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Retour à la maison (Edna)
@ Lynn Rosebury
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Retour à la maison
Edna & Lynn
••••Edna & Lynn
Pour une raison toute particulière, Lynn avait pris sa journée, s’était levée tôt et surtout mis aux fourneaux. Elle ne cuisinait que très rarement par plaisir. A ses yeux, il s’agissait là simplement d’une nécessité pour subsister. Cette fois-ci, elle avait décidé de se retrousser les manches non pas parce qu’elle le devait, mais parce qu’elle le voulait. Voyez ici l’exception qui confirme la règle. Comme elle ne faisait que très rarement les choses à moitié, elle avait composé un repas complet choisi en fonction des goûts de sa fille. Edna revenait à la maison, enfin sauf si cette dernière avait décidé de prendre le large et ne jamais revenir à Avalon. Cette idée lui paraissait totalement absurde. Du moins, elle refusait absolument d’y croire. Dans sa tête, une petite voix ne cessait de répéter en boucle « elle reviendra » comme une comptine dans le but immensément fou d’apaiser son cœur, celui d’une mère aimante et inquiète. Voilà un an qu’Edna était partie pour son année de découverte. Un an de calme étrange et parfois dérangeant à la maison. Elle avait eu du mal à s’y faire au début. La présence de sa gamine lui manquait. Elle comprenait maintenant les émotions de ses parents lorsqu’elle-même était partie pour l’aventure au Royaume-Uni et les paroles de sa mère résonnaient dans son esprit « Tu verras toi aussi, tu le vivras ». Elle ne put s’empêcher, dans un coin de sa tête, de s’excuser auprès d’elle. Et reconnaître d’avoir tord était certainement aussi prodigieux que cuisiner par envie pour elle. Comme quoi tout pouvait arriver…
Elle arrivait sur la fin de sa préparation quand un patronus messager apparut dans la pièce pour lui annoncer le retour de sa fille. Son visage conserva d’abord une expression neutre, mais au fur et à mesure que l’information montait au cerveau, un sourire soulagé et ravi se dessinait sur ses lèvres. Elle regarda ses plats. Elle avait quasiment tout fini pour le dîner. Heureusement, elle pourrait prendre une heure pour tout terminer après avoir accueilli chaleureusement Edna. Elle prit tout de même le temps de tout couvrir ou tout ranger avant de partir pour l’île des réfugiés. Elle y allait très régulièrement dans le cadre de son travail. Ainsi, elle sut facilement trouver le chemin jusqu’aux lieux d’atterrissage des porteloins. Il y avait déjà quelques familles qui se réunissaient, se serraient dans les bras et se disaient ô combien ils étaient contents de se voir. Comment leur en vouloir ? Elle ne pouvait que saisir cette intensité. Les retrouvailles avaient toujours quelque chose de très joyeux. Toutefois, il lui fallait trouver sa propre fille. C’était ça le plus important à ses yeux, l’essentiel même. Elle finit par la repérer, toujours aussi petite, toujours aussi rousse – si elle avait eu la « bonne idée » de se teindre le cheveux, nul doute que Lynn en aurait été personnellement offensée. Et elle eut un rire à cette pensée. « Edna ! » L’appela-t-elle d’une voix relativement forte. Elle avait sûrement l’air aussi ridicule que les autres parents. Et quelque part, toutes ces émotions si fortes influencèrent sûrement la pauvre femme déjà bien émotive. Car quand elle arriva à la hauteur de sa fille, elle la serra dans ses bras sans chercher midi à quatorze heures. Elle ne dit pas ce que cela signifiait vraiment, ni ce qu’elle pensait sur le moment. Un an, c’était long, terriblement long. Si long qu’elle en oublia que sa petite Edna rêvait de devenir gardienne et lui ferait à nouveau des frayeurs comme celle-ci. Elle lâcha finalement sa fille pour la regarder. Elle la considéra de longues secondes avant de reprendre la parole sur une touche d’humour à peine compréhensible :« Tu as toujours tes deux yeux, tes deux oreilles, et toutes tes dents.» Commença-t-elle en souriant, puis elle poursuivit toujours sur le même ton : « Oui tu es bien là, et en un seul morceau.» A vrai dire, elle avait surtout cherché à s’assurer qu’elle ne se l’imaginait pas. Elle en aurait été bien capable. Elle avait passé les quatre derniers mois à s’angoisser – sans le reconnaître toutefois - au sujet de sa fille. « Tu dois être exténuée. Nous pouvons rentrer à la maison dès maintenant. »
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by Wiise
Lynn Rosebury
There are wounds that never show on the body that are deeper and more hurtful than anything that bleeds.@laurell k. hamilton ≈ › alaska.
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@ Edna Rosebury
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Feat @Lynn Rosebury ; 1 juin
A aucun moment, je n'avais pensé rester dans l'autre monde, que ce soit en Angleterre, Irlande ou ailleurs. Non, ce monde ne m'attirait pas. Je n'en connaissais pas grand chose, mais avec Alistair, j'en avais découvert la pire des facettes, même s'il n'avait pas pu tout me raconter avant ce voyage. Les serments étaient assez restrictifs. Cependant, ce que j'avais découvert m'avait fait froid dans le dos : la guerre, la méfiance, le clivage autour des statuts de sang ainsi que le non respect de la nature ou des créatures. Non, même en ayant failli rencontrer mon père et en me disant que la seule manière d'avoir une quelconque relation avec lui était de rester, je n'avais pas envisagé cela. Alors nous avions visité ! Il avait fallu faire attention avec les bombardements, mais nous nous en étions sortis, à deux. Je n'osais imaginé le sang d'encre que ma mère se faisait à mon sujet, mais je relativisais. Contrairement à la mère d'Alistair, elle ne savait pas tout de ce qu'il se passait à l'extérieur.
Nos derniers jours s'étaient passé à Pré-au-Lard. Nous avions fait les boutiques, profité d'un instant hors du temps pour discuter de tout ce que nous avions vu, de notre retour bien sûr, du Solstice d'été que nous ne raterions pas cette année. J'étais à la fois impatiente de revenir chez moi, retrouver ma mère et mes camarades du pommier, mais tout ça, ça allait quand même me manquer. Enfin, je relativisais ! J'allais devenir gardienne, donc je pourrais y revenir dans ce monde. Toute cette discussion nous fit manquer le premier portoloin et nous dûmes donc attendre pour rentrer. Nous n'avions rien fait d'autre qu'attendre -et un peu manger aussi-, mais j'avais l'impression d'être épuisée. Lorsque le portoloin s'enclencha, j'avais le sourire aux lèvres, heureuse de cette aventure, malgré tout ce qu'il se passait à l'extérieur.
