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Lilith & Alba

Tu me manquais.
C'était un délice d'entendre ces quelques mots de la bouche de celle qui se soumettait au moindre de ses désirs. Alba se ravissait de voir ses amant.e.s lui vouer une forme de dévotion entremêlé d'une addiction qu'elle seule savait faire naitre chez eux. Sa place de Juge émérite demandait d'Alba une présence constance où son savoir et sa capacité de jugement étaient mises au service de leur communauté. Elle servait en permanence les intérêts des autres, quel que soit le parti ayant eu gain de cause. Aussi était-ce peut-être pour cette raison qu'elle appréciait tant de voir ses amant.e.s et plus particulièrement Lilith, à ses pieds.

Ou, pour être moins hypocrite, sûrement n'y avait-il aucune autre raison que le simple plaisir de dominer l'autre.

La douleur eue le mérite de court-circuiter son petit jeu de domination.
Son sang se glaça aussitôt prise d'une bouffée de chaleur qui lui monta jusqu'aux tempes. Rien d'insoutenable mais les élancements la prenaient toujours par surprise. Silvio avait insisté sur la durée de sa convalescence et qu'Alba avait tout intérêt à rester tranquille si elle souhaitait ne pas être mise à l'arrêt de force.

Appuyée sur la table basse, la présence de Lilith pénétra son périmètre en quelques secondes, enveloppant la juge de son parfum. La jeune femme fut proche mais, pourtant, ne la touchait pas. Sage decision. Alba ne supportait pas qu'on la touche lorsque la douleur traversait son corps, comme si ce dernier devenait un puits ouverts aux sensations ou émotions des autres, le temps que la souffrance se régule.
Cette dernière baissait en intensité lorsqu'elle sentit la main de Lilith sur son épaule. Son regard d'une infinie tendresse la toucha. Alba n'était pas une amante insensible malgré la cruauté dont elle pouvait faire preuve envers ses amant.e.s

Lilith n'était, de toute façon, pas une amante comme les autres.
Alba avait eu l'occasion de constater qu'un vide envahissait le cœur et le corps de la jeune femme. Il y avait aussi ses grands yeux ronds aux éclats de parfaite de dévotion. Ses traits malléables entre tendresse, douleur, envie, incompréhension. Une palette d'émotion où Alba s'amusait à l'y traîner de bien des manières.
Surtout, elle n'était pas l'une de ses idiotes qui se jetaient à ses pieds pour un oui ou pour un non – seulement lorsqu'Alba le lui demandait. Lilith avait, parfois, un sens du self-control qui lui plaisait.

L'étonnement était donc sincère dans le cœur de la mage lorsqu'elle constata qu'à aucun moment elle n'eut envie de la repousser et de lui ordonner de reculer. De la part d'un.e autre, certainement qu'elle n'aurait pas supporté cette invasion brusque.

"Ce n'est rien, la convalescence prend simplement du temps. Le pire est déjà passé."

Elle lui offrit un sourire rassurant. Fabuleux contraste avec son autorité précédente alors qu'elle renvoyait Lilith devant sa porte, sans aucune honte.

Alba se redressa en douceur, se défit de la paume chaude sur son épaule pour boitiller légèrement vers la petite commode où trônait des cadres, des bougies mais aussi un petit pot de verre.

"Peux-tu m'appliquer de ce baume, s'il te plait ?"

Elle prit place sur son fauteuil et, sans attendre de réponse, souleva légèrement son haut sur son ventre plat où régnait une cicatrice encore rouge sur son flanc.
La possibilité que Lilith puisse refuser ne lui traversa même pas l'esprit. Oh la juge aurait pu elle-même se charger de cette tâche, mais pourquoi se priver des mains expertes de la brune ?

"Filippa sait que tu es ici ? Nous avions cru comprendre que tu étais assigné à résidence pour un temps."

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A chaque seconde qui passait avec sa main posée sur l’épaule de son amante, elle se demandait quand et si la juge allait la repousser, la renvoyer dans son fauteuil, ou pire encore, chez elle. Outre le fait qu’elle ne souhaitât pas quitter la présence addictive de son amante, venir ici en plein milieu du couvert feu n’avait pas été une mince affaire. D’ailleurs, en y repensant, elle avait été assez surprise que Filippa la laissât sortir sans s’y opposer plus fermement. Peut-être avait-elle pensé que quelqu’un surprendrait Lilith et la retournerait, penaude, chez sa mère. Peut-être la sous-estimait-elle encore, comme si elle n’avait pas appris depuis des années à être invisible, à force de l’être aux yeux de sa mère. Mais elle n’était pas invisible aux yeux d’Alba, et elle n’avait presque pas honte de venir chercher son attention fréquemment. Son souffle était un peu court, alors qu’elle attendait avec un soupçon de crainte la réaction de la juge. Les mots d’Alba, mais surtout son sourire, lui confirmèrent qu’elle ne s’était pas trop emballée en se précipitant ainsi au chevet de son amante. Elle fronça tout de même les sourcils, toujours aussi peu satisfaite de savoir Alba blessée, et de ne rien pouvoir faire pour l’aider. « Qui t’a blessé ? » Demanda-t-elle pour se distraire, car elle savait que la juge n’apprécierait pas un renouvellement de reproches concernant au secret gardé sur sa blessure.

Alba se dégageait, marchant un peu laborieusement jusqu’à une commode bien encombrée. Lilith ne put s’empêcher de grimacer un peu en la voyant, profitant qu’elle lui tournât le dos, car la démarche lui était un peu trop familière. Même si son propre boitillement n’était pas similaire, elle connaissait bien la douleur qui forçait le corps, bien malgré lui, à changer sa posture pour essayer de la compenser, ou de l’éviter, au mieux. Elle savait aussi que compenser cette douleur menait fréquemment à de nouvelles souffrances, d’articulations peu enclines à changer leurs habitudes. Y penser lui relançait une petite douleur fantôme, et elle porta ses doigts contre son genou par réflexe, pressant contre les ligaments sans que ça ne lui apportât quoi que ce soit. Alba revint vers elle, lui tendant un pot de pommade dans laquelle Lilith pouvait sentir une légère empreinte de Chaos, et sans même réfléchir, la jeune femme acquiesça à la demande — qui n’en était pas une. Alba relevait déjà son haut, et Lilith fixa un instant la cicatrice encore rouge et en relief, les sourcils à nouveau froncés. Elle ne pensait pas être quelqu’un de particulièrement violent, mais elle aurait bien souhaité retrouver celui qui avait osé blesser son amante ainsi.

Sans attendre, Lilith se glissa vers Alba, installée sur le fauteuil au plus proche de la commode. Attrapant le pot de baume qui lui était tendu, elle n’eut d’autre choix que de s’agenouiller aux pieds de son amante pour pouvoir accéder confortablement à la cicatrice qui lui était exposée. La position la fit rougir subtilement, et elle n’osa pas relever les yeux Alba, de crainte que la juge ne constatât que ce que son regard disait sans équivoque. Let me worship you, suppliait-il, car elle étouffait sans vergogne l’autre sentiment, et elle n’était pas certaine de souhaiter donner à Alba autant de pouvoir sur elle. Elle se mentait — bien sûr, Alba avait déjà ce pouvoir sur elle, et plus encore. Avec des mains tremblantes, Lilith commença à appliquer du baume sur la cicatrice de son amante. Ses doigts, un peu maladroits initialement, de peur de la blesser, gagnèrent en stabilité alors qu’elle prenait confiance. Alba ne semblait pas souffrir de l’application de la pommade infusée de Chaos, ou alors peut-être le cachait-elle, et Lilith gardait ses yeux rivés sur la peau rouge et légèrement boursouflée, et les frissons qui semblaient parcourir son épiderme à chaque application du baume.

Le silence lui plaisait, parce qu’elle avait l’impression d’être entièrement dévouée au bien-être de son amante, et elle y était si bien qu’elle fut surprise lorsqu’Alba reprit la parole. La question posée lui fit crisper instantanément la mâchoire, ses doigts fuyant le contact de la juge de peur de la blesser lorsque son poing se referma de frustration. Ses yeux, maintenant noirs d’agacement, se levèrent vers son amante. Elle ne comprenait pas pourquoi la juge l’interrompait pour poser une question aussi dévastatrice, comme si elle ne savait pas pertinemment que chaque référence à sa mère la blessait profondément. « Filippa peut bien gérer cette île comme le petit dictateur qu’elle est, mais elle ne me contrôle pas. » Lâcha-t-elle avec venin, notamment lorsqu’elle répéta le prénom de sa mère. « Et je pensais que tu le savais. » Continua-t-elle avec un fond de colère qu’elle ne pouvait retenir. Chaque mention de Filippa soulevait les sentiments les plus sombres et les plus contradictoires en elle, et elle en voulait terriblement à Alba d’avoir fait rentrer sa mère dans leur bulle nocturne. Se redressant, elle posa le pot de pommade sur le bord du fauteuil. « Je te rappelle que si Filippa savait ce qu’on faisait, tu n’aurais plus ton siège, et encore moins ta tête. Ne me pose pas de questions idiotes. » Termina-t-elle dans une voix qui était plus proche du grognement, remplie de frustration. Elle avait les joues rosées, de colère et de gêne, car elle regretta instantanément sa réaction. Mais Alba savait bien se jouer d’elle, savait parfaitement quoi dire pour lui tirer les pires émotions, et elle avait un peu honte de tomber dans le panneau à chaque fois. Sa fierté mal placée, par ailleurs, l’empêchait de s’excuser.
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Mer 26 Juil - 20:03


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Lilith & Alba

Alba balaya la question d'un geste gracile de la main. La personne qui l'a blessée est, de toute manière, morte. Il lui arrivait encore de voir la forme en flamme, hurlant de douleur sous le ravage du feu craché par le chaos d'Helmi. Jamais sa protégée n'avait mentionnée l'incident. Si la juge ne condamnait pas le geste, tuer quelqu'un ne laissait jamais qui que ce soit indifférent … Elle estimait qu'il était inutile d'en parler à Lilith, ça ne ferait que l'inquiéter ou la frustrer davantage.

Les doigts de la jeune femme furent salvateur sur sa cicatrice encore rouge. Alba lâcha un discret soupir de soulagement lorsque le baume s'étala puis s'incrusta dans ses chairs avec toute la délicatesse que mettait Lilith à l'appliquer. A n'en pas douter, son amante prenait un soin tout particulier pour mener sa tâche à bien. Le contact des phalanges sur sa peau nue en plus de l'apaisement que procurait le baume lui firent naitre un déluge de frisson jusqu'à la nuque. Commençait à naitre la flamme de l'envie, le désir de garder Lilith ici pour la nuit pour prolonger ce soin sur tout le reste de son corps endolori par ses rudes journées de travail… De tous ses amant.e.s, elle seule avait cette dévotion parfaite pour la tranquilliser quand elle ne revêtait pas le rôle impeccable de l'insolence. L'idée du corps bouillant de Lilith contre le sien fit surgir une faim délicieuse, signant ainsi une nuit prometteuse.

Ou peut-être qu'il n'en sera rien.

L'ambiance changea brutalement, la douceur et les préoccupations disparurent pour laisser place à une fureur noire qui imbibait le regard de Lilith. Elle ne la touchait plus, mâchoire serrée, yeux braqués sur son aînée. Empathe ou non, il aurait été difficile de ne pas sentir le changement d'humeur de la brune à ses pieds à l'évocation de sa mère. D'amante soucieuse, elle retrouvait l'habit de l'enfant bafoué. Le but n'avait pas été de la faire sortir de ses gongs de la sorte, mais de s'amuser de la rébellion évidente de Lilith… Assise, Alba la fixa sans rien dire et contempla l'orage qui grondait derrière chaque mot, chaque geste. Elle n'eut qu'à pousser son chaos d'un pouce pour humer l'amère rancœur. Sans un mot, elle rabaissa son haut sur sa cicatrice fraîchement traitée.

La juge s'amusait souvent de cette impétuosité qui faisait de Lilith l'amante parfaite. Si beaucoup côtoyait le lit de la juge, ils n'avaient pas ce "petit plus" qu'avait la jeune femme dans le fond de l'iris et dans la rondeur de ses traits. Seulement, ce soir, Lilith semblait oublier où elle était et à qui elle s'adressait. A mesure qu'elle vomissait son flot de colère sourde, l'agacement gagnait en terrain chez Alba. Ce n''était plus de l'insolence, mais de l'irrespect pure, leadé par son cœur d'enfant désaimé.

Lilith déposa le baume sur le bord du fauteuil et se redressa, dominant cette fois Alba de quelques centimètres. Une posture qui déplaisait fortement à la juge qui senti ses veines se dilater se dilater sous son cœur tambourinant.

« Je te rappelle que si Filippa savait ce qu’on faisait, tu n’aurais plus ton siège, et encore moins ta tête. Ne me pose pas de questions idiotes. »

La gifle résonna dans toute la pièce. Sèche, vive et précise, claquant la joue rebondit déjà rouge de Lilith. Ni l'élan, ni force, n'avaient été retenue par Alba qui n'avait pas lâchée une seule seconde la jeune femme du regard. Les orbes clairs de la juge foudroyaient Lilith d'une déception froide. Ses doigts étaient envahis par un fourmillement chaud. Elle frotta ses phalanges l'une contre l'autre.

" Me prendrais-tu pour ta mère, Lilith ? "

La question claqua avec autant de brutalité que la gifle assénée à la jeune femme. Le ton était à la fois rond et froid.

" Si tu recherches une figure maternelle pour pouvoir vomir ton amertume adolescente, alors il y a méprise sur la personne."

La juge ne haussait pas le ton, ne gesticulait pas dans tous les sens, elle était au contraire d'un calme dérangeant et plantait son regard comme deux harpons dans celui de Lilith. Elle ne s'était pas non plus levée. Là était tout l'art d'Alba. Dominée, même lorsqu'elle était physiquement un cran au-dessous de l'autre.
Mais malgré le calme froid, l'agacement était belle et bien là. Elle comprenait on ne peut mieux la fureur de Lilith à l'égard de la Suprême qu'Alba méprisait pour son incompétence évidente à être mère – entre autre. De ce qu'en savait la juge, Filippa n'avait aucun cœur, aucune patience et préférait donner son corps et son âme à Avalon sans parvenir à partager tout cela avec sa propre fille. Pour Alba qui avait perdu Ophélia alors qu'elle n'avait que deux ans, s'était intolérable. Répugnant. Honteux.

Cependant, malgré toute la compassion et compréhension que la mage pouvait ressentir à l'égard de Lilith, il n'y avait aucune place pour une pareille insulte. Que ça soit au cœur de leur relation, autant qu'entre membre du Concile et habitante d'Avalante - qu'elle soit fille de la Suprême ou non. Elle ne le tolérait pas. Même s'il y avait toute une vérité dans les propos de la jeune femme. Même si, effectivement, il ne valait mieux pas que cette relation ne s'ébruite pour le bien de tous.

