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event #3 — jour de célébration, la suprême à l'honneur
@ Le Conteur
HIBOUX : 256
Fays : 3357
L'anniversaire de la Suprême
Le lac était entièrement illuminé de lanternes, et des petites barques avaient été aménagées pour ceux souhaitant faire un petit tour sur l’eau. Les nombreux arbres qui entouraient l’étendue étaient habillés de lampes et de décorations, accentuant la liesse des lieux. Des jeux avaient été mis en place un peu partout, pour divertir les enfants et les plus grands. Ce qui attirait surtout l’attention, c’était l’immense banquet qui avait été installé, les différents mets protégés par des sorts. Il était couvert de tout ce que l’on aurait souhaité manger, des hors d’œuvres aux desserts, plus exotiques les uns que les autres, rassemblant toutes les cultures qui se rassemblaient sur Avalon. Dans le ciel, des cerfs-volants de toutes les couleurs, brillant de milles lucioles, qui offraient un spectacle animé pour les enfants. Il y avait même des caisses de feux d’artifices pour clore la soirée, docilement gardés par la Maréchaussée.— Contexte
Toute l’île avait été conviée à la célébration : l’anniversaire de la Suprême. Le couvre-feu avait été levé pour l’occasion, et les réfugiés avaient été encouragés à profiter des festivités. Des enfants couraient un peu partout, et de nombreux avalantes se retrouvaient enfin pour une soirée qui se voulait être le début d’une nouvelle page pour Avalon, ou une tentative désespérée de faire comme si tout allait bien, selon à qui la question était posée.
La sécurité avait été drastique, contrastant grandement avec l’ambiance détendue que l’on avait pourtant essayé de mettre en place. Pour accéder au lac, il fallait passer une fouille stricte de la part des Gardiens. Des sorts avaient également été lancés sur l’étendue des lieux, rendant toute magie impossible, sauf pour quelques rares élus chargés de la sécurité des festivités. Toute prétention de normalité était balayée lorsqu’on y regardait de plus près, mais la plupart des convives étaient prêts à se complaire de l’illusion perpétrée par le gouvernement. Après les dernières semaines particulièrement stressantes, l’envie de retrouver un semblant de tranquillité était forte chez les habitants. Le maître mot était donc de s’amuser.
— Explications & Règles du jeu
Vous êtes invités à l'anniversaire de la Suprême, qui souhaite avant tout que les festivités se passent sans incident, et que l'on oublie les quelques semaines agitées qui viennent de passer. Avant de rentrer sur le parterre où se trouvent les animations, et le buffet, vous devez d'abord passer le cordon de sécurité des gardiens nommés pour l'occasion.
NB : pas de chaos = pas de particularités, pour ceux qui en ont.
Quelques règles à respecter :
@Ylva Svensson— les participants
@Siuan Damodred
@Lilith van Bredevoort
@Fay de Beaumenoir
@Andrea de Beaumenoir
@Delilah de Vries
@Lynn Rosebury
@Alistair Damodred
@Eko Townsend
@Lerinda Daneels
@Abdoulaye Bakara
@Léandre Valmont
@Isla R. Darcy
@Hel C. Svensson
@Bedelia Cortes
@Iris Crawley
@Lawrence Paxton
@Alba De Montenuevo
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@ Siuan Damodred
HIBOUX : 289
Fays : 4099
Il avait été inutile d’arguer avec Filippa, la Suprême n’avait rien voulu entendre. Qu’importait la situation précaire de l’île, les esprits qui risquaient de s’échauffer, ou le malaise global, la fête aurait lieu. Elle ne savait plus s’il s’agissait d’orgueil ou de folie, de naïveté ou au contraire de machinations qui lui échappaient, mais Siuan n’arrivait plus à suivre les décisions de sa supérieure. Filippa lui avait fait comprendre que son avis n’était pas écouté, et Siuan, peu fidèle à elle-même, ne s’était pas battue. Elle avait hoché la tête, accepté sans sourciller que les gardiens seuls s’occupassent de la sécurité, et avait quitté le bureau de la Suprême sans un regard en arrière.
Le soir venu, elle se tenait devant le cordon de gardiens, juste assez à l’écart pour qu’elle fût assez difficile à remarquer. Elle n’avait pas encore passé la sécurité, regardant malgré elle chaque visage qui se pressait pour passer, et rejoindre les festivités. Malgré ses ordres — ne pas intervenir, ce que lui avait bien fait remarquer le chef des gardiens lors du briefing — elle ne pouvait pas lutter contre ses instincts. Il n’y avait plus que cela qui la faisait tenir debout, après tout, et son travail était un cordon de sécurité pour éviter qu’on l’approchât. C’était presque aussi efficace que son visage complètement fermé, qui n’encourageait pas à la discussion. Les bras croisés, elle observait, cataloguait, chaque présence.
Le soir venu, elle se tenait devant le cordon de gardiens, juste assez à l’écart pour qu’elle fût assez difficile à remarquer. Elle n’avait pas encore passé la sécurité, regardant malgré elle chaque visage qui se pressait pour passer, et rejoindre les festivités. Malgré ses ordres — ne pas intervenir, ce que lui avait bien fait remarquer le chef des gardiens lors du briefing — elle ne pouvait pas lutter contre ses instincts. Il n’y avait plus que cela qui la faisait tenir debout, après tout, et son travail était un cordon de sécurité pour éviter qu’on l’approchât. C’était presque aussi efficace que son visage complètement fermé, qui n’encourageait pas à la discussion. Les bras croisés, elle observait, cataloguait, chaque présence.
- Résumé:
- Siuan se tient à l’écart du cordon des gardiens chargés de fouiller les invités avant de les laisser entrer sur les terres, et observe tranquillement quelles têtes se présentent à la fête.
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- Plus:
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@ Alistair Damodred
HIBOUX : 94
Fays : 3099
Un anniversaire... vraiment ? Et sans le chaos, sans la possibilité non seulement d’attaquer, ce que je pouvais concevoir, mais surtout sans la possibilité de se défendre. C’était quoi encore ce délire...?? Pfff j’avais vraiment l’impression que c’était une lubie pour nana au melon bien trop gonflé et tout cela me passait clairement bien au dessus de la tête. Pourquoi y allais-je pouvez vous vous demander, ben... pour la bouffe. Pour voir autre chose. Pour ... non en réalité j’en savais rien, en ce moment j’étais clairement guidé par des instincts auxquels je ne faisais même pas réellement confiance, j’avançais à l’aveugle si on pouvait appeler ça avancer. J’étais quasi certain d’y voir mes mères sans toutefois avoir l’intention d’aller leur parler. De toute façon je n’avais rien su faire de bien pour elles et doutais pouvoir faire quelque chose aujourd’hui. Une chose était certaine Siuan serait forcement en poste, perdre une nouvelle fois son chaos était à mon sens plus qu’improbable. J’avançais donc tel un mouton, me laissant simplement porter par la vague.
Je grognais pourtant lorsqu’une fouille fut effectuée. C’est bon, j’ai rien sur moi, j’vais pas me foutre a poils non plus! Je n’avais tout simplement pas envie qu’on me touche, qu’un inconnu m’approche. Je n’avais pas l’intention de faire d’esclandre, j’étais plutôt du genre discret d’habitude mais... j’avais l’affreuse sensation d’avoir fait un bond dans le passé question sociabilité. Je m’étais de nouveau battu à l’école, je refusais qu’on m’approche et mes nuits étaient de nouveau plus courte, je redevenais sans u faire trop attention une bombe à retardement qu’on dégoupillait de façon assez violente en me retirant aujourd’hui. Je ne prêtais aucune attention à ceux qui m’entourait, j’avais l’intention de me rendre au buffet, près du lac et de me barrer dès que je serais trop saoulé.
Je grognais pourtant lorsqu’une fouille fut effectuée. C’est bon, j’ai rien sur moi, j’vais pas me foutre a poils non plus! Je n’avais tout simplement pas envie qu’on me touche, qu’un inconnu m’approche. Je n’avais pas l’intention de faire d’esclandre, j’étais plutôt du genre discret d’habitude mais... j’avais l’affreuse sensation d’avoir fait un bond dans le passé question sociabilité. Je m’étais de nouveau battu à l’école, je refusais qu’on m’approche et mes nuits étaient de nouveau plus courte, je redevenais sans u faire trop attention une bombe à retardement qu’on dégoupillait de façon assez violente en me retirant aujourd’hui. Je ne prêtais aucune attention à ceux qui m’entourait, j’avais l’intention de me rendre au buffet, près du lac et de me barrer dès que je serais trop saoulé.