A peine arrivés, nous fûmes abordés par un gardien qui prévint Al que ça mère l'attendait. Ça ne m'étonnait pas du tout. De mon côté d'ailleurs, la mienne arrivait elle aussi. Je souris à mon ami qui partait. Merci à toi Al' ! Très vite. Je lui promis. Je ne comptais pas attendre le Solstice d'été pour ça, ça faisait bien trop loin à mes yeux. A peine finis-je de prononcer ces mots que ma mère m'interpella. Je lui offris un grand sourire, retrouvant mon caractère d'enfant -qui ne m'avait pas vraiment quitté. Je n'eus pas le temps d'esquisser un geste qu'elle me serra fort contre elle. Je lui rendis son étreinte avec force, m'imprégnant de son odeur qui signifiait pour moi la maison. Je la laissais ensuite m'examiner, un air amusé sur le visage. Comme si un troisième œil avait pu me pousser pendant l'année. Bien sûr ! Je sais me défendre ! C'était vrai, mais les gens qu'on avait croisé cherchaient rarement la bagarre. Pour certains, ils tentaient d'oublier la guerre, pour d'autres c'était la peur et la fuite. Oh bien sûr, on ne pouvait échapper à quelques altercations, mais rien de bien dangereux pour les deux avalantes que nous étions. Sans parler de notre magie sans baguette qui avait eu vite fait d'effrayer certains. Et oui, un an jour pour jour après notre départ... comme prévu. Si elle m'avait énormément manqué, je me rendais compte à quel point la réciproque était vraie et cela me toucha profondément. Bien sûr, les 3 années où elle avait travaillé à temps partiel m'avaient montrée à quel point elle tenait à moi, mais c'était ici un rappel. Une bouffée d'amour me traversa. J'eus finalement une petite grimace quand elle parla de fatigue et je hochais la tête. J'avoue ! On a pas mal parlé cette nuit avec Al'... et donc peu dormi. J'étais impatiente de rentrée. Car oui, je n'étais pas sûre que j'aurais pu dormir, même si j'avais essayé. Je veux bien qu'on rentre.
Je commençais à marcher tranquillement, reconnaissant les lieux et quelques visages. Bon sang, qu'est-ce que ça m'avait manqué ! Qu'est-ce que j'ai raté alors pendant cette année ?
Nos derniers jours s'étaient passé à Pré-au-Lard. Nous avions fait les boutiques, profité d'un instant hors du temps pour discuter de tout ce que nous avions vu, de notre retour bien sûr, du Solstice d'été que nous ne raterions pas cette année. J'étais à la fois impatiente de revenir chez moi, retrouver ma mère et mes camarades du pommier, mais tout ça, ça allait quand même me manquer. Enfin, je relativisais ! J'allais devenir gardienne, donc je pourrais y revenir dans ce monde. Toute cette discussion nous fit manquer le premier portoloin et nous dûmes donc attendre pour rentrer. Nous n'avions rien fait d'autre qu'attendre -et un peu manger aussi-, mais j'avais l'impression d'être épuisée. Lorsque le portoloin s'enclencha, j'avais le sourire aux lèvres, heureuse de cette aventure, malgré tout ce qu'il se passait à l'extérieur.
A peine arrivés, nous fûmes abordés par un gardien qui prévint Al que ça mère l'attendait. Ça ne m'étonnait pas du tout. De mon côté d'ailleurs, la mienne arrivait elle aussi. Je souris à mon ami qui partait. Merci à toi Al' ! Très vite. Je lui promis. Je ne comptais pas attendre le Solstice d'été pour ça, ça faisait bien trop loin à mes yeux. A peine finis-je de prononcer ces mots que ma mère m'interpella. Je lui offris un grand sourire, retrouvant mon caractère d'enfant -qui ne m'avait pas vraiment quitté. Je n'eus pas le temps d'esquisser un geste qu'elle me serra fort contre elle. Je lui rendis son étreinte avec force, m'imprégnant de son odeur qui signifiait pour moi la maison. Je la laissais ensuite m'examiner, un air amusé sur le visage. Comme si un troisième œil avait pu me pousser pendant l'année. Bien sûr ! Je sais me défendre ! C'était vrai, mais les gens qu'on avait croisé cherchaient rarement la bagarre. Pour certains, ils tentaient d'oublier la guerre, pour d'autres c'était la peur et la fuite. Oh bien sûr, on ne pouvait échapper à quelques altercations, mais rien de bien dangereux pour les deux avalantes que nous étions. Sans parler de notre magie sans baguette qui avait eu vite fait d'effrayer certains. Et oui, un an jour pour jour après notre départ... comme prévu. Si elle m'avait énormément manqué, je me rendais compte à quel point la réciproque était vraie et cela me toucha profondément. Bien sûr, les 3 années où elle avait travaillé à temps partiel m'avaient montrée à quel point elle tenait à moi, mais c'était ici un rappel. Une bouffée d'amour me traversa. J'eus finalement une petite grimace quand elle parla de fatigue et je hochais la tête. J'avoue ! On a pas mal parlé cette nuit avec Al'... et donc peu dormi. J'étais impatiente de rentrée. Car oui, je n'étais pas sûre que j'aurais pu dormir, même si j'avais essayé. Je veux bien qu'on rentre.
Je commençais à marcher tranquillement, reconnaissant les lieux et quelques visages. Bon sang, qu'est-ce que ça m'avait manqué ! Qu'est-ce que j'ai raté alors pendant cette année ?
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@ Lynn Rosebury
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Edna & Lynn
••••Edna & Lynn
Lynn ne doutait pas un seul instant que sa fille puisse se défendre. Elle ne perdait pas encore la boule - du moins pas à sa connaissance. Elle se rappelait parfaitement des coquards et nez cassés pour lesquels elle avait été convoquée par la directrice de l'Atlantide. La réflexion d'Edna lui tira d'ailleurs un sourire à ces souvenirs embarrassants et encore frais dans sa mémoire. Non, non ce n'était pas ça qui l'avait inquiétée. C'était la guerre, la cruauté du monde extérieur, ce Grindelwald et ses partisans. Elle ne connaissait pas tous les faits, mais mesurait certainement mieux que bien d'autres Avalantes le danger qu'ils représentaient. Elle n'était pas rédactrice en chef de l'écho des mers pour rien... Ses petites enquêtes journalistiques devaient cependant demeurer un secret, même pour sa gamine. Alors, elle répondit sur le ton de la plaisanterie : « Je m'attends toujours au pire avec vous deux. Delilah ne me contredira sûrement pas. Alistair et toi vous êtes passés maîtres dans l'art de vous attirer des ennuis. » Une chose que beaucoup de Rosebury partageaient, Lynn comprise. Pour autant, elle n'avait jamais foutu un coup de poing à qui que ce soit. Une baffe ou deux peut-être... « Si je devais compter tous les cheveux blancs que j'ai obtenu à cause de vos gaffes, je ne m'en sortirais pas. » Leurs gaffes... Par Morgane ! Elles allaient revenir celles-là aussi. Ne pense pas à ça maintenant, songea-t-elle. Cependant, elle devait admettre que sa petite Edna lui avait énormément manqué, tout autant que toutes les bêtises qu'elle pouvait inventer.
Alistair et Edna avaient passé toute leur année ensemble, cela elle le savait. Elle ne put s'empêcher de se demander ce qu'ils avaient bien pu faire dehors pendant un an. Il y avait tant de choses à voir, l'Europe, les Etats-Unis, l'Afrique, l'Asie. Oh, elle pouvait revoir le planisphère du monde. Et les quelques mots que sa fille venait de lui partager sur ses dernières heures à l'extérieur ne l'aidèrent pas réellement à se projeter. Elle la gratifia d'un large sourire à cette information. Bien sûr qu'elle avait peu dormi. Ses tous petits yeux bleus ne mentaient jamais. « Je vois ça oui. Tu vas pouvoir te reposer avant le repas. Nous mangerons lorsque tu seras réveillée. Je préviendrai tes tantes que tu es bien arrivée. Elles sont toutes deux impatientes de te retrouver. » Elle ne dit rien des préparations qu'avaient pu faire sa sœur Norah pour le retour de sa nièce. Les nombreux cadeaux achetés pour la rentrée. Les nouvelles tenues, gâteaux . Les deux sœurs étaient victimes de la mode presque autant l'une que l'autre. Donc il ne fallait pas longtemps pour deviner que quelques vêtements avaient été achetés en prévision du retour d'Edna. Mais cela, Lynn se garda bien de l'annoncer aussi, au risque de s'attirer quelques remarques dès le début de la journée. « Allons y. Veux-tu que je prenne ton sac ma chérie ?» Demanda-t-elle en tendant le bras. Elle ne lui laissait pas vraiment le choix pour le coup...