Comme une sentence muette, Alba se recala dans son fauteuil, élargissant la maigre distance entre elle et Lilith. A partir de maintenant, il n'était plus question que son amante la touche.

" Mais tu as raison, il n'y a aucune place pour ce genre de stupidité dans cette maison. Tu peux disposer. "

D'un vague geste de la main, le renvoi fut net. Sans un appel. Un silence oppressant prit place tandis qu'Alba ne lâchait toujours pas Lilith des yeux. Le visage sévère, le port de tête dressée, l'aînée fit durer volontairement cette pause. Sa chevalière tournait autour de son doigts d'un geste du pouce.
Elle avait au moins le mérite de lui donner la furieuse envie de l'écraser de bien des manières et de laver cette bouche pulpeuse de son affront. La juge pouvait le sentir au creux de son ventre. La colère se liait à une faim vicieuse et gigantesque de faire souffrir Lilith entre ses doigts. Entre ses cuisses.

" A moins que tu n'aies autre chose à ajouter ? "

Et pourtant, malgré le renvoi d'Alba, cette dernière lui offrait une porte de secours. Non par charité, ni par compassion. Lilith ne devait pas quitter cette maison sans excuses. Sans se faire pardonner à la hauteur de son insulte. Et si tel était le cas, alors la jeune femme aurait pour seule consolation, leurs anciens souvenirs où le futur n'y aurait pas sa place.


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Ven 28 Juil - 22:34

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La brûlure de la gifle sembla gagner toute sa joue, et elle fixa, interdite, la juge confortablement installée dans son fauteuil. Elle n’avait pas souvenir qu’Alba eût déjà levé la main sur elle. D’ailleurs, à y repenser, elle doutait que quiconque eût osé agresser physiquement Lilith. Même sa mère, aussi dure fut-elle n’avait jamais sombré au point de la frapper. Elle n’en avait pas besoin, un seul regard désapprobateur était généralement suffisant pour faire brûler ses joues de honte. Absolument choquée, elle gardait ses yeux sur Alba, sans rien dire. Ce qui la perturbait le plus, c’était que bien loin de l’indigner, la gifle avait envoyé une onde qui visiblement s’était propagée jusqu’à atteindre son entrejambe. Plus surprenant encore, elle avait laissé derrière elle un silence total dans l’esprit de Lilith, stoppant net la spirale dévastatrice qui s’était emparée d’elle à la mention de Filippa. Par réflexe, elle finit par porter sa main à sa joue, touchant la peau brûlante, abasourdie. Les mots restaient coincés dans sa gorge, gardés prisonniers par le regard particulièrement déçu d’Alba. Il était pire que celui de sa mère et il lui donnait envie de se recroqueviller dans un coin du salon, jusqu’à ce qu’elle oubliât son existence. Elle déglutit difficilement, baissant sa main légèrement tremblante le long de son corps.

La sécheresse des mots de son amante fut comme une seconde gifle, et elle hoqueta de surprise. Alba continuait du même ton froid et posé, enfonçant encore plus l’éclat de voix de Lilith comme une réaction enfantine, honteuse, qui lui fit baisser les yeux. Déjà, elle sentait l’envie irrépressible de se faire pardonner, pour lui plaire à nouveau. Elle savait d’où naissait ce besoin, et la différence avec sa mère était qu’Alba lui accordait, elle, de l’intérêt. Mais la dureté des mots d’Alba réveillait tout de même une pointe de colère, car la juge savait très bien qu’il s’agissait de quelque chose de bien plus profond qu’une ‘amertume adolescente’. Elle ravala ses mots, restant silencieuse devant son aînée qui ne s’attendait qu’à son obéissance. Mais l’agacement, s’il ne transparaissait pas dans le ton d’Alba, était clair dans ses yeux. Elle savait qu’un moindre faux pas la renverrait directement chez elle, si ça n’était pas déjà le cas, et interrompre la juge pendant ses remontrances, c’était bien une terrible erreur. Alba était très — trop, pensait-elle péniblement — à cheval sur la politesse et les bonnes manières, ce qui paraissait très ironique à Lilith vu que ce qu’elles faisaient était à l’opposé des bonnes manières.

Et finalement, la sentence tomba. Alba se reculait dans leur fauteuil et Lilith se redressa en réponse, sachant déjà ce qu’elle allait lui dire. Le congédiement fut aussi clair que rapide, et elle hocha la tête machinalement, toujours muette. Un geste de la main accompagnait ses mots et elle eut l’impression d’être plus bas que terre, pire qu’un servant que l’on renvoyait lorsque l’on n’avait plus besoin de lui. Malgré tout, elle resta figée sur place. Alba avait beau l’avoir congédiée, la force de son regard la gardait clouée au sol, et Lilith ne détournait pas les yeux, pas plus qu’elle ne mettait en mouvement. Le silence s’étendait entre elles, et elle osait à peine respirer, de peur qu’Alba ne la mît véritablement dehors. Elle continuait d’espérer malgré elle, les mains brûlant encore de là où elles avaient touché la peau de la juge. Elle voulait recommencer ses caresses, voulait même embrasser la peau et la sentir se réchauffer sous ses lèvres. Elle ne dit rien de tout cela, restant douloureusement tendue, si bien qu’elle sentait déjà la douleur habituelle se lancer dans son genou.

Alba reprit la parole, lançant une corde qu’elle savait ne pas être une véritable lifeline. Un autre piège, certainement, mais peut-être pas le genre qu’elle regretterait vraiment. Elle hésita un instant, toujours piégée dans le regard appuyé de la juge, qui exigeait une réaction, et qui ne lui laissait pas droit à l’erreur. Lilith avait parfois l’impression que chaque moment était le dernier, avec Alba, soit par sa faute soit à cause de l’illicéité de leur relation, et ça la mettait dans un était de stress indescriptible. Ne pas avoir Alba, quelle que soit la forme de cette absence, lui paraissait inconcevable. Elle savait qu’il n’y avait rien de normal à percevoir leur possible séparation ainsi, mais elle enfonça le sentiment au plus profond d’elle-même. Alba lui apportait quelque chose d’inespéré, et elle refusait de le laisser passer.

« I’m sorry. » Laissa-t-elle finalement échapper dans un souffle, faisant un pas vers Alba. « I don’t know what came over me. » Elle se tut un instant, laissa échapper un petit rire déçu et secoua finalement la tête. « No, that’s a lie. I know exactly why I said what I said. Filippa thinks that keeping me locked up is showing that she cares. » Sa mâchoire se serra, les yeux sombres et orageux à nouveau. « I know she doesn’t, but that’s not your fault. » Murmura-t-elle enfin, les joues à nouveau colorées de honte. Elle haussa une épaule distraitement. « I am sorry. I should not have talked to you that way » Elle prit une moue suffisamment contrite, même si la seule chose qui la désolait véritablement, c’était qu’elle eût déçu Alba. Et c’était bien pire que de décevoir Filippa. Après un instant supplémentaire d’hésitation, elle se mouva finalement, posant lentement un genou au sol, puis un second, jusqu’à être agenouillée devant son amante. Même si ses mains en crevaient d’envie, elle se retint de les accrocher aux jambes d’Alba, les plaçant plutôt sur ses cuisses, s’installant inconsciemment dans une position de soumission qui lui était inconnue. « Please, let me stay. Let me prove to you how sorry I am. »
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Ven 8 Sep - 12:26


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Lilith & Alba

On ne doutait jamais des excuses de Lilith. Le désespoir de se voir congédier lui prodiguait sûrement toute motivation de ne pas jouer les plus arrogantes, mais la jeune femme avait le mérite d'être honnête. Elle ne se trouvait pas d'excuses et assumait sa faute, ne cherchait pas à servir des mensonges idiots à la juge sur les raisons de son comportement. C'était, là encore, une des nombreuses raisons pour laquelle Alba affectionnait sa présence plus que toutes les autres. Chacune de leurs retrouvailles étaient authentiques.

La mage rouge écoute son amante s'expliquer, enfoncée dans son fauteuil et sans jamais la quitter des yeux. Son agacement roulait toujours sous sa peau chaude, animée aussi bien par sa magie rouge que par la contrariété d'avoir entendu Lilith lui cracher des propos si enfantins et impolis. Cependant, l'honnêteté de la jeune femme eut au moins le mérite de la satisfaire. Elle avait le courage de ne pas se cacher derrière des excuses toutes faites. Alba perçu l'orage dans les prunelles de la fille de la Suprême lorsqu'elle évoqua sa mère… C'était bien une chose qu'on ne pouvait lui reprocher. La haine que Lilith éprouvait pour sa génitrice était légitime pour bien des raisons. Mais comme elle le disait si bien, ce n'était pas la faute de la juge si Filipa était si mauvaise mère et si inapte à aimer son propre enfant.

Les joues rosies de Lilith lui donne cet air adorable. La honte qui couve sur son visage mériterait d'être effacer.

"No, you shouldn't." souffle Alba. Jamais elle ne devait lui parler sur ce ton sans raison. La juge abusait de ce pouvoir et on ne pouvait pas dire qu'elle ne n'en prenait pas conscience. Personne ne pouvait comprendre ce qu'il se passait entre ces deux femmes, il était évident que même la juge semblait aveugle face à la trop grande tendresse que la plus jeune éprouvait pour elle.
La juge s'apprête à reprendre la parole, mais Lilith n'en a pas terminé. Elle s'approcha, puis mit un genou à terre. Puis l'autre. Les mains sagement posées sur ses cuisses dans une posture absolue de soumission, Lilith parle et embrase immédiatement le ventre de la juge.

C'est de cette façon qu'Alba la désire le plus ardemment.
Ce n'est pas la première fois que Lilith se met à genoux pour elle, mais cette posture est une première. La délicatesse de sa position, la dévotion dans sa voix, le parfait choix des mots. Une envie fulgurante et très brève de vouloir peindre la jeune femme dans cette exacte position, germe dans le thorax d'Alba.

On ne peut lui enlever cette beauté brute et délicieuse.

"This is exactly how I like you the most, darling." La voix d'Alba se fait moins dure sans s'attendrir. "You're a fast learner, you make me proud."

Fière et particulièrement désireuse de lui faire passer une nuit dont personne n'aimerait en savoir les détails. Alba se détache de son fauteuil pour se pencher vers Lilith. De nouveau, son parfum lui parvient et avec lui, une multitude de souvenirs chauds. Avec bien plus de délicatesse que précédemment, la juge prend le menton de la jeune femme entre ses doigts longs, et le caresse du bout du pouce.

"But, I'm still annoyed by your insolence. So, show me how sorry you are and maybe I will consent to show you why you should never talk to me like that."

Elle insiste sur le "jamais", à la fois douce et sèche. C'est une promesse, entremêlée de menace, mais son amante connait le gain délicieux qui pourrait l'attendre.
Ses lèvres à quelques centimètres des siennes, la mage rouge ramène une mèche de cheveux brune derrière l'oreille de Lilith. De sa place, elle sent irradiée ses émotions et c'est tout le corps d'Alba qui se réchauffe.

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Lilith & Alba



Every day I would wait by the gates for you but with time, how your heart withdrew ; you'd said I'd never understand the pain or share the shame, but you know that I wanted to. But you gave me hope, and now you take it away ; you took my love and now you celebrate + Bear's Den




The words made her swoon, and she had to bite her lip to stop the undignified sound from leaving her throat. Her whole body shifted at the praise, at the exact sentence she yearned to hear more than anything in the world. Filippa had never told her anything even remotely like it and while she lamented having to find that satisfaction elsewhere, she wasn’t disappointed that it was Alba who gave it. It made her feel warm everywhere, it made her wish she could show the judge how effective those four little words were on her mind, and her arousal. There was no hiding it: the praise hit a spot deep in her lower belly, and inflamed everything in a matter of seconds. She felt like she was panting already, breath short and laboured and when Alba shifted closer to her, to grab her chin and stroke her skin, she found that she had never desired anyone more than she desired her at this exact moment. More than desire it was a craving, it was deep and primal, and it felt like the very essence of her being; as if she only existed to be there, at that moment, on her knees before her lover.

She didn’t answer her; couldn’t, really. Her mouth was dry, and she was afraid that if she opened it, it wouldn’t be words that would come out but rather embarrassing sounds instead. She nodded, as much as she was able to with her chin trapped between deceptively strong fingers. Alba didn’t have to ask anyway, because Lilith would have done it. The fear of being discarded was rooted inside of her and the idea of leaving the judge while the woman was unhappy with her was enough to twist her gut with unbearable anxiety and anguish. She would have done anything. And Alba was close now, close enough to smell the intoxicated hues of her perfume, close enough to feel the warmth of her body and Lilith felt herself straining towards her, towards those lips she yearned to kiss and that skin she would have begged to worship. The idea that maybe Alba would make her was enough to light a strange little spark in her blood, a surprising spike of arousal that she felt eager to explore. She didn’t know why finding herself in such a situation didn’t have her running for the hills, she didn’t understand how her rebellious strike was so content with kneeling in such a way before Alba, and she found that she didn’t want to question it. What she knew was that her heart was racing and she didn’t want this moment to stop. Alba was ethereal, she was temptation incarnated and Lilith wanted to fall into her with abandon.

When she couldn’t resist anymore, when every breath that Alba took was making her shake and tremble, when her skin felt like it was raw from anticipation, she kissed her. She resisted the need to hold on to her, keeping her hands on her thighs, and she fought for a second against the grip on the chin, until it became firmer and she had to surrender. She felt like she surrendered everything. Her lips, of course, and her mouth and her tongue, but her entire being too, her soul and her heart. It ached and it burned and every moment spent with Alba was like this; since every encounter, no matter how much she wished different, had an expiration date. Sometimes she wished she could crawl inside of her and live in her blood, sheltered and owned “Alba!” She gasped against her mouth, breath stolen away and she could feel her lips tingling, where her lover had bitten them. Not enough to hurt but enough to arouse, to stroke a fire that was already burning high; too high. Lilith barely knew what she wanted anymore, other than ripping Alba’s clothes and burying her face between her thighs.