- Résumé:
- Alistair arrive et apprécie moyennement la fouille, il le fait savoir.
Souvent on garde le silence, parce que beaucoup ne peuvent pas comprendre et d’autres ne méritent pas de savoir.
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@ Isla R. Darcy
HIBOUX : 337
Fays : 3182
Il était rare qu’autant de Darcy sortent, dans un même temps, du domaine. Isla observait les membres de sa famille passer les cordons de sécurité avec un air relativement sombre. Son père ne cessait de bavarder, accroché à son bras, bien décidé à amuser sa fille et désormais matriarche de la famille. Margaret, elle, n’avait pas attendu pour se précipiter à l’intérieur. Isla désapprouvait terriblement l’évènement qui lui paraissait idiot et vaniteux de la part de Filippa. Rassembler autant d’avalantes et des réfugiés au même endroit était un appel du pied à la dissidence. Étouffer le chaos était d’une stupidité sans pareille. Isla aurait bien préféré rester dans son bureau plutôt que d’être là, observant la foule et repérant Alistair avant sa mère, plus loin, à qui elle adressa un mince sourire.
Son père se détacha finalement de son bras « pour une petite seconde » disait-il, le temps d’être inspecté et puis vint son tour. Peu avenante, la prophétesse se contenta de lancer un regard noir à la gardienne incertaine de la marche à suivre. Il était hors de question qu’elle se pliât aux mesures qui, certainement, n’étaient pas nécessaires dans son cas. Secrétaire de la Suprême depuis une vingtaine d’année, Isla refusait qu’on l’on doutât de son honnêteté.
Son père se détacha finalement de son bras « pour une petite seconde » disait-il, le temps d’être inspecté et puis vint son tour. Peu avenante, la prophétesse se contenta de lancer un regard noir à la gardienne incertaine de la marche à suivre. Il était hors de question qu’elle se pliât aux mesures qui, certainement, n’étaient pas nécessaires dans son cas. Secrétaire de la Suprême depuis une vingtaine d’année, Isla refusait qu’on l’on doutât de son honnêteté.
- Résumé:
- Les Darcy sortis en nombre arrivent pour l’évènement. Isla ne se prête pas au jeu et passe les cordons pour rejoindre son père qui l’attend.
There is no bad, there is no good, I drank every sky that I could, Made myself mythical, tried to be real, Saw the future in the face of a Daffodil
♛ by wiise
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@ Abdoulaye Bakara
HIBOUX : 28
Fays : 2432
Je n'aime pas la foule, je n'aime pas les longues queues... Autant dire que je suis servi aujourd'hui, aux bras d'Ashley, pour ce fameux anniversaire de la Suprême auquel j'avais hésité à assister dans un premier temps, voulant continuer à être le réfugié le plus discret de cette île,
Ces Avalants... Ashley y compris. Ce sont tous des cinglés. Cette île, c'est une prison. Les choses sont claires maintenant. Alors, peut-être que j'ai l'espoir que les choses se passent mal et surtout, celui de ne pas être mis de côté cette fois. J'en ai ma claque de faire semblant.
C'est en soupirant après une énième bousculade que je me permets d'accrocher un habitant du regard avant qu'une pression ne me fasse sortir de ma torpeur malsaine
"Oui mon amour ?"
Ma douce voix mielleuse me donnerait presque envie de vomir. Voir de mourir.
"Tu verras mon chéri, les choses vont..."
Je ne l'écoute pas, je secoue la tête comme pour approuver tout c'qu'elle baragouine alors que je m'en contre-fiche. Blablabla... Ce qu'elle peut-être agaçante finalement. Elle et tout son peuple azimuté.
"Ecoute, en fait, j'ai la dalle donc..."
Donc j'avais failli devenir mauvais malgré moi. Mais je me rattrapais avec un sourire niais de circonstance et en lui passant une main qui se voulait douce dans les cheveux.
"J'ai vraiment hâte de passer toute cette sécurité mon ange."
Ces Avalants... Ashley y compris. Ce sont tous des cinglés. Cette île, c'est une prison. Les choses sont claires maintenant. Alors, peut-être que j'ai l'espoir que les choses se passent mal et surtout, celui de ne pas être mis de côté cette fois. J'en ai ma claque de faire semblant.
C'est en soupirant après une énième bousculade que je me permets d'accrocher un habitant du regard avant qu'une pression ne me fasse sortir de ma torpeur malsaine
"Oui mon amour ?"
Ma douce voix mielleuse me donnerait presque envie de vomir. Voir de mourir.
"Tu verras mon chéri, les choses vont..."
Je ne l'écoute pas, je secoue la tête comme pour approuver tout c'qu'elle baragouine alors que je m'en contre-fiche. Blablabla... Ce qu'elle peut-être agaçante finalement. Elle et tout son peuple azimuté.
"Ecoute, en fait, j'ai la dalle donc..."
Donc j'avais failli devenir mauvais malgré moi. Mais je me rattrapais avec un sourire niais de circonstance et en lui passant une main qui se voulait douce dans les cheveux.
"J'ai vraiment hâte de passer toute cette sécurité mon ange."
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@ Alba De Montenuevo
HIBOUX : 66
Fays : 2257
Elle dissimule un petit rire satisfait derrière son verre d'alcool. Voir Isla refuser de se plier au protocole, le visage strié de colère, dissipe partiellement la mauvaise humeur de la Juge, venue seule. Alba ne refusait jamais une occasion de faire la fête, mais cette soirée était complètement absurde : C'était comme distribuer des cartons d'invitation à la Dissidence. De plus, impossible d'ignorer le relent acide qui lui brûlait l'estomac ; Cette place aurait pu être la sienne.
Pourtant elle était là malgré tout. Il fallait bien sa présence délicieuse pour animer la fête.
Drapée d'une robe rouge sombre échancrée sur un dos nu et fendue sur le côté, Alba rejoint son amie d'un pas léger pour la saluer elle et son père.
"Vous vous êtes fait attendre Mr Darcy ! Je désespérais de ne pas voir arriver mon cavalier favori.
- Alba, quel plaisir de vous voir !"
L'homme se fend d'un large sourire ravi face à l'amie chère de sa fille tant adorée. Alba le sait, au-dessus de tout amant.e d'Isla, elle était la favorite d'Anselm depuis l'enfance. L'homme respire le bonheur d'avoir réussi à amener Isla jusqu'ici, à son bras. Ils échangent quelques mondanités, quelques rires chauds et très vite l'homme s'excuse pour se retirer, le temps d'aller chercher de quoi fêter l'évènement.
"Voici au moins un heureux." Le sous-entendu est plutôt clair. Alba fulmine de s'être vu refuser le droit de conserver son chaos. Sa loyauté était comme souillée. "Isla Darcy qui se refuse l'ombre de son bureau pour venir offrir des sourires charmants à sa pire ennemie... Cette soirée est plus en plus insensée."
Pourtant elle était là malgré tout. Il fallait bien sa présence délicieuse pour animer la fête.
Drapée d'une robe rouge sombre échancrée sur un dos nu et fendue sur le côté, Alba rejoint son amie d'un pas léger pour la saluer elle et son père.
"Vous vous êtes fait attendre Mr Darcy ! Je désespérais de ne pas voir arriver mon cavalier favori.
- Alba, quel plaisir de vous voir !"
L'homme se fend d'un large sourire ravi face à l'amie chère de sa fille tant adorée. Alba le sait, au-dessus de tout amant.e d'Isla, elle était la favorite d'Anselm depuis l'enfance. L'homme respire le bonheur d'avoir réussi à amener Isla jusqu'ici, à son bras. Ils échangent quelques mondanités, quelques rires chauds et très vite l'homme s'excuse pour se retirer, le temps d'aller chercher de quoi fêter l'évènement.
"Voici au moins un heureux." Le sous-entendu est plutôt clair. Alba fulmine de s'être vu refuser le droit de conserver son chaos. Sa loyauté était comme souillée. "Isla Darcy qui se refuse l'ombre de son bureau pour venir offrir des sourires charmants à sa pire ennemie... Cette soirée est plus en plus insensée."