Ensuite, elles se mirent à marcher en direction de la sortie. Et sur le chemin, Edna posa une question qui la fit réfléchir. « Des nouveautés...» Murmura-t-elle lançant ainsi une introspection assez longue. Il y avait bien quelques petites choses sans importance que sa fille finirait par remarquer - ou non d'ailleurs. Et un autre événement... Mais celui-ci, elle devait déjà le connaître. « Eh bien, nous saurons bientôt à quel élément la petite Elizabeth est liée. Un événement à absolument pas manquer. C'est très important pour ta tante Helen et Lizzie. » Elle s'imaginait que sa fille ne manquerait pas cela, et même si l'idée saugrenue de ne pas s'y rendre lui passait par la tête, Lynn l'y mènerait de grès ou de force. « Oh, j'ai créé un potager dans le jardin. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris...» Oh elle savait ! Parfaitement même ! Il s'agissait là d'ennui ! Lynn Rosebury s'était ennuyée au point de se mettre au jardinage. Ses ongles en avaient souffert bien évidemment, mais heureusement, la magie parvenait à régler ce minuscule problème. Puis elle ajouta dans un froncement de sourcils : « J'ai préparé le repas également. Tout ce que t'aimes. J'espère que tu as faim. »
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Lynn Rosebury
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Retour à la maison
Feat @Lynn Rosebury ; 1 juin
Je ne pouvais pas aborder avec Lynn tout ce que j'avais pu voir à l'extérieur, la guerre, la peur, les bombardements de Londres venus de l'Europe et de France particulièrement. Même si je ne m'étais pas particulièrement intéressée à tout ça, j'avais lu les journaux quelques fois et les capitales suintaient cette crainte. Bien sûr, par exemple l'Ecosse était un peu moins inquiète, plus éloignée et donc à l'abri, mais c'était la guerre, donc l'inquiétude qu'elle finisse par arriver à ses frontières directement était présente. Je levais cependant les yeux au ciel, avant de hausser les épaules. Je jouais les blessées, mais c'était totalement vrai. Au moins, ça nous aura préparé à faire face à tout ! Mais ne t'inquiète pas, ça a été. Dans l'ensemble, oui, donc pas besoin de se prendre la tête à en discuter plus. J'étais heureuse d'être rentrée, j'avais laissé tout ça là-bas, c'était l'essentiel. Je penchais ensuite la tête pour regarder avec attention la sienne, un air taquin sur le visage. C'est vrai que t'es as pas beaucoup plus. Mon air réfléchi se transforma rapidement en un sourire, tandis que je m'éloignais un peu, stratégiquement, de ma mère.
Je n'avais pas encore partagé beaucoup sur mon voyage, mais il était vrai que la fatigue me rendait moins loquace. J'aurais tout le temps de tout lui raconter... ou au moins tout ce que je pourrais partager. Je n'avais pas l'intention de lui cacher quoi que ce soit de plus que ce que le sort m'empêcherait de faire. Un pincement au cœur vint lorsque je repensais à la première étape avec Alistair. Autant je ne parlerais pas de ce que j'avais vu ou appris à son sujet, autant je n'étais pas encore sûre de moi concernant mon géniteur. Heureusement, le sujet de conversation changea sur mon état. Super, merci ! Je suis aussi impatiente de retrouver tout le monde. J'ai profité à fond pendant cette année... mais vous m'avez toutes manquée ! C'était vrai, même si je n'étais pas seule, les habitudes, le soutien et juste la compagnie de ma famille m'avait manquée. Heureusement, hormis la non-rencontre, tout avait été suffisamment bien pour que je profite bien. Elle finit par tendre le bras pour prendre mon sac et je lui abandonnais, sans trop chercher à discuter. Merci 'man.
Alors que nous nous dirigions vers la maison, je lui demandais des nouvelles sur ce que j'avais raté. J'attendis qu'elle trouve les informations pertinentes, même si je savais qu'elle ne me raconterait pas tout de ce qu'elle pouvait savoir avec son boulot. Mon sourire s'agrandit quand elle parla de Lizzie et j'hochais la tête. Je suis impatiente ! Et très contente de pouvoir y assister. J'ai raté une cérémonie, mais pour rien au monde je n'aurais raté celle-là ! J'avais hâte de savoir, elle était comme une petite sœur, prise sous l'aile protectrice d'Helen et de la famille Rosebury par la même occasion. J'avais fait de mon mieux pour la faire se sentir bien, d'autant plus au fur et à mesure que j'en apprenais plus sur le passé d'Ali. J'espérais qu'elle n'ait pas vécu le même genre de rejet. Et si ça avait été le cas, et bien j'espérais que ma présence était suffisante pour lui changer les idées et lui offrir le soutien d'une femme plus proche en âge. Un potager ? Cool ! Je pourrais t'aider de temps en temps à l'entretenir. Tu as déjà eu des légumes ? En y réfléchissant, depuis un an, l'un ou l'autre des plants aurait eu le temps de faire des légumes, mais j'ignorais quand exactement elle l'avait commencé, donc je préférais demander. Puis elle ajouta une remarque sur le futur repas, ce qui me fit saliver à l'avance. Ça me donnerait presqu'envie de sauter la sieste ! Oui j'avais faim, surtout si elle m'avait préparé mes plats préférés. Je n'avais certes pas mal mangé pendant cette année, mais les plats étaient différents et ça m'avait aussi manqué. Une faim de loup, surtout en imaginant le repas. Dis-je en riant. Malgré tout, la fatigue ne disparaissait pas en claquant des doigts et un bâillement vint appuyer mes dires, tandis que mon estomac se manifestait à peine. Mon corps avait choisi ses priorités. Tatie Norah et tatie Helen vont manger avec nous ? Ou on sera juste toutes les deux ? Les deux travaillaient sûrement, donc ce n'était pas gagné que l'une ou l'autre puisse être présente, même si elles étaient mises au courant de mon retour. Puis Helen devait s'occuper aussi de Lizzie, qui commençait peut-être à stresser en ce début de mois important pour elle.
Je suis contente d'avoir tout l'été avant de reprendre les cours. Je vais pouvoir reprendre mes marques avant de m'y remettre à fond ! Mes notes en première année avaient été plutôt bonnes, même si la théorie pêchait toujours pas mal. Je savais que je profiterais de l'été pour voir des amis, recommencer à faire les quatre cents coups, avant d'être un peu plus sérieuse lors de la reprise... mais juste un peu. C'était la deuxième raison de la date de mon retour en plus de pouvoir assister à la cérémonie d'Elisabeth.