Finally, she moved. Her hands were slow but purposeful, letting Alba all the time in the world to stop her if she so wished. Remaining in her kneeling position, she stroked her lover’s calves first, then her thighs, until she could reach her hips and the waist band of her pants. She waited for the look, the silent consent, and with more patience than she actually felt, she took off the garment. With trembling fingers, she folded it and placed it to the side, knowing already that because she was threading on thin ice, a simple mistake would probably get her sent home. She felt like she would die if she could not get her hands on that perfect skin. Pants folded, her hand hovered above charming ankles and Lilith lifted her eyes to watch Alba. She watched even as she bent over, until her lips touched the softness of her calf, and she couldn’t anymore. With a sigh, she closed her eyes and she pressed open-mouthed kisses up to the inside of her knee, lavishing her skin with attention. She continued her worship with careful touches and lingering tongue, and she spread her lover’s thighs gently, until she could kiss the inside of her leg, until she couldn’t move any higher and she started over on the second leg, pressing her face against the warmth of her and inhaling the sweet perfume of her skin. She lifted hooded eyes up to Alba’s again, and she barely realised that she was panting with ill-hidden need. “May I?” She rasped, voice raw from desire as her fingers lingered against the elastic of her lover’s underwear.
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Mer 20 Sep - 14:32
TW : sexe, soumission, domination



Love me true

Lilith & Alba

Entre la naissance du désir et le moment de bascule se trouvait un entre-deux enchanteur dont Alba rafollait.
Cette minute d'équilibriste vertigineux, où les sens et le corps se soumettaient à une pression telle que votre vision du monde s'élargissait et que chaque odeur, mouvement ou effleurement, vous atteignait jusqu'au plus profond de vos désirs.  
C'était dans cet exact instant que se plaçait Lilith, à genoux et le souffle court, son menton retenu gentiment prisonnier entre les doigts fins de la juge. Alba sentait l'odeur de l'envie, de sexe et avide faim désespérée de son amante qui circulaient tout autour d'elle. Un arôme si fort qu'il se déposait sur sa langue à chaque respiration. Leurs lèvres proches, leurs regards ancrés, la juge se délectait de ces secondes lourdes de tension sexuelle et où elle pouvait sentir, voir et entendre les manifestations physique de la jeune femme. Elle savait la gorge sèche, le cœur virevoltant comme un colibri et le ventre déchiré par des appétits non avouables. Tout cela, suspendu au bout de ses doigts, à se laisser fondre dans le feu brûlant du désir.

Alba raffolait de ce moment-là. Il n'était comparable à aucun autre. A mesure que les secondes s'éteignaient, c'était l'excitation de Lilith qui s'exaltait, désespéré, à la limite du vital. Tout cela était aisément palpable pour la juge qui ne se privait de lire chaque émotion qui traversait le corps de la jeune femme, tendu vers elle. Elle offrait un spectacle qui la ravissait ; les pupilles se dilataient, la bouche s'entrouvrait, la poitrine se gonflait, les joues se teintaient adorablement de quelques tâches rosées. La gorge déglutissait péniblement, incapable de refouler l'émoi.
Cette adoration, ce dévouement pur et sans limite, charmait et la troublait à la fois. De toutes ces autres aventures, aucune encore n'avait eu le goût de l'abandon de soi.

La bascule mit fin à la contemplation. L'élan irrépressible de Lilith cueillait les lèvres de la juge, leurs bouches se trouvèrent sans aucune difficulté, comme toutes ces fois où la jeune femme s'était abandonnée à elle. Ce soir-là, Alba perçu un goût différent dans ce baiser ; un mélange de parfait bonheur entremêlé au chagrin de tout voir s'évaporer. L'excitation roulait dans son ventre, sa magie rouge se glissait entre ses reins, jusqu'à ses côtes. La chaleur était délicieuse et indécente, donnant à la juge un sourire satisfait.
La mage rouge attrape le visage de Lilith entre ses paumes brûlantes et se laisse ainsi embrasser, redonnant chaque lèvre, chaque glissement de langue dans un baiser sensuel qu'elle ne se gardait pas d'accentuer. Comme une prière, son prénom est prononcé, gorge son égo d'un pouvoir et d'un puissant désir de tenir cette femme entre ses cuisses jusqu'à épuisement.
Du bout des dents, elle attrape ce morceau de chair pulpeux et sent avec bonheur l'envie de Lilith pulser furieusement.
Le crépitement entre ses cuisses devient délicieusement lourd. Elle n'en oubliait pas l'insolence agaçante de son amante, mais il était indéniable que cette dernière démarrait son pardon exactement comme elle le devait.

Les mains étaient sages, habiles, délicates autour de ses mollets, ses cuisses qui s'embrasaient malgré le contact par-dessus le tissu. La jeune femme prenait tout son temps pour explorer les courbes de la juge, sans excès, sans abusée, de la même façon qu'elle contemplerait une œuvre d'art. Alba n'eut qu'à lui offrir un regard et un sourire pour se faire comprendre et, de sa position, pu admirer toute la délicatesse que mettait Lilith à lui retirer le pantalon. Ses hanches lui cédèrent le passage, se soulevant juste ce qu'il faut pour glisser le tissu autour de ses jambes galbées.

Le vêtement fut soigneusement plié, marque de respect et d'adoration que seule Lilith savait lui offrir. Aucune confusion dans ses yeux, aucune incertitude, il n'y avait là que la volonté sincère de vouloir la combler. Sans qu'elle ne quitte son aînée du regard, elle se pencha pour embraser la peau nue du mollet et y déclenche une myriade de frisson. Une pause dans la récente violence, loin des cris et du sang. Une pause avec le monde. Sa poitrine se soulagea d'un soupire d'aise, souriant distraitement.
Lilith avait toujours aimé prendre soin d'Alba dans de petits geste simples, discrets, du quotidien mais accompli avec d'adoration qu'elle leurs donnaient un autre sens. Lorsque la juge rouvrit les yeux, elle contempla le spectacle qui lui était offert. La délicatesse incarnée dans la bouche et la langue de la jeune femme, elle observa avec quel soin elle mettait à l'embrasser, parfois accompagnée de sa langue, des mollets aux genoux, puis écarta ses cuisses toujours avec cette même douceur pour venir en embrasser l'intérieur. Un doux brasier irradiait jusque dans son ventre tendu et elle ne fut pas surprise de sentir l'envie gagner du terrain jusqu'à son bas ventre.
Comment y résister ? Elle faisait ça si bien.

Le même soin fut prodigué à l'autre jambe.
Même douceur. Même délicatesse. Même profondeur dans les baisers.
Le jeune visage de son amante aux traits tendres et ronds lui procurait un désir implacable de le tordre dans de multiples expressions de jouissance et de plaisir. Elle n'avait pas besoin d'entendre le souffle lourd de Lilith pour sentir la saveur épicée de son désir. Ce dernier prenait une place phénoménale désormais, jusqu'à remplir une bonne partie de la pièce. Celui d'Alba s'y joignait avec plaisir et satisfaction, sans se défaire de son sourire ravi.

"May I?"

La juge l'observait sans réserve.
Ce qu'il y avait de délicieux chez cette femme, c'était cette capacité d'apprendre si vite de ses erreurs.

"I love the way of you take care of your mistress." Le ton est doucereux et suave, flattant l'égo – malheureusement appauvrie par une mère incompétente – de son amante. Alba savait Ô combien Llilith aimait entendre ce genre de flatterie et qu'ils étaient déclencheur d'une dévotion frôlant l'extrême. D'un second mouvement de hanche, elle permet au sous-vêtement d'être glissé le long de ses jambes et, sans détacher son regard du sien, les ouvrit lentement. En grand.
Loin d'elle était la vulnérabilité d'offrir ainsi son sexe à la vue de la jeune femme. Au contraire, elle n'en ressenti qu'une bouffée de pouvoir satisfaisant. La raison se trouvait dans les yeux écarquillés de Lilith. Sans avoir à lire ses émotions, Alba sut qu'elle avait la furieuse envie de s'y ruer, bouche la première.

"Do you want your first reward, honey ?" La voix enchantresse se glissait comme un serpent entre les reins de la brune. La juge elle-même se sentait prise d'assaut par le désir qu'elle laissait délicieusement dégringoler le long de son dos, de ses bras mais aussi de ses jambes. Les frissons n'en finissaient pas de tapisser le fin duvet de sa peau chaude. Il était bon d'oublier, pour quelques heures, Avalon, ses habitants et le poids des responsabilités.  "Ask me propely." Son sourire était encourageant, invitait à l'obéissance pour offrir un peu de ce que Lilith méritait.  


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Jeu 21 Sep - 17:31
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Praise was dangerous. Praise made her feel unbearably warm, it made her feel light-headed and she knew that given the chance, she would do anything that Alba asked, so long as she was proud of her. Praise was why she couldn’t let go of the judge, no matter how much their relationship hurt her too. Her soul craved it, fed on it, and she feared that if Alba were to give it too often, or too little, she would only live for those moments. Praise was dangerous because it made her react very obviously, her cheeks reddened with pleasure and her breath short. Not that Alba needed visual cues to know exactly what she was doing to Lilith. The young woman knew that her lover read her emotions and that hiding anything from her was a useless endeavour, especially something that she showed so clearly. But more dangerous than praise maybe, was that traitorous little word that tacked on at the end of that sentence. She didn’t dare think it, let alone say it, because the decadence of it was a little too much for her to handle; but she couldn’t deny the truth of it. She would do anything for Alba, submit to every torture, even her indifference, if it meant that she had the chance to share those moments with her.

She found that she couldn’t speak. She took the words for the authorization they were and she slowly pulled the underwear off, eyes resolutely on her face no matter how tempted she was to look lower, to witness if her worship had had any effect on her lover. Alba was spreading her thighs and Lilith found herself mesmerized by the emotion in her eyes, until the temptation became too much, and she looked down. She swallowed audibly, she knew she did, but she fought against the embarrassment. She fought against the urge to shift closer too, to bury her face between her thighs and finish what she had started. But her hands remained solidly on her own knees, she remained sitting back on the heels of her feet, a careful distance away from her prize. She had worked too hard to compromise everything now. When Alba spoke again, she watched with undisguised need. It always shocked her how quick she was to disregard her own pleasure, how the prospect of having her lover come in her mouth was somehow more satisfying than anything else she could have been offered. “Yes...” She breathed, barely realising that she had even answered. The judge’s voice brought her back, and her smile warmed every inch of her skin. Her flush deepened as she understood what Alba wanted. “P-Please, let me worship you.” She begged, a little embarrassed, but mostly because she wasn’t used to it. Faced with Alba’s silence, she continued, and the despair was clear in her tone. The idea that Alba might refuse her was enough to send her spiralling. “Let me eat you out, Alba, please.”

Her whole body was straining towards her, waiting, as patiently as it could, her authorization. The power trip was making her strangely warm, and she found that she didn’t mind it as much as she thought she might. Alba had that energy, that charisma that was almost embarrassingly effective on Lilith, and seeing as all she wanted was to please her, it wasn’t that surprising this would apply to sex, as well. When the judge finally acquiesced, she didn’t waste a second. With eager fingers, she mapped the inside of her thighs once again, and she shifted closer, mouth rushing after them. The first taste of her arousal, she took it staring right into her eyes. After a few teasing licks, more for herself than for Alba, she buried her face deeper against her folds, until her whole world reduced to her lover, and her pleasure. She brought up her hands on her hips, and then higher, tracing her skin with obvious affection until her fingers rested on her ribs, the thumbs teasing the underside of her breasts. She hadn’t been lying. What she was doing was pure worship, tasting flesh like it was a fountain of youth, like she was ravenous for Alba – which she was – and like the only thing that would satisfy her was the woman’s orgasm.
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Lun 25 Sep - 16:45
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Lilith & Alba

L'embarassement de Lilith réchauffait son ventre. Il était vrai qu'Alba prenait toujours un certain plaisir à faire rougir ses joues rondes et faire lui ses yeux d'une adorable gêne. Sous ces traits, la fragilité semblait envelopper la jeune femme alors qu'elle savait combien Lilith possédait en elle une force que même sa mère ne soupçonnait pas. Ce n'était certes, pas de la magie, mais quelque chose de plus humain.
Jambes ouvertes face à son amante, Alba contemple ce magnifique visage au supplice. Les pupilles dilatées, brillantes, suppliait silencieusement que l'accord soit donné. Elle n'en était que plus belle. Entre ses jambes, gentiment posée sur ses genoux, Lilith implorait qu'on lui laisse prendre soin de son amante, bouche en avant. Son visage rougit, ses lèvres pulpeuses et ses grands yeux clairs encadrés de quelques folles mèches de cheveux la sublimaient. Son bassin fut foudroyer à l'entendre conjurer de la laisser la "manger". Ce terme, bien qu'il soit banal, déchaîna une avalanche de frisson le long de ses reins. Si fort, qu'un souffle lourd échappe à Alba.  

D'une impolitesse corrigée à cet instant de bénédiction, il semble s'être passé tout un monde. Preuve que Lilith était celle qui apprenait le mieux, le plus vite et qui savait donner à la juge toute l'évasion recherchée. Pus le temps passait, plus elle la surprenait dans un dévouement sans faille dont les limites se repoussaient peu à peu. La magie rouge d'Alba rôdait autour des deux femmes et vint lécher le Chaos de Lilith, langoureusement. Elle ne modifiait ni ses envies, ni ses actions ; Elle les encourageait.

Sans un mot, la juge acquiesça.
La seconde suivante, les doigts de Lilith jouaient sur sa peau et ses lèvres se joignirent aux siennes, humides.

Le plaisir ne fut ni déchirant, ni brutale. Il se développa langoureusement autour de son sexe pour se propager jusqu'au fond de son ventre ; Si bien qu'Alba soupira d'aise sans aucune honte. Sans jamais quitter Lilith des yeux qui dardait son regard dévoué dans le sien.
Cette simple vue lui donne l'envie de serrer les cuisses autour de ce si doux visage et de l'y tenir jusqu'à la fin. Ce regard s'ancre en elle, au même titre qu'un chaleureux souvenir, qui se regardera autant de fois que le désir se manifestera. D'une beauté absolue, d'une sincérité sans faille, son amante œuvrait de sa personne et sans un mot, fit comprendre à la juge qu'elle n'était là que pour ça.
Que pour elle.
Que son visage contre son intimité était dédié à cela et à rien d'autre.

Sans quitter le regard de Lilith, Alba se mordit sa lèvre souriante, creusant ainsi sa fossette.
Elle s'autorisa à fermer les yeux lorsqu'enfin la langue taquine s'invita entre les plies humides.

Dans ces moments de luxures, la mage rouge aimait oublier le monde. Ainsi, Filippa disparaissait de son esprit, suivit d'Helmi, d'Isla, de ses dossiers, du tribunal et de toute autre pensée étrangère à l'instant présente. Il n'était pas rare que l'on vienne frapper à son domaine et que ce dernier reste sous silence. Ce n'était pas pour rien qu'Alba avait si bien sécurisé les lieux, reliant ces derniers à sa propre magie. Outre le besoin d'être en sécurité chez soi, le désir de pouvoir s'adonner à ses plaisir les plus décadents sans être déranger était un luxe qu'elle tenait à s'offrir.
Seules Helmi, Isla ou Fay pouvaient les interrompre mais Alba aurait tout le loisir de réagir avant qu'un pied ne se pose devant la porte.
Ainsi, elles avaient la paix.
Ainsi, Alba pouvait se laisser dévorer sans se soucier de rien d'autre que de son propre plaisir et de l'attention toute particulière que déployait Lilith à lui procurer tant de bien.

Ce moment leur appartenait.

