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Une interview de routine (Aloysius)
@ Lynn Rosebury
HIBOUX : 545
Fays : 4173
Une interview de routine
Aloysius & Lynn
••••Aloysius & Lynn
Les Réfugiés faisaient souvent la une de l'écho des mers. Mais pour changer, Lynn avait décidé de porter l'attention sur les commerçants. Ceux-ci tenaient un rôle essentiel dans la société et en ces temps de crise, il y avait sûrement un impact sur les chiffres d'affaire. Des propositions d'interviews avaient été envoyées plusieurs semaines plus tôt et les réponses ne s'étaient pas faites attendre. Quelques refus comme à chaque fois. Mais il y avait suffisamment eu de oui pour mobiliser toute une équipe à la composition d'un dossier. Elle avait donné des questions type du genre "Quels mots utiliseriez-vous pour présenter votre commerce à vos lecteurs ?" ou encore "Quel est le secret d'une bonne relation vendeur-client ?" et enfin - et pas des moindres - "Comment gérez-vous l'arrivée massive des réfugiés pour votre commerce ?". Elle connaissait l'avis des Gardiens, des medicomages, des enseignants aussi. Mais celui des commerçants demeurait encore assez inexploité. Entendez ici l'avis professionnel. Si l'individu et le commerçant étaient intrinsèquement liés, elle ne cherchait pas réellement à obtenir l'avis personnel du sorcier. Et la dernière question était faite pour aller en ce sens.
Sauf que... la petite Anna qui devait s'occuper d'Aloysius Barkins était affreusement malade depuis une semaine et son état ne semblait pas s'améliorer. Et elle ne pouvait pas envoyer un autre journaliste sur le coup, tous étant occupés à d'autres projets. Comme l'accueil de réfugiés enfants dans les écoles. Aussi donc, il s'était avéré impossible de réorganiser les emplois du temps à la dernière minute. La solution s'était présentée d'elle-même. Et elle allait devoir faire de la place dans son propre agenda. Il lui paraissait impensable d'annuler ou de décaler le rendez-vous. Monsieur Barkins travaillait depuis des décennies dans ne domaine. Et son domaine était nécessaire. Ainsi, elle ferait elle-même l'interview. Cela ne la dérangeait pas. Elle aimait le terrain et s'arrangeait pour enquêter elle-même sur les sujets qui la passionnaient. D'Aloysius Barkins, elle ne savait pas grand-chose. La disparition de son épouse avait fait jaser, de cela, elle s'en souvenait. Elle n'avait été qu'une jeune journaliste à l'époque, mais elle se rappelait des bruits de couloir. Cependant, rien n'avait été prouvé, et la presse s'était lassée. Cela remontait à si loin qu'elle préférait partir sans à priori. Ce serait pour elle une interview comme une autre.
Elle parvint au point de rendez-vous à l'heure. Il s'agissait d'un commerce assez important dans les rues du quartier Bohort. Elle l'attendit quelques minutes avant de l'apercevoir. C'était un homme d'un âge certain. Si sa mémoire était bonne, il approchait la soixantaine. Elle avait lu les quelques notes prises par Anna lors de son enquête préliminaire. Il faisait commerce d'un certain nombre de produits, ce qui rendait difficile la catégorisation de sa boutique. Les mots qu'il emploierait pour décrire son commerce serait sans doute d'une grande utilité. Et elle plaça cela dans un coin de sa tête un instant avant de la saluer alors qu'elle parvenait à sa hauteur : « Bonjour monsieur Barkins. Je suis Lynn Rosebury, la rédactrice en chef de l'écho des mers. Je vous remercie d'avoir accepté cette interview. » Commença-t-elle avec politesse. Et elle tendit la main en sa direction et poursuivit : « Je tiens à excuser l'absence de ma collaboratrice. Pour des soucis de santé, elle ne peut pas être là aujourd'hui. »
Sauf que... la petite Anna qui devait s'occuper d'Aloysius Barkins était affreusement malade depuis une semaine et son état ne semblait pas s'améliorer. Et elle ne pouvait pas envoyer un autre journaliste sur le coup, tous étant occupés à d'autres projets. Comme l'accueil de réfugiés enfants dans les écoles. Aussi donc, il s'était avéré impossible de réorganiser les emplois du temps à la dernière minute. La solution s'était présentée d'elle-même. Et elle allait devoir faire de la place dans son propre agenda. Il lui paraissait impensable d'annuler ou de décaler le rendez-vous. Monsieur Barkins travaillait depuis des décennies dans ne domaine. Et son domaine était nécessaire. Ainsi, elle ferait elle-même l'interview. Cela ne la dérangeait pas. Elle aimait le terrain et s'arrangeait pour enquêter elle-même sur les sujets qui la passionnaient. D'Aloysius Barkins, elle ne savait pas grand-chose. La disparition de son épouse avait fait jaser, de cela, elle s'en souvenait. Elle n'avait été qu'une jeune journaliste à l'époque, mais elle se rappelait des bruits de couloir. Cependant, rien n'avait été prouvé, et la presse s'était lassée. Cela remontait à si loin qu'elle préférait partir sans à priori. Ce serait pour elle une interview comme une autre.