Je n'avais pas encore partagé beaucoup sur mon voyage, mais il était vrai que la fatigue me rendait moins loquace. J'aurais tout le temps de tout lui raconter... ou au moins tout ce que je pourrais partager. Je n'avais pas l'intention de lui cacher quoi que ce soit de plus que ce que le sort m'empêcherait de faire. Un pincement au cœur vint lorsque je repensais à la première étape avec Alistair. Autant je ne parlerais pas de ce que j'avais vu ou appris à son sujet, autant je n'étais pas encore sûre de moi concernant mon géniteur. Heureusement, le sujet de conversation changea sur mon état. Super, merci ! Je suis aussi impatiente de retrouver tout le monde. J'ai profité à fond pendant cette année... mais vous m'avez toutes manquée ! C'était vrai, même si je n'étais pas seule, les habitudes, le soutien et juste la compagnie de ma famille m'avait manquée. Heureusement, hormis la non-rencontre, tout avait été suffisamment bien pour que je profite bien. Elle finit par tendre le bras pour prendre mon sac et je lui abandonnais, sans trop chercher à discuter. Merci 'man.
Alors que nous nous dirigions vers la maison, je lui demandais des nouvelles sur ce que j'avais raté. J'attendis qu'elle trouve les informations pertinentes, même si je savais qu'elle ne me raconterait pas tout de ce qu'elle pouvait savoir avec son boulot. Mon sourire s'agrandit quand elle parla de Lizzie et j'hochais la tête. Je suis impatiente ! Et très contente de pouvoir y assister. J'ai raté une cérémonie, mais pour rien au monde je n'aurais raté celle-là ! J'avais hâte de savoir, elle était comme une petite sœur, prise sous l'aile protectrice d'Helen et de la famille Rosebury par la même occasion. J'avais fait de mon mieux pour la faire se sentir bien, d'autant plus au fur et à mesure que j'en apprenais plus sur le passé d'Ali. J'espérais qu'elle n'ait pas vécu le même genre de rejet. Et si ça avait été le cas, et bien j'espérais que ma présence était suffisante pour lui changer les idées et lui offrir le soutien d'une femme plus proche en âge. Un potager ? Cool ! Je pourrais t'aider de temps en temps à l'entretenir. Tu as déjà eu des légumes ? En y réfléchissant, depuis un an, l'un ou l'autre des plants aurait eu le temps de faire des légumes, mais j'ignorais quand exactement elle l'avait commencé, donc je préférais demander. Puis elle ajouta une remarque sur le futur repas, ce qui me fit saliver à l'avance. Ça me donnerait presqu'envie de sauter la sieste ! Oui j'avais faim, surtout si elle m'avait préparé mes plats préférés. Je n'avais certes pas mal mangé pendant cette année, mais les plats étaient différents et ça m'avait aussi manqué. Une faim de loup, surtout en imaginant le repas. Dis-je en riant. Malgré tout, la fatigue ne disparaissait pas en claquant des doigts et un bâillement vint appuyer mes dires, tandis que mon estomac se manifestait à peine. Mon corps avait choisi ses priorités. Tatie Norah et tatie Helen vont manger avec nous ? Ou on sera juste toutes les deux ? Les deux travaillaient sûrement, donc ce n'était pas gagné que l'une ou l'autre puisse être présente, même si elles étaient mises au courant de mon retour. Puis Helen devait s'occuper aussi de Lizzie, qui commençait peut-être à stresser en ce début de mois important pour elle.
Je suis contente d'avoir tout l'été avant de reprendre les cours. Je vais pouvoir reprendre mes marques avant de m'y remettre à fond ! Mes notes en première année avaient été plutôt bonnes, même si la théorie pêchait toujours pas mal. Je savais que je profiterais de l'été pour voir des amis, recommencer à faire les quatre cents coups, avant d'être un peu plus sérieuse lors de la reprise... mais juste un peu. C'était la deuxième raison de la date de mon retour en plus de pouvoir assister à la cérémonie d'Elisabeth.
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Edna & Lynn
••••Edna & Lynn
Il ne faisait aucun doute que Lynn était des plus heureuses de voir sa fille Edna. Heureuse, et soulagée ! Mais, au fur et mesure de leurs discussions, certaines choses réapparaissaient dans sa tête. Les idées explosaient comme du pop corn. Les gaffes, les bêtises... Elles revenaient elles-aussi. Et si elles étaient à l'origine de bien des cheveux blancs, leur absence était une des très nombreuses raisons pour lesquelles sa petite fille lui avait terriblement manqué. Dès sa naissance, Edna avait été au centre de sa vie, de son monde. Elle n'oublierait pas les très nombreuses heures de travail accumulées afin de joindre les deux bouts, et mettre un toit sur la tête de son bébé et de la nourriture dans son assiette. Et elles ne les regrettaient pas. Car sa petite Edna était devenue une personne formidable, certes avec un humour un peu douteux, mais formidable tout de même. Il suffisait de voir la relation qu'elles entretenaient. « Tu nous as beaucoup manqué aussi. » Et elle ne parlait pas qu'en son nom propre.
Il y avait des choes qu'il ne fallait absolument pas manqué. Et la cérémonie des héritiers en faisait définitivement partie. La petite Lizzie était une perle qui méritait qu'on fasse le déplacement pour elle. Et sur ce point, mère et fille étaient tout à fait d'accord. « Elle sera ravie de te revoir, ma chérie. La dernière fois que je l'ai vue, elle m'a demandé quand tu serais de retour. Je lui ai dit que dès ton retour, tu reviendrais la voir pour la serrer fort dans tes bras.» Elle n'avait pas pensé se tromper en disant cela ce jour-là. Et encore, à présent, qu'elles marchaient tranquillement en la direction de leurs maisons, Lynn savait qu'elle n'avait pas commis d'erreur. Et de toute façon, elle espérait bien lui faire tenir parole. Elle n'avait pas l'intention de passer pour une menteuse aux yeux de sa nièce. Même si dans le fond, Lynn Rosebury conservait beaucoup de secrets et de mystères, elle préférait avoir dit la vérité à cette fillette-là.
Quant à son potager, eh bien... « J'ai déjà eu des salades et des choux. Mais il y a encore beaucoup à faire. Ton aide sera la bienvenue. Et si tu as des idées à suggérer, nous les considérerons ensemble. » Lynn pouvait être créative... Dans le cadre de l'écriture, du journalisme et de la recherche d'informations. Mais parfois, il lui manquait de la créativité dans d'autres domains : la cuisine, son jardin, son potager aussi. Elle n'avait planté que quelques classiques sans pour autant chercher à aller plus loin. Et de toute façon, ce potager, c'était quelque chose qu'elle adorerait cultiver avec sa fille. Une sorte d'occuptation commune. Après tout, elles vivaient ensemble sous le même toit, autant qu'elles soient d'accord sur ce qu'elles verraient tous les jours dans leur jardin. Elle aimait passer du temps avec sa fille. Et elles avaient beaucoup à rattraper, et elle espérait que le repas de ce soir leur permettrait d'échanger sur tous les sujets qui viendraient sur la table. « Nous serons que toutes les deux. J'ai pensé que le calme serait bénéfique après un si long voyage. » Peu importait où ils avaient été, le transport en porteloin s'avérait fatiguant, peut-être douloureux. Oh cela retournait complètement l'estomac. Lynn n'enviait pas les gardiens qui devaient transplaner sur de longues distances. Et dire que sa mère avait fait ce métier durant des années et qu'Edna envisageait de faire le même métier. Elle la soutenait bien sûr, mais il fallait reconnaître quelques désavantages évidents.