Son amante y mit plus de cœur et glissa son visage contre son sexe ouvert, ravissant la juge de ses caresses. D'abord ses hanches qui accueillaient le toucher avec langueur ; Son haut se froissa sous son passage lorsque les paumes glissèrent sous le tissu. Les mains de Lilith étaient incroyablement chaudes, ses phalanges manquaient parfois de douceur et Alba se fit la réflexion qu'il serait bon pour toutes les deux de lui offrir un soin des mains. La délectation que mettait Lilith à la satisfaire lui souffla que la jeune femme ne verrait aucun inconvénient à cela, si c'était pour combler plus encore son amante.
Ses pouces taquinèrent le dessous de ses seins dépourvus de soutien-gorge. Sa peau réagit aussitôt, la pointe se dresse délicieusement.

Le feu se propage jusqu'à son thorax, alourdit sa respiration qui s'accélère en douceur, à la même cadence que Lilith met à la déguster. Les caresses de sa langue sur son intimité est un enchantement ; les yeux ainsi clos, elle peut se concentrer uniquement sur ce contact d'une grande douceur, ardent dans sa volonté de plaire mais toujours délicat pour ne pas se faire rabrouer aussitôt. C'était fascinant de voir à quel point Lilith était prête à prendre soin de chaque centimètre carré d'existence d'Alba pour simplement la ravir.
La juge accueillait cette adoration sans broncher et avec un plaisir non feint. Plus la langue se faisait précise, plus ses gémissements naissaient, roulant le long de sa gorge.

Sa main droite quitta l'accoudoir pour s'enfouir dans les cheveux de Lilith. De ce simple geste, Alba l'invitait à poursuivre sur cette voie et ses hanches ne furent pas en reste. Les ondulations étaient légères, mais agissaient comme des vagues appelant à la rejoindre, à lui offrir plus encore. Ses doigts s'agrippaient à sa chevelure brune lorsque le plaisir crépitait plus brusquement en elle, son bassin se fit plus présent lorsque Lilith glissait sur le parfait point sensible et le feu ne fit que grandir. Dévorant. Imposant. Il élargissait le sourire de la juge qui se plongeait sans pudeur dans ce bain de plaisir, sans craindre le lâcher prise. Bien au contraire. Alba se laissait totalement aller, posa son pied gauche sur la petite table basse. Dans cette position, son amante eut plus d'espace pour se fondre contre son intimité humide.
Puisque oui, de minutes en minutes, son plaisir s'exprimait dans un nectar qui glissait contre la langue de Lilith.

Sa prise lâcha les cheveux bruns, ses phalanges glissèrent jusqu'à la tempe de la jeune femme qu'elle caressa tendrement.

"You taste me so well, honey." Son timbre était rauque, gorgé de plaisir. C'était un chant sensuel qui invitait aux pires des vices. Sa magie sexuelle se déploya pour choyer le corps de Lilith, toujours à genoux. Son regard  braqué sur les courbes de la dévouée, Alba sentit germer des envies décadentes. Des images de sexes, de domination, de possession, de supplique, se succédaient et embrasait son corps en entier. Il ne serait pas étonnant que Lilith sente l'envie de la juge se décupler contre sa langue délicieuse. Elle en avait le cœur qui pulsait plus fort et son souffle s'écourtait à mesure qu'elle y songeait et que son amante se montrait de plus en plus délicieuse.
Le corps de l'ancienne danseuse portait encore les marques des entrainements intensifs. Elle pouvait le deviner sous les couches de tissus, et de toute façon, en connaissait la plupart des courbes par cœur pour les avoir détaillé, toucher. Elle pensa également au genou blessé, soigné depuis des années mais qui faisait parfois souffrir la jeune femme.
Si jusqu'ici Alba avait rarement fait preuve de réel soin envers Lilith, ce soir l'envie grimpait comme le lierre. Il n'était pas question d'une dévotion pleine comme l'offrait la jeune femme. C'était autre chose que la juge n'intellectualisait pas.

De ses deux mains, elle engloba le visage de son amante.

"Don't moove."
L'ordre brûlant était un murmure. Tenant fermement la tête de Lilith entre ses paumes, la juge ondula elle-même contre sa  bouche. Lentement. Langoureusement. Un gémissement lourd surgit d'entre ses lèvres, sans chercher à le retenir et le laissa s'échouer contre les murs. Bien que son sexe fut terriblement sensible, elle pouvait bien encore la laisser la dévorer des longues minutes avant que son orgasme ne vienne se déverser entre les lèvres de Lilith.
Avec lenteur, elle cessa l'ondoiement de ses reins contre l'exquise langue, puis se retira mais sans lâcher rond qu'elle tenait entre ses mains.  Son envie pulsait toujours contre son sexe, pour autant la frustration était loin. Ses plans pour la soirée avaient changés et ils étaient presque aussi délicieux que la langue agile de Lilith. Alba se redressa et se pencha vers le souffle rauque. D'ici, elle pouvait sentir à la fois l'odeur de son propre sexe et celui du désir de Lilith qui s'échappait par tous les pores de sa peau.

La juge se goûta sur les lèvres de son amante, toujours de cette effroyable lenteur, sans négliger la commissure de sa bouche qu'elle caresse du bout de sa langue.

"You're a good girl." Murmura Alba, tout près de Lilith. Dardant ses yeux dans l'orbe clair, elle poursuivit. "Are we clear, now ? Don't be rude anymore." La menace était claire ; L'impolitesse pouvait être puni. La soumission, largement récompensée. Les cartes étaient entre les mains de Lilith. Le ton d'Alba était comme un charme chaud qui donnait l'envie de se blottir contre l'autre. Et sa magie, n'y était pour rien. Elle prit soin de détailler Lilith, d'essuyer d'un geste du pouce sa propre humidité de son menton, avant de reprendre. "If you have nothing to do tonight, go take a shower. I have something for you, only if you stay wise an obedience."

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Alba’s feet pressing against her back, her thighs closing in around her face, it was like heaven. Lilith found herself trapped against her, and she felt no desire to escape. If anything, it made her more desperate for the woman. She knew that, if not for her injured knee which made it impossible for her to remain kneeling for too long without aching terribly, she would have stayed at Alba’s feet for hours, simply worshipping her cunt until the woman had had enough. There was something terribly satisfying in this. When she could only focus on pleasing Alba, the whole world seemed to melt away, Filippa and her disdain first. There was only Alba, forever Alba, and it made her wish for irrational things, hoping for these moments never to stop. Pleasing her lover made her incredibly happy, and she tried not to linger on the why too much. The why was unthinkable, especially in Alba’s presence. Lusting after her was fine, it was expected, but the other word … no. She banished the thought and buried herself deeper, until her lover’s arousal was coating most of her chin, until it nearly dripped along her neck.

She took her time. She built her up so slowly it was mostly teasing, enjoying the fact that Alba was so receptive, as always. Her hips reacted beautifully to her attentions, pressing closer when needed and pulling away, and while it was Lilith pleasuring her, she was under no illusion that the judge was in total control. She found that she rather liked it that way. Having Alba’s hand threading into her hair, guiding her exactly where she wanted her, it took some of the pressure off. She let herself move as her lover wished, flicking her tongue on her clit, before sucking on it as gently as she could. More than Alba’s hand and hips, it was her moans that were guiding her, the sounds of her pleasure so precious that she would have given anything to hear them. When Alba pulled her hand away, she couldn’t stop the confused whimper from leaving her mouth. She lifted her gaze up to her, and blushed irrationally as she saw Alba watching her. The praise made her whine uncontrollably, and the fire in her belly wasn’t helped at all with how debauched her lover looked. Alba wasn’t shy in her pleasure, and hearing it was almost as arousing as feeling it against her tongue. She plunged back into her cunt and to keep her hands from reaching between her own thighs, she reached up until she could tease her lover’s hard nipples with rough fingers.

Alba’s Chaos seemed to wrap around her and the warmth of it, the utter sin it seemed to promise, was enough to make Lilith moan around her clit. The rush of arousal she couldn’t escape made her burn and she fought hard against the urge to stroke herself to completion while eating her out. This restraint almost failed when Alba grabbed her face with both her hands, her intent clear enough even without the order. Of course, Lilith would never have dreamed to refuse her. She remained put, mouth open so Alba could rut against her tongue, looking up at her with a mix of unbearable arousal and extreme worship. If she had any way to talk, she knew that she would have been begging Alba to use her any way she liked. No matter that her knee was starting to ache, almost as much as her jaw. No matter that most would have found this degrading; not Lilith. She felt treasured, she felt on top of the world, and the feeling only solidified when Alba came hard against her tongue. Her lover’s orgasms were the most satisfying of all, perhaps because Alba had never denied to pay back the favor. Oh, sometimes, she could admit that she dreamed of it; of Alba’s hands and her mouth, and all the ways she would play with her until she begged, and begged, and finally, the judge would let her come.

She hoped and hoped, even as Alba kissed her orgasm off her lips. The touch was slow, gentle, exactly perfect in the way it made Lilith crazy for more. She moaned into her mouth, incapable of hiding how much of an effect the other woman had on her. The renewed praise had her breathless. “Gods, Alba…” She breathed, aching, straining for more. Her lover’s meaning became clear with a few more words and Lilith blushed, feeling once again ashamed of her childish outburst. “I won’t, I promise.” She murmured, unmoving but yearning to shift forward and steal those lips once again. She didn’t. She fought the urge, clenching fists on her thighs as Alba wiped the remaining traces of her release from her chin.

Her proposition, that was mostly heard like an order, had Lilith almost visibly deflating. She wasn’t sure why she was still hoping for Alba to simply press her down, and fuck her into the floor, and perhaps choke her a little too, but the image of it, no matter how unrealistic, followed her well into most of her fantasies. But there had also been a promise in those words, although she didn’t rightly know what counted as good and obedient. She thought it common knowledge that while Alba didn’t touch her, Lilith didn’t wait until she was home to take the edge off. Her arousal made her feel uncomfortable, and she knew she could not risk meeting her mother in such a state. With a nod, she acquiesced to Alba’s request, and got back on her feet. She hid the grimace as her knee creaked, well used to the pain, and marched quickly towards the bathroom that she was allowed to use. Although she felt like she would die if she didn’t have that orgasm soon, she still took the time to fold all of her clothes on a chair while the bath’s water warmed up. She used the usual fragrances in the water, until she felt like she was surrounded by Alba’s perfume. Without any real care for how hot the water was, she lowered herself into it. The warmth was doing a great job at relaxing her knee, and with that annoying pain mostly under control, she let her hands wander. On her lips, first, where Alba’s taste hadn’t yet faded. On her breasts second, pinching her pierced nipples and arching with a gasp as a flash of arousal spread throughout her entire body. When she couldn’t tease herself anymore, as she hadn’t had much patience with it to begin with, she let her fingers travel south, until they met her clit for a long second, before she buried two of them deep inside her cunt with an unrestrained moan.
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Your words hurt the most
You say "let it go", but I can't let it go. I want to believe every word that you say; for I'm so scared of losing you and I don't know what I can do about it (about it). So tell me how long, love, before you go and leave me here on my own. I know that I don't wanna know who I am without you | Bear's Den (c)flotsam.


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Mer 27 Sep - 15:20


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Lilith & Alba

Toujours, la deception déchirait son regard pour quelques courtes secondes, puis Lilith acquiescait. Et obéissait. Elle n'eut pas besoin de lui dire Ô combien elle était désespérer. Son amante sentait le désir, le besoin de sexe et de délivrance qui martelait le fond de ses reins. Une odeur invisible pour d'autres mais qui pour l'empathe était distincte, en plus d'être alléchante.

Sans un mot de plus, le visage grimaçant de douleur, la jeune femme quitte le salon pour rejoindre la salle de bain qui lui était dédiée. Jamais aucun.e de ses amants.es n'avaient eu autorisation de franchir les portes de sa chambre. Cette pièce était son sanctuaire, une part de son intimité qu'elle ne délivrerait qu'au plus méritant.e de tous ou, à personne. Aussi, aucune de ses conquêtes ne dormaient à ses côtés. Alba estimait qu'il lui était légitime de maintenir cette dissociation ; après tout elle était chez elle et elle ne forçait aucun d'eux à rester à ses côtés. Celleux qui percevaient ce traitement comme d'honteux et dégradant, n'était pourtant qu'une façon pour la juge de maintenir les distances.

Ce soir, elle voulait que les choses soient différentes. Conséquences directes de l'attentat ou toute autre motivation, Alba se laissa porter par l'instinct et l'envie, mais aussi par l'évidence. De tous.tes ses amants.es, Lilith était celle qui réussissait là où nombreux.ses échouaient.
Ou peut-être était-ce pour tout autre chose qu'il n'était pas utile d'interpréter.

"Reyna ?
- Yes, Ms De Montenuevo ?
- Make sure nobody came bother me."

Nue devant sa grande armoire en bois sombre, Alba ausculte avec grand intérêt ses nombreux peignoirs. Au loin, elle put entendre l'eau du bain couler et n'eut aucun mal à imaginer Lilith se dévêtir vêtement par vêtement, qu'elle disposera avec grand soin sur la petite chaise prévu à cette effet. Pour quelques secondes, la juge se perd dans l'imaginaire qu'elle savait être précise pour avoir vu quelques fois le corps nues de la jeune femme. L'orgasme avait peut-être été libérateur mais le feu, lui, se consumait toujours partout en elle, circulait dans ses veines en bonne compagnie de sa magie rouge.

Sa main s'arrêta sur un peignoir au tissu léger et confortable dans laquelle elle se glissa, puis coulait ses longues jambes dans un sous-vêtement noir, en dentelle, avec une particularité qu'elle réservait à la jeune femme. D'un geste de la main un encens ambré embauma subtilement la pièce et la lumière se tamisa.
Elle serre le peignoir sur ses hanches tout en se dirigeant vers la salle de bain d'ami. Son pas nus et délicat sur la moquette, s'arrêta peu avant la porte ; De profonds gémissements s'en échappaient. Lourds, langoureux, aussi électrisant que celui que Lilith avait déposé sur ses lèvres un peu plus tôt. Yeux clos, lèvres souriantes, Alba profita de ce spectacle audio. Une force invisible contracta ses reins, s'empara de la pointe de ses seins dressés de plaisir. En douceur, elle glissa ses doigts sur son sternum, puis la courbe de sa poitrine par-dessus le tissu de qualité tout en visualisant le parfait ballet des phalanges de Lilith sur son sexe. Son cœur s'emballa de nouveau, comme lorsque son amante s'appliquait si bien entre ses cuisses, une douce chaleur diffuse dans les jambes.

Quel plaisir de l'entendre ainsi, prendre plaisir dans la baignoire d'Alba, enveloppé de son parfum. Elle le sentait d'ici et n'avait aucun doute que sa jeune amante s'adonnait à ce toucher furieux en pensant à celle qui s'était toujours refusé de lui rendre la pareille.