- Résumé:
- Alba est en colère d'être traitée ainsi et de voir le chaos étouffé. Néanmoins, elle trouve un réconfort en la présence d'Isla qu'elle s'empresse de rejoindre pour bitcher
♛ by wiise
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@ Lawrence Paxton
HIBOUX : 18
Fays : 1659
"T'nez." Lawrence tend un verre d'alcool à Adélaïde.
"Merci Lawrence, tu es un amour." Il ne répond rien face à genre d'attention qu'il déteste, se tasse entre ses larges épaules. Il est plutôt habitué aux "tas de merde" et aux "j'aurai dû t'crever dès la naissance". "Je suis contente de voir que tu essaies de t'intégrer."
Adélaïde souligne son effort vestimentaire. La vieille femme ne soupçonne pas une seconde que le port de cette chemise blanche impeccable et de ce pantalon noir sont seulement une façade. En un sens, c'est vrai que Paxton tente de s'intégrer. Les intentions ne sont juste pas celles qu'Adélaïde imagine. S'il se met dans la peau d'un de ces connards, à leurs yeux il en deviendra un et pourra agir avec moins de soupçon.
"Je te laisse à tes occupations. Moi j'ai une jeunesse à retrouver sur la piste de danse. Embrasse Helmi pour moi."
La vielle l'emmerde avec son petit côté attendrissant qui touche le cœur de Lawrence qui grommelle pour toute réponse. Il s'est pris d'affection pour elle malgré lui, mais se garde bien de l'avouer. Planté près du lac, il voit la masse de gens arriver dont son amie évidemment accompagnée par sa chienne de garde. Les manches retroussées sur ses avant-bras recouverts de tatouages – marques de son passé arraché – il observe sans un mot, la fureur au ventre.
Une envie fulgurante le traverse lorsqu'il croise le regard d'Ylva ; celle de faire voler en éclat de son propre sang, tout ce petit monde.
"Merci Lawrence, tu es un amour." Il ne répond rien face à genre d'attention qu'il déteste, se tasse entre ses larges épaules. Il est plutôt habitué aux "tas de merde" et aux "j'aurai dû t'crever dès la naissance". "Je suis contente de voir que tu essaies de t'intégrer."
Adélaïde souligne son effort vestimentaire. La vieille femme ne soupçonne pas une seconde que le port de cette chemise blanche impeccable et de ce pantalon noir sont seulement une façade. En un sens, c'est vrai que Paxton tente de s'intégrer. Les intentions ne sont juste pas celles qu'Adélaïde imagine. S'il se met dans la peau d'un de ces connards, à leurs yeux il en deviendra un et pourra agir avec moins de soupçon.
"Je te laisse à tes occupations. Moi j'ai une jeunesse à retrouver sur la piste de danse. Embrasse Helmi pour moi."
La vielle l'emmerde avec son petit côté attendrissant qui touche le cœur de Lawrence qui grommelle pour toute réponse. Il s'est pris d'affection pour elle malgré lui, mais se garde bien de l'avouer. Planté près du lac, il voit la masse de gens arriver dont son amie évidemment accompagnée par sa chienne de garde. Les manches retroussées sur ses avant-bras recouverts de tatouages – marques de son passé arraché – il observe sans un mot, la fureur au ventre.
Une envie fulgurante le traverse lorsqu'il croise le regard d'Ylva ; celle de faire voler en éclat de son propre sang, tout ce petit monde.
- Résumé:
- Lawrence est venue accompagné d'Adélaïde, une dame âgée qui l'héberge contre ses services domestiques. Près du lac, il attend l'arrivée d'Helmi et fulmine de voir qu'Ylva est évidemment avec elle.
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@ Ylva Svensson
HIBOUX : 69
Fays : 2405
La fête organisée par la dirigeante de l’île était l’occasion rêvée pour s’immerger au milieu de tout ce petit monde, et les cataloguer, un par un. Elle ne doutait pas que tout le gratin d’Avalon serait présent, contraints ou volontaires, et elle espérait pouvoir récolter des informations supplémentaires. L’absence de chaos n’était même pas une contrainte, parfaitement consciente qu’elle serait de toute façon attaquée à vue si elle essayait d’y accéder. Cela lui permettrait aussi de se concentrer sur d’autres odeurs, au-delà de la magie des habitants, qui lui empestait souvent le nez. Avoir Helmi à son bras n’était qu’un plaisir de plus, et elle en profitait largement.
Alors qu’elles attendaient pour passer le barrage de gardiens, dont elle avait bien remarqué la tension supplémentaire qui les avaient gagnés en l’apercevant, elle se conforta dans l’absence de Lawrence. Elle n’était pas assez naïve pour penser que l’idiot ne serait pas là, mais elle profitait d’avoir l’attention d’Helmi à elle toute seule. Si elle ne craignait pas les répercussions immédiates qu’un tel geste pourrait avoir pour son amie, elle l’aurait sûrement embrassée, comme ça, au milieu de la foule. Les restes de la pleine lune, peut-être, ou un désir qu’elle n’avait presque pas envie de réprimer.
Son regard fut attiré un peu plus loin, sur une femme qui venait de passer dans la zone sans chaos, et qui se lamentait auprès de son mari qu’elle aurait mis du maquillage si elle avait su que la magie la priverait également de ses illusions. Sa prise se resserra sur le bras d’Helmi alors qu’elle s’apprêtait à s’avancer pour passer le barrage. « Attends. Je … Je ne sais pas si je peux y aller. » La peur de devoir afficher son vrai visage la figeait sur place.
Alors qu’elles attendaient pour passer le barrage de gardiens, dont elle avait bien remarqué la tension supplémentaire qui les avaient gagnés en l’apercevant, elle se conforta dans l’absence de Lawrence. Elle n’était pas assez naïve pour penser que l’idiot ne serait pas là, mais elle profitait d’avoir l’attention d’Helmi à elle toute seule. Si elle ne craignait pas les répercussions immédiates qu’un tel geste pourrait avoir pour son amie, elle l’aurait sûrement embrassée, comme ça, au milieu de la foule. Les restes de la pleine lune, peut-être, ou un désir qu’elle n’avait presque pas envie de réprimer.
Son regard fut attiré un peu plus loin, sur une femme qui venait de passer dans la zone sans chaos, et qui se lamentait auprès de son mari qu’elle aurait mis du maquillage si elle avait su que la magie la priverait également de ses illusions. Sa prise se resserra sur le bras d’Helmi alors qu’elle s’apprêtait à s’avancer pour passer le barrage. « Attends. Je … Je ne sais pas si je peux y aller. » La peur de devoir afficher son vrai visage la figeait sur place.
- Résumé:
- Ylva se présente sur le site avec Helmi à son bras, bien déterminée à profiter de la soirée pour analyser les avalantes. La réalisation que les sorts supprimeraient aussi ses illusions la fait s’arrêter.
I'll taste the devil's tears
He said: "I am the devil, boy, come with me and we'll make many storms." He offered me the universe, but inside my heart there's a picture of a girl. Some call love a curse, some call love a thief, but she's my home. And she's as much apart for this broken heart, but see broken bones always seem to mend — Angus and Julia Stone | (c)flotsam.
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@ Lilith van Bredevoort
HIBOUX : 27
Fays : 1550
Elle n’avait même pas essayé de persuader sa mère que c’était une mauvaise idée. Filippa s’était entêtée dans sa bêtise, et Lilith avait décidé de l’ignorer. Elle comptait profiter de la soirée malgré tout, et surtout malgré Bedelia, collée à ses basques depuis le matin. Elle connaissait le plan de la soirée par cœur, et elle savait qu’au moment du feu d’artifice, elle pourrait s’éclipser sans problème. Il lui suffisait simplement d’attendre, et elle pouvait faire preuve de patience. Parfois. Elle avait déjà prévu de rejoindre Marius, qu’elle n’avait pas revu depuis … depuis, et elle comptait bien mettre à profit ces quelques heures qu’elle pourrait partager avec lui.
