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<cv>David Schütter</cv> @"Marius Barabas"

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<cv>Sang de géant</cv> @"Marius Barabas"

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<cv>Hôtelier-restaurateur</cv> @"Marius Barabas"

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<cv>Flint</cv> @"Marius Barabas"

Vous voulez que je vous raconte mon histoire ? Très bien, si ça peut vous faire plaisir…

Il était une fois, un petit garçon pas si petit nommé Marius

Il était né dans une grande famille, pleine de grands messieurs et de grandes dames, tous très fiers d’être forts et puissants. Pas en taille non, mais grand de réputation, grand en revenu, grand en possession et grand en puissance magique… Et c’est tout naturellement, à force de tant de grandeur, que la famille Barabas avait intégré l’Ordre de Sangreal, plusieurs générations avant la naissance du petit Marius.

C’est en 1904 que Dragomir Barabas chercha épouse. Il était à la tête de la famille et ses responsabilités auprès de l’Ordre grandissaient. Il n’était pas juste question de choisir une jolie jeune fille aux hanches fertiles, mais plutôt de jouer au petit eugéniste et faire “l’homme supérieur de demain”. Des rumeurs lui étaient remontées des Alpes: une individue étrange, simple d’esprit mais à la taille et à la force tout à fait inhabituelle. Une freak digne des cirques itinérants. Perdu dans un village de montagne, Dragomir achète la très jeune Lucia à sa famille: c’était une fille de géant. Un apport intéressant au génome familial et qui lui vaudrait certainement la reconnaissance de l’Ordre.
Le papa de Marius n’aimait donc pas la maman de Marius. Et la maman de Marius n’aimait pas son papa, mais le respectait et en avait peur, parce qu’elle n’avait pas trop le choix. Le chef de la famille Barabas se devait d’être dur, grand, et respecté, et il était souvent dur avec Lucia.

Après 10ans de fausses couches et d’efforts acharnés, le petit Marius naquit. Plus petit que sa mère au même âge, il était tout de même d’une taille impressionnante, et son père se flattait lui-même en imaginant la lignée de grands durs qu’il avait créé.
Manque de pot, Marius était peut-être grand, mais pas très dur. Il était même tendre et préférait s’amuser plutôt que d’être craint et respecté. Père Barabas n’aimait pas ça. Son fils unique n’était pas à la hauteur de ses attentes et il lui faudrait donc l’endurcir.

Placé dans le château des Carpates familiale, il s’acharna à le former. Les meilleurs tuteurs s'occupaient de son éducation intellectuelle bien entendu (avec un peu de mal d’ailleurs) mais son père se chargeait de son éducation "magique". Car les Barabas faisaient partie des Sangreal sorciers, et avaient un style de magie bien à eux. Du style offensif, à utiliser les armes et les poings, puis à utiliser le sang de leurs adversaires ou même de leurs propres blessures pour lancer les sorts les plus immondes et sales sur leurs ennemis. Du style à sacrifier sans pitié et sans retenue pour y puiser de la force, sans un regret ou une once d’empathie.
Des gens sympas.

Vous pouvez insérer ici le training montage de cours d’étiquette et de bienséance, de combat et de défense par lequel passa le fils de géante. Des fleurs vidées de leur force vitale, puis des hamsters… puis des lapins… puis des chats. Le nombre et la taille des créatures sacrifiées au cours des leçons paternelles augmentaient d’années en années, malgré les larmes du petit grand garçon. Il avait bien essayé d’ouvrir les cages une fois, et de laisser les animaux s’échapper mais il avait été si durement puni par son père qu’il n’avait plus jamais osé s’y risquer. Papa Barabas le battait souvent: voir tant d’empathie chez son propre rejeton le rendait malade. Il devait sûrement y être allergique. Et peu importe la taille de Marius, il voyait toujours son père comme une force inébranlable et terrible, qu’il ne pourrait jamais combattre.
Il mettait donc beaucoup d'efforts à le satisfaire, et à le rendre fière. Comme sa mère d’ailleurs, plus simplette que lui mais qui avait pris le plis très vite. Il n’était pas bon en cours mais s’acharnait à se perfectionner. Que ce soit devant son père ou les amis de Dragomir, Marius devait être “un parfait petit garçon”

