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@ Lynn Rosebury

Lynn Rosebury
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Lun 6 Juin - 17:39

Lynn Rosebury

feat. Jessica Chastain
identité Lynn Maiween Rosebury naissance, âge Bientôt 42 ans, née le 10 octobre 1899 origines, nationalité Avalante, mais avec de très anciennes origines irlandaises orientation, statut célibataire, hétérosexuelle, aromantiquecaste rhodonite, tout comme sa mère avant elle, depuis plus de trois ans. métier rédactrice en chef à l'écho des mers, mais envisage une reconversion professionnelle. Élément //particularité.s (facultative.s) télépathie innée et empathie conduit utilisé (facultatif) elle utilise un pendentif pour les sorts les plus puissants, il s'agit d'une rhodonite que sa mère lui a offert pour ses 14 ans niveau de chaos 4/7 Familier (facultatif) un goldmoth
42 ans - rédactrice en chef à l'écho des mers - célibataire - Avalantes

taking a closer look


caractère Pimpante + Élégante + Dépensière + Flamboyante + Curieuse + Fouineuse + Excessivement secrète + Perfectionniste + Pudique + Bosseuse + Exigeante + Familiale + Obstinée + Perspicace + Cultivée + Ironique + Imprudente (concernant sa propre sécurité) + Bienveillante + Compatissante + Menteuse + Bonne comédienne + Zélée pour son travail + Changeante + Indépendante + Ambitieuse + Plutôt chill (en apparence) + Téméraire + Partiale (parfois) + Joueuse
Anecdotes 01. Ses fleurs préférées sont les camélias blancs. 02. Elle a trois grandes peurs : les oiseaux, les araignées et perdre sa fille. Si la dernière est évidente pour n’importe qui avec des yeux, elle essaie de garder les premières aussi secrètes que possible (plus encore les raisons derrière celles-ci). 03. Sa couleur favorite est sans nul doute le lilas qu’elle associe à l’élégance et la perfection. Elle aime également le rose et le rouge qu’on retrouve souvent dans ses vêtements. 04. Le shopping est sans nul doute son activité préférée. Elle a ce qu’on pourrait appeler des goûts de luxe et possède une collection de talons impressionnante. 05. Elle ne cuisine que très rarement par plaisir et a un appétit d’oiseau. Il lui arrive bien souvent de louper un repas. 06. Elle s’ennuie rapidement lorsque son esprit et ses mains ne sont pas occupés. Faire bronzette ou rester assise dans son canapé plus de cinq minutes sont sources d’une grande anxiété pour elle. 07. Elle est naturellement migraineuse. Une journée sans un mal de tête est vraiment un miracle dans son quotidien. 08. Elle a un sens aigu du devoir , c’est-à-dire celui d’informer la population, mais celui-ci a été ébranlé très récemment suite à l’attaque de « terroristes » devant le QG des gardiens. 09. Lorsque sa télépathie et son empathie deviennent trop difficiles à supporter, elle peut s’isoler des heures dans la nature d’Avalon sans prévenir personne. 10. Elle est très soucieuse de son apparence. Selon elle, il est essentiel de soigner l’image qu’on renvoie. C’est souvent utile pour cacher qui l’on est vraiment. 11. Lynn n’a, pour ainsi dire, très peu d’amis. Ainsi inviter des gens chez elle la met très mal à l’aise, même encore aujourd’hui. 12. Avant de se tourner vers le journalisme, Lynn a souhaité devenir psychologue. Mais lorsqu’elle a candidaté pour ce cursus, cela lui a été refusé. Tout naturellement, elle garde pour cette profession une certaine rancune mal placée. 13. Malgré son empathie, l’amour romantique est une notion qui lui échappe complètement. Elle n’a jamais ressenti un tel sentiment et à vrai dire, l’idée même que cela lui arrive la paralyse entièrement. 14. Elle a horreur de l’alcool. Rien que l’odeur d’une bière ou d’une bouteille de rosé lui retourne l’estomac. 15. Même si elle peut sembler extravertie aux yeux de beaucoup, Lynn est quelqu’un qui intériorise beaucoup ses émotions, les rationalise même et ne les partage que très rarement si ce n’est à sa sœur qui tient également le rôle de confidente et meilleure amie. 16.La mort de sa mère l’a beaucoup heurtée. C’est partiellement en son honneur qu’elle a décidé de s’investir dans la cause des réfugiés par des articles qui mettent en lumière leur situation, mais aussi par du bénévolat et des dons. 17. En plus du journalisme, Lynn a également investi dans des biens immobiliers. Ce qui lui permet de constituer un certain pécule qu’elle espère transmettre à sa fille après sa mort. 18. Le sujet du père d’Edna est un sujet proscrit. L’interroger sur le sujet risque, à coup sûr, de vous attirer ses foudres. 19. Elle est une addict du thé, tout particulièrement du thé vert. Elle n’a jusqu’à maintenant détesté une seule saveur, le thé au jasmin. 20. Même si elle n’est pas une grande sportive, elle a toujours aimé la randonnée qu’elle pratique tous les week-ends avec sa sœur Norah (et Edna si elle désire se joindre à elles).