Tout l'été pour se préparer pour la rentrée. C'était un calcul que Lynn approuvait bel et bien. A cet âge, elle profiterait de ces trois mois pour faire les papeteries de l'île et librairies. « Si tu as besoin d'aide pour trouver tes nouvelles fournitures, tu peux compter sur moi. J'ai toujours aimé faire les boutiques avec toi pour t'acheter tes plumes, tes livres et ton matériel pour l'école. C'est une tradition que tu n'échapperas pas pour cette année non plus. » Elle associa cette phrase avec un rire et même un clin d'oeil complice. Elle n'était pas spécialement une mère envahissante, mais il y avait tout de même une chose ou deux sur lesquelles elle ne négociait pas. Et cela comprenait bien entendu les achats de fournitures. « Dis moi... Que dirais-tu d'un chat ou d'un chien à la maison ? » Même si elle n'avait pas parlé de son projet d'adoption à sa soeur ou Helen, elle ne pouvait pas éviter ce sujet avec Edna vu qu'elle vivait encore avec elle.
Il y avait des choes qu'il ne fallait absolument pas manqué. Et la cérémonie des héritiers en faisait définitivement partie. La petite Lizzie était une perle qui méritait qu'on fasse le déplacement pour elle. Et sur ce point, mère et fille étaient tout à fait d'accord. « Elle sera ravie de te revoir, ma chérie. La dernière fois que je l'ai vue, elle m'a demandé quand tu serais de retour. Je lui ai dit que dès ton retour, tu reviendrais la voir pour la serrer fort dans tes bras.» Elle n'avait pas pensé se tromper en disant cela ce jour-là. Et encore, à présent, qu'elles marchaient tranquillement en la direction de leurs maisons, Lynn savait qu'elle n'avait pas commis d'erreur. Et de toute façon, elle espérait bien lui faire tenir parole. Elle n'avait pas l'intention de passer pour une menteuse aux yeux de sa nièce. Même si dans le fond, Lynn Rosebury conservait beaucoup de secrets et de mystères, elle préférait avoir dit la vérité à cette fillette-là.
Quant à son potager, eh bien... « J'ai déjà eu des salades et des choux. Mais il y a encore beaucoup à faire. Ton aide sera la bienvenue. Et si tu as des idées à suggérer, nous les considérerons ensemble. » Lynn pouvait être créative... Dans le cadre de l'écriture, du journalisme et de la recherche d'informations. Mais parfois, il lui manquait de la créativité dans d'autres domains : la cuisine, son jardin, son potager aussi. Elle n'avait planté que quelques classiques sans pour autant chercher à aller plus loin. Et de toute façon, ce potager, c'était quelque chose qu'elle adorerait cultiver avec sa fille. Une sorte d'occuptation commune. Après tout, elles vivaient ensemble sous le même toit, autant qu'elles soient d'accord sur ce qu'elles verraient tous les jours dans leur jardin. Elle aimait passer du temps avec sa fille. Et elles avaient beaucoup à rattraper, et elle espérait que le repas de ce soir leur permettrait d'échanger sur tous les sujets qui viendraient sur la table. « Nous serons que toutes les deux. J'ai pensé que le calme serait bénéfique après un si long voyage. » Peu importait où ils avaient été, le transport en porteloin s'avérait fatiguant, peut-être douloureux. Oh cela retournait complètement l'estomac. Lynn n'enviait pas les gardiens qui devaient transplaner sur de longues distances. Et dire que sa mère avait fait ce métier durant des années et qu'Edna envisageait de faire le même métier. Elle la soutenait bien sûr, mais il fallait reconnaître quelques désavantages évidents.
Tout l'été pour se préparer pour la rentrée. C'était un calcul que Lynn approuvait bel et bien. A cet âge, elle profiterait de ces trois mois pour faire les papeteries de l'île et librairies. « Si tu as besoin d'aide pour trouver tes nouvelles fournitures, tu peux compter sur moi. J'ai toujours aimé faire les boutiques avec toi pour t'acheter tes plumes, tes livres et ton matériel pour l'école. C'est une tradition que tu n'échapperas pas pour cette année non plus. » Elle associa cette phrase avec un rire et même un clin d'oeil complice. Elle n'était pas spécialement une mère envahissante, mais il y avait tout de même une chose ou deux sur lesquelles elle ne négociait pas. Et cela comprenait bien entendu les achats de fournitures. « Dis moi... Que dirais-tu d'un chat ou d'un chien à la maison ? » Même si elle n'avait pas parlé de son projet d'adoption à sa soeur ou Helen, elle ne pouvait pas éviter ce sujet avec Edna vu qu'elle vivait encore avec elle.
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Lynn Rosebury
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Retour à la maison
Feat @Lynn Rosebury ; 1 juin
J'étais très heureuse d'être rentrée, j'avais beaucoup appris pendant cette année, Pourtant, pour rien au monde je n'aurais quitté Avalon pour l'éternité. C'était chez moi et tous mes êtres chers étaient ici aussi. Les paroles de Lynn confirmaient son sentiment. Rien ne l'attendait en dehors des frontières d'Avalon, sa place était ici. Aussi, elle laissait derrière elle son géniteur, sans un regard en arrière mais avec quelques questionnements malgré tout. Enfin, cela finirait bien par s'apaiser et je laissais tout ça de côté alors que nous parlions d'Elizabeth et de sa future cérémonie. J'irais bien sûr ! Elle m'a beaucoup manqué, ainsi que tante Helen. Les deux allaient ensembles, puisqu'à l'image des mères d'Al, Helen s'occupait de Lizzie. Tu crois que je peux y aller que demain... ? Je voulais profiter de ma mère et de la maison et j'avais peur surtout de manquer de temps. J'avais besoin de repos et je ne voulais pas que nos retrouvailles soient entachée par ma fatigue.
Puis le nouveau potager pris le pas sur la conversation et elle me parla de ce qu'elle avait récolté. C'est un bon début ! Je regarderais ce que tu as fait et on pourra s'occuper de la suite ensemble. Je pouvais proposer, mais pour l'instant, sans savoir ce qui était déjà en place, ça ne serait pas d'une grande utilité. J'étais impatiente de commencer cette occupation qui nous permettrait de nous retrouver. Un an c'était long et même si je n'étais pas une super adepte du jardinage, j'avais envie de profiter à fond de tout ce que je pouvais avec elle. D'ailleurs sa réponse à ma question me tira un grand sourire. C'est super, merci ! Même si vous m'avez toutes manquées, un peu de temps juste toutes les deux... c'est le rêve. Oui, juste nous deux. Ça n'avait pas toujours été simple entre nous, mais j'étais toujours heureuse d'avoir du temps avec rien que ma mère. Aujourd'hui encore plus qu'auparavant et surtout avant de reprendre les cours qui me prendraient mes journées et une grande partie de mes soirées.
D'ailleurs en parlant de rentrée, il fallait bien préparer tout ça. Oh mon dieu... devoir supporter des courses de rentrée avec toi ? Je ne sais pas si je pourrais ! Je dramatisais totalement. C'était un moment de l'année que j'attendais toujours avec impatience. J'eus cependant finalement un sourire amusé. ... mais je ne voudrais manquer ça pour rien au monde ! Ce n'était pas vraiment une règle, mais même quand nous étions en froid, je n'échappais pas à cette sortie mère-fille... et même à cette époque-là, ça faisait parti des rares moments où j'étais sûre de l'avoir rien qu'à moi. Finalement, elle parla d'animaux de compagnie et je réfléchis sérieusement à la question. Pourquoi pas... J'aime beaucoup les animaux ! Mais il faudra prendre un animal qui soit adapté à nos rythmes. Je lui avais reproché de ne pas être présente pour moi quand j'étais adolescente et, si ça allait mieux maintenant, malgré la reprise du boulot, elle avait quand même un rythme de travail lourd. Là pour moi c'était les vacances, donc ça irait, mais après... ? Pour un chien, je pourrais aller courir avec lui et tout, mais entre l'école et toi le travail... Peut-être qu'un chat serait plus adapté ? Je ne savais pas trop ce qu'on pourrait faire vraiment. Tu avais une idée précise en tête ?