C’est auprès de sa mère que Marius trouvait du réconfort. Au cœur de ses grands bras mous, rien ne pouvait plus l’atteindre. Elle lui chantait des chansons, allait se balader avec lui dans les jardins du manoir et lui racontait son enfance à elle à la montagne. Et au grenier, il lui lisait des livres, en grignotant des pâtisseries qu’elle avait cuisinées.
Marius grandissait, et grandissait sans jamais s'arrêter et son père l’impliquait de plus en plus dans ses affaires. "Il était grand maintenant et avait d’autres choses à faire que de traîner dans les jupes de sa mère" disait-il. Il était donc préférable qu’il ne la voit plus. Et ainsi, on envoya Lucia dans un autre château familiale.

Marius allait aux soirées professionnelles de son père, s'instruisait en politique dans le but d’un jour intégrer le parlement roumain, et rencontrait de nombreux jeunes de familles influentes afin de créer des alliances. Le garçon était plutôt doué et le père Barabas était ravi. Marius un peu moins: si les filles étaient curieuses et intéressées par le physique inhabituel du jeune homme, elles ne souhaitaient pas pour autant être connues comme la copine du “freak”. Beaucoup de sa vie sentimentale était comme tout le reste: cachée du public, et de son père.

C’est lors de son service militaire que Marius découvrit la vie, la vraie. Au milieu d’un groupe de jeunes hommes populaires, le géant se fit de bon amis. Pas pour des raisons intéressées, mais juste pour le plaisir. Loin de son paternel, le géant goûtait goulument à la liberté, au point d’en devenir ivre. Impossible de retourner à sa soumission habituelle, il était maitre de lui même et ne souffrirait plus aucune limite.

C’est en faisant une centaine de pompes tous les jours pour insubordination et désobéissance à un supérieur qu’il rencontra ses amis: Mikael, un autre fauteur de trouble punis presque autant que lui, et Andrea, un des plongeurs assigné à la cantine qui aimait éplucher ses patates au soleil. Ils devinrent vite inséparables, et parlaient souvent de ce qu’ils aimeraient faire plus tard, après cette année à l’armée. Rien de mieux pour ouvrir des horizons étroits que de rencontrer de nouvelles personnes. Marius se mit alors à rêver d’une vie sans son père. Et à remettre en question les discours qu’on lui enfonçait dans le crâne depuis sa naissance.

Quand il rentra de son service militaire en disant qu’il souhaitait faire de la cuisine, comme son ami Andrea, Papa Dragomir ne le prit pas bien. Mais cette fois, Marius était prêt à riposter. Et comme son fils avait maintenant le physique d’un éléphanteau, le père ne pouvait que perdre la face, ou le tuer. Il choisit une troisième option: le jeter dehors. Après tout, Lucia était encore jeune, il était toujours possible pour lui d’en faire un deuxième, moins décevant, ou de trouver une deuxième épouse.

Sans vraiment d’endroit où aller, il retrouva Andrea et sa famille l'accueillit très généreusement. C’est grâce à lui qu’il obtint son premier travail dans la restauration et ils évoluèrent ensemble dans l’ambiance oppressante d’une Roumanie en pleine dictature royaliste, et la guerre aux portes du pays.
C’est peut être à cause de ce changement politique, rendant impossible la carrière politique de son fils que Père Barabas fut plus à l’écoute quand Marius relia contacte avec sa famille pour demander de l'aide.

Marius, qui avait choisi cette carrière dans un élan de rébellion adolescente, sans avoir réellement de perspective sur le sujet, commençait à y voir transparaître un avenir. Il avait toujours abordé la cuisine comme quelque chose de réconfortant et rassurant, comme les pâtisseries de sa mère. Il s'était avéré être extrêmement doué pour cet art et s'était vite retrouvé à travaillé pour les plus grandes richesses du pays.
Après avoir travaillé comme organisateur d'événements et cuisinier, il avait vécu la fête et la décadence, le lâcher prise et l’oublie. Il souhaitait avoir un endroit à lui, là où lui serait "roi", et où les gens pourraient célébrer et s’amuser, déguster la meilleur cuisine et le meilleur alcool... Tout ça malgré un pays et un monde qui allait de plus en plus mal.