Avec un brin d’impatience, elle tirait sur la manche de Bedelia, qui semblait râcler des pieds derrière elle. L’Aes Sedai faisait la tête, comme toujours, et Lilith ne put s’empêcher de rouler des yeux. « Mais déride-toi, veux-tu ? Tu vas faire peur aux gens. » Lui dit-elle dans un souffle, presque assez fort pour se faire entendre des autres qui attendaient dans la file. Elle attrapa l’œil d’un gardien qui lui fit signe d’approcher, et tirant à nouveau sur la manche de son garde du corps, elle approcha rapidement de l’homme. « Vous pouvez passer, Mademoiselle. Vous aussi, Aes Sedai. » Sans fouille, évidemment, et Lilith n’allait pas cracher sur les quelques avantages que lui donnaient sa parenté. En passant, son œil se posa sur la Spymaster, qui semblait ronger son frein, à moitié cachée dans l’ombre. « Quelqu’un a craché dans son vin ou quoi ? » Glissa-t-elle à Bedelia en jetant un pouce vers la Damodred, avant de l’attirer fermement vers le lac sans attendre de réponse.
Avec un brin d’impatience, elle tirait sur la manche de Bedelia, qui semblait râcler des pieds derrière elle. L’Aes Sedai faisait la tête, comme toujours, et Lilith ne put s’empêcher de rouler des yeux. « Mais déride-toi, veux-tu ? Tu vas faire peur aux gens. » Lui dit-elle dans un souffle, presque assez fort pour se faire entendre des autres qui attendaient dans la file. Elle attrapa l’œil d’un gardien qui lui fit signe d’approcher, et tirant à nouveau sur la manche de son garde du corps, elle approcha rapidement de l’homme. « Vous pouvez passer, Mademoiselle. Vous aussi, Aes Sedai. » Sans fouille, évidemment, et Lilith n’allait pas cracher sur les quelques avantages que lui donnaient sa parenté. En passant, son œil se posa sur la Spymaster, qui semblait ronger son frein, à moitié cachée dans l’ombre. « Quelqu’un a craché dans son vin ou quoi ? » Glissa-t-elle à Bedelia en jetant un pouce vers la Damodred, avant de l’attirer fermement vers le lac sans attendre de réponse.
- Résumé:
- Lilith est plutôt excitée par les perspectives que lui offrent la soirée, et elle compte bien en profiter. Être la fille de la Suprême lui permet de passer le cordon sans fouille, et elle se contente même de la présence de Bedelia, pour le moment.
Your words hurt the most
You say "let it go", but I can't let it go. I want to believe every word that you say; for I'm so scared of losing you and I don't know what I can do about it (about it). So tell me how long, love, before you go and leave me here on my own. I know that I don't wanna know who I am without you | Bear's Den (c)flotsam.
- Plus:
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@ Hel C. Svensson
HIBOUX : 249
Fays : 2637
Parée de ses atours extravagants, une robe décadente serrant sa silhouette et de nombreux bijoux sur les poignets et les mains, Helmi serrait le bras d’Ylva tout en cherchant Lawrence du regard. Son ami à l’orageux tempérament lui avait assuré l’attendre sur place pour la fête, une belle raison pour les deux dissidents de venir se mêler aux autres. Il n’était pas impossible que l’ancien marin lui pose un lapin, et elle en serait parfaitement contrariée.
À ses côtés, au moins, se tenait sa protectrice. Malgré le tempérament de ses deux amis, Helmi n’avait pas envisagé une seule seconde sortir sans Ylva. Étrangement, elle n’avait même pas eu besoin de battre des paupières, de minauder ou de demander gentiment. La réfugiée lui rendait la tâche facile après la frayeur qu’elle lui avait collée.
Elle s’apprêtait à passer les cordons qu’Ylva la retint, la détournant de sa recherche. « Qu’y-a-t-il ? » Helmi ne comprit qu’à rebours le sujet de son inquiétude. Dans une attitude protectrice, l’héritière déposa toutes ses mains sur la peau à portée. C’est dans son suédois imparfait qu’elle préférait lui parler. « Ça va aller. Je détournerais leur attention. On ne peut même ne faire qu’un tour et puis rentrer. » Helmi lui adressa un sourire réconfortant, chaleureux. Elle tâchait de la distraire, n’ayant guère de problème à être peut-être un peu trop proche de son amie. Elle chuchote : « Leurs regards ne valent rien. »
À ses côtés, au moins, se tenait sa protectrice. Malgré le tempérament de ses deux amis, Helmi n’avait pas envisagé une seule seconde sortir sans Ylva. Étrangement, elle n’avait même pas eu besoin de battre des paupières, de minauder ou de demander gentiment. La réfugiée lui rendait la tâche facile après la frayeur qu’elle lui avait collée.
Elle s’apprêtait à passer les cordons qu’Ylva la retint, la détournant de sa recherche. « Qu’y-a-t-il ? » Helmi ne comprit qu’à rebours le sujet de son inquiétude. Dans une attitude protectrice, l’héritière déposa toutes ses mains sur la peau à portée. C’est dans son suédois imparfait qu’elle préférait lui parler. « Ça va aller. Je détournerais leur attention. On ne peut même ne faire qu’un tour et puis rentrer. » Helmi lui adressa un sourire réconfortant, chaleureux. Elle tâchait de la distraire, n’ayant guère de problème à être peut-être un peu trop proche de son amie. Elle chuchote : « Leurs regards ne valent rien. »
- Résumé:
- Helmi n’a pas encore repéré Lawrence qui l’attend de pied ferme et se préoccupe plutôt de distraire Ylva, charmeuse.
I hate you, and I'd like to see you burn
So tell all your friend, this is the end of everything
Too late to repent, the wicked will reap what they sow
We will sanctify, purify
REJOICE IN THEIR SORROW AND SING
So tell all your friend, this is the end of everything
Too late to repent, the wicked will reap what they sow
We will sanctify, purify
REJOICE IN THEIR SORROW AND SING
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@ Bedelia Cortes
HIBOUX : 41
Fays : 1410
Pour toute réponse, Bedelia lui accorde un sourire feint, quoi qu’agacé. L’Aes Sedai n’a pas envie d’être là, n’a pas envie d’être avenante et voudrait que Lilith décide pour une fois de rester chez elle plutôt que de courir les rues. Elle aurait pu, plutôt que de se pointer à une soirée hautement critique en termes de sécurité, simplement faire venir ses amis chez elle. L’Aes Sedai lui avait proposé, d’ailleurs, de différer cette sortie. L’événement entier lui paraissait idiot. Mais elle était quand même là, vêtue sobrement et de manière pragmatique. Lilith était sa priorité, l’était depuis un moment, aux dépens de sa vie de famille et du reste de ses engagements. Elle ne voyait plus Iris depuis un moment, même si celle-ci s’était excusée d’avoir explosé contre son familier. Deirdre tournait par ailleurs aux alentours, profitant du Chaos qui leur était laissé.
Les deux femmes passèrent la sécurité sans effort. Son attention attirée dans la direction de sa supérieure, Bedelia retint un souffle, roulant des yeux. Lilith n’attendit pas. L’Aes Sedai n’eut à peine le temps d’adresser un regard à la Spymaster qu’elle se vit attirée en direction du lac.
« Je pense, sans trop vouloir m’avancer, que la Spymaster est de mon avis et que nous ne devrions pas être là. » Bedelia savait qu’invoquer l’avis de Siuan n’aurait aucun effet sur Lilith, si ce n’est de la voir souffler à nouveau ou rouler des yeux. Mais avec le temps, elle se permettait davantage de lui passer son agacement. « Bon. Je ne te ramène pas sur mes épaules si tu as trop bu. » Ses yeux parcouraient par habitude les lieux, occupée à repérer d’éventuelles menaces.
Les deux femmes passèrent la sécurité sans effort. Son attention attirée dans la direction de sa supérieure, Bedelia retint un souffle, roulant des yeux. Lilith n’attendit pas. L’Aes Sedai n’eut à peine le temps d’adresser un regard à la Spymaster qu’elle se vit attirée en direction du lac.
« Je pense, sans trop vouloir m’avancer, que la Spymaster est de mon avis et que nous ne devrions pas être là. » Bedelia savait qu’invoquer l’avis de Siuan n’aurait aucun effet sur Lilith, si ce n’est de la voir souffler à nouveau ou rouler des yeux. Mais avec le temps, elle se permettait davantage de lui passer son agacement. « Bon. Je ne te ramène pas sur mes épaules si tu as trop bu. » Ses yeux parcouraient par habitude les lieux, occupée à repérer d’éventuelles menaces.