Puis le nouveau potager pris le pas sur la conversation et elle me parla de ce qu'elle avait récolté. C'est un bon début ! Je regarderais ce que tu as fait et on pourra s'occuper de la suite ensemble. Je pouvais proposer, mais pour l'instant, sans savoir ce qui était déjà en place, ça ne serait pas d'une grande utilité. J'étais impatiente de commencer cette occupation qui nous permettrait de nous retrouver. Un an c'était long et même si je n'étais pas une super adepte du jardinage, j'avais envie de profiter à fond de tout ce que je pouvais avec elle. D'ailleurs sa réponse à ma question me tira un grand sourire. C'est super, merci ! Même si vous m'avez toutes manquées, un peu de temps juste toutes les deux... c'est le rêve. Oui, juste nous deux. Ça n'avait pas toujours été simple entre nous, mais j'étais toujours heureuse d'avoir du temps avec rien que ma mère. Aujourd'hui encore plus qu'auparavant et surtout avant de reprendre les cours qui me prendraient mes journées et une grande partie de mes soirées.
D'ailleurs en parlant de rentrée, il fallait bien préparer tout ça. Oh mon dieu... devoir supporter des courses de rentrée avec toi ? Je ne sais pas si je pourrais ! Je dramatisais totalement. C'était un moment de l'année que j'attendais toujours avec impatience. J'eus cependant finalement un sourire amusé. ... mais je ne voudrais manquer ça pour rien au monde ! Ce n'était pas vraiment une règle, mais même quand nous étions en froid, je n'échappais pas à cette sortie mère-fille... et même à cette époque-là, ça faisait parti des rares moments où j'étais sûre de l'avoir rien qu'à moi. Finalement, elle parla d'animaux de compagnie et je réfléchis sérieusement à la question. Pourquoi pas... J'aime beaucoup les animaux ! Mais il faudra prendre un animal qui soit adapté à nos rythmes. Je lui avais reproché de ne pas être présente pour moi quand j'étais adolescente et, si ça allait mieux maintenant, malgré la reprise du boulot, elle avait quand même un rythme de travail lourd. Là pour moi c'était les vacances, donc ça irait, mais après... ? Pour un chien, je pourrais aller courir avec lui et tout, mais entre l'école et toi le travail... Peut-être qu'un chat serait plus adapté ? Je ne savais pas trop ce qu'on pourrait faire vraiment. Tu avais une idée précise en tête ?
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Edna & Lynn
••••Edna & Lynn
S’il y avait bien une personne sur Avalon qui représentait la gentillesse et la compréhension, il s’agissait bel et bien d’Helen Hawkins. Lynn ne doutait pas un seul instant que son amie avait sûrement partagé ces valeurs à sa fille adoptive. « Oui, je pense que tu peux y aller seulement demain. Elle comprendra, ne t'inquiète pas. » Assura-t-elle avec un sourire. Il lui semblait plutôt naturel qu’Edna veuille se reposer et se garder du temps pour encaisser le décalage horaire et le changement de climat avant rendre visite à ses tantes. Et Lynn avait tout préparé pour l’accueillir pour lui laisser ce temps nécessaire de tranquillité à la maison. Et elle savait ô combien le calme ne durerait pas très longtemps…
Le jardinage avait été la conséquence de l’absence d’Edna. Sans sa fille, Lynn s’était retrouvée avec un temps libre assez conséquent. Ainsi donc, il avait fallu user ces heures sur son emploi du temps pour des choses utiles. Et maintenant que sa fille était entrée, elle espérait qu’elles pourraient utiliser cette activité pour se retrouver, pour travailler ensemble et simplement avoir un intérêt commun. Elle savait qu’Edna n’avait pas peur de se salir les mains. Alors un potager ne devrait pas lui faire peur. « Nous verrons cela ensemble, oui. J’ai tout un tas de brochures à la maison qui pourront nous être profitables quant à nos futures décisions. Et il y a un magasin que j’aime bien où nous irons ensemble si tu veux.» Proposa-t-elle pour lui montrer qu’elle était ouverte à toute discussion sur le sujet. Ce n’était pas comme si elle avait une idée bien précise de ce qu’elle attendait. Elle n’était pas paysagiste et n’imaginait pas son potager avant même qu’il ne soit terminé. Non, cela lui venait assez naturellement en fonction de ce qu’elle aimait et mangeait… C’est à dire, dans le fond pas grand-chose.
Il était rare que Lynn prenne une journée de congé sans raison. Et il fallait dire que toute une année sans Edna avait été une raison idéale pour travailler davantage et laisser aux autres les semaines de vacances. Il lui restait donc un capital assez important de journées à poser dans les mois à venir, comme celle-ci. « Tu m’en vois ravie ! Je me suis réveillée ce matin que j’avais hâte d’être ce soir. Tu m’as terriblement manqué. » Et Edna ne pourrait jamais se douter à quel point d’ailleurs. Elle pourrait l’apercevoir, le deviner à travers le potager, la tenue impeccable de la maison et tant d’autres choses que Lynn oubliait probablement pour le moment. « Tu y survivras, je ne suis pas si horrible que ça… » Rit-elle. Certes, elle aimait faire des achats de vêtements et bijoux… Mais elle ne tournait jamais en rond dans un magasin en revenant toutes les deux minutes sur ses choix. Elle savait ce qu’elle voulait. Et lorsqu’elle prenait une décision, elle s’y tenait. Elle réfléchissait à ce qu’elle faisait… Toujours ! Tout comme cet animal de compagnie qui viendrait habiter chez elles. « Je ne veux pas prendre de décision à la légère. Je pèse le pour et le contre depuis quelques temps déjà. Mais il me semble tout à fait inacceptable de décider quelque chose d’aussi important sans ton avis. » Edna avait sûrement raison. Un chien ne serait peut-être pas heureux avec elles… Ou disons qu’elles n’avaient pas le temps et les ressources pour un chien. « Tout comme toi, je pense qu’un chat serait plus adapté. Même si l’emplacement de notre maison et le cadre peut sembler idyllique pour un chien, nous ne pourrions pas offrir un chien ce dont il a besoin. Mon travail est prenant tout comme des études pour devenir gardien.» Elle en savait quelque chose pour être la fille d’une gardienne. Sa mère avait toujours été occupée. Quoique la faction interne devait avoir plus de temps à accorder à une famille. « Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas encore d’idée précise. Un chat adulte me paraît le plus logique. J’ai pris contact avec le refuge dans le quartier Perceval. Ils ont des chiens, des chats, des souris ou d’autres créatures magiques à l’adoption. » Un chat pouvait signifier un fléreur… Pour autant, Lynn n’en voulait pas. Elle ne voyait pas de différence majeure entre les deux hormis peut-être la clairvoyance du deuxième. Non, ce qu’elle préférait à l’heure actuelle, c’était bel et bien un animal ordinaire. « Nous aurons tout le temps d’y réfléchir ensemble de toute façon. Ce n’est pas une décision simple à prendre.» Elle le prenait très au sérieux. Elle n’avait plus 20 ans, elle ne pouvait plus se permettre d’espérer que tout se passerait bien… A moins que ce soit la menace de Grindelwald qui la rendait plus prudente… Une drôle de situation pour Lynn Rosebury.