Il avait partagé son ambition avec Andrea, car il n'aurait jamais imaginé lancer ce projet sans lui. Mais avec leurs maigres salaires, même en demandant à leurs amis d’investir, l’argent manquait. Et Marius refusait d’ouvrir autre chose que le top du top, un truc à la hauteur de ses rêves les plus fous: même s’il se pensait être un homme du peuple, le garçon était bien trop bourgeois et il n'était pas si détaché de son éducation et son héritage familiale qu'il aimait le penser. Il voulait qu’on le voit, qu’on le félicite, qu’on reconnaisse son travail et son talent, et ça le plus vite possible. Miam miam miam, il avait faim de l'amour inconditionnel qu’il n’avait pas eu dans sa petite enfance. Ça doit vous plaire à vous monsieur le psy, c’est freudien non ? Bref.


A la recherche de moyens, Marius reprit contact avec sa mère afin de lui expliquer son projet, en espérant qu’elle pourrait l’aider.
La mère de Marius était folle de joie de retrouver son fils. Les retrouvailles furent humides, pleines de grosses larmes tombant à grosses gouttes dans une étreinte étouffante. Et par un miracle inconnu, elle réussit à convaincre père Barabas de financer le projet.

Le restaurant était beau, brillant, majestueux, doré. Un vrai hôtel cinq étoiles. Pleins de politiciens et d’enfants de Sangreal…Marius n’y pouvait rien. C’était l’accord que son père avait établi avec sa mère : financer le projet mais transformer l’œuvre de son fils en QG. Et pas que pour Sangreal ! Mais aussi pour leurs chers collègues nazis, qui n’étaient pas si bien vu que ça en Roumanie. La situation devint réellement problématique en 1940, quand après suffisamment de menace du pacte russo-germanique, le roi Charles II cèda une grosse part de son pays à L’URSS. Le roi laissa Hitler décider si la Transylvanie devait appartenir à la Roumanie ou à la Hongrie. Et la Hongrie avait gagné.

Si la couronne Roumaine avait capitulé et s’était rangé aux cotés de l’Allemagne Nazi, ce n’était pas le cas de tout les roumains nationalistes, enragés par ce jeu de Monopoly. Et Mikael, l’autre ami de Marius, faisait partie de ces gens là. Marius n'était pas heureux non plus d'héberger des ces connards sous son toit, mais ne pouvait malheureusement pas faire grand-chose à part démissionner. Il écouta attentivement Mikael quand il arriva avec une suggestion: aider la résistance.
L’idée était parfaite ! Qui soupçonnerait le bon fils du Très Grand Barabas ? Il pouvait laisser traîner ses oreilles près des tables d’ambassadeurs et relayer les informations à qui en aurait besoin.
Le plan fonctionna un temps. Jusqu’à ce que des révolutionnaires fassent sauter le restaurant, avec Andrea, le meilleur ami de Marius dedans et une bonne dizaine de politiciens importants. Par chance pour sa vie, Marius n’était pas là ce jour-là, mais ça restait un problème pour lui et ses petites fesses charnues. C'était soupçonnable.
Fi du Très Grand Barabas, on lui mît un sac sur la tête et on l’enferma dans un coin, pour le faire parler. Et s’il mourait à cause des tortures, on pourrait toujours dire qu’il était dans le restaurant avec les autres…
Mais Marius était devenu grand, fort et dur, comme son père l’avait souhaité. Alors il ne parla pas. Pendant une bonne semaine, on essaya de le faire craquer. Marius ne savait pas grand-chose de la résistance, mais il ne voulait pas dénoncer son ami Mikael et perdre la seule personne qu’il lui restait. Il était déjà effondré par la perte d'Andrea et il ne pouvait même pas vraiment le pleurer.

