The mentor — Aloysius

Nous sommes actuellement en décembre 1941.

L'Intrigue #3 est ouverte aux inscriptions ! Pour tout savoir, suivez le feufolet ! The mentor — Aloysius 2269777255

Dans nos rangs, nous comptons actuellement 11 Avalantes - 4 Réfugiés - 4 Héritiers et 4 Dissidents ! The mentor — Aloysius 3788950358
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

The mentor — Aloysius

@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
Born here
DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 408
Fays : 3312
#
Mar 30 Aoû - 9:50

The mentor

Aloysius & Andrea



Andrea n’avait pas pris la peine de prévenir Aloysius de sa visite ; mais après tout, elle ne l’avait jamais vraiment fait auparavant. Leur relation de longue date n’était pas ordinaire, tant et si bien qu’elle avait fait parler les curieux, et pire encore, les langues de vipère ; comment une jeune femme sortie des jupons de ses parents et un « vieil homme » aux aires grincheux pouvaient-ils avoir des atomes crochus ? La réponse résidait en un mot : le respect. Aloysius s’était toujours montré respectueux envers Andrea, et jamais il n’avait douté de ses capacités, contrairement aux parents de la jeune femme. Il s’était montré intéressé, impliqué, encourageant et présent. Et, c’était tout ce qu’Andrea avait toujours voulu, de la part de ses ainés. La jeune avalante, elle, avait toujours eu en admiration la famille d’Aloysius : leur longévité dans le métier, leur sens du commerce et la réputation qu’ils avaient su avoir et entretenir faisaient rêver la jeune ébéniste. Aussi, avant même de se lancer dans sa voie, Andrea avait pris contact avec le Barkins en chef. Elle avait débord voulu le rencontrer pour lui demander quelques conseils, pour voir sa façon de travailler et sa façon de traiter ses clients. Elle avait aimé ce qu’elle avait vu, et avait alors souhaité apprendre, auprès de lui, les ficelles du métier.

Et aujourd’hui, même si elle était à présent bien installée dans son commerce et qu’elle commençait à se faire un nom dans le métier, elle avait toujours des conseils à demander, et ne ratait jamais une occasion d’aller voir celui qu’elle appelait communément et affectueusement son « papy gâteau ». Derrière son air sérieux et sa froideur apparente, Andrea savait qu’il y avait encore – peut-être - un cœur tendre. Et, si elle ne savait finalement pas grand-chose de sa vie privée – à part ce que les journaux avaient bien pu raconter et les bruits de couloir qu’Avalon supportait également -, l’avalante savait au moins que le vieil homme aurait été un parfait grand-père. Elle le considérait presque comme tel, d’ailleurs, et si elle avait pu choisir, Andrea en aurait certainement voulu un tout comme Aloy’, patient, attentif et présent.

Approchant de la boutique du vieux Barkins, Andrea réajusta le sac qui avait pris ancrage sur son épaule, et qui valait son bon pesant de bricoles. Elle ne venait jamais voir Aloy’ les mains vides, et elle adorait lui offrir des biscuits et des trucs un peu sortis de l'ordinaire ; il n’aimait pas tout, évidemment, mais Andrea ne s’attardait pas trop, elle aimait offrir et c’est tout ce qui lui importait. Poussant finalement la porte de la boutique, elle s’y engouffra sana attendre, laissant le son de la petite cloche de l’entré »e retentir avant de se taire après quelques maladroits tintements. « Aloy ? » - elle posa son sac sur le sol, regardant déjà tout autour d’elle ; la boutique était toujours bien tenue, propre, et attrayante pour les yeux. Elle avait connu Aloy’ alors qu’elle n’était qu’une enfant et qu’elle flânait en prenant le temps d’observer et de se perdre dans les articles que la boutique proposait. Revenir ici était toujours aussi plaisant, et ça ramenait toujours de bons souvenirs et une douce nostalgie qui emplissaient le cœur de l’avalante. « Je sais que la dernière fois je t'ai fait goûter un truc dégueux, mais cette fois-ci je n'ai rien de ce genre, promis ! » Aujourd’hui, elle ne venait pas flâner, mais plutôt présenter un projet à son mentor ; elle ne connaissait que lui, qui puisse la guider aussi bien, et qui saurait la conforter – ou non – dans la nouvelle idée qu’elle avait maturée.
(c) DΛNDELION




What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
me contacter

@ Aloysius Barkins

Aloysius Barkins
leaker
DATE D'INSCRIPTION : 18/07/2022
DATE DE NAISSANCE : 15/07/1989
HIBOUX : 36
Fays : 2687
Age : 34
#
Sam 3 Sep - 9:20
Andrea #990033
Aloysius red

Tout le monde a des faiblesses, certains plus que d'autres. Fort heureusement Aloysius avait ce que l'on appelait l'expérience des situations. Il avait eu l'occasion dès ses plus jeunes années d'asseoir une autorité presque patriarcale et naturelle au sein de sa communauté. Bien évidemment, il était sage de savoir s'entourer des bonnes personnes à la fois fiables, manipulables, même à fort tempérament mais aussi douce pour se rappeler sans cesse que le monde n'est pas juste un enfer sans nom. C'était le cas pour Andrea de Beaumenoir, la jeune femme était à part dans l'entourage d'Aloyisus, une petite-fille qu'il aurait pu avoir dans un monde différent, le vieil homme l'avait remarqué dès son plus jeune âge alors