Sans prévenir, la juge poussa la porte, sourire espiègle sur le visage. Lilith avait l'autorisation de soulager son corps de la tension sexuelle, mais la jeune femme ne put s'empêcher de rougir brusquement face à la présence de celle qui, jusqu'ici, n'avait que trop rarement assister à cette partie de la soirée.

"Don't stop for me." La langueur de son regard captura ceux de Lilith, alors que la juge s'approchait de la baignoire pour s'y assoir lascivement, sur le bord. La jeune femme n'avait pas hésitée de profiter de toute la luxure qu'Alba laissait à disposition ; Sel de bain, parfum, eau délicieusement chaude, elle s'était glissée dans un cocon relaxant pour s'adonner à ce plaisir. Comme si la juge elle-même la serrait contre elle. "Show me how you touch yourself when you think about me."

L'ordre était sans détour, toujours de ce même air chaud aux traits charmants. Le regard d'Alba glisse du visage de Lilith, à sa gorge étreinte d'envie, puis passa sur sa lourde poitrine émergée de l'eau. Les tétons dressés, percés, avaient été visiblement pincés juste avant son arrivée. Son ventre se foudroya de plaisir.
Confortablement assise sur le rebord, elle assista alors à la délicieuse indécence auquel s'abandonnait son amante un peu plus tôt. Ses prunelles ne lâchèrent en rien cette main malmenée par les aléas du métier qui plongea de nouveau sous l'eau chaude et écarta les lèvres envieuses. Ses dents mordillèrent sa lèvre inférieure à la vue de ce spectacle.
Alba ne rougissait pas. Lilith, certainement que si. Mais peu lui importait ; La juge voulait la voir, dans toute son entièreté, lorsqu'elle se touchait, stimulée par tous les souvenirs qu'elle possédait d'Alba. Mais, surtout, par tout ce qu'elle pouvait imaginer d'Alba elle-même.
Comment se glisserait-elle entre ses cuisses ?
Quelle sensation laisserait sa langue sur son envie ?
Quelle plaisir lui déchirerait les reins si la juge venait à venir en elle ?

Autant de questions brûlantes que la mage rouge voulait voir flamber sur les joues timides de Lilith. Cette dernière la comblait de gémissement délicieux, visiblement avide de pouvoir se défaire de la pression de ses plaisirs.

"Slowly, darling. You haven't my permission to come."

De nouveau, l'ordre fut chanté dans un soufflé lourd et brûlant. Alba souhaitait la mettre au supplice pour le reste de la nuit. Lentement, sa main rejoignit celle de son amante. Elle l'effleura du bout des doigts, gémissant à son tour. Sans honte. Sans retenue.
Mais c'est également sans l'ombre d'une pitié, qu'elle retira la main de Lilith pour lui faire comprendre d'un regard, qu'il n'était plus l'heure de se toucher. Avant qu'elle ne proteste, ignorant peut-être même un couinement suppliant, le regard d'Alba se posa sur le genou blessé.

"How is your knee ?"

Ses doigts quittèrent le dessus de la main sulfureuse pour venir frôler l'intérieur de la cuisse de son amante. La lenteur était insoutenable pour celle qui n'en pouvait plus d'être assaillit par le plaisir déchirant ; pour celle qui ne comprenait certainement pas la tournure des évènements. Jusqu'ici, Alba n'avait jamais autant fait preuve de présence et de soin pour elle. Lilith avait toujours dû faire face à l'absence de réciprocité.
Ce soir, l'inédit se produisait sous les doigts de la juge qui, après avoir délaissée la peau brûlante par l'eau du bain, revenait avec entre sa main, une huile apaisante. Délicatement, la jambe affectée fut sorti, pieds posé sur le rebord de la baignoire. L'huile chauffée entre les paumes, Alba appliqua avec douceur le baume sur la peau chaude de Lilith. Ses paumes massaient l'articulation avec un soin inconnu pour l'amante qu'elle tenait entre ses doigts.

La juge était méticuleuse dans ses gestes. Elle offrait à Lilith ce qu'elle n'avait jamais offert à d'autre.

"This is why you must be a good girl. Because when you are like that, you deserve more than others." Le massage se fit plus profond, plus délicieux encore. L'huile agirait, elle en était certaine. Mais la dextérité de ses doigts également. Dans les mots d'Alba se lisaient la sincérité, mais également le risque. Les deux femmes se fréquentaient depuis suffisamment longtemps pour que Lilith sache que de tel compliment, dissimulait également un risque : La moindre erreur et la punition serait à la hauteur de la bravade.

Sans un mot de plus, elle déposa un léger baiser sur le sommet de son genou, ses yeux clairs plantés dans ceux de Lilith.  

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Lilith & Alba



Every day I would wait by the gates for you but with time, how your heart withdrew ; you'd said I'd never understand the pain or share the shame, but you know that I wanted to. But you gave me hope, and now you take it away ; you took my love and now you celebrate + Bear's Den




She didn’t want to tease herself and yet she wanted this to last a little bit. Just enough to build something powerful, more powerful than just scratching an itch. She wanted to feel her orgasm all the way down to her toes, and rushing wouldn’t have given her that, she knew. So she fought the desperation, the urge to truly give in her baser instincts, and she thrusted slowly, undulating her hips just enough to fuck herself on her own fingers. The angle was just what she needed to press against that spot inside of her every couple of thrust, and if she moved just right, the palm of her hand brushed against her clit. It made her moan every time, arching her back as pleasure rushed through her body. When it became a little too much, she pulled her fingers out to simply press them against her clit, and her other hand came up to her breast to compensate. Pulling on the nipple ring was making her toes curl in agony and she wondered if Alba would ever do the same, if she would suck them into her mouth and pull on it with her teeth until she cried. She didn’t know where that sudden fantasy came from. Lilith was well used to the pain, both from her dancing career to the constant ache she now lived with, and she had never imagined wishing it happen with any of her lovers. She had suffered enough, she thought. While it was true that she enjoyed her couplings a little rough, a little animalistic, she didn’t think she’d fantasize on Alba hurting her.

And yet … And yet, it couldn’t leave her mind. She couldn’t even conjure a decent fantasy. She imagined a little leather, perhaps a few spankings to punish her, but most of all, she imagined Alba in control, like she always was. She imagined her pressing Lilith to her knees, forcing her to pleasure her, using her face like she might have used a toy. It was degrading and yet it made her insanely wet, and soon, she couldn’t resist the urge anymore. She pressed her fingers inside her cunt once more, and fucked herself hard enough to rush towards the edge. The door opening shocked her to the core and she ripped her hand away, like she had just been found by her own mother. A flush burned her cheeks and she stared incomprehensibly at the woman as she stepped closer, a teasing smile on her face. She couldn’t speak, stuck between the shame of her earlier thoughts and the fear of the possibility of being found out. She stared as Alba sat on the edge of the bathtub, watched the expense of skin being revealed, the teasing robe only making her want to rip it away. Most of all, she was confused. Alba had never joined her before and she didn’t know what to do about it. Still, when the judge encouraged her to continue, she knew that she couldn’t disobey her.

With a little hesitation, she teased her nipples again. The pierced peaks were the fastest way to make sure that she was ready for anything else, the simply contact making her flush with heat once more. She moaned quietly, a little shy, as Alba watched her with hungry eyes. Quickly, she found that this simple look made her more ready than anything else ever could, and she slid a hand between her thighs once more. When fingers found her clit, she jerked slightly in the water, a moan escaping her throat. When her cunt pulsed around nothing a little too many times, she pressed her fingers inside. She couldn’t look away from Alba, even when her whole chest flushed from either the pleasure or the uniqueness of her predicament. The judge’s gaze felt like she was ready to eat her alive, and that, almost more than the three fingers she was fucking herself with, was enough to make her rush towards her orgasm. Of course, Alba caught the look. Of course, she would order her otherwise. She stopped, utterly unwilling to find out what would happen should she disobey, and she trembled when Alba’s fingers joined her own. Her lover’s hand pulled her fingers free from her cunt and she whined, unable to control both the frustration and the neediness of her body. Her hips jerked loosely before she was able to get herself under control again.

She was breathing heavily, watching with confused eyes Alba’s attention shift to her knee. “I … It’s been better.” She answered hesitantly, in a daze. Her lover’s hand was slowly moving, mapping the inside of her thigh and Lilith had to fight the urge to move with her, to get that hand back where it almost had been. She couldn’t care less about her knee, not when Alba had been so close to her cunt. With increasing confusion, Lilith watched as Alba pulled her leg out of the water, and started to massage the tense skin around her knee. While it wasn’t exactly what her body craved, she couldn’t deny that it felt nice. She couldn’t deny that any attention of Alba wasn't good attention either, and she slowly relaxed into the touch, until the ache in her knee settled into something much more manageable. The words, breathed in that quiet tone that Lilith was terribly weak for, made her tremble for an entirely different reason. Even the certain allusion to others wasn’t enough to break the high she felt when she heard them. It made her even more desperate to obey her, to be good in her eyes, to earn what little attention she could. Alba was worse than any drug. The gaze that she gave her was like heroin, sweet and traitorous. The kiss, like ecstasy.

I love you, she wanted to say. I love you, I love you, I love you. “Please, fuck me.” She breathed instead, and while she had never begged for that before, it was better than the other thing. The other thing would get her kicked out. This, maybe, would please Alba; please her enough for her to touch Lilith. The flush of her cheeks betrayed her shame. She backtracked. “I meant, thank you.” She didn’t dare look away, no matter how embarrassed she felt at her slip up. “My knee is feeling much better, thank you.” She repeated, uncertain on where she stood in this unprecedented limbo. “I’m sorry.” She laughed, a little shy, feeling entirely out of her depth. She felt like she would jump out of her skin at any second, like any move or word would cause everything to topple to the ground. She thought she would surely die if that happened, if Alba pulled away. She craved her. “I’m afraid I’ll …” She fell silent, unable to finish the thought. Honesty, she thought, had more chance of being rewarded. “Please, tell me what to do.” She finally breathed, a little desperate, and maybe too earnest. “I like when you tell me what to do.” She explained quietly, knowing that her most perceptive lover would understand what she truly meant; that it made her feel safe, and cared for.
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Mar 17 Oct - 19:07


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Lilith & Alba

La raison qui avait mené Lilith à tourner autour de la juge, ne lui était pas inconnue. Quel meilleur moyen de défier sa mère que de partager une intimité avec l'un.e des membres du Concile… Alba s'était refusé de tenir entre ses mains cet oisillon en mal d'amour, parce que Lilith était la fille de la Suprême, et la protégée d'Isla. Pour finalement céder, exactement pour ces mêmes raisons, excepter blesser son amie d'enfance. C'était là l'un des rares aspects qui lui posait problème dans cette "relation."

Il n'y eu que le crépitement des bougies, le clapotis de l'eau contre la peau chaude, le souffle lourd et le frottement des doigts sur l'épiderme. Le silence reprit ses droits dans la grande salle de bain à l'ambiance intimiste. Lilith avait toujours su se créer ce petit cocon de bien-être et ne se gênait plus pour se servir dans les cosmétiques de la juge.

Alba prenait le temps de masser l'articulation, profitait de ce silence paisible chargé de désir, d'envie, de sexualité. L'orbe émeraude glissa de nouveau sur le corps nus. Jeune et ferme, harmonisé de délicieuse rondeur, la mage rouge aimait à le regarder dans les moindres plis, grains de beauté ou mouvement que pouvait produire la silhouette élancé. L'eau chaude du bain avait créé de jolies petites boucles sur les tempes de Lilith et perlait sur sa lèvre supérieure. La jeune femme ne pouvait pas être plus vulnérable qu'en cet instant où l'enveloppe nue était scrutée sans retenue.
Bien que son genou aille mieux – aux dires de Lilith -, Alba poursuivait le doux traitement qu'elle lui procurait. La charge sexuelle s'intensifia lentement, presque palpable pour l'émoi de l'empathe qui perçu une légère pression sur sa colonne vertébrale et son bas ventre. Elle reconnaissait là le poids du désir. Un poids si lourd qu'il envahissait la pièce qu'il pesait dans l'air ambiant, déposant de délicieux frisson sous la robe de chambre d'Alba. Elle pouvait sentir la pointe de ses seins s'éveiller sous l'exquise onde. Quand à Lilith, elle fondait sous ses doigts, sous le regard vert, entre les mains de la juge qui ne la lâchait pas. Alba le sentait comme chaque odeur respirer par l'être humain.

La tension grimpa dans ce merveilleux silence bercer par les mains attentives de la juge. Le mouvement s'arrêta net sous la surprise, brève, et ce ne fut pas les mots de Lilith qui furent en cause mais l'étrange tendresse qui s'était manifesté juste avant que la demande impudique ne soit rapidement cracher.
Une agréable chaleur se propulsa le long des reins de la mage rouge ; elle balaya l'étrange sensation et ne se concentra que sur la supplication crû.
La simple idée que Lilith soit suffisamment désespérée pour en oublier toutes limites et oser quémander ce que personne d'autre n'avait jamais eu avant elle, lui fit le même effet que la langue de son amante entre ses cuisses. Douce, fraiche, terrible tentation de la faire plier sous ses tortures et ses jeux indécents. Sûrement que Lilith prit conscience de l'audace, revenant aussitôt sur ses mots, les joues rouges de honte et de gêne. Elle se confondit en excuse, en remerciement, perdu dans les limbes de leur relation sans savoir quoi faire ni de sa voix, ni de son corps. Devait-elle s'ouvrir, se laisser plier ou au contraire ne rien chercher, ni demander et reprendre sa place au service du plaisir d'Alba. Plus Lilith se perdait dans ses mots, plus la pièce se chargea d'une aura que seule Alba put sentir, percevoir. Ses seins gonflèrent d'envie, son intimité manifestait un plaisir certain de voir Ô combien son amante tanguait sur la dangereuse lame.

"Of course you like it. You're here because you love served my pleasure."

Ses doigts avaient de nouveau glissée à l'intérieure de la cuisse et effleuraient l'aine, désormais. Alba quitta le bord de la baignoire et se pencha vers Lilith, s'appuyant de part et d'autre sur les bords de la faïence. Sa cascade de cheveux effleurait la surface de l'eau et la poitrine tendue de l'amante aux abois.

"Dry yourself and come with me."

En peu de temps, Lilith fut debout devant la maitresse de maison, sèche mais toujours nue. Ordre d'Alba. D'un léger geste de la main portant la chevalière, elle l'invita à la suivre. La jeune femme déambulait dans le long couloir sans un vêtement sur les épaules, comme si la juge exposait son amante tel une œuvre, son œuvre, bien que personne n'aurait le loisir d'en voir la beauté.
D'un mouvement de main, une porte s'ouvrit ; Pour la première fois depuis le début de cette relation, Lilith était invitée à pénétrer dans la chambre d'Alba. Cette dernière referma derrière elle, laissant tout le loisir à la brune de découvrir l'intimité certainement fantasmé.