Elle parvint au point de rendez-vous à l'heure. Il s'agissait d'un commerce assez important dans les rues du quartier Bohort. Elle l'attendit quelques minutes avant de l'apercevoir. C'était un homme d'un âge certain. Si sa mémoire était bonne, il approchait la soixantaine. Elle avait lu les quelques notes prises par Anna lors de son enquête préliminaire. Il faisait commerce d'un certain nombre de produits, ce qui rendait difficile la catégorisation de sa boutique. Les mots qu'il emploierait pour décrire son commerce serait sans doute d'une grande utilité. Et elle plaça cela dans un coin de sa tête un instant avant de la saluer alors qu'elle parvenait à sa hauteur : « Bonjour monsieur Barkins. Je suis Lynn Rosebury, la rédactrice en chef de l'écho des mers. Je vous remercie d'avoir accepté cette interview. » Commença-t-elle avec politesse. Et elle tendit la main en sa direction et poursuivit : « Je tiens à excuser l'absence de ma collaboratrice. Pour des soucis de santé, elle ne peut pas être là aujourd'hui. »
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by Wiise
Lynn Rosebury
There are wounds that never show on the body that are deeper and more hurtful than anything that bleeds.@laurell k. hamilton ≈ › alaska.
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@ Aloysius Barkins
DATE DE NAISSANCE : 15/07/1989
HIBOUX : 36
Fays : 2687
Age : 34
Aloiysius avait passé un sacré weekend avec ses contacts, il n’avait pas lésiné sur la boisson et la nourriture. Il voulait conclure un nouveau contrat avec un fournisseur rempli de roublardise pour un tout nouveau marché sur les animaux classés dangereux dans le restant du monde. Il savait et mettait un point d’honneur de commercer en dehors de leur territoire, le plus dur était de ne pas se faire prendre et que si c’était le cas, de trouver la bonne parade. Fort heureusement, le vieil Aloy’ avait le bras long et toutes ses cellules grises étaient en perpétuelles mouvements…alors bon, il pouvait bien se permettre de temps à autre, des débordements financiers avant de parvenir à ses fins, non ?
L’homme en question était donc un vieux de la vieille, tout comme Aloysius, pourtant il avait ce défaut que bon nombre commerçant a, il voulait plus toujours plus en ne déboursant pas un gallion. A contrario, il était un fin joueur de cartes, et l’argent était si facile à perdre ou à gagner, question de point de vue… Barkins avait joins deux de ses comparses à la table et ainsi, ils devaient à eux trois, plumer cet inconnu aussi vil que chacun d’entre eux. La chance sourit aux audacieux et ce soir-là, Aloysius était en veine, il n’eut presque pas besoin de ses deux complices, l’homme lui mangeait dans la main. Bien évidemment, l’alcool et bien d’autres choses avaient eu son effet contre lui. A un moment donné, Al lui parla de l’affaire qu’il avait en tête de comment il voyait les choses – tout l’inverse que ce que LUI voulait – mais bon, il n’était plus en position de force, quel dommage !
La soirée se termina vers une heure du matin, bien heureux fut Aloysius d’avoir pu obtenir ce marché, une fois de plus, bien heureux de ranger d’un coup de baguette magique tout le bazar qui avait été mis. Bien heureux de retrouver le calme de ses pénates avant de profiter des premières lueurs du jour qui pointaient. Pourtant, il préféra aller se coucher et se préparer à son prochain rendez-vous avec une journaliste.
Le lendemain matin…ou plus tard dans la matinée, il se réveilla tranquillement et se prépara de quoi manger. Le vieux bougre avait ses habitudes et ce n’était pas à son âge qu’il allait les changer. Ainsi, il profita le temps de prendre son petit-déjeuner et de lire les dernières nouvelles d’Avalon. Une fois fait, il prit ses affaires et se dirigea vers sa boutique et surtout vers son entretien avec une jeune femme. Il n’avait pas eu le temps de se renseigner comme il se devait sur elle afin de ne pas être trahi par la profession de cette dernière, tout ce qu’il s’avait c’est qu’elle s’appelait Anna.