- Résumé:
- Bedelia fait la mauvaise tête pour la forme, s’assurant pour autant de la sécurité des lieux.
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@ Iris Crawley
HIBOUX : 122
Fays : 2872
La fatigue lui brûlait la rétine et alourdissait son crâne qui pulsait d'ors et déjà un léger mal de tête. Iris commençait à regretter l'effort d'être venue mais tourner en rond chez elle, face à face avec elle-même, attaquait sérieusement ses nerfs. Ces derniers temps, la casanière était mortifiée face au vide, au silence et à la solitude. Alors elle se traînait dans la file d'attente pour participer à cet évènement qu'elle réprouvait furieusement, ne serait-ce qu'une demi-heure, le temps de voir Isla ou Bedelia malgré la culpabilité encore pesante. Elle avait même fait l'effort de s'apprêter avec ses cheveux blonds lâchés, logés dans un long manteau noir, son pantalon noir taille haute et un crop-top de la même couleur qui découvrait ses épaules.
Iris soupire, usée... puis ravale un hoquet de surprise lorsque son regard croise celui de Siuan plus loin. Son cœur loupe trois marches et lui tombe dans le ventre. Aussitôt, un feu consume son crâne pour se concentrer sur un seul et unique point : derrière son œil droit. Elle ne l'avait pas revu depuis le fiasco de la dernière fois, l'amertume toujours sévère entremêlée d'une profonde tristesse. Iris n'avait rien oublié de ce qu'elle avait vu dans les souvenirs de la Spymaster…
"Merde. Désolée." Elle bute sans faire attention contre deux corps rapprochés. Si Iris cherchait encore une raison de regretter sa présence ici, le visage d'Helmi accompagnée de la réfugiée en fut une. La jeune femme serre les dents, n'accorde pas plus d'attention à celle qui l'avait humiliée plusieurs mois plus tôt et se déporte sur la file d'à côté. Elle n'avait ni le temps, ni l'énergie de dealer avec Helmi et son sourire "charmant". Tout ce qu'elle veut c'est passé cette stupide sécurité et retrouver sa belle-sœur. Son seul ancrage à peu près stable du moment…
Iris soupire, usée... puis ravale un hoquet de surprise lorsque son regard croise celui de Siuan plus loin. Son cœur loupe trois marches et lui tombe dans le ventre. Aussitôt, un feu consume son crâne pour se concentrer sur un seul et unique point : derrière son œil droit. Elle ne l'avait pas revu depuis le fiasco de la dernière fois, l'amertume toujours sévère entremêlée d'une profonde tristesse. Iris n'avait rien oublié de ce qu'elle avait vu dans les souvenirs de la Spymaster…
"Merde. Désolée." Elle bute sans faire attention contre deux corps rapprochés. Si Iris cherchait encore une raison de regretter sa présence ici, le visage d'Helmi accompagnée de la réfugiée en fut une. La jeune femme serre les dents, n'accorde pas plus d'attention à celle qui l'avait humiliée plusieurs mois plus tôt et se déporte sur la file d'à côté. Elle n'avait ni le temps, ni l'énergie de dealer avec Helmi et son sourire "charmant". Tout ce qu'elle veut c'est passé cette stupide sécurité et retrouver sa belle-sœur. Son seul ancrage à peu près stable du moment…
- Résumé:
- Malgré l'état de fatigue d'Iris, elle fait l'effort de venir. Elle freeze devant le regard de Siuan, bouscule Helmi et Ylva en s'excusant et surtout, les évitant. Elle n'a aucune envie de discuter avec elles, donc elle se déporte sur la file d'à côté.
Who could've known I would fall so hard starting over
Loop is closed just to go to the depths
(c)Spiritbox ▬ Cellar Door.
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@ Siuan Damodred
HIBOUX : 289
Fays : 4099
Cataloguer ceux qui passaient le cordon de sécurité n’était qu’un réflexe, par chance impeccablement entraîné. Elle ne pensait à rien, ou plutôt à beaucoup trop de choses, qui n’avaient rien à voir avec la soirée. Elle aurait préféré être n’importe où ailleurs qu’ici, mais elle n’avait pas le choix. Ses yeux s’attardèrent sur la louve et son amie, figées près du cordon. Elle s’autorisa un sourire ; sans nul doute que la réfugiée avait compris ce qui allait lui arriver. Elle ne s’attarda pas, il y avait bien trop d’avalantes pour qu’Ylva fût dangereuse. Ses yeux accrochèrent le regard d’Iris en passant, et elle ravala maladroitement un hoquet de surprise. Evidemment, il était stupide de penser qu’elle ne la croiserait jamais sur l’île, mais elle n’était pas prête à l’affronter, et encore moins à supporter la lueur qu’elle devinait dans ce regard, le visage de quelqu’un qui sait.
Iris bouscula les deux cauchemars, et Siuan se força à détourner le regard, rattrapant la silhouette de son fils, qui restait devant les gardiens. Elle n’avait pas entendu les mots prononcés par le garçon mais elle pouvait voir la tension dans ses épaules, et elle détestait en être responsable, au moins partiellement. Ravalant sa fierté, elle laissa échapper un souffle, et traversa la foule jusqu’à @Alistair Damodred . Elle ne savait pas ce que faisait son visage, mais les avalantes semblaient à deux doigts de se jeter sur le côté pour la laisser passer, et elle fit en sorte de lisser son expression faciale lorsqu’elle arriva au niveau de son fils, et du gardien qui refusait de le laisser passer avec les bras croisés. « Un problème ici ? » Demanda-t-elle d’une voix froide, son visage s’adoucissant malgré elle alors qu’elle jetait un œil vers Alistair. La culpabilité la prit à la gorge et elle détourna les yeux bien vite, lâchement. « Je n’ai pas fini de le fouiller. » Répondit le gardien, avec un aplomb surprenant.
Iris bouscula les deux cauchemars, et Siuan se força à détourner le regard, rattrapant la silhouette de son fils, qui restait devant les gardiens. Elle n’avait pas entendu les mots prononcés par le garçon mais elle pouvait voir la tension dans ses épaules, et elle détestait en être responsable, au moins partiellement. Ravalant sa fierté, elle laissa échapper un souffle, et traversa la foule jusqu’à @Alistair Damodred . Elle ne savait pas ce que faisait son visage, mais les avalantes semblaient à deux doigts de se jeter sur le côté pour la laisser passer, et elle fit en sorte de lisser son expression faciale lorsqu’elle arriva au niveau de son fils, et du gardien qui refusait de le laisser passer avec les bras croisés. « Un problème ici ? » Demanda-t-elle d’une voix froide, son visage s’adoucissant malgré elle alors qu’elle jetait un œil vers Alistair. La culpabilité la prit à la gorge et elle détourna les yeux bien vite, lâchement. « Je n’ai pas fini de le fouiller. » Répondit le gardien, avec un aplomb surprenant.
- Résumé:
- Siuan rejoint Alistair, toujours coincé par le cordon de gardiens, forcée hors de sa torpeur par la surprise de voir Iris.
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@ Ylva Svensson
HIBOUX : 69
Fays : 2405
Loin d’elle l’idée de repousser les mains d’Helmi, ainsi que ses affections, mais l’héritière ne savait pas, et ça n’était pas de cette façon qu’Ylva avait prévu de lui révéler. Les avalantes, elle s’en fichait. Peut-être que cela ne ferait qu’ajouter à leur horreur. Peut-être qu’elle essayait de s’en persuader. Helmi, par contre … Elle regrettait ne pas avoir dévoilé sa véritable apparence à son amie plus tôt, mais l’idée lui était toujours insupportable. Ylva avait changé, tout comme Helmi, mais elle craignait bêtement que cela pût être la preuve de trop. La proximité, le suédois, la chaleur de son sourire lui faisait espérer que ça ne serait pas le cas. « Ca n’est pas leur regard qui m’inquiète. » Lâcha-t-elle finalement, honnêtement, pour être sitôt bousculée par une forme qu’elle ne connaissait pas.