La chambre était grande, dans des tons carmin et de bois sombre. L'immense lit drapé de linge de qualité, prenait une grande place contre le mur, encadré de deux tables de chevets et de leur lampe. Aucune photo n'y traînait, mais nous pouvions y trouver un recueil de poésie. Elle aimait en lire quelques vers juste avant de s'endormir.
Un grand tapis bordait le meuble, une coiffeuse se trouvait à la droite et portait de nombreuses crèmes et autres produits qu'Alba affectionnait. Des tableaux ornaient les murs, une sculpture d'un corps de femme se dressait dans un recoin, et tout à gauche ; une porte close. Celle de son dressing et de tout ce qu'elle aimait utiliser pour faire supplier ses amant.e.s.

Alba appréciait ce lieu de repos, de fantasmes, de songes et d'intimité. Voir Lilith plantée au milieu de cette pièce était tout particulier. La mage rouge s'approcha de la silhouette nue et dégagea en douceur la longue chevelure brune pour ouvrir l'accès à son cou.

"This is my bedroom." Ses lèvres peintes, proches de son oreille. "Lilith, you're here because I think you deserve it. Do you want to know, why ?" Sa main gauche survola le bras couvert de frisson. Le timbre se fit plus bas, plus chaud. Elle jouait de son souffle près de sa tempe, sur le bord de sa mâchoire, tout en lui susurrant ; "You're my favorite, honey. Among all of my lovers, you're the one making me particulalry satisfied even if you're bratty, sometimes." Ses ongles glissèrent sur la colonne et en suivirent la courbe, griffant la peau sur son passage. "But. If you want to keep this golden place… Oh, darling, you will have to be the perfect naughty girl I like. I need you to understand how lucky you are and all the implications it will ask of you."

Ses phrases étaient toutes ponctuées de souffles brûlants aux légers accents italiens, dans le cou de Lilith qui suffoquait. Elle l'entendait, le voyait, le sentait. Alba espérait ne pas commettre ici une erreur stupide qu'elle pourrait regretter. Si Lilith devait fauter, la déception serait amère et probablement que la jeune amante serait celle qui en souffrirait le plus.

"I don't hear you." La silhouette d'Alba se colla contre le dos de Lilith, un premier baiser fut déposer sur la tranche de sa mâchoire. Toute l'ardeur de son excitation se réverbérait sur son empathie, ravie de l'état de la jeune femme. Comme un encouragement, ses mains se posèrent sur les hanches rondes et glissa délicieusement sur le ventre tendu. Ses paumes ne bougèrent plus, Alba respirait l'odeur de son amante, un sourire aux lèvres. Aucun doute qu'elle serait d'accord d'occuper cette place privilégier dans l'esprit et le cercle de la De Montenuevo, mais cette dernière désirait l'entendre aussi fort qu'elle désirait s'épancher en elle.

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Jeu 26 Oct - 19:08
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Every day I would wait by the gates for you but with time, how your heart withdrew ; you'd said I'd never understand the pain or share the shame, but you know that I wanted to. But you gave me hope, and now you take it away ; you took my love and now you celebrate + Bear's Den




Her fingers were sliding back up her leg towards her thigh, higher and higher until they settled for a second so very close to her cunt, but Alba never touched it. Lilith was incapable of understanding a word that was being spoken to her, suspended between overwhelming arousal and a lingering panic. It wouldn’t be the first time that the judge dismissed her, but she feared that she might not survive it this time. After the strange affection, after the very obvious arousal that Alba was not trying to hide; to be sent away would be a terrible conclusion to their evening. Embarrassing, shameful enough that Lilith liked to think that she wouldn’t come back near the woman again; but she knew she was deceiving herself. She was hooked, and every sliver of affection that Alba dangled in front of her had her on her knees for the foreseeable future. And so she remained frozen when her lover pulled her hand away to shift closer to her, completely mesmerized as Alba did this like she did everything: with undeniable sex appeal. Lilith felt breathless, not knowing where to watch between her lover’s perfect face and the very tempting swell of her breasts, that she wished she would maybe get to worship some more.

Of course, she obeyed the words, even though she wasn’t even certain she really had heard them over the loud beating of her heart. In a short amount of time, she was dry and almost awkwardly naked in front of the woman, feeling strangely vulnerable. The unknown was making her tentative, as she still feared doing the wrong thing and getting sent away. Alba didn’t her leave her waiting for long, beckoning her to follow, and Lilith, like she had been charmed by a siren, didn’t waste a second before moving with her. She didn’t let the long hallway intimidate her, walking with a confidence she didn’t truly feel, until a door opened, and she stepped through. She knew instantly that the room was Alba’s. Her perfume penetrated the air, making her lightheaded and slightly drunk, and she had to bite the inside of her mouth to remain quiet. She turned slowly, taking in every detail she could, burning it in her memory. She didn’t know if she would ever be allowed back in but she was ever so grateful for the opportunity already, even though she still didn’t understand what Alba was planning. She hoped, sure, but she tried not to hope too hard, fearing the crash back down to earth.

Alba was suddenly behind her back and Lilith’s body tensed deliciously. A shiver spread throughout her entire body at her proximity, and she could feel the heat of her, even though they weren’t truly touching. She could smell her perfume too, and with it the heady taste of her Chaos, the tendrils seeming so dense that she couldn’t ignore it anymore. Lilith wondered if her lover was using it to make her predicament worse; if she was somehow worsening the strength of her arousal. She found that she wouldn’t have cared either way. Alba deserved to be desired strongly, endlessly, and she was happy to fall victim to her charms. The woman spoke very closely to her ear and Lilith had to fight the urge to shift closer, to rest her back against her breasts. She let out a breath, the subtle praise pulsing all the way to her cunt. Alba continued, lips teasing, unfairly appealing, and Lilith found herself short of breath and delectably on edge. Every time her lover grazed her skin, a shiver erupted, and her sensitivity seemed to grow tenfold.

She moaned. Perhaps she should have been ashamed of her lack of control, of Alba’s absolute mastery of her body even when she wasn’t touching her; she wasn’t. The praise got to her head, making her feel like she was on top of the world — Alba’s world, for a little bit, at the very least — and she never wanted to get back down. The nails at her back made her arch, breath itching as she bit her lip this time, fighting hard to stay as quiet as she could. Oh, Alba’s voice was hot as sin, and hearing her narrate all of this was enough to make her wish she could slide her hand between her thighs and get herself off just by hearing her speak. While every word was enough to make her ache, it still took her a moment to understand what they meant. Her lover’s breath was terribly distracting, which she imagined was the point, and she could barely react more than somehow offering more of her body to Alba’s attentions. Oh, she knew already that she wouldn’t be able to refuse anything the judge asked of her. Not only because refusal meant dismissal, but also because she craved what was being offered to her. She wanted to be anything Alba wanted her to be. She wanted to fall into her hands and be reborn again, made anew by her lover’s attentions. She wanted to forget herself entirely.

Alba shifted, and suddenly, the length of her was pressed against her back. The warmth of her skin made her gasp helplessly, quickly followed by a trembling breath as lips finally graced her skin. Hands snaked around her midriff, the heat of them making her jump, abs tensing hard beneath soft fingers. She whined, feeling entirely out of her depth, and yet feeling like everything was just a simple word away. She wanted to stay in her arms, to be lavished with attention; she wanted those hands to move higher, to tease her nipples until she begged for something else; for something more. She wanted everything. With obvious reluctance, but a need that she couldn’t smother, she shifted away from Alba and her tantalizing embrace. She turned around, looking at the woman with undisguised yearning, and after a short second, she lowered herself onto her knees. She didn’t care about the hardwood floors, she didn’t care about her easy submission; all she cared about was the burning gaze that Alba kept her on her. All she cared about was to please her. She looked up at her lover, the worship perhaps a little too clear in her eyes, and she dropped her hands on her own knees, palms facing up. “I’ll be everything you want me to be.” She breathed, back slowly arching as she couldn’t help but offer herself to Alba. Her nipples were rock hard, and she knew that with her nakedness, her lover would be able to see just how wet she was between her thighs. “Please, Mistress, please use me.”
(c) DΛNDELION



Your words hurt the most
You say "let it go", but I can't let it go. I want to believe every word that you say; for I'm so scared of losing you and I don't know what I can do about it (about it). So tell me how long, love, before you go and leave me here on my own. I know that I don't wanna know who I am without you | Bear's Den (c)flotsam.


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Lun 25 Déc - 20:54


Love me true

Lilith & Alba

Alba respirait l'épiderme parfumé de Lilith, une envie dévorante au fond du ventre de lui grignoter le cou pour lui soutirer plus de soupirs, plus de gémissements. La mettre au supplice était tout aussi délicieux que de l'avoir entre ses cuisses, la juge raffolait de faire monter la pression chez la jeune femme et d'observer ses fondations se rompre de minutes en minutes jusqu'à obtenir d'elle ce regard qui disait tout de ses désirs. Même les plus inavouables. Ce soir, Alba n'avait aucunement besoin d'observer les yeux gorgés d'envie de Lilith pour le savoir ; la peau de son amante vibrait littéralement d'une faim voracement sexuelle.

Sa proposition n'était pas à prendre à la légère. Accepter cette place auprès d'Alba engageait des sacrifices que Lilith n'ignorait pas. S'était un total abandon d'elle, de son corps, de son esprit qu'elle requérait. Evidemment, jamais la juge n'irait à l'encontre de son consentement, pas plus qu'elle ne forcerait son amante à se plier à ses exigences. Elle lui demandait une soumission totale – ce qu'elle avait déjà -, une obéissance droite, mais le tout dans un esprit bienveillant. Accepter lui offrait surtout une place dorée dans le lit d'Alba, des pratiques plus élaborées, plus travaillés que la juge n'accomplirait avec personne d'autre que Lilith.
Deux heures plus tôt, la proposition ne lui serait pas venu à l'esprit. La dévotion de la jeune femme – qui n'avait jamais failli – l'avait convaincue.

Lilith se chargea de lui prouver qu'elle ne s'était pas trompée sur son compte.

La brune se défit de l'emprise bouillante de l'aînée qui ne s'attendait pas à la voir s'arracher ainsi de ses bras. Ignorant le courant d'air froid qui prit la place de Lilith, Alba posa un regard brûlant sur les courbes jeunes qui se tournèrent vers elle. Sans attendre, Lilith se mit à genoux et ce malgré la rotule douloureuse. Sans attendre, elle s'offrit ainsi ; paumes ouvertes sur les cuisses, poitrine dressée, dos cambré. Le regard remplit de dévotion comme nul autre ne l'avait fait jusqu'ici. La température monta crescendo dans les veines d'Alba, son sang fusait, propulsé par son cœur effréné. Le regard de Lilith était plus clair que le jour, plus clair encore que l'humidité qui tapissait l'intérieur de ses cuisses entrouvertes.

Un refus de sa part n'avait pas été envisagé par Alba, mais elle ne s'était pas non plus attendue à une adulation si vive, sans même prendre le temps de connaitre les termes du contrat. Lilith ne s'était pas assurée de ce que cela engageait, de ce que cela impliquait … elle s'était mise à genoux sans attendre.  
Quel beau tableau lui offrait-elle, installée ainsi, comme une jeune innocente offrant son adoration sans limite, aveuglée par la confiance et le dévouement dédiée à son Dieu. Elle priait Alba, comme l'on prit Allah ou le Seigneur. Son dévouement était entre ses paumes offertes et il n'y avait pas plus belle scène que celle-ci, qu'Alba gardera précieusement gravée dans sa mémoire.

En quelques mots, Lilith scellait le contrat et lui provoquait une envie de la saisir sur le champ pour s'insinuer en elle. Les derniers qu'elle prononça finirent de tordre le ventre de la juge. L'excitation s'enroulait autour d'elle avec langueur, propulsant dans l'esprit d'Alba des images plus indécentes que tout ce que l'on pourrait imaginer.
Son sourire était large, ses yeux entourés de petites ridules étincelaient de ravissement. Alba le regardait du haut de sa place, prit encore quelques secondes pour imprimer cette image dans sa tête et n'omettre aucun détail.

"I sincerely hope you know what you're doing andwhat you mean by "everything"." Alba s'approcha du corps vulnérable de la brune. Si la Suprême la voyait ainsi, nul doute qu'elle mourrait sur le champ d'un AVC ou d'un arrêt cardiaque… Alba finirait en prison si elle survivait à cette vision. Un doigt glissé sous le menton de son amante, elle releva son visage vers elle, la forçant à tordre sa nuque pour bien la regarder dans les yeux.  
Après avoir remis en place une mèche de cheveux derrière l'oreille de Lilith, Alba glissa ses doigts sur la joue ronde, puis sur le menton sur lequel elle fit pression.

"Open your mouth, honey." Sa voix était envoutante, enrobait le monde d'un courant brûlant. Lorsque Lilith se fut exécutée, Alba caressa la lèvre inférieure du bout du pouce et maintenait la bouche ainsi ouverte. Sans déloger son regard du sien, son autre main défit son peignoir qui s'ouvrit sur son corps nu à l'exception d'une culotte en dentelle noire surmonté d'un anneau vide. Sa main libre glissa sous les tissus, vient chercher l'excitation dont Lilith était responsable dans un gémissement langoureux. Alba se mordit la lèvre tandis qu'un frisson lui déchira le bas ventre. Sans un mot, elle insinua son index et son majeur humides de sa propre envie entre les lèvres de son amante. Comme une forme de bénédiction ou de baptême, en ce simple geste fut signé l'accord de cette dévotion.

"Now, you're mine. More than you ever were before."

Ses doigts glissèrent le long de la langue de Lilith, lentement, s'assurant qu'elle ne gâchait rien de ce qu'elle venait de lui offrir. Lorsqu'elle jugea que s'en était assez, Alba libéra cette bouche terriblement tentante et redressa plus encore le visage qu'elle embrassa langoureusement, légèrement penchée en avant.

"You're a good girl. My good girl."

La sienne, pour un temps indéterminé et qu'Alba ne calculait pas. Elle ne réfléchissait pas au jour où Lilith pourrait vouloir se défaire d'elle et lui tournée le dos, certainement aveuglée par cette dévotion si pure que la jeune femme lui offrait. Aveuglée par son égocentrisme et sa certitude qu'elle ne lui échapperait pas, puisqu'il n'était pas question que cela se produise. Là où le départ de ses autres amants ne lui faisaient ni chaud, ni froid, l'idée que Lilith puisse ne plus vouloir revenir auprès d'elle la dérangeait.
Son baiser se poursuivit, ses doigts serpentaient jusqu'à la poitrine ferme de Lilith. Sans attendre, elle prit la pointe d'un sein entre ses phalanges et le pinça jusqu'à ce que son amante se fasse entendre. Ses gémissements plaintifs contre ses lèvres ne firent qu'aggraver son état d'excitation. Le vêtement d'Alba était on ne peut plus humide, prête à se déverser sur le corps nu de cette femme qui se donnait aveuglément.