you're exceptional


» Particularité.s Lynn est née avec une particularité aussi dérangeante qu’utile : la télépathie. Lorsqu’elle entendit pour la première fois les pensées de ses parents et de ses camarades de classe, elle crut être devenue folle. Elle n’en parla pas de suite, par crainte du jugement d’autrui. Ce n’est que bien plus tard, plusieurs semaines après l’apparition de ce don, que ses parents comprirent son problème. Elle fut retrouvée postrée au fond de la classe un matin en train de pleurer. Il s’avéra que cette capacité n’était pas rare dans sa famille, elle avait simplement sauté une génération. C’est sa grand-mère qui lui apprit , durant de longues années, à créer des barrières de protection autour d’elle afin de ne pas être touchée par les pensées des autres. C’est bien plus tard, à l’adolescence, qu’elle fit le choix de se servir de ce « pouvoir » de manière plus active et effective. La séparation de sa parents, après de longues années de bonheur, l’a profondément traumatisée et a provoqué un questionnement chez elle. Comment deux êtres autrefois si amoureux pouvaient exprimés une telle haine désormais ? Avec l’aide de sa grand-mère, elle apprit à lire les pensées d’autrui avec prudence. Et avec le temps, elle développa une forme de télépathie très particulière : l’empathie. C’est probablement le don dont elle se sert le plus désormais et qu’elle maîtrise le mieux. Elle préfère lire les émotions, les comprendreet agir sur elles plutôt que de se perdre dans les pensées et souvenirs des autres. La limite enntre les deux peut sembler très fine aux yeux des novices, pour autant, Lynn y tient particulièrement. Elle accepte d’appaiser les doutes et l’anxiété ainsi que la culpabilité (parfois) des réfugiés, mais jamais, ô grand jamais, projeter de nouvelles pensées ou souvenirs dans leur esprit. Elle se sert essentiellement de sa télépathie innée pour se protéger des intrusions plus ou moins volontaires des autres individus.
» Relation avec votre familier Elle a rencontré son familier lorsqu’elle se promenait en compagnie de sa sœur dans la forêt des Dolmens d’Avalon. Aurora, c’est ainsi qu’elle l’appelle affectueusement, suivait les mouvements des humains, et leurs discussions, avec une certaine attention. Curieuse d’un tel spécimen, Lynn a « abandonné » sa sœur et est allée à la rencontre du goldmoth. Il s’est avéré que la créature magique et l’humaine partageaient un certain nombre de choses en commun : de l’élégance, une fierté certaine quant à son apparence, et un goût prononcé pour les rumeurs et ragots. Tout naturellement, Aurora a fini par s’imprégner de Lynn. Cela remonte à un an environ. Souvent le goldmoth accompagne la journaliste dans ses enquêtes et l’aide à trouver des indices utiles pour ses articles. A son contact, Lynn a décidé d’utiliser des produits comestiques « bio » afin de respecter les préceptes de l’animal. De plus, le familier aime vagabonder dans le jardin de Lynn qu’elle fleurit avec grand soin depuis quelques temps.

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Lun 6 Juin - 17:40

histoire

“Naître, c'est recevoir tout un univers en cadeau.”

J’ouvris les yeux sur ce monde un soir de novembre, à la fin du siècle dernier. On m’accueillit les bras grands ouverts et mes parents devinrent mon univers. Durant trois belles années, je reçus tout ce dont un enfant pouvait désirer. Je n’ai que quelques souvenirs très partiels : une berceuse, des étoiles dansant au dessus de mon berceau, des sourires bienveillants et quelques murmures suaves et aimants à mon égard. Le véritable premier souvenir de mon enfance remonte à la naissance de ma sœur de Norah. On me la présenta à la maison avec délicatesse. Elle ressemblait à une toute petite chose, avec une touffe de cheveux roux comme les miens et ceux de maman. Elle dormait paisiblement. J’entends encore aujourd’hui sa respiration tranquille et régulière. Et surtout, je me rappelle encore du sentiment qui m’étreignit. Une sensation de chaleur dans mon cœur. C’était de l’amour. Et un instant plus tard, une promesse chuchotée. J’allais la protéger à tout jamais.