Lorsqu’il arriva aux abords de sa ruelle, il aperçut une jeune femme qui l’attendait déjà. Il se racla la gorge avant de tendre sa main vers celle de son interlocutrice. Il fut néanmoins surpris lorsqu’il entendit le début de leur entretien.
« Bonjour Monsieur Barkins, je suis Lynn Rosebury, la rédactrice en chef de l’écho des mers. Je vous remercie d’avoir accepté cette interview ».
-Enchanté, Miss Rosebury. Fit-il en embrassant tel un gentleman la main de son interlocutrice. Je pensais rencontré une journaliste au nom d’Anna…j’ai dû me tromper. S’il devait marquer des points c’était le moment, après tout, il était les deux faces d’une même pièce autant montrer le bon côté à la presse.
« Je tiens à m’excuser l’absence de ma collaboratrice. Pour des soucis de santé, elle ne peut pas être là aujourd’hui ».
-Oh, je lui souhaite un prompt rétablissement. Reprit-il poliment. Je vous en prie suivez-vous, nous serons plus à l’aise à ma boutique.
Il passa d’abord devant elle, puis à côté le temps du chemin, puis à nouveau devant pour lui ouvrir la porte et enfin la laisser passer avant lui par correction. Après tout, Aloysius n’était pas un mauvais bougre. Il lui proposa de quoi boire ou grignoter avant de la conduire vers une table et des fauteuils.
-Si vous voulez vous asseoir pour discuter nous serons bien ici. Mais si vous préférez marcher entre les allers, je vous suivrai avec plaisir. Alors dites-moi tout que puis-je faire pour vous ? Termina-t-il en plongeant ses yeux bleus dans ceux de son interlocutrice. Il commençait déjà à l’analyser…
L’homme en question était donc un vieux de la vieille, tout comme Aloysius, pourtant il avait ce défaut que bon nombre commerçant a, il voulait plus toujours plus en ne déboursant pas un gallion. A contrario, il était un fin joueur de cartes, et l’argent était si facile à perdre ou à gagner, question de point de vue… Barkins avait joins deux de ses comparses à la table et ainsi, ils devaient à eux trois, plumer cet inconnu aussi vil que chacun d’entre eux. La chance sourit aux audacieux et ce soir-là, Aloysius était en veine, il n’eut presque pas besoin de ses deux complices, l’homme lui mangeait dans la main. Bien évidemment, l’alcool et bien d’autres choses avaient eu son effet contre lui. A un moment donné, Al lui parla de l’affaire qu’il avait en tête de comment il voyait les choses – tout l’inverse que ce que LUI voulait – mais bon, il n’était plus en position de force, quel dommage !
La soirée se termina vers une heure du matin, bien heureux fut Aloysius d’avoir pu obtenir ce marché, une fois de plus, bien heureux de ranger d’un coup de baguette magique tout le bazar qui avait été mis. Bien heureux de retrouver le calme de ses pénates avant de profiter des premières lueurs du jour qui pointaient. Pourtant, il préféra aller se coucher et se préparer à son prochain rendez-vous avec une journaliste.
Le lendemain matin…ou plus tard dans la matinée, il se réveilla tranquillement et se prépara de quoi manger. Le vieux bougre avait ses habitudes et ce n’était pas à son âge qu’il allait les changer. Ainsi, il profita le temps de prendre son petit-déjeuner et de lire les dernières nouvelles d’Avalon. Une fois fait, il prit ses affaires et se dirigea vers sa boutique et surtout vers son entretien avec une jeune femme. Il n’avait pas eu le temps de se renseigner comme il se devait sur elle afin de ne pas être trahi par la profession de cette dernière, tout ce qu’il s’avait c’est qu’elle s’appelait Anna.
Lorsqu’il arriva aux abords de sa ruelle, il aperçut une jeune femme qui l’attendait déjà. Il se racla la gorge avant de tendre sa main vers celle de son interlocutrice. Il fut néanmoins surpris lorsqu’il entendit le début de leur entretien.
« Bonjour Monsieur Barkins, je suis Lynn Rosebury, la rédactrice en chef de l’écho des mers. Je vous remercie d’avoir accepté cette interview ».