Le grognement s’échappa de sa gorge par réflexe, et sa prise se raffermit sur Helmi pour la garder fermement sur ses pieds. La silhouette, aussitôt écartée, disparaît dans la file à leur droite et Ylva, malgré l’envie qui lui tordait le ventre, ravala la colère pour se concentrer sur son amie, à présent presque blottie entre ses bras. « Allons-y. » Annonça-t-elle avec un entrain qu’elle ne ressentait pas, levant les yeux vers le gardien qui les attendait, l’agacement clair dans ses yeux. Ylva n’était pas dupe, elle pouvait également sentir l’odeur entêtante de sa peur. Helmi passa la première, sans difficultés malgré le regard suspicieux du gardien. Ylva s’avança, et fixa son regard sur l’héritière, quelques pas plus loin, pour éviter d’arracher la gorge de l’homme qui la fouillait avec application. Quand il ne trouva rien sur sa forme, il fut presque déçu. Si seulement il savait qu’elle n’avait pas besoin d’arme pour le tuer. Elle passa sans un regard, et frissonna alors que les sorts prirent effet. Le loup lui fut soudainement arraché, mais elle n’eut pas le temps de s’attarder sur la sensation. Les brûlures étaient parfaitement visibles, elle le savait, et elle fixait Helmi avec appréhension.
Le grognement s’échappa de sa gorge par réflexe, et sa prise se raffermit sur Helmi pour la garder fermement sur ses pieds. La silhouette, aussitôt écartée, disparaît dans la file à leur droite et Ylva, malgré l’envie qui lui tordait le ventre, ravala la colère pour se concentrer sur son amie, à présent presque blottie entre ses bras. « Allons-y. » Annonça-t-elle avec un entrain qu’elle ne ressentait pas, levant les yeux vers le gardien qui les attendait, l’agacement clair dans ses yeux. Ylva n’était pas dupe, elle pouvait également sentir l’odeur entêtante de sa peur. Helmi passa la première, sans difficultés malgré le regard suspicieux du gardien. Ylva s’avança, et fixa son regard sur l’héritière, quelques pas plus loin, pour éviter d’arracher la gorge de l’homme qui la fouillait avec application. Quand il ne trouva rien sur sa forme, il fut presque déçu. Si seulement il savait qu’elle n’avait pas besoin d’arme pour le tuer. Elle passa sans un regard, et frissonna alors que les sorts prirent effet. Le loup lui fut soudainement arraché, mais elle n’eut pas le temps de s’attarder sur la sensation. Les brûlures étaient parfaitement visibles, elle le savait, et elle fixait Helmi avec appréhension.
- Résumé:
- Ylva se retient d'agresser Iris pour les avoir bousculées, et finalement accepte de passer le cordon. Après une fouille un peu trop appuyée, elle passe les sorts et se trouve devant Helmi, sans les illusions qui lui permettent de cacher les brûlures.
I'll taste the devil's tears
He said: "I am the devil, boy, come with me and we'll make many storms." He offered me the universe, but inside my heart there's a picture of a girl. Some call love a curse, some call love a thief, but she's my home. And she's as much apart for this broken heart, but see broken bones always seem to mend — Angus and Julia Stone | (c)flotsam.
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@ Fay de Beaumenoir
HIBOUX : 84
Fays : 2946
Elle avait longuement hésité à l’idée de se rendre à la soirée organisée par la Suprême. Il lui semblait évident qu’il n’était pas idéal de narguer ainsi ceux qui avaient été à l’origine des précédents troubles, et elle ne comprenait pas bien quel but était poursuivi par leur dirigeante — une grande partie d’elle ne cherchait pas à comprendre. On l’avait rapidement consultée pour savoir si le banquet ne serait pas problématique pour les ressources de l’île, et avec la confirmation que ça ne serait pas le cas, elle n’avait plus entendu parler des organisateurs de l’événement.
Ce qui l’avait finalement poussée à y aller, avec Andrea pour servir de tampon, de garde du corps, et possiblement de clown, c’était qu’elle avait bon espoir de retrouver la mère du petit bouton qui restait sans parents. Même si elle s’était attachée à sa petite fleur, elle ne pouvait arrêter de chercher qui l’avait déposée sur le pas de sa porte, et surtout, espérer découvrir pourquoi. Il lui paraissait totalement incongru que sur une île pareille, la mère de l’enfant pût disparaître aussi facilement.
« Allons trouver Isla, veux-tu ? » Indiqua-t-elle distraitement à Andrea une fois qu’elles eussent passé le cordon de gardiens, sans trop se soucier de son environnement. Le monde la mettait mal à l’aise, et elle resserra distraitement son étreinte sur l’enfant qu’elle portait tranquillement. Plus vite elle pourrait trouver sa mère de substitution, plus vite elle pourrait lui montrer l’enfant, et peut-être découvrir qui en étaient les parents.
Ce qui l’avait finalement poussée à y aller, avec Andrea pour servir de tampon, de garde du corps, et possiblement de clown, c’était qu’elle avait bon espoir de retrouver la mère du petit bouton qui restait sans parents. Même si elle s’était attachée à sa petite fleur, elle ne pouvait arrêter de chercher qui l’avait déposée sur le pas de sa porte, et surtout, espérer découvrir pourquoi. Il lui paraissait totalement incongru que sur une île pareille, la mère de l’enfant pût disparaître aussi facilement.
« Allons trouver Isla, veux-tu ? » Indiqua-t-elle distraitement à Andrea une fois qu’elles eussent passé le cordon de gardiens, sans trop se soucier de son environnement. Le monde la mettait mal à l’aise, et elle resserra distraitement son étreinte sur l’enfant qu’elle portait tranquillement. Plus vite elle pourrait trouver sa mère de substitution, plus vite elle pourrait lui montrer l’enfant, et peut-être découvrir qui en étaient les parents.
- Résumé:
- Fay se présente avec Andrea, et l'enfant qui avait été déposé sur le pas de sa porte, dans l'espoir de retrouver ses parents. Une fois le cordon passé, elle part à la recherche d'Isla.
To be a Flower, is profound Responsability
Bloom—is Result—to meet a Flower; And casually glance; Would scarcely cause one to suspect; The minor Circumstance; Assisting in the Bright Affair; So intricately done; Then offered as a Butterfly; To the Meridian — E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ Lerinda Daneels
HIBOUX : 633
Fays : 3877
Ce soir, la fête a un goût âpre. Lerinda n’est pourtant pas des avalantes critiques avec la politique de l’île. Et quelque part, elle peut comprendre les restrictions qui ont été opérées suite à l’accueil de la polémique Ylva Stenson, et de toutes les conséquences qui s’en sont suivi. Le couvre feu, elle s’en était accommodé comme beaucoup, en silence. Et elle pouvait également concevoir la volonté cachée derrière le dispositif sécuritaire mis en place pour l’événement, rassemblant une grande partie de la population, si ce n’est tout le monde. Il est vrai que probablement pour une majorité de présents, c’est l’envie de sortir et de s’enjailler pour oublier les tensions quotidiennes qui les a menés à venir participer. Ou la curiosité de voir comment le gouvernement comptait gérer l’affluence.
Avant, tout cela n’avait pas cours. Avalon était paisible. Depuis ce jour de tracts volants, tout semblait déraper peu à peu.
Pour la directrice de l’Hôpital, c’est la pression familiale qui la menait ici. Elle avait fini par craquer aux efforts de ses proches pour l’attirer près du lac. Pour lui changer les idées, avaient-ils argués. C’est donc avec sa tribu autour d’elle qu’elle patientait comme bon nombre d’autres citoyens de passer le dispositif d’entrée. Et le goût âpre qu’elle ressenti à l’idée d’être ici n’avait pas grand-chose à voir avec le climat politique tendu. Au bras du meilleur ami de son défunt mari, elle assistait à l’arrivée brusque de Siuan près des gardiens, et d’Alistair. Humm. Heureusement qu’elle était bien accrochée à cet homme. Resserrant sa prise sur le bras offert, la sexagénaire préféra détourner le regard, et se concentrer sur sa propre file qui avançait jusqu’à passer les portiques sans encombres. Elle nota de chercher à parler au jeune Damondred au cours de la soirée, sans qu’il ne soit entouré de l’une de ses mères.
Avant, tout cela n’avait pas cours. Avalon était paisible. Depuis ce jour de tracts volants, tout semblait déraper peu à peu.