Le reste de mon enfance fut à l’image de la précédente. Mère nous couvrait de cadeaux à son retour de chaque mission. Père quant à lui nous racontait des histoires à base de mythologie, d’anecdotes sur le mont Morgana ou la faune marine. Le soir, ils improvisaient des histoires rocambolesques pour nous endormir. Ils nous emmenaient au musée et nous regardions avec admiration les trésors présents au Joyau. La Belle Excalibur était sans nul doute notre attraction préférée…

Nous grandissions dans un cadre idyllique que beaucoup nous enviaient. Et pourtant… Les choses ne se révélèrent pas aussi roses qu’elles ne paraissaient.


Un jour tout bascula. Je m’en souviens comme si c’était hier. Ma mère sortit de sa chambre en hurlant, en insultant père de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables. La plupart me passèrent complètement au dessus de la tête. Mais cette scène était inédite. Jamais mère n’avait hurlé, pas même un mot plus haut que l’autre. Elle paraissait totalement hors d’elle comme si un monstre avait pris possession d’elle. La dispute se poursuivit sans même que nous puissions y faire grand-chose ma sœur et moi et elle partit en claquant la porte. Les jours qui suivirent furent difficile entre non dits, regards noirs et absence. Finalement, nos parents se séparèrent et nous fumes ballottés d'une maison à l'autre. Cette période ne fut pas facile. Entre l'adolescence ingrate et une situation familiale complexe, je suis étonnée que ma sœur et moi ayons si bien tourné...

A l'Atlantide, je fus une élève attentive, assidue en sortilèges et un véritable danger en potions. Découvrant les horreurs que pouvaient se dire mes parents après tant d'amour partagé, je ne pus m'empêcher de m'interroger sur les origines de leurs émotions. Les changement brutaux d'un sentiment me fascinaient. J'interrogeais ma famille, mes amis, mes professeurs. Et plus j'avançais dans mon enquête, plus je lisais des livres sur la psychomagie. Pendant un temps, j'envisageais de me tourner vers ce domaine. De plus, mon besoin de comprendre et ressentir les émotions d'autrui pour mieux les aider et leur épargner des douleurs inutiles se fit de plus en plus évident. Et lorsque la fin de mes études secondaires approcha, je fis une demande d'admission en magies technique et une en psychomagie. On m'accepta dans le premier pôle estimant que mes talents en sortilèges et enchantements étaient idéaux pour le développement et l'apprentissage de l'empathie. Mais on me refusa l'entrée dans le cursus de psychomagie. Je le vécus comme une terrible trahison. De moi-même. Mais par chance, ma formation se révéla à la hauteur de mes attentes et ce fut les deux plus belles années de ma vie. Difficile au début, mais enrichissante, tout particulièrement humaine. J'eus à ce moment le loisir où poser mes limites. L'apprentissage de l'empathie pouvait être quelque peu dangereux. Il y avait un risque constant de laisser envahir et impacter par les émotions d'autrui.

La déchéance de mon père m'apprit une chose : ne jamais vivre dans le regret. Je le constatai alors qu'il refusa une énième fois une randonnée dans les montagnes et une tentative de gravir le Mont Morgana. Lui qui avait toujours aimé le sport et ses bienfaits. Cela m'apparut si clairement que cela me poussa à m'interroger sur moi-même et réaliser que je manquais peut-être quelque chose en ne prenant pas mon année de découverte. Je demandai alors une année sabbatique auprès de mon pôle et pris le large vers l'Europe. Je me dirigeai vers l'Irlande tout d'abord, voyageai de village en village, de ville en ville, admirant les paysages encore sauvages et similaires aux contours d'Avalon. Je fis même une escale à Pré au Lard, en Ecosse au moment des fêtes de Noël. Les maisons sous la neige de ce village magique avaient quelque chose de charmant. Mais je ne m'y attardai pas pour autant. Ma destination finale était Londres, je voulais à tout prix découvrir la capitale britannique, celle dont mes "amis" me parlaient si souvent sur les routes. Je rencontrai alors un certain Liam à Londres. Un Irlandais, un charmant irlandais. Il n'avait toutefois pas grand-chose d'exceptionnel. Mais je me laissai séduire pour quelques nuits, puis quelques mois. Je découvris bien vite que je ne l'aimais pas vraiment. C'était ses émotions qui m'envahissaient. Ce fut alors la prise de décision. Je devais à tout prix rentrer et faire ma vie seule. Continuer mon apprentissage afin de ne plus laisser cela se reproduire.