-Enchanté, Miss Rosebury. Fit-il en embrassant tel un gentleman la main de son interlocutrice. Je pensais rencontré une journaliste au nom d’Anna…j’ai dû me tromper. S’il devait marquer des points c’était le moment, après tout, il était les deux faces d’une même pièce autant montrer le bon côté à la presse.
« Je tiens à m’excuser l’absence de ma collaboratrice. Pour des soucis de santé, elle ne peut pas être là aujourd’hui ».
-Oh, je lui souhaite un prompt rétablissement. Reprit-il poliment. Je vous en prie suivez-vous, nous serons plus à l’aise à ma boutique.
Il passa d’abord devant elle, puis à côté le temps du chemin, puis à nouveau devant pour lui ouvrir la porte et enfin la laisser passer avant lui par correction. Après tout, Aloysius n’était pas un mauvais bougre. Il lui proposa de quoi boire ou grignoter avant de la conduire vers une table et des fauteuils.
-Si vous voulez vous asseoir pour discuter nous serons bien ici. Mais si vous préférez marcher entre les allers, je vous suivrai avec plaisir. Alors dites-moi tout que puis-je faire pour vous ? Termina-t-il en plongeant ses yeux bleus dans ceux de son interlocutrice. Il commençait déjà à l’analyser…
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Une interview de routine
Aloysius & Lynn
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La petite Anna était un bon élément de son équipe. Consciencieuse et efficace avaient été les mots tous trouvés pour la décrire à la fin de son stage. Habituellement, elle ne ratait jamais un rendez-vous et évitait toute absence. Il fallait une grave maladie pour la détourner de ses obligations professionnelles. Ainsi, lorsqu'elle entendit les propos du commerçant, elle ne put s'empêcher de lui adresser un sourire teinté de tristesse « C'est aimable à vous. » Dit-elle en gardant pour elle le commentaire qui apparaissait dans son esprit. Nous lui souhaitons tous, songea-t-elle avant de se lancer dans une réflexion interne au sujet du vieil homme qui se tenait face à elle. Aloysius Barkins s'avérait un homme courtois et accueillant. Il faisait une bonne première impression et cela rejoignait les quelques lignes écrites par son employée. Toutefois, Lynn se laissait difficilement avoir par les apparences. Elle savait que de beaux atours et de belles manières pouvaient cacher bien des secrets. Elle l'observa un instant, mais fut coupée dans son élan par l'invitation de son interlocuteur. Elle fit un geste de la tête et décida que le mystère devait peut-être rester entier pour cette fois. Il ne s'agissait là que d'une interview de routine pour son dossier sur les commerçants. Et elle préférait utiliser son empathie et sa grande capacité à se mettre dans les ennuis pour des causes plus étatiques dirons-nous. Ce qui dissimulait le gouvernement l'occupait déjà trop pour chercher à fouiner là où il ne semblait pas se trouver autre chose qu'un commerçant prospère. Du moins, elle supposait.
Elle le suivit donc à l'intérieur de l'établissement et put observer l'intérieur le temps de quelques instants. En effet, elle fut interrompue par une demande de Barkins, ce à quoi elle répondit du "thé vert". Elle regarda ensuite la table et les fauteuils qu'on lui désignait, mais ne s’y installa pas de suite. Visiter les lieux se révélait essentiel. La question n’était pas si elle voulait se promener entre les rayonnages, mais plutôt quand elle se glisserait entre les étagères pour laisser son œil de lynx faire son travail. Regarder avant qu’il ne lui fasse une description de sa boutique ou après. La première lui sembla plus naturelle. Cependant, le pauvre homme avait une question sans réponse et cela l’étonna quelque peu. Avait-il accepté cet entretien sans réellement savoir où il mettait le pieds ou était-il sur la défensive ? Après une seconde d’introspection, elle prit la peine de lui répondre. « Comme vous le savez, les sorciers sont de plus en plus nombreux à trouver refuge sur Avalon. En tant que rédactrice en chef, j’ai voulu composer un dossier sur les commerçants. En effet, il me semble que ces arrivés massives touchent de fait votre activité. Mais dans quelle mesure, cela je ne puis le deviner. Pas sans interroger les principaux concernés. » Commença-t-elle en dessinant les contours de son idée initiale. Elle voulait jouer la carte de l’honnêteté et lui faire part des tenants et aboutissants de son projets. Dans le cadre de ce dossier, il était fort inutile de tergiverser. Elle irait même jusqu’à dire que ce serait contre-productif. Puis elle poursuivit toujours avec politesse. « J’ai donc rassemblé une équipe et nos hiboux se sont envolé vers plusieurs d’entre vous. Des commerçants qui viennent de se lancer dans les affaires, d’autres qui sont installés depuis quelques temps et enfin des personnes plutôt comme vous. Votre commerce a traversé les années. Vous avez sûrement connu des hauts et comme des bas. En somme, c’est votre expérience qui m’intéresse ici. Je suis particulièrement curieuse de connaître le secret de votre succès si vous me permettez de le dénicher bien évidemment. » Elle ne se laissait pas impressionnée par le regard indescriptible qu’il lui jetait ni par son grand âge qui aurait pu faire n’importe qui. Elle n’avait pas peur non plus de lui dire les choses telles qu’elles étaient… Toutefois, elle tournait ses phrases d’une manière qui ne paraissait pas insultante pour autant.