"Stand up."

Le murmure était brûlant et intransigeant. Le téton toujours pincé entre sa poigne, elle releva lentement Lilith. D'un claquement de doigts, Alba ramena à elle un objet noir qu'elle glissa dans l'anneau de son sous-vêtement. Elle n'avait jamais eu besoin de posséder les attributs masculins pour posséder qui que ce soit.

"Show me how desperate you are."

D'une main ferme qu'elle enroula autour de la hanche ronde de Lilith, elle la ramena contre elle, son sexe factice butant contre celui de la jeune femme. Peau contre peau, poitrine contre poitrine, Alba toujours vêtue de son peignoir observa le regard éperdu de son amante qu'elle couva de ses yeux satisfaits. Jusqu'à présent, jamais Lilith n'avait pu se fondre contre la peau nue de la juge. Un lourd soupir chargé d'envie glissa entre les lèvres de la mage rouge ; la douceur de cette peau lui montait à la tête. Chaude, tendre, du véritable satin sous la pulpe de ses doigts. Un délice qui la saisissait et elle ne se cachait pas.
De nouveau, Alba l'embrassa avec langueur, glissa sa langue contre la sienne pour entraîner Lilith dans un ballet sensuelle qui coinçait les cœurs dans les poitrines étroites. La chambre se chargeait de luxure et d'érotisme à mesure qu'Alba embrassait le menton d'une Lilith au supplice, puis son cou dont elle traçait les courbes du bout des lèvres. Sa main libre glissa sur le ventre creusé de désir et se fondit entre les lèvres humides. La juge ne put retenir le rire ravi qui dégringola le long de sa gorge. Outre le fait que le désir gonflait le sexe de Lilith, cette dernière était trempée plus qu'elle ne le demandait.
Ses lèvres quittèrent sa gorge mais pas son intimité qu'elle garda entre sa main, comme une prise douce, non agressive… mais possessive. Elle lui susurra avec tendresse.

"Perfectly wet. From now, I will take care of you only if you are exactly like that. Understood ?" En écoutant religieusement sa réponse, Alba poussa lentement le corps de Lilith jusqu'à son lit sans l'y allongée, ni l'assoir. "In reward, you can choose how I will have you tonight."

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Mar 26 Déc - 13:04
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Love me true

Lilith & Alba



Every day I would wait by the gates for you but with time, how your heart withdrew ; you'd said I'd never understand the pain or share the shame, but you know that I wanted to. But you gave me hope, and now you take it away ; you took my love and now you celebrate + Bear's Den




She neither knew what she was doing, nor the enormity of what she had promised. In fact, her heart started beating in fear, but the good kind; the kind that was exhilarating, that made her blood boil and her breath short. It paired perfectly with her arousal, making her all the more desperate to see what Alba would do with her pledge. Weirdly enough, even though they had never found themselves in this position, Lilith trusted the judge. She trusted she wouldn’t abuse what she was offering her, trusted her to keep her safe in this, and mostly she trusted her to show Lilith exactly what she had promised. But Alba didn’t need to know any of this, and especially not the fact Lilith had pledged herself in a way she barely understood yet. Perhaps if she knew she would back out; and this fear was much more destructive. So she remained quiet, staring up at her lover with an awe she didn’t need to fake. Alba was stalking closer and with each step Lilith’s heart beat all the louder for it, so much so that she wondered if her lover could hear it too.

She lifted her head up, following Alba’s silent instruction, ignoring the twinge in her neck at the unnatural position. The warm fingers tracing her neck had her shivering, and she struggled to keep her position on the floor in her excitement. It was only her discipline, forced by years of dancing and harsh lessons, that kept her routed to the spot. It didn’t matter if her knee was unhappy with her current situation; Alba was touching her and she would have moved for nothing in the world. Her lover fingers found their way onto her chin and Lilith didn’t even think before obeying the soft spoken words, opening her mouth without hesitation. Alba’s tone was still washing over her skin, the promise in them making her almost lightheaded. It was difficult to look away from Alba’s gaze, her eyes like molten lava, but when that hand opened her robe and revealed smooth and naked skin, she could only stare instead. She followed the path that hand took, down to black lace panties she had never seen before, and barely noted their particularity before fingers slipped beneath cloth in a teasing manner. She couldn’t look away, watching knuckles move against the lace, the moan Alba let out betraying any doubt she could have had about what the judge was doing.

She had almost forgotten her mouth was open when Alba slipped her fingers inside, and she closed her lips on reflex around her fingers. She was used to the taste of her lover’s arousal but the decadence of the move made her moan anyway, especially when the judge pressed against her tongue before slipping her fingers back out. Lilith was panting, watching Alba with undisguised passion, and the words tumbled out without any conscious thought. “Yes, I’m yours.” She spoke, breathless and mesmerized, the taste of Alba’s cunt still strong on her tongue. The judge lifted her face up and she was graced with a kiss, and she moaned again into her lover’s mouth, completely overtaken by Alba’s sensuality. The praise murmured against swollen lips had her whining almost desperately, and if she hadn’t been so enthralled by her, she would have wondered about the strength of her reaction. She was further distracted by another kiss, just as hot as the previous one, and this time Alba slid her hand across her chest, touching her like she never had before. Fingers found one of her nipples, hard as rock, and when she pinched, Lilith whined again into the kiss. She arched further into that hand, to maybe try and relieve the tension or to get closer to Alba; she didn’t know. The piercing only made matters worse, her nipples all the more sensitive for it.

The soft spoken order against her lips had her panting harshly, especially when the judge used the grip she had on her nipple to pull her up. Lilith moaned quietly, standing up as gracefully as she could, ignoring the twinge in her knee at the sudden movement. The sudden rush of Chaos had her almost stepping back in surprise. Thankfully, Alba’s magic was warm, full of promise, and it was proven right by the object it summoned, neatly placed her lover’s peculiar underwear, and very much resembling a hard cock. Lilith didn’t get to observe the toy for long, drawn closer to Alba by a demanding hand, but the leather settled just between her thighs, pressing teasingly against her labia. She let out a choked sound, enthralled by the feeling of Alba’s mostly naked skin against her own, the warmth of her, and she had half in mind to tear that robe off to finally be able to feel her entire body against her own. She didn’t dare do it, instead wrapping her arms around her lover’s neck to press as close as she dared. She had no idea how to obey Alba’s request, not when she felt entirely too desperate already and had been for what felt like an eternity, and with the way her hips bucked eagerly against her lover’s cock, she felt like everything in her body betrayed said desperation.

Her skin burned every time Alba’s fingers brushed against it and she mourned for a moment the loss of those hands on her breasts, but not for long. She was drawn into another kiss, and she melted against the judge’s body, barely breathing as Alba’s lips slid lower and lower still, copying the hand making its way down Lilith’s curves. Her abdomen was tensed and she jumped when short-trimmed nails racked across hard muscle down to her navel and then lower, slipping past wet folds like she owed her cunt, and she did, Lilith remembered with a desperate moan. She wished the lips at her neck would bite, mark her skin up with pretty bruises that she wouldn’t dare cover up, and her hips jerked on reflex when Alba laughed instead. She blushed, and she knew that if her lover hadn’t sounded so delighted she would have been embarrassed about how wet her cunt was. She couldn’t help it, she thought, not now that the judge was finally going to give her what she had craved for months on end, what she had spent countless times masturbating to.

Alba’s lips left her throat but she didn’t move her hand, possessively holding her folds in a move that had Lilith feel lightheaded. The words softly spoken made her blush uncontrollably, and she nodded, trying to fight the physical need to push her cunt harder on her lover’s fingers. “Yes, Alba.” She answered, her voice little more than a smokey rasp, feeling already raw for the pleasure she had yet to have. “I’m always wet for you.” She confessed unapologetically as Alba forced her to step back towards the bed, although she was never pushed on top of it. She felt the soft sheets just shy of her thighs, and the promise of them had her unravelling at the seams. The reward Alba offered was like a dream come true, and perhaps Lilith should have thought a little more about what she wanted, but she knew. The only thing she craved was to feel owned by the woman, and with the impressive toy she was wearing, Lilith knew there was only one way to make it so. She let out a trembling breath, and let go of any lasting inhibitions she might have had. “I want to be on my knees for you.” She whispered wantonly, and her hips jerked again at her own admission, pressing her cunt harder against Alba’s hand. “I want you to fuck me so hard your cock is the only thing I’ll think about for days.” She continued, voice low and raspy, and perhaps she had never been with Alba before but she had fucked and she knew how to seduce people too. “I want to be yours.” She finished, looking down at her lover with obvious need in her eyes.

She didn’t wait for Alba to react, perhaps overstepping her bounds, but she wished to prove her point. She moved again, lowering herself on her knees like her injury didn’t bother her — and at that point, she most certainly wouldn’t let it. She was forced to gently push Alba back to be able to fit between her lover and the bed, and soon enough, she was trapped between warm thighs and plush covers. It was perfect; the kind of inescapable predicament that made her so terribly wet, and she licked her lips as she found herself face to face with a perfectly sizable toy. She yearned to get the leather warmed up in her mouth, but first she grabbed Alba’s hand, the one which so possessively held her cunt, and she brought wet fingers to her mouth, drawing them inside with her tongue. She moaned when she tasted her own arousal, wrapping her tongue around the digits until she had sucked them clean. Only then, did she let go, setting her attentions on the cock after a parting kiss to Alba’s hand.

She pressed a lingering kiss on the toy’s head, slipping her tongue out to taste the drops of arousal that had fallen on the cock when it had been so sweetly pressed against her cunt. She licked a line from the base of the toy to the head, looking up at Alba as she did. She was no stranger to this; having been with her fair share of men, and she knew what they liked. It made her feel powerful, usually, to have their virility in her hand or in her mouth, to have them at her mercy. This was the exact opposite. She was putting on a show for Alba, yes, but this was also worship pure and simple, and she treated the woman’s leather toy like a gift from the gods. The only point was to get it wet and warm enough to wreck her, and perhaps give the judge a lovely visual as she did. She took the toy in her mouth, never once looking away from her lover, not even as she slid down the cock to take as much of it as she could. She drew back before doubling down again, this time closing her eyes as she forced the toy deeper into her throat. The girth was just what she liked, large enough to stretch her lips and most likely large enough to make it hurt just enough, but not too long. The length wasn’t as challenging, allowing her to take it almost completely inside. She choked once, twice, before she finally settled with the entire member in her mouth, lips pressed tightly against Alba’s lacy garments. She could smell her arousal this close and it made her moan desperately, excited by the obvious effect she was having on her lover. She pulled away after a few more seconds, looking up at Alba again. The toy was wet with her spit but it wasn’t enough; not yet. She reached for Alba’s hand and carefully arranged it in her hair. She was panting, already aroused by what she was hoping the judge would do, and opening her mouth again, she only took the tip in. She placed her own hands behind her back, giving her lover the unspoken plea with her eyes: please fuck your cock into my mouth. Trapped as she was, with the bed at her back, she wouldn’t be able to fight it, and that feeling was exactly what she craved.
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Mar 12 Mar - 19:02
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Love me true

Lilith & Alba

Lilith était au point de non-retour où Alba aurait pu lui demander n'importe quoi et accepter de le faire. Sa dévotion illuminait ses yeux tendres. Elle ressemblait à s'y méprendre à une dévote aux pieds de sa déité, résolue à prier jusqu'au petit matin si cela pouvait lui attirer ses faveurs. Dans le regard de Lilith, Alba se sentait toujours ainsi ; Sublime, Reine, le cœur de la jeune femme en guise de trône. Beaucoup de ses amants.es aimaient embrasser les pieds de la juge, mais jamais personne n'aimait le faire comme Lilith.
Loin d'elle était les désastres de l'île, la politique fragile et les responsabilités qu'incombaient son rôle. Le temps et le monde se réduisaient aux lèvres pleines et jeunes qui formulaient le plus savoureux des aveux. Alba souriait largement, mordant sa bouche avec envie lorsqu'elle imaginait son sexe pénétrer durement son amante qui ne réclamait que ça. D'un geste du pouce, elle frôlait les lèvres épaisses, le rebondit de la joue ronde. Alba était une experte en séduction, en manipulation et charmait aisément son entourage. Ici, elle devait admettre ne pas être la seule à avoir ses armes. Le voix rauque de Lilith lui chantait d'exquises promesses qui trouvaient leur chemin dans les veines embrasés de la juge et lui tordait le ventre d'envie. Les décharges étaient profondes, délicieuses et venaient crépiter jusqu'à son sexe trempé.
I want to be yours. La faim crevait son regard et balayait l'ombre des doutes. Lilith déposséda Alba de l'opportunité de répliquer d'un mot ou d'un geste et fut repoussée en douceur pour lui laisser toute la place de se mettre à genoux. La pénombre chaude dorait la peau de son amante, soulignait la rondeur de ses seins et de sa hauteur, la juge eut tout le loisir d'à nouveau admirer le visage plissé de dévotion qui attendait face au membre factice. Un membre qui, à en croire cette façon qu'elle avait de se lécher les lèvres, creusait sa faim.
Elle dû se retenir de ne pas l'y enfoncer d'un geste autoritaire. Aurait-elle seulement eu le temps d'en arriver là ? Pas lorsque l'adoration était telle que Lilith s'appliquait à lui faire comprendre de toutes les manières possibles ce qu'elle entendait réellement par "I want to be yours." Le gémissement de la juge trahissait son désir lorsque Lilith guida sa main portant l'odeur de son sexe jusqu'à sa bouche. La langue fraîche s'insinua entre ses doigts, glissa tout autour pour récupérer l'humidité tantôt récupérée. Alba sentit ses cuisses s'embraser, son sourire s'élargir. Chaque geste de plus était des images délicieusement obscènes qui lui déchiraient l'esprit. Puis, un baiser sur sa main responsable d'un étrange frisson.
Et bien qu'elle ne puisse pas sentir l'extase d'avoir les lèvres pulpeuses autour de son membre, elle ne put contenir le gémissement grave qui lui traversa la gorge lorsque Lilith la prit en bouche.
L'image autant que le geste satura son ventre de désir. Sa magie rouge entra en fusion, bouillonnait dans ses veines comme une coulée de lave déterminée à dévorer tout ce qu'elle pourrait rencontrer. Lilith s'appliquait avec précision, visiblement détentrice d'un savoir tout particulier lorsqu'il s'agissait de dévorer le sexe masculin. Alba se fit surprendre par la morsure d'une gêne fugace et éphémère ; Combien d'homme avait-elle ainsi dégustée pour, à ce point, s'appliquer ? Rien ne fut laissé au hasard. La fente factice, la rondeur du sommet, la longueur du membre tendu, prêt à pénétrer. La jeune femme ne délaissait pas un carré de peau et tâchait de montrer Ô combien elle s'attelait à sa tâche avec assiduité et désir.
La juge balaya l'étrange étreinte qui lui serrait le cœur et assombrissait ses pensées pour se concentrer uniquement sur la dévotion qui lui était donnée. Lilith était là pour elle et elle le lui démontrait avec ferveur sans jamais la quitter des yeux. Elle se mordit les lèvres de désir, appréciait le spectacle qui lui était donnée et le corps d'Alba se gorgeait de puissance absolue. La gorge sèche, le cœur battant, ses gémissements se firent plus denses, plus fréquents, à mesure que Lilith approfondissait ses gestes jusqu'au fond de sa gorge.
Elle s'étouffait avec le sexe d'Alba. Plusieurs fois. Sans s'en rendre tout d'abords compte, la juge accompagnait ses gestes d'un mouvement de hanche, prise par l'envie de vouloir aller plus loin et de regarder son amante la dévorer toute entière jusqu'à n'en plus pouvoir. Ce soir, c'était exactement ce qu'elle attendait et désirait de Lilith. Une offrande totale et pleine de ce corps charnu et musclé, humide et prête à recevoir la présence d'Alba, quelle qu'en soit la manière.