Torture un jour… deux jours… Arrêtez tout, Marius avoue ! Il avait péché mon père. Il avait eu des sentiments pour des garçons. Pour des filles aussi. Il avait couché avant le mariage. Avec la fille de son interrogateur sûrement, qui était drôlement bonne. Sa femme aussi d’ailleurs ! Il pourrait toujours leur demander si la taille est quelque chose d’important.

L’interrogateur le renvoyait dans sa cellule après un bon cassage de gueule, et sans dîner, nah.

Le lendemain, ça recommençait.. Brûlures, noyade, coups.. Oui oui c'est bon Marius avouait ! Il avait fait de nombreuses fêtes dans plein d’établissements, sans l’autorisation des patrons. Il avait volé du vin de la réserve. De la nourriture aussi. Il avait cuisiné pleins de bon petits plats au frais des politiques du pays, et invité leurs filles à les goûter. Et des fils aussi. Y avait sûrement la fille de l’interrogateur ! Et sa femme aussi ! Il leur avait servi un plat de saucisse à s’en taper le cul par terre…

Bim, autre rouste… Plus d’eau maintenant.

Les blessures s’accumulaient, la fatigue et la douleur aussi et la limite approchait de plus en plus. Marius le savait. Mais plutôt mourir que de mener son ami au billot.
Brûlures, noyade, coups…  Oui oui, Marius avouait… Qu’il n’aimait pas les nazis, leurs mépris des gens, leur déconnexion, leur égoïsme, leur monstruosité. Et qu'il n’aimait pas l’Ordre non plus. Qu’un ordre composé de personnes aussi haineuses, aigries et obsédées par le pouvoir comme son père ne méritait pas sa fidélité. Que l’interrogateur devait faire parti de ces cons et que sa femme et sa fille aussi. Mais que c’était pas grave, on pouvait être con et bon au pieux, l’interrogateur avait toujours sa chance s' il voulait tremper le biscuit. Et sa femme et sa fille aussi.
Cette tirade finale finît de passablement irrité son geôlier qui comptait mettre une fin définitive à leur entretien, fatigué après toutes ses journées infructueuses face à une tête de mule.

C’est pendant une lente mise à mort à coups de poing et de couteau qu’un gros crac retentit. Marius ne su jamais si l’interrogateur retrouva sa femme et sa fille.

Mais Marius, sa situation ne changea pas trop: le voilà maintenant, sur une chaise, encore à se faire interroger par une nénette dont il ne savait rien qui voulait tout savoir de sa petite enfance et de comment il était arrivé là. Mais cette fois, ce n’était pas au milieu de Lambda mais de plus de sorciers qu’il n’en avait jamais vu de toute sa vie.
Vous avez une méthode plus douce, c’est vrai. Mais tout aussi désagréable. La personne qui m’a fouillé la tête avec sa magie n’aurait pas pu vous raconter tout ça ? Je sais pas, communiquez entre vous ? Vous avez pas l’air super efficaces.

Bienvenue officiellement parmi nous
Et bon courage pour ta fiche
Et si tu as d'autres questions, tu sais où nous trouver

Trop contente de te voir parmi nous et de revenir au RP

Hâte de voir comment va être ce beau perso.

C'est un mot de passe !?

Bienvenue parmi nous ! Contente de te voir tenter de nouveau l'expérience

Bienvenue sur Avalante, grand gaillard !
Amuse-toi bien dans l'écriture de ta fiche

Bienvenue par ici officiellement !

Et on se dépêche de remplir tout ça, je veux lire moi

UN GRAND MONSIEUR.

J'ai hâte de voir ce que tu nous prépares, j'avoue être contente d'avoir un demi-géant par là.
Delilah voudra être son amie, et Andrea lui posera sûrement des questions àlakon (elle est très très débile, faut l'excuser /PAN/). En attendant, bonne rédaction de fiche, cher Marius !

Oh, bienvenue officiellement par ici !

Tout comme mes camarades, j'ai la curiosité de voir ce que tu nous prépares :D

Merci a tous pour votre accueil !!!

(et oui, zach, c'est un mot de passe mais on sait pas ce qui se passe quand on le dit à voix haute )