Quand je rentrai, j'appris - avec des guillemets toutefois - ma grossesse. On l'estima à deux mois, peut-être un mois et demi. Cela ne changea rien à mes ambitions. A vrai dire, avant mon retour, je m'en étais déjà rendue compte, mais cela, je le passai sous silence aussi bien auprès des médicomages que ma famille. Je ne dis rien de Liam, encore aujourd'hui mes proches ignorent tout de lui, à l'exception faite de ma fille. Les années qui suivirent mon retour s'annoncèrent compliquées également. J'enchaînais les petits boulots afin de payer mes études et prendre soin de ma petite Edna. Mes parents m'aidaient quelque peu, mais pas autant qu'ils l'auraient voulu. Je refusais de recevoir l’aumône, même des personnes que j'aimais le plus au monde. Mon diplôme de maîtrise de l'empathie en poche, je poursuivis avec trois ans en littérature et une année en journalisme. L'écriture était devenue pour moi une passion. Mener l'enquête me paraissait tout bonnement amusant et surtout, aider les autres au travers de mes écrits était l'un de mes grands rêves. On m'attribua un poste alors que j'avais 25 ans, et les choses s’enchaînèrent d'une manière assez folle. Tout devint plus facile d'un point de vue financier, mais mes heures au travail s'accumulaient. Heureusement, ma sœur Norah accepta de garder Edna certains soirs lorsque je ne pouvais être à la maison. Mais je pris soin d'elle, je l'aimais que tout au monde. Elle était devenue ma vie, mon univers. Et plus elle grandissait, plus elle me ressemblait.

Oh ma chère petite Edna hérita de ma volonté d'aider les autres. Et combien de fois me retrouvais-je dans le bureau du directeur parce qu'elle s'était battue contre quelques petites frappes pour défendre les plus faibles ? Une petite vingtaine de fois, peut-être une trentaine. Je l'encourageai bien évidemment à devenir Gardienne comme sa grand-mère. Si telle était sa volonté, qui étais-je pour l'en dissuader ? Elle dut travailler en cours davantage, je réduisis alors mes heures de travail et refusai même une promotion à l'époque afin qu'elle bénéficie de ma présence. Lorsqu'elle eut 15 ans, je repris toutefois le travail comme avant. Elle avait nettement progressé dans tous les domaines et me surpassait même. Elle réussissait même là où j'avais failli piètrement. Pensez aux cours de potions ! Après ses études à l'Atlantide, elle choisit toutefois de partir un an. Quand elle revint, elle ne me dit rien. Rien de rien. Je sentais pourtant qu'elle avait quelque chose à me dire. Encore aujourd'hui, j'en ai l'impression, pourtant, je conserve le silence. S'il y a bien une personne que je ne chercherai pas titiller avec des questions, c'est bien elle. J'estime qu'elle a son jardin secret, mais c'est si difficile de la voir grandir, de constater qu'elle n'a plus autant besoin de moi.

Quant à mon travail ? Eh bien que dire ? C'est la seconde constance dans ma vie, avec Edna. C'est ma seconde vie comme j'aime à le dire. Et la première ne rentre en aucune manière en collision avec la seconde. Et inversement. Le journalisme est mon travail et ma famille, c'est privé. J'aime passer mes journées à enquêter, à essayer de glaner des informations, prêcher le faux pour obtenir le vrai. Avec mon don d'empathie, mes missions en sont nettement facilitées. Il me permet de voir quand quelqu'un me cache quelque chose, de comprendre les éventuelles raisons. Si quelqu'un est triste ou dépourvu, c'est sûrement une bonne raison. L'empathie n'est pas une solution, plutôt une clef qui me permet d'entrouvrir la porte. Il me faut faire le reste du travail seule. Toutefois, depuis que j'ai accepté la promotion de rédactrice en chef il y a deux ans, le travail de terrain se fait de plus en plus rare et c'est bien le seul inconvénient de mon nouveau poste...

Depuis les arrivées massives des réfugiés, j'ai également décidé de me pencher sur leur cas. De les approcher, de leur accorder des interviews, de leur faire des dons... de matériels, mais aussi des dons financiers. Mon empathie m'a rapidement permis de comprendre leur douleur. Ils venaient de connaître tout un tas d'horreur, d'échapper à la mort et de perdre des proches. Certains ressentent de la culpabilité à l'idée d'avoir survécu, beaucoup sont reconnaissants à Avalon, mais leur existence n'est pas facile. Ils doivent s'intégrer dans une société qui n'est pas la leur et ainsi réapprendre à vivre. Moi qui n'avais jamais été dans une caste auparavant, j'ai décidé de rejoindre les rhodonites. Je ne participe pas réellement aux décisions et ne souhaite pas représenter la caste. Mais cela me permet de fréquenter des Gardiens, des réfugiés, d'entendre et ressentir des choses qui peuvent rendre mes articles plus humains, plus réels... plus vrais ! Cette décision n'a pas été simple, et il m'arrive très souvent de rentrer chez moi éreintée. C'est une charge supplémentaire, mais je le dois. C'est un devoir !
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