L’effet domino, voilà la sensation que j’ai depuis l’arrivée en fanfare de cette femme sur l’île et tout ce qui en avait découlé pour notre famille. Enfin famille, c’était un mot plus qu’une évidence quand on nous voyait aujourd’hui. Chacun de son côté, s’évitant soigneusement, évitant d’être au même endroit au même moment. Nous avions tous commis des erreurs certaine plus grosse que d’autres mais aujourd’hui je n’avais, vraiment, pas cherché les ennuis, ils m’avaient trouvé tout seul. Depuis un petit moment disons simplement que je n’étais plus aussi impliqué dans mes propres études et... les jeunes entre eux n’étant pas des tendre des bruits de couloirs commençait doucement à s’élever. J’avais laissé passer les différents commentaires concernant la sois disant relation que nous entretenions Ed et moi. J’avais hérité du surnom de boulet depuis cet article du Public Inquirer et ça aussi j’étais passé au dessus ayant franchement bien d’autres chats à fouetter. Mais justement, mon manque d’implication à l’école commençait doucement à faire des remous et si mes enseignants restaient pour la plupart compréhensif les étudiants, eux n’étaient pas aussi disons... coulant. Trois de mes camarades m’avaient pris à partis en soulignant que je ne devais ma place ici que parce que ma mère était la Spymaster. Que mon retard en magie était criant et que j’usais mal de ma particularité de Doppler, que je pourrais être plus utile a l’île si je n’étais pas un incroyable égoïste doublé d’un fainéant. J’aurai pu laissé passé une fois encore, après tout je pensais qu’ils n’avaient pas complètement tors et... je me posais de plus en plus de question sur moi, mon avenir. Tout aurait pu s’arrêter là si la magie n’avait pas été utilisé et des insultes proférés à l’attention de mes mères et d’Edna, je pouvais tout encaisser lorsqu’il s’agissait de moi mais avais bien plus de mal à me contenir lorsqu’on touchait à ceux que j’aimais. Alors, oui j’avais fini par me battre et si le combat était inégal je ne m’en étais pas si mal sorti que cela. J’étais dans un sale état mais il fallait voir l’état des trois abrutis qui s’en était pris à moi.

A l’infirmerie de l’école, je tentais de convaincre l’infirmière de ne pas avertir l’une de mes mères. Si elle acceptait cette demande elle m’obligeait à ne pas rentrer seul. J’avais manqué de m’évanouir par deux fois et elle ne souhaitait prendre aucun risque. Je lui demandais donc de contacter celle qui s’apparentais à une mamie pour moi. Un troubloudou fut donc envoyé à Lerinda que j’attendais à présent installé sur l’un des lits de l’infirmerie. Lorsqu’elle arriva je me redressais doucement.  Je suis désolé Lerinda... je voulais pas contacter Delilah ou Siuan... j’ai... c’est compliqué... Mais elle savait parfaitement de quoi je parlais.  Merci... d’être venu. L’infirmière se rapprochait de nous afin d’expliquer la... situation.