Elle laissa là son récit et se permit quelques pas vers une tête de gondole. Comme dans beaucoup d’autres endroits, on avait disposé les nouveautés pour qu’elles soient mieux vues et appréciées. Une tactique de vente plutôt classique, mais qui fonctionnait toujours. « Pouvez-vous me guider ? » Il s’était proposé de l’accompagner après tout. Elle saurait poser le regard aux endroits stratégiques et pouvoir définir dans sa tête les produits qu’il présentait le plus par ici. Ce serait intéressant de le mettre dans le journal. L’autre objectif de son dossier était bien évidemment de réunir un grand panel de boutiques très différentes les unes des autres à son lectorat. Des boutiques qu’on associait que très rarement dans les articles plus ordinaires. « Qu’aimez-vous le plus vendre ? » Se hasarda-t-elle à demander. On avait tous quelque chose qu’on appréciait le plus dans son travail estimait-elle. Elle, elle aimait les secrets d’état tout particulièrement. Oh elle travaillait d’arrache-pied pour les percer à jour…
Elle le suivit donc à l'intérieur de l'établissement et put observer l'intérieur le temps de quelques instants. En effet, elle fut interrompue par une demande de Barkins, ce à quoi elle répondit du "thé vert". Elle regarda ensuite la table et les fauteuils qu'on lui désignait, mais ne s’y installa pas de suite. Visiter les lieux se révélait essentiel. La question n’était pas si elle voulait se promener entre les rayonnages, mais plutôt quand elle se glisserait entre les étagères pour laisser son œil de lynx faire son travail. Regarder avant qu’il ne lui fasse une description de sa boutique ou après. La première lui sembla plus naturelle. Cependant, le pauvre homme avait une question sans réponse et cela l’étonna quelque peu. Avait-il accepté cet entretien sans réellement savoir où il mettait le pieds ou était-il sur la défensive ? Après une seconde d’introspection, elle prit la peine de lui répondre. « Comme vous le savez, les sorciers sont de plus en plus nombreux à trouver refuge sur Avalon. En tant que rédactrice en chef, j’ai voulu composer un dossier sur les commerçants. En effet, il me semble que ces arrivés massives touchent de fait votre activité. Mais dans quelle mesure, cela je ne puis le deviner. Pas sans interroger les principaux concernés. » Commença-t-elle en dessinant les contours de son idée initiale. Elle voulait jouer la carte de l’honnêteté et lui faire part des tenants et aboutissants de son projets. Dans le cadre de ce dossier, il était fort inutile de tergiverser. Elle irait même jusqu’à dire que ce serait contre-productif. Puis elle poursuivit toujours avec politesse. « J’ai donc rassemblé une équipe et nos hiboux se sont envolé vers plusieurs d’entre vous. Des commerçants qui viennent de se lancer dans les affaires, d’autres qui sont installés depuis quelques temps et enfin des personnes plutôt comme vous. Votre commerce a traversé les années. Vous avez sûrement connu des hauts et comme des bas. En somme, c’est votre expérience qui m’intéresse ici. Je suis particulièrement curieuse de connaître le secret de votre succès si vous me permettez de le dénicher bien évidemment. » Elle ne se laissait pas impressionnée par le regard indescriptible qu’il lui jetait ni par son grand âge qui aurait pu faire n’importe qui. Elle n’avait pas peur non plus de lui dire les choses telles qu’elles étaient… Toutefois, elle tournait ses phrases d’une manière qui ne paraissait pas insultante pour autant.