Le jardinage avait été la conséquence de l’absence d’Edna. Sans sa fille, Lynn s’était retrouvée avec un temps libre assez conséquent. Ainsi donc, il avait fallu user ces heures sur son emploi du temps pour des choses utiles. Et maintenant que sa fille était entrée, elle espérait qu’elles pourraient utiliser cette activité pour se retrouver, pour travailler ensemble et simplement avoir un intérêt commun. Elle savait qu’Edna n’avait pas peur de se salir les mains. Alors un potager ne devrait pas lui faire peur. « Nous verrons cela ensemble, oui. J’ai tout un tas de brochures à la maison qui pourront nous être profitables quant à nos futures décisions. Et il y a un magasin que j’aime bien où nous irons ensemble si tu veux.» Proposa-t-elle pour lui montrer qu’elle était ouverte à toute discussion sur le sujet. Ce n’était pas comme si elle avait une idée bien précise de ce qu’elle attendait. Elle n’était pas paysagiste et n’imaginait pas son potager avant même qu’il ne soit terminé. Non, cela lui venait assez naturellement en fonction de ce qu’elle aimait et mangeait… C’est à dire, dans le fond pas grand-chose.
Il était rare que Lynn prenne une journée de congé sans raison. Et il fallait dire que toute une année sans Edna avait été une raison idéale pour travailler davantage et laisser aux autres les semaines de vacances. Il lui restait donc un capital assez important de journées à poser dans les mois à venir, comme celle-ci. « Tu m’en vois ravie ! Je me suis réveillée ce matin que j’avais hâte d’être ce soir. Tu m’as terriblement manqué. » Et Edna ne pourrait jamais se douter à quel point d’ailleurs. Elle pourrait l’apercevoir, le deviner à travers le potager, la tenue impeccable de la maison et tant d’autres choses que Lynn oubliait probablement pour le moment. « Tu y survivras, je ne suis pas si horrible que ça… » Rit-elle. Certes, elle aimait faire des achats de vêtements et bijoux… Mais elle ne tournait jamais en rond dans un magasin en revenant toutes les deux minutes sur ses choix. Elle savait ce qu’elle voulait. Et lorsqu’elle prenait une décision, elle s’y tenait. Elle réfléchissait à ce qu’elle faisait… Toujours ! Tout comme cet animal de compagnie qui viendrait habiter chez elles. « Je ne veux pas prendre de décision à la légère. Je pèse le pour et le contre depuis quelques temps déjà. Mais il me semble tout à fait inacceptable de décider quelque chose d’aussi important sans ton avis. » Edna avait sûrement raison. Un chien ne serait peut-être pas heureux avec elles… Ou disons qu’elles n’avaient pas le temps et les ressources pour un chien. « Tout comme toi, je pense qu’un chat serait plus adapté. Même si l’emplacement de notre maison et le cadre peut sembler idyllique pour un chien, nous ne pourrions pas offrir un chien ce dont il a besoin. Mon travail est prenant tout comme des études pour devenir gardien.» Elle en savait quelque chose pour être la fille d’une gardienne. Sa mère avait toujours été occupée. Quoique la faction interne devait avoir plus de temps à accorder à une famille. « Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas encore d’idée précise. Un chat adulte me paraît le plus logique. J’ai pris contact avec le refuge dans le quartier Perceval. Ils ont des chiens, des chats, des souris ou d’autres créatures magiques à l’adoption. » Un chat pouvait signifier un fléreur… Pour autant, Lynn n’en voulait pas. Elle ne voyait pas de différence majeure entre les deux hormis peut-être la clairvoyance du deuxième. Non, ce qu’elle préférait à l’heure actuelle, c’était bel et bien un animal ordinaire. « Nous aurons tout le temps d’y réfléchir ensemble de toute façon. Ce n’est pas une décision simple à prendre.» Elle le prenait très au sérieux. Elle n’avait plus 20 ans, elle ne pouvait plus se permettre d’espérer que tout se passerait bien… A moins que ce soit la menace de Grindelwald qui la rendait plus prudente… Une drôle de situation pour Lynn Rosebury.
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Retour à la maison
Feat @Lynn Rosebury ; 1 juin
Je soupirais de soulagement quand maman confirma que les visites pourraient attendre le lendemain. Ce n'était pas que, mais j'étais crevée, totalement lessivée, et même si elles n'habitaient pas loin, je préférais être en forme pour profiter de nos retrouvailles. J'avais déjà l'impression d'être à moitié ailleurs, la fatigue me tombant dessus. Après tout, l'heure quand j'étais partie et celle à mon arrivée étaient différentes, tout comme le temps. C'était déconcertant !
Puis elle parla de son jardin et ses nouveautés. J'étais heureuse de voir qu'elle avait trouvé un nouveau hobby et il semblait bien sympathique. Avec plaisir pour travailler dessus ! Tu penses faire pousser un jour des plantes utiles pour les potions ? Bon pas toutes, parce qu'il y avait une différence entre faire pousser du thym et une tentacula vénéneuse. Mais il y en avait des plus dociles. Puis c'était vraiment juste pour nous, pas pour vendre, il y avait bien assez de gens bien plus doués au jardinage pour faire ça.
Je souris à ma mère quand elle dit que je lui avais manqué. Elle aussi, beaucoup. J'avais longtemps eu besoin d'elle et finalement nous avions trouvé un équilibre. Cependant, cette année loin avait un peu brisé cet équilibre et j'avais besoin de la retrouver, j'avais besoin de ma maman à mes côtés. Ces derniers temps, je comptais les jours avant notre retour ! Bon, je le faisais aussi parce qu'il ne fallait pas qu'on rate le coche. Mais, c'était aussi et surtout parce qu'il restait de moins en moins de temps pour retrouver ma vie. Au début c'était l'excitation de la nouveauté et je ne pensais pas au retour. Puis, lorsque j'avais mon père, j'avais pensé à courir à la maison, enfin j'avais profité, juste en pensant avec assurance que ma place n'était pas dans ce monde. Ou du moins pas définitivement. Lorsque vint le sujet des courses de rentrée, je fis semblant de lever les yeux au ciel, comme pour demander de l'aide dans cette épreuve, avant d'éclater de rire tout simplement. Non ma mère n'était pas horrible. Bien au contraire, même si j'avais quand même pas la fièvre shopping. Je me lassais vite de voir dix fois les mêmes types de vêtements dans 5 boutiques différentes. Encore que, franchement en comparaison de la mode dans l'autre monde, finalement, ça me plaisait bien ici !
Puis vint le sujet d'un animal. J'appréciais l'idée, une compagnie supplémentaire, nous pouvions faire avec. Sauf que, c'était un animal et pas une peluche, donc il faudrait trouver le temps et le bon animal pour ça. J'hochais la tête quand elle confirma qu'elle ne pensait pas qu'un chien conviendrait. J'eus un tout petit sourire en coin avant d'ajouter. Et puis ça serait dommage qu'il détruise ton nouveau potager en creusant partout ! Oui, le sérieux ne restait pas bien longtemps, surtout que nous étions sur la même longueur d'onde. Et oui, mes études allaient reprendre de plus belles et j'allais m'y remettre à fond. On ira voir ensemble oui... peut-être serons-nous surprises d'être attirées par un animal auquel on n'a pas pensé. Cependant, être attiré par, ne voulait pas dire choisir sur un coup de tête. Vous adoptez pas un animal sans être renseignés sur l'animal en question et ses besoins. Je lui souris, heureuse de commencer à planifier doucement mon retour à la maison. Et quoi qu'il puisse arriver, je me fis la promesse de s'occuper du futur animal autant que possible. Après tout, je vivais toujours à la maison et, si j'étais parfois un peu bordélique, je ne laissais pas ma mère TOUT faire. Ce serait pareil pour le nouveau membre de la famille.