Plus elle s'étouffait avec ce membre et l'humidifiait de sa salive, plus l'envie se faisait animal de la posséder. Mais Alba n'était pas une bête assoiffée. Elle prenait un infini plaisir à la regarder faire et à observer le moindre détail tout en savourant tout le plaisir que lui procurait ce spectacle. Son sexe humide attestait de son propre désir tout autant que la pointe de ses seins dressés, ne désirant qu'à être mordus, malmenés.

Lilith prit de nouveau sa main dans la sienne puis la posa sur son épaisse chevelure brune. Un lourd soupire passa les lèvres entrouvertes de la juge qui comprit rapidement le message silencieux de son amante lorsqu'elle ouvrit sa bouche pour ne la déposer qu'au bord du sexe. Son regard était plein de sens. Plein d'envie. Débordant de désir, de sensualité et de supplique silencieuse. Alba souriait pleinement, impériale. Ses ongles grincèrent doucement sur le crâne chaud et les cheveux épais furent bientôt prisonniers de sa poigne ferme.
Jusqu'où serait prête à aller cette jeune femme pour lui faire plaisir ? Mains dans le dos, à genoux face à la juge, Lilith était comme prisonnière de ses prises, de son désir et ça n'avait aucunement l'air de la déranger outre mesure.

Sa voix rauque, chargée de désir, brisa le silence gémissant.

"Are you sure this is what you want ?"

L'accord ne se fit pas attendre, alors Alba non plus. D'un mouvement de rein, elle combla la rondeur de cette délicieuse bouche avec son sexe, sans ménagement. Son corps entier fut traversé de frisson. Lilith la réceptionnait avec délectation sans la quitter des yeux. Ce n'était pas de l'affront mais, au contraire, de la gratitude comme lorsque l'on reçoit la bénédiction d'un être cher. La poigne se raffermissait sur le crâne et la juge s'appliquait à pénétrer les lèvres Lilith comme elle le ferait avec son sexe. Ses hanches se balançaient lentement, tout d'abord, prenant soin de ne pas aller trop loin pour se réserver le plaisir de la combler tout entière. Les gémissements de son amante rejoignaient les siens, plus fréquents et plus expressifs, à la manière d'une musique qui accélérait sa mesure à l'approche du point culminant de la mélodie.

"That's a good girl." Elle susurrait ses mots sans quitter Lilith des yeux. "Open more if you're so hungry." A chaque ordre donné, l'exécution suivait avec une parfaite obéissance. Le sous-vêtement d'Alba était trempé, et bientôt sa propre envie se tapissait sur la peau de ses cuisses sans l'ombre d'une honte. Le spectacle était plus que ravissant.
Aucun détail ne fut laisser de côté ; Alba avait le regard d'un rapace. La salive qui se déposait sur son sexe l'excitait, la façon qu'avait Lilith de la dévorer lui déchirait le ventre. Mieux que tout, son amante n'hésitait pas à exprimer toute son excitation par des gémissements pleins, sans jamais défaire ses mains de son dos.
Sans arrêter ses va et viens, Alba fit glisser sa tenue le long de ses bras et la rattrapa pour la déposer sur le bord du lit. Elle était désormais nue face à son amante, hormis le tissu qui recouvrait son intimité. L'âge et le temps n'avaient évidemment pas manqué de marquer sa peau, son corps, mais la juge n'en avait pas honte. Elle était parfaitement consciente du charme qu'elle exerçait encore sur ce petit monde.
La cadence de ses reins changea. Elle se fit plus rapide, mais surtout plus profonde.

"Don't move."

Alba saisit le crâne de Lilith entre ses deux mains pour la maintenir en place. Le sexe s'enfonça plus loin jusqu'à l'étouffer une première fois.

"Are you okay, honey ? Can you take more ?"

L'air de la pièce semblait se raréfier tellement il fut chargé de désir. La magie rouge d'Alba n'y était pas étrangère, elle s'insinuait dans les interstices de lattes, se glissait contre les murs et s'invitait entre les cuisses d'une Lilith qui donnait son accord avec un plaisir non dissimulé.
La juge reprit sa possession, ses paumes fermement encrées sur les joues rondes et brûlantes. Le sexe se glissa sur la langue, puis s'enfonça de nouveau. Plus loin. Jusqu'à sentir une résistance, que Lilith ne s'étouffe et que ses yeux se révulsent.

Elle se retira lentement, appréciant la salive qui s'étalait à chaque fois qu'elle se glissait hors de cette bouche ouverte. Lilith haletait mais jamais elle ne baissait le regard ou ne réclamait une accalmie. La juge poursuivit ce petit jeu un instant, profitait du pouvoir qui lui était donné de la posséder jusqu'à n'en plus pouvoir au point de sentir son excitation glisser le long de sa cuisse. Jamais elle n'avait autant mouillée face à l'un.e de ses amants.es.

"More ?" Le soupir remplaçait la voix rauque. Alba aussi était prisonnière des lanières invisibles d'un désir vif et brûlant.

Lilith approuvait.
Alba possédait.
Plus loin encore, les ongles plantés dans la chair de ses joues, au point que la jeune femme n'eut pas d'autre choix que de la rejeter avec un haut le cœur entrecoupé de plaintes gémissantes. Le rire qui roula le long de la gorge d'Alba n'était ni moqueur, ni humiliant ; il était chaudement satisfait.

"You're so beautiful when you take me like I'm your goddess." Ses mains chaudes attrapèrent la mâchoire de Lilith et la forcèrent à se redresser. Alba captura les lèvres gonflées et humides de son amante, puis la dévora de langoureux baisers, insinuant sa langue jusqu'à la sienne pour l'y caresser, la lécher avec avidité. Ses mains attrapèrent ses hanches, tracèrent un chemin jusqu'à son dos puis en griffèrent doucement la peau nue. L'on pouvait sentir l'odeur de sexe se mélanger au parfum du bain et le ventre de la juge se creusa un peu plus. D'un mouvement vif, elle retourna Lilith pour plaquer son dos contre sa poitrine nue et déposa de langoureux baiser sur son épaule avant de la pousser doucement en avant jusqu'à ce que ses genoux butent contre le lit.

D'une pression sur sa nuque gracile, Alba pencha Lilith vers l'avant, l'obligeant à prendre appuie sur ses avant-bras. Les doigts fins caressèrent l'orée du cou, puis dessinait la rondeur de l'omoplate saillante, de la colonne et enfin l'arrondi du des fesses nues qui lui était désormais présentée.
La juge souriait, contemplait l'œuvre qui se penchait sous ses yeux. La fébrilité de Lilith était évidente mais il était tout autant délicieux d'en voir le reflet entre ses cuisses trempées. Elle était aussi désirable que belle.

"Your mouth isn't the only one hungry." Sa paume chaude s'arrêta sur sa fesse où ses ongles s'y plantèrent fermement. "Do you want me into your lips ?" Elle tentait le diable en déposant le sommet de son sexe juste au bord des lèvres intimes humides. "I need to hear you honey, distinctly."


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@ Lilith van Bredevoort

Lilith van Bredevoort
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Lilith & Alba



Every day I would wait by the gates for you but with time, how your heart withdrew ; you'd said I'd never understand the pain or share the shame, but you know that I wanted to. But you gave me hope, and now you take it away ; you took my love and now you celebrate + Bear's Den




Alba checked in quickly, as if she would ever be able to say no to her. She knew it was unhealthy, and that it could have dire consequences, but she couldn’t help herself. She wanted every speck of attention she could have, she wanted everything Alba offered to give her, and she knew that she wouldn’t survive it if the woman decided suddenly to change her mind. The promise behind those eyes was maddening, and Lilith wanted to be everything Alba wished, the perfect little girl; anything that would make her worthy of her attentions. Choking on her cock was the first step she knew, and while she had some idea what Alba might have asked next, she knew already that she wouldn’t say no. It was an obsession, most certainly, but she did not regret the strength of her affections, or her desire. She wanted Alba to devour her, to ruin her and leave nothing behind, to shake the foundations of her world so deeply she would never be the same again. She had never wanted anyone the way she wanted Alba, and she would have done anything to see her fantasies fulfilled. That her desires became Alba’s, perhaps, she didn’t care; she would give the woman what she wanted, so long as she didn’t stop. So, with her mouth already full, the head of the toy heavy on her tongue, she nodded her ascent.

With a powerful thrust, Alba didn’t waste anytime filling up her mouth with her length. The grip she had on her hair was dizzying, and even if she had wanted to, Lilith knew she couldn’t have swallowed the moan that escaped. Alba taking her into her hands, literally, was such a turn-on she felt her cunt pulse, her arousal reaching inescapable heights. She couldn’t look away, staring up at the woman as she drew back only to thrust back in again. The only disappointment was that the red witch couldn’t feel her tongue curling on the underside of her cock, or how wet and warm her mouth was, but the image of it, she hoped, was enough. Alba certainly didn’t seem to complain about the lack of sensations, driving her hips in firm movements into her mouth, and back again, fucking her slowly but purposefully. The grip was unyielding, not that Lilith would ever wish to escape. She was exactly where she wanted to be, with her mouth full and Alba’s gorgeous form above her, taking dominion over her entire body.

Her voice, her words, her tone drew out an desperate whine, and she opened wider without a single thought. She was hungry for her, there would be no denying it. She could feel herself drip onto the floor, and had the fleeting thought of Alba making her clean it up with her tongue. The humiliation of it was a rush, but she blinked and chased the image away, focusing on Alba’s newly freed skin. The woman was beautiful, and Lilith longed to reach up and worship her breasts, but she didn’t dare move her hands from behind her back. No matter how much she loved the witch’s body, she wanted Alba to control everything. Somehow, she wondered if her lover had heard her thoughts. The demand and the hold had Lilith freeze in place, simply holding her mouth open for Alba’s use. Her jaw was starting to ache but she wouldn’t have stopped this for anything in the world, not before she choked at least once on the judge’s cock, at the very least. Perhaps her desire was clear as day, or perhaps it was something Alba wanted as well, because her hips suddenly drove the cock deeper in her throat, until she choked. Her throat seized around the girth and when her mouth was free again she coughed, drooling spit on her own breasts. She couldn’t even feel the humiliation, looking up at Alba with a dazed look. “Yes, please.” She rasped in answer, leaving her mouth open for the witch to take again.

She couldn’t even feel how warm the pet name made her feel, her whole body burning up with desire. Alba’s hold on her face was inescapable, not that she tried, and she felt truly helpless as she thrust her cock again, deep enough to make her cry. The pressure was too much, making her gag desperately around the length as tears pearled in her eyes. She did not care. Alba pulled out and she coughed once more, more drool falling onto her chin. She had not doubt that the toy would be thoroughly coated at the end of this, with how it shone with her spit already. Alba asked again and this time Lilith could only nod, too gone for words. She was glad to see that her little show seemed to have that much of an effect on her lover, and she gladly took her in her mouth again, as she filled her throat a final time. Her grip was harsh, her hips harsher still and this time Lilith couldn’t refuse her body, gagging hard on the head of the cock. She couldn’t help the desperate moaning either, her cheeks flushed both by arousal and the sudden lack of oxygen. She sputtered as soon as her mouth was free, almost disappointed not to be able to keep her longer there, if not for Alba’s warm laugh. It soothed any lingering regret, and the praise soothed it further, making Lilith bask in her lover’s generosity.

She couldn’t speak, following Alba’s quiet demand intently until she was being kissed within every inch of her life, moaning quietly around her lover’s tongue. She was light-headed, panting against the woman’s lips as they kissed, but she wouldn’t have broken free for anything in the world. Now that she was standing, she could feel drops of her arousal coating her thighs and she squeezed them together in a pathetic attempt to relieve the tension there, uselessly. Alba’s hands mapped her back as greedily as her tongue possessed her mouth and Lilith could only fall bonelessly against her, resisting the urge of angling her hips to grind against her cock. The witch suddenly turned her in her arms and she gasped, shuddering at the feeling of her lover’s rock hard nipples brushing against her back. She was pushed forward and she didn’t resist, not even when strong fingers caught the back of her neck and made her bend over. She obeyed with embarrassing eagerness, falling on her forearms on the bed. She knew that the position would show every detail of her engorged cunt, and she couldn’t find it in her to be embarrassed. She desired Alba so strongly she couldn’t be shamed by it, and knew that her lover would only be pleased. Her legs were shaking as she spread them as far as she could, lowering herself to the perfect height. Alba’s hands were like fire on her skin, and she knew she was panting again, her lover’s words making her whine softly in the bedding. She resisted burying her face between her arms.

She felt the head of her cock settled against her cunt and she gasped, her hips moving on reflex, as if to impale herself. She stopped, barely, grounding her jaw in obvious despair. Alba’s nails buried in her skin didn’t help matters at all. “Please, I want you, please!” She begged desperately, barely managing to form the words in her haste at Alba’s behest. “I need your cock, I need you, please take me.” She begged again, somehow even less intelligible as she slurred the words in a shameful manner, overcome by her need. But Alba was denying her still, her slicked member never pressing in, not even sliding against her folds to press against her clit again. She sobbed, feeling more desperate as she was denied, Alba silent behind her. Mistress, please, I’ll do anything. Please, wreck me.” She continued, almost absent-mindedly, eyes wide open but unseeing. She didn’t dare move, no matter how much she wanted to drive her hips back and impale herself on the thick cock. “My cunt is so hungry for you, please feed me your cock, please Mistress.” She babbled incoherently, driving herself into a frenzy as her plea remained unanswered, her cunt clenching around nothing even though she was dying to be stuffed full.
(c) DΛNDELION



Your words hurt the most
You say "let it go", but I can't let it go. I want to believe every word that you say; for I'm so scared of losing you and I don't know what I can do about it (about it). So tell me how long, love, before you go and leave me here on my own. I know that I don't wanna know who I am without you | Bear's Den (c)flotsam.


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