Elle laissa là son récit et se permit quelques pas vers une tête de gondole. Comme dans beaucoup d’autres endroits, on avait disposé les nouveautés pour qu’elles soient mieux vues et appréciées. Une tactique de vente plutôt classique, mais qui fonctionnait toujours. « Pouvez-vous me guider ? » Il s’était proposé de l’accompagner après tout. Elle saurait poser le regard aux endroits stratégiques et pouvoir définir dans sa tête les produits qu’il présentait le plus par ici. Ce serait intéressant de le mettre dans le journal. L’autre objectif de son dossier était bien évidemment de réunir un grand panel de boutiques très différentes les unes des autres à son lectorat. Des boutiques qu’on associait que très rarement dans les articles plus ordinaires. « Qu’aimez-vous le plus vendre ? » Se hasarda-t-elle à demander. On avait tous quelque chose qu’on appréciait le plus dans son travail estimait-elle. Elle, elle aimait les secrets d’état tout particulièrement. Oh elle travaillait d’arrache-pied pour les percer à jour…
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Lynn Rosebury
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@ Aloysius Barkins
DATE DE NAISSANCE : 15/07/1989
HIBOUX : 36
Fays : 2687
Age : 34
Lynn #9999ff
Aloysius red
Le sorcier ne se laissa pas avoir par le charme évident de la jeune femme, même si elle était ravissante. Elle restait une journaliste et le passé, il ne l'avait pas oublié. Même s'il avait accepté cette interview avec plaisir, il n'était pas certain de comment allait être interprété ses paroles « encore une fois ». Pourtant Aloysius voyait en cette occasion une raison de redorer son blason. Il restait égal à lui-même, neutre, posé et attentif à la moindre réaction de la part de son interlocutrice, sans pour autant en oublier les bonnes manières. Se montrant avenant à souhait il proposa plusieurs manières de poursuivre l'interview avec cette Lynn Rosebury.
Ainsi les deux individus entrèrent dans la boutique, comme à son habitude, Aloysius proposa de quoi de sustenter. Pendant qu'il préparait le « thé vert » de son interlocutrice, elle en profita pour se promener et découvrir sa boutique. A dire vrai, à part quelques babioles qui sortaient de l'ordinaire, la boutique Barkins était classique. Il n'allait pas étaler sa véritable identité à travers ses rayons ? Une erreur de débutant, mais cela l'amusa et il décida de la laisser se faire sa propre idée. Disparaissant également du champ de vision de la journaliste de temps à autre, alors que cette dernière lui expliquait plus en détail le motif de leur entretien.
« Comme vous le savez, les sorciers sont de plus en plus nombreux à trouver refuge sur Avalon. En tant que rédactrice en chef, j’ai voulu composer un dossier sur les commerçants. En effet, il me semble que ces arrivés massives touchent de fait votre activité. Mais dans quelle mesure, cela je ne puis le deviner. Pas sans interroger les principaux concernés. »
-Oui, il est certain que l'arrivée de nouvelles têtes aident forcément les commerçants et notamment mon activité. Poursuivit-il alors qu'il venait de réapparaître derrière la jeune femme, en bout de rayon. Cela la fit sursauter ? Il ne l'avait pas perçu ainsi, ses yeux bleus intenses accompagnèrent un sourire courtois à l'attention de son interlocutrice. Votre thé est servi sur la table, si vous le désirez.
Il la dépassa par le côté afin de poursuivre sa marche, laissant libre court à Lynn pour découvrir ou tenter une nouvelle approche de son interview...surtout ne pas la brusquer où le doute s'installerait entre eux. Là n'était pas le but de sa venue alors inutile de tout faire rater.
« J’ai donc rassemblé une équipe et nos hiboux se sont envolés vers plusieurs d’entre vous. Des commerçants qui viennent de se lancer dans les affaires, d’autres qui sont installés depuis quelques temps et enfin des personnes plutôt comme vous. Votre commerce a traversé les années. Vous avez sûrement connu des hauts et comme des bas. En somme, c’est votre expérience qui m’intéresse ici. Je suis particulièrement curieuse de connaître le secret de votre succès si vous me permettez de le dénicher bien évidemment. »
-Mon succès ? Se retourna-t-il soudain, il était amusé et ne put s'empêcher d'émettre un ricanement. Hormis le fait que cette boutique fait partie de mon patrimoine familial, elle a vu une évolution des produits de ventes. Le secret je pense qu'il faut savoir vivre avec son temps et s'adapter à la demande. Il reprit sa marche tout en montrant les différents produits sur les étagères, laissant libre court à l'imagination de son interlocutrice...il en profita pour disparaître à nouveau.