Nous arrivâmes finalement à la maison, qui n'avait pas changé par rapport à mes souvenirs, mais il n'y avait aucune raison qu'elle change vraiment. Une fois la porte passée, je pris une grande inspiration, retrouvant les odeurs du "chez soi". [color=orage]Home sweet home ! tournais vers ma mère. [color=orage]Je vais dans ma chambre, me reposer un peu... Promis je mets pas tout en bordel à peine arrivée ! Je souriais, Laissant mes chaussures à leur place dans l'entrée. Les premiers temps en vadrouille, notre chambre ressemblait à un chantier, tellement nous ne faisions pas attention. Puis on y avait mis un minimum de règles. Ca n'avait pas empêché Al de perdre un nombre incalculable de chaussettes... J'allais donc à ma chambre, remarquant sur le trajet de subtiles différences : nouveaux bibelots et photos... Une fois arrivée, je laissais tomber mon manteau sur la chaise et me laissais tomber de tout mon long dans le lit. J'eus à peine le temps de m'installer un peu confortablement -en travers- que mes yeux se fermaient.
--
Je finis par émerger tardivement. Le temps de reprendre mes esprits, je lançais un tempus et constatais que, clairement, j'avais passé mon après midi à dormir. Je me relevais dans mes vêtements froissés, pris de quoi me changer dans l'armoire et allait à la salle de bain. Fraiche, rhabillée dans des vêtements bien plus habituels et ragaillardie, j'allais rejoindre le salon. J'avais aussi pris le temps de sortir mes affaires de mes poches, les agrandissants et commençant un début de rangement -fallait pas trop en demander ! J'avais gardé en main mon cadeau pour ma mère, la cherchant du regard. 'man ??!! Je posais le paquet qui ne payait pas de mine sur la table et parti à sa recherche. J'avais une faim de loup et mon estomac bruyant allait surement me dévoiler avant que je ne puisse dire un mot.
Puis elle parla de son jardin et ses nouveautés. J'étais heureuse de voir qu'elle avait trouvé un nouveau hobby et il semblait bien sympathique. Avec plaisir pour travailler dessus ! Tu penses faire pousser un jour des plantes utiles pour les potions ? Bon pas toutes, parce qu'il y avait une différence entre faire pousser du thym et une tentacula vénéneuse. Mais il y en avait des plus dociles. Puis c'était vraiment juste pour nous, pas pour vendre, il y avait bien assez de gens bien plus doués au jardinage pour faire ça.
Je souris à ma mère quand elle dit que je lui avais manqué. Elle aussi, beaucoup. J'avais longtemps eu besoin d'elle et finalement nous avions trouvé un équilibre. Cependant, cette année loin avait un peu brisé cet équilibre et j'avais besoin de la retrouver, j'avais besoin de ma maman à mes côtés. Ces derniers temps, je comptais les jours avant notre retour ! Bon, je le faisais aussi parce qu'il ne fallait pas qu'on rate le coche. Mais, c'était aussi et surtout parce qu'il restait de moins en moins de temps pour retrouver ma vie. Au début c'était l'excitation de la nouveauté et je ne pensais pas au retour. Puis, lorsque j'avais mon père, j'avais pensé à courir à la maison, enfin j'avais profité, juste en pensant avec assurance que ma place n'était pas dans ce monde. Ou du moins pas définitivement. Lorsque vint le sujet des courses de rentrée, je fis semblant de lever les yeux au ciel, comme pour demander de l'aide dans cette épreuve, avant d'éclater de rire tout simplement. Non ma mère n'était pas horrible. Bien au contraire, même si j'avais quand même pas la fièvre shopping. Je me lassais vite de voir dix fois les mêmes types de vêtements dans 5 boutiques différentes. Encore que, franchement en comparaison de la mode dans l'autre monde, finalement, ça me plaisait bien ici !
Puis vint le sujet d'un animal. J'appréciais l'idée, une compagnie supplémentaire, nous pouvions faire avec. Sauf que, c'était un animal et pas une peluche, donc il faudrait trouver le temps et le bon animal pour ça. J'hochais la tête quand elle confirma qu'elle ne pensait pas qu'un chien conviendrait. J'eus un tout petit sourire en coin avant d'ajouter. Et puis ça serait dommage qu'il détruise ton nouveau potager en creusant partout ! Oui, le sérieux ne restait pas bien longtemps, surtout que nous étions sur la même longueur d'onde. Et oui, mes études allaient reprendre de plus belles et j'allais m'y remettre à fond. On ira voir ensemble oui... peut-être serons-nous surprises d'être attirées par un animal auquel on n'a pas pensé. Cependant, être attiré par, ne voulait pas dire choisir sur un coup de tête. Vous adoptez pas un animal sans être renseignés sur l'animal en question et ses besoins. Je lui souris, heureuse de commencer à planifier doucement mon retour à la maison. Et quoi qu'il puisse arriver, je me fis la promesse de s'occuper du futur animal autant que possible. Après tout, je vivais toujours à la maison et, si j'étais parfois un peu bordélique, je ne laissais pas ma mère TOUT faire. Ce serait pareil pour le nouveau membre de la famille.
Nous arrivâmes finalement à la maison, qui n'avait pas changé par rapport à mes souvenirs, mais il n'y avait aucune raison qu'elle change vraiment. Une fois la porte passée, je pris une grande inspiration, retrouvant les odeurs du "chez soi". [color=orage]Home sweet home ! tournais vers ma mère. [color=orage]Je vais dans ma chambre, me reposer un peu... Promis je mets pas tout en bordel à peine arrivée ! Je souriais, Laissant mes chaussures à leur place dans l'entrée. Les premiers temps en vadrouille, notre chambre ressemblait à un chantier, tellement nous ne faisions pas attention. Puis on y avait mis un minimum de règles. Ca n'avait pas empêché Al de perdre un nombre incalculable de chaussettes... J'allais donc à ma chambre, remarquant sur le trajet de subtiles différences : nouveaux bibelots et photos... Une fois arrivée, je laissais tomber mon manteau sur la chaise et me laissais tomber de tout mon long dans le lit. J'eus à peine le temps de m'installer un peu confortablement -en travers- que mes yeux se fermaient.
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Je finis par émerger tardivement. Le temps de reprendre mes esprits, je lançais un tempus et constatais que, clairement, j'avais passé mon après midi à dormir. Je me relevais dans mes vêtements froissés, pris de quoi me changer dans l'armoire et allait à la salle de bain. Fraiche, rhabillée dans des vêtements bien plus habituels et ragaillardie, j'allais rejoindre le salon. J'avais aussi pris le temps de sortir mes affaires de mes poches, les agrandissants et commençant un début de rangement -fallait pas trop en demander ! J'avais gardé en main mon cadeau pour ma mère, la cherchant du regard. 'man ??!! Je posais le paquet qui ne payait pas de mine sur la table et parti à sa recherche. J'avais une faim de loup et mon estomac bruyant allait surement me dévoiler avant que je ne puisse dire un mot.
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