Pour la directrice de l’Hôpital, c’est la pression familiale qui la menait ici. Elle avait fini par craquer aux efforts de ses proches pour l’attirer près du lac. Pour lui changer les idées, avaient-ils argués. C’est donc avec sa tribu autour d’elle qu’elle patientait comme bon nombre d’autres citoyens de passer le dispositif d’entrée. Et le goût âpre qu’elle ressenti à l’idée d’être ici n’avait pas grand-chose à voir avec le climat politique tendu. Au bras du meilleur ami de son défunt mari, elle assistait à l’arrivée brusque de Siuan près des gardiens, et d’Alistair. Humm. Heureusement qu’elle était bien accrochée à cet homme. Resserrant sa prise sur le bras offert, la sexagénaire préféra détourner le regard, et se concentrer sur sa propre file qui avançait jusqu’à passer les portiques sans encombres. Elle nota de chercher à parler au jeune Damondred au cours de la soirée, sans qu’il ne soit entouré de l’une de ses mères.
- Résumé:
- Lerinda passe les portiques de sécurité sans problème, accompagnée de sa fille aînée et de son mari, de sa petite fille, et au bras du meilleur ami de son mari décédé. Elle remarque Alistair et Siuan près d'un gardien mais préfère détourner le regard et les ignorer.
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@ Eko Townsend
DATE DE NAISSANCE : 19/02/1986
HIBOUX : 520
Fays : 2809
Age : 38
Merlin soit loué, il n’était pas de corvée de fouille ce soir. Pour une fois, la chance avait du lui sourire, ou ses supérieurs avaient enfin compris sa valeur ! Quel qu’en soit la raison, il était tout de même en service, vadrouillant déjà nonchalamment à l’intérieur du périmètre. Ce n’est bien évidemment pas lui qui allait s’en plaindre ! Il faisait parti de ceux qui avait été missionnés en civils, et était accompagné d’un pote gardien, tout comme lui. Ils devaient surveiller une partie de la zone et veiller à ce qu’aucun heurt ne s’envenime.
Et pour le moment, alors que l’entrée était encore gorgée de monde, c’était évidemment tranquille.
La seule tâche au tableau, c’était sa frangine, suspendue à son bras depuis 5 minutes. Elle piaillait avec Lewis, et le jeune Townsend soupira, scrutant toujours la foule. Ah, tiens… marmonna-t-il alors qu’il venait d’apercevoir Andrea. Noé fut évidemment plus rapide à percuter et l’entrainait déjà vers les demoiselles de Beaumenoir avec un grand sourire, son collègue sur les talons, amusé.
« Hey, salut Andrea, ça faisait longtemps ! Ooooh, il est à qui cet adorable petit ange ? »
Oups, il avait peut-être zappé de mettre sa sœur au parfum, et arbora un sourire contrit à son amie pour toute excuse.
Et pour le moment, alors que l’entrée était encore gorgée de monde, c’était évidemment tranquille.
La seule tâche au tableau, c’était sa frangine, suspendue à son bras depuis 5 minutes. Elle piaillait avec Lewis, et le jeune Townsend soupira, scrutant toujours la foule. Ah, tiens… marmonna-t-il alors qu’il venait d’apercevoir Andrea. Noé fut évidemment plus rapide à percuter et l’entrainait déjà vers les demoiselles de Beaumenoir avec un grand sourire, son collègue sur les talons, amusé.
« Hey, salut Andrea, ça faisait longtemps ! Ooooh, il est à qui cet adorable petit ange ? »
Oups, il avait peut-être zappé de mettre sa sœur au parfum, et arbora un sourire contrit à son amie pour toute excuse.
- Résumé:
- Eko est déjà sur place et patrouille avec un collègue, tous deux en civil. Sa soeur Noé qui les accompagne les entraine vers Fay & Andrea, et fout les pieds dans le plat concernant le bébé.
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@ Delilah de Vries
HIBOUX : 1091
Fays : 4877
Delilah arrivait enfin près du Lac, seule. Elle avait mis plus de temps que nécessaire pour se préparer, mais elle avait tout le mal du monde à sortir de l'appartement de Siuan qu'elle occupait actuellement. Elle avait préférer rester raisonnable — pour ne pas dire sobre — pour l'évènement, mais elle avait lutté, et lutté encore pour ne pas boire. Elle se rendait compte à présent de la dépendance qu'elle avait développé, de son besoin de boire pour fonctionner. Elle se sentait petite, amoindrie, fébrile, fragile et terriblement vulnérable ; tout autant de sensations poisseuses qui l'avaient longtemps retenue chez elle, devant son miroir alors qu'elle ne se reconnaissait plus.
Finalement, elle avait fini par céder, par deux fois, avant de jeter une flasque dans son sac à main. Et, maintenant qu'il fallait passer la sécurité, la psychomage hésitait. Les moyens mis en place pour la soirée assuraient de neutraliser le chaos de chacun, éteignant par la même occasion tout ce que Delilah avait rajouté comme touches afin d'être plus présentable qu'elle ne l'était vraiment. Tête baissée, l'islandaise attendait — comme souvent maintenant — que les choses se passent et qu'elle puisse enfin voir des têtes connues. Peut-être pourrait-elle parler à @Lerinda Daneels ? Et peut-être pourrait-elle apercevoir son fils, aussi, qui lui manquait mais qu'elle craignait de voir, de peur de voir encore dans ses yeux la déception, et la colère.... Dans cette attente, Delilah se rendit à l'évidence : elle n'avait pas vraiment d'amis, sur cette île, et elle se sentait alors plus étrangère que jamais. Oh, si seulement elle pouvait voir @Lynn Rosebury ce soir, une tête amicale et bienveillante...
Finalement, elle avait fini par céder, par deux fois, avant de jeter une flasque dans son sac à main. Et, maintenant qu'il fallait passer la sécurité, la psychomage hésitait. Les moyens mis en place pour la soirée assuraient de neutraliser le chaos de chacun, éteignant par la même occasion tout ce que Delilah avait rajouté comme touches afin d'être plus présentable qu'elle ne l'était vraiment. Tête baissée, l'islandaise attendait — comme souvent maintenant — que les choses se passent et qu'elle puisse enfin voir des têtes connues. Peut-être pourrait-elle parler à @Lerinda Daneels ? Et peut-être pourrait-elle apercevoir son fils, aussi, qui lui manquait mais qu'elle craignait de voir, de peur de voir encore dans ses yeux la déception, et la colère.... Dans cette attente, Delilah se rendit à l'évidence : elle n'avait pas vraiment d'amis, sur cette île, et elle se sentait alors plus étrangère que jamais. Oh, si seulement elle pouvait voir @Lynn Rosebury ce soir, une tête amicale et bienveillante...
- Résumé:
- Delilah se retient de picoler avant d'aller à la cérémonie. Elle y arrive pas trop, mais elle n'est pas ivre, alors c'est déjà pas mal. Elle fait la queue, craignant que la neutralisation de son Choas n'efface ses charmes et la dévoile, amaigrie, fatiguée, presque malade. Elle pense à parler à Lerinda, plus tard, et espère croiser Lynn, également.
“Hope” is the thing with feathers
I have no life but this, To lead it here; Nor any death, but lest Dispelled from there; Nor tie to earths to come, Nor action new, Except through this extent, The realm of you. — E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ Andrea de Beaumenoir
HIBOUX : 408
Fays : 3312
La grande perche était nerveuse, et pour cause : les sorties publiques avec Fay étaient rares, et jamais encore les deux jeunes femmes n'avaient été à un évènement officiel ensemble. Plus encore, elles arriveraient avec un enfant dans les bras, et Andrea se demandait ce que les autres pourraient bien penser de cette situation et si encore une fois, ils allaient la juger. Elle avait bien conscience de sa réputation d'idiote, et elle s'en fichait pas mal, mais maintenant que Fay et l'enfant faisaient partie de l'équation, elle supporterait mal que les deux âmes qu'elle accompagnaient puissent payer pour une réputation qu'elles ne méritaient pas. Andrea s'était alors préparée avec soin et arborait en plus de vêtements guindés, un air plus sérieux, plus posé. Elle avait pris un sac dans lequel elle avait glissé tout le nécessaire pour l'enfant et pour faire face à n'importe quelle situation. Et, si Fay avait encore en tête de rendre l'enfant à sa famille, Andrea avait déjà tiré un trait là-dessus ; elle allait protéger cet enfant, et en prendre soin comme si c'était le sien. Et plus elle regardait cette petite, plus elle lui trouvait de ressemblances avec Fay... Comment ne pas s'attacher ?