Le silence retomba rapidement, seuls les craquements du parquet avertissaient l'un et l'autre de leur présence respective. Aloysius revint à nouveau dans le champ de vision de Lynn, cette fois-ci avec une attitude d'étonnement.
-Savez-vous ce que c'est ? Fit-il en lui montrant un vieux grimoire avec des symboles sur la couverture. Ce qu'il voulait n'était pas forcément une réponse basique. Non il voulait voir l'esprit critique, l'analyse de son interlocutrice face à quelque chose d'anodin ou non ? Il l'a testait pour voir si elle avait ou aurait un jour un intérêt pour lui. Il lui fit signe qu'elle pouvait le manipuler, l'ouvrir, poser des questions, bref exploiter ce qui se tenait devant elle. Normalement si Aloysius ne se trompait pas sur elle, elle devrait parvenir à répondre elle-même à la question de la longévité du commerce Barkins.
Après ce bref échange, une nouvelle interrogation arriva, après tout cette Lynn était là pour poser des questions et mener son enquête...pardon interview sur le vieil homme.
« Pouvez-vous me guider ? »
-Oui. Répondit-il simplement en ouvrant la voie sur sa boutique. Revenons à l'entrée si vous le voulez bien ? Ici nous avons tout ce qui est attrait à l'envie de découvrir des secrets, curiosité en tout genre, savoir ou aventure au détour d'une page de grimoire ou bien d'une carte aux trésors. La plupart du temps, j'y retrouve des jeunes enfants ou des jeunes gens soif de connaissances. Par ici, nous avons des objets disons plus pratiques dans certains domaines, je ne souhaite pas faire concurrence mais il faut bien varier les services. Ce coin-là, d'ailleurs votre thé y est toujours, c'est le côté détente, si on a besoin de prendre un peu plus de temps avant de sauter le pas, ou simplement attendre que nos pairs aient fini par trouver ce qu'ils sont venus chercher. Aloysius fit découvrir sa boutique, il l'avait agencé de telle sorte que si on le connaissait vraiment, il pouvait se trahir sur ses véritables intentions...mais fort heureusement, la seule personne qui était dans ce cas-là n'était plus présente. La disparition de son épouse était un mal pour un bien finalement. Il poursuivit la visite d'une voix claire et douce, ils avaient parcouru les deux tiers de l'environnement. De ce côté, nous avons quelques créatures magiques domestiques communes ou non. Bien évidemment, il faut certains permis pour les vendre et les détenir. En arrière boutique, mon bureau où je dois rédiger et suivre mes comptes. Et nous revoilà à notre point de départ. Termina-t-il avec légèreté.
« Qu’aimez-vous le plus vendre ? »
-Hum...question intéressante. Je dirai ce que désir le client en rentrant dans ma boutique. Avez-vous quelque chose qui vous tente ?
Aloysius red
Le sorcier ne se laissa pas avoir par le charme évident de la jeune femme, même si elle était ravissante. Elle restait une journaliste et le passé, il ne l'avait pas oublié. Même s'il avait accepté cette interview avec plaisir, il n'était pas certain de comment allait être interprété ses paroles « encore une fois ». Pourtant Aloysius voyait en cette occasion une raison de redorer son blason. Il restait égal à lui-même, neutre, posé et attentif à la moindre réaction de la part de son interlocutrice, sans pour autant en oublier les bonnes manières. Se montrant avenant à souhait il proposa plusieurs manières de poursuivre l'interview avec cette Lynn Rosebury.
Ainsi les deux individus entrèrent dans la boutique, comme à son habitude, Aloysius proposa de quoi de sustenter. Pendant qu'il préparait le « thé vert » de son interlocutrice, elle en profita pour se promener et découvrir sa boutique. A dire vrai, à part quelques babioles qui sortaient de l'ordinaire, la boutique Barkins était classique. Il n'allait pas étaler sa véritable identité à travers ses rayons ? Une erreur de débutant, mais cela l'amusa et il décida de la laisser se faire sa propre idée. Disparaissant également du champ de vision de la journaliste de temps à autre, alors que cette dernière lui expliquait plus en détail le motif de leur entretien.
« Comme vous le savez, les sorciers sont de plus en plus nombreux à trouver refuge sur Avalon. En tant que rédactrice en chef, j’ai voulu composer un dossier sur les commerçants. En effet, il me semble que ces arrivés massives touchent de fait votre activité. Mais dans quelle mesure, cela je ne puis le deviner. Pas sans interroger les principaux concernés. »
-Oui, il est certain que l'arrivée de nouvelles têtes aident forcément les commerçants et notamment mon activité. Poursuivit-il alors qu'il venait de réapparaître derrière la jeune femme, en bout de rayon. Cela la fit sursauter ? Il ne l'avait pas perçu ainsi, ses yeux bleus intenses accompagnèrent un sourire courtois à l'attention de son interlocutrice. Votre thé est servi sur la table, si vous le désirez.
Il la dépassa par le côté afin de poursuivre sa marche, laissant libre court à Lynn pour découvrir ou tenter une nouvelle approche de son interview...surtout ne pas la brusquer où le doute s'installerait entre eux. Là n'était pas le but de sa venue alors inutile de tout faire rater.
« J’ai donc rassemblé une équipe et nos hiboux se sont envolés vers plusieurs d’entre vous. Des commerçants qui viennent de se lancer dans les affaires, d’autres qui sont installés depuis quelques temps et enfin des personnes plutôt comme vous. Votre commerce a traversé les années. Vous avez sûrement connu des hauts et comme des bas. En somme, c’est votre expérience qui m’intéresse ici. Je suis particulièrement curieuse de connaître le secret de votre succès si vous me permettez de le dénicher bien évidemment. »
-Mon succès ? Se retourna-t-il soudain, il était amusé et ne put s'empêcher d'émettre un ricanement. Hormis le fait que cette boutique fait partie de mon patrimoine familial, elle a vu une évolution des produits de ventes. Le secret je pense qu'il faut savoir vivre avec son temps et s'adapter à la demande. Il reprit sa marche tout en montrant les différents produits sur les étagères, laissant libre court à l'imagination de son interlocutrice...il en profita pour disparaître à nouveau.
Le silence retomba rapidement, seuls les craquements du parquet avertissaient l'un et l'autre de leur présence respective. Aloysius revint à nouveau dans le champ de vision de Lynn, cette fois-ci avec une attitude d'étonnement.
-Savez-vous ce que c'est ? Fit-il en lui montrant un vieux grimoire avec des symboles sur la couverture. Ce qu'il voulait n'était pas forcément une réponse basique. Non il voulait voir l'esprit critique, l'analyse de son interlocutrice face à quelque chose d'anodin ou non ? Il l'a testait pour voir si elle avait ou aurait un jour un intérêt pour lui. Il lui fit signe qu'elle pouvait le manipuler, l'ouvrir, poser des questions, bref exploiter ce qui se tenait devant elle. Normalement si Aloysius ne se trompait pas sur elle, elle devrait parvenir à répondre elle-même à la question de la longévité du commerce Barkins.
Après ce bref échange, une nouvelle interrogation arriva, après tout cette Lynn était là pour poser des questions et mener son enquête...pardon interview sur le vieil homme.
« Pouvez-vous me guider ? »
-Oui. Répondit-il simplement en ouvrant la voie sur sa boutique. Revenons à l'entrée si vous le voulez bien ? Ici nous avons tout ce qui est attrait à l'envie de découvrir des secrets, curiosité en tout genre, savoir ou aventure au détour d'une page de grimoire ou bien d'une carte aux trésors. La plupart du temps, j'y retrouve des jeunes enfants ou des jeunes gens soif de connaissances. Par ici, nous avons des objets disons plus pratiques dans certains domaines, je ne souhaite pas faire concurrence mais il faut bien varier les services. Ce coin-là, d'ailleurs votre thé y est toujours, c'est le côté détente, si on a besoin de prendre un peu plus de temps avant de sauter le pas, ou simplement attendre que nos pairs aient fini par trouver ce qu'ils sont venus chercher. Aloysius fit découvrir sa boutique, il l'avait agencé de telle sorte que si on le connaissait vraiment, il pouvait se trahir sur ses véritables intentions...mais fort heureusement, la seule personne qui était dans ce cas-là n'était plus présente. La disparition de son épouse était un mal pour un bien finalement. Il poursuivit la visite d'une voix claire et douce, ils avaient parcouru les deux tiers de l'environnement. De ce côté, nous avons quelques créatures magiques domestiques communes ou non. Bien évidemment, il faut certains permis pour les vendre et les détenir. En arrière boutique, mon bureau où je dois rédiger et suivre mes comptes. Et nous revoilà à notre point de départ. Termina-t-il avec légèreté.
« Qu’aimez-vous le plus vendre ? »
-Hum...question intéressante. Je dirai ce que désir le client en rentrant dans ma boutique. Avez-vous quelque chose qui vous tente ?
HRP : désolée du retard... j'espère que ça t'ira :) ?
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