Perdue dans la contemplation de la fleur, Andrea ne vit pas @Eko Townsend s'approcher d'elles et réagit à sa voix tonitruante en attirant Fay contre elle et en faisant bouclier devant le bambin. « Attention ! » — elle fit face à la menace. « Ah putain, tu m'as fait peur... » — elle soupirait, se détendant visiblement, mais gardant tout de même Fay contre elle alors qu'elle saluait Noé et le jeune homme qui les accompagnait — « He... Elle ? Euh... À nous ! Pour l'instant ? » — elle se grattait le crâne, confuse — « On sait pas. Mais elle va bien, je pense. » Elle la regardait, les yeux baignés d'amour et lui chatouillait une joue. Joue bien joufflue, au demeurant. « Ça va, vous ? »
Perdue dans la contemplation de la fleur, Andrea ne vit pas @Eko Townsend s'approcher d'elles et réagit à sa voix tonitruante en attirant Fay contre elle et en faisant bouclier devant le bambin. « Attention ! » — elle fit face à la menace. « Ah putain, tu m'as fait peur... » — elle soupirait, se détendant visiblement, mais gardant tout de même Fay contre elle alors qu'elle saluait Noé et le jeune homme qui les accompagnait — « He... Elle ? Euh... À nous ! Pour l'instant ? » — elle se grattait le crâne, confuse — « On sait pas. Mais elle va bien, je pense. » Elle la regardait, les yeux baignés d'amour et lui chatouillait une joue. Joue bien joufflue, au demeurant. « Ça va, vous ? »
- Résumé:
- Andrea stresse, elle est sur son 31, joue au chien de garde et n'est pas du tout dans la recherche des parents de l'enfant. Eko la surprend, elle rentre en mama mode mais se détend finalement. La soirée s'annonce tendue, pour Andrea, qui PROTECC sa femme et sa fille. Oui oui, c'est sa fille maintenant.
What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
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@ Isla R. Darcy
HIBOUX : 337
Fays : 3182
Isla leva les yeux au ciel alors qu’Anselm, son père, s’en allait après avoir évidemment accueilli Alba avec une chaleur qui n’était que peu caractéristique des Darcy. La prophétesse reporta son regard dans celui de la Juge, visiblement aussi agacée qu’elle des mesures de sécurité. Elle ne préféra rien n’ajouter : qu’y avait-il de plus à dire, de toutes façons, qu’Alba ne savait déjà.
Celle-ci se mettait déjà à déblatérer pour l’embêter et Isla se contenta de lui jeter un regard éloquent. « Seulement des politesses, que tu pourrais imiter par ailleurs, Alba. »
Isla jeta un regard alentour, à la recherche de son père qui ne revenait pas. À défaut de devoir passer la soirée ici, à cet évènement, un peu d’alcool et de sucre seraient aidants. La prophétesse ne se refusa pas un soupir agacé, redonnant son attention à son amie. « Je vois que tu ne t’es guère privée. Je te remercie. » Tout en parlant, l’assistante récupéra le verre qu’Alba tenait. Elles partageaient les mêmes goûts, partager ce verre ne serait pas un problème. Une première gorgée passa ses lèvres. « N’es-tu pas venue accompagnée ? » Un brin curieuse, l’assistante laissa peser son regard sur les silhouettes alentours, cherchant la signature familière du chaos d’Iris ; celle-ci marchant dans leur direction.
Celle-ci se mettait déjà à déblatérer pour l’embêter et Isla se contenta de lui jeter un regard éloquent. « Seulement des politesses, que tu pourrais imiter par ailleurs, Alba. »
Isla jeta un regard alentour, à la recherche de son père qui ne revenait pas. À défaut de devoir passer la soirée ici, à cet évènement, un peu d’alcool et de sucre seraient aidants. La prophétesse ne se refusa pas un soupir agacé, redonnant son attention à son amie. « Je vois que tu ne t’es guère privée. Je te remercie. » Tout en parlant, l’assistante récupéra le verre qu’Alba tenait. Elles partageaient les mêmes goûts, partager ce verre ne serait pas un problème. Une première gorgée passa ses lèvres. « N’es-tu pas venue accompagnée ? » Un brin curieuse, l’assistante laissa peser son regard sur les silhouettes alentours, cherchant la signature familière du chaos d’Iris ; celle-ci marchant dans leur direction.
- Résumé:
- Isla discute avec un Alba et aperçoit Iris qui vient vers elles.
There is no bad, there is no good, I drank every sky that I could, Made myself mythical, tried to be real, Saw the future in the face of a Daffodil
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@ Hel C. Svensson
HIBOUX : 249
Fays : 2637
Helmi n’eut pas le temps de s’étonner de l’honnête mais étrange réponse de sa compagne, bousculée par une passante. Son regard fila vers la silhouette qu’elle connaissait, par cœur, pour l’avoir explorée bien des nuits. Si sa priorité n’était pas Ylva, la suédoise se serait amusée, peut-être, à enquiquiner Iris. Elle se contenta de lui adresser un sourire charmant, plein des souvenirs qu’elles avaient partagés.
Mais elle se reconcentra plutôt sur sa protectrice contre laquelle elle reposait, malgré elle mais sans aucuns regrets. Helmi aimait partager l’espace vital de son amie. Elle la suivit sans ciller, s’abstenant de poser les questions qui lui brûlaient la langue. L’héritière passa la première par le cordon de sécurité, soufflant à l’inspection par principe. Elle se retira et attendit celle qui l’accompagnait. Le regard d’Ylva était plein d’appréhension, étonnant l’archiviste habituée à une conduite sans faille. Et puis la protectrice s’avança.
Les sorts ôtèrent les charmes liés au Chaos et se révélèrent, sur la silhouette qu’elle connaissait bien maintenant, des traces de brûlures sur une grande partie de son corps. Malgré elle, Helmi détailla les nombreuses cicatrices, le regard troublé. Elle n’osait pas faire le lien entre les marques et leur passé commun. Après tout, c’était elle la responsable du feu qui s’était propagé dans leur petite maison. Ylva la rejoignit finalement et l’héritière n’émit pas un mot, déroutée de sa mission initiale – entrer et trouver Lawrence – mais accaparée par le corps blessé. Elle tenta d’articuler quelque chose, ses mains se dirigeant malgré elle sur le bras brûlé. Figée, elle ne remarqua pas la silhouette de Lawrence plus loin.
Mais elle se reconcentra plutôt sur sa protectrice contre laquelle elle reposait, malgré elle mais sans aucuns regrets. Helmi aimait partager l’espace vital de son amie. Elle la suivit sans ciller, s’abstenant de poser les questions qui lui brûlaient la langue. L’héritière passa la première par le cordon de sécurité, soufflant à l’inspection par principe. Elle se retira et attendit celle qui l’accompagnait. Le regard d’Ylva était plein d’appréhension, étonnant l’archiviste habituée à une conduite sans faille. Et puis la protectrice s’avança.
Les sorts ôtèrent les charmes liés au Chaos et se révélèrent, sur la silhouette qu’elle connaissait bien maintenant, des traces de brûlures sur une grande partie de son corps. Malgré elle, Helmi détailla les nombreuses cicatrices, le regard troublé. Elle n’osait pas faire le lien entre les marques et leur passé commun. Après tout, c’était elle la responsable du feu qui s’était propagé dans leur petite maison. Ylva la rejoignit finalement et l’héritière n’émit pas un mot, déroutée de sa mission initiale – entrer et trouver Lawrence – mais accaparée par le corps blessé. Elle tenta d’articuler quelque chose, ses mains se dirigeant malgré elle sur le bras brûlé. Figée, elle ne remarqua pas la silhouette de Lawrence plus loin.
- Résumé:
- Helmi découvre les cicatrices d’Ylva et n’est pas capable d’articuler quoi que ce soit.
I hate you, and I'd like to see you burn
So tell all your friend, this is the end of everything
Too late to repent, the wicked will reap what they sow
We will sanctify, purify
REJOICE IN THEIR SORROW AND SING
So tell all your friend, this is the end of everything
Too late to repent, the wicked will reap what they sow
We will sanctify, purify
REJOICE IN THEIR SORROW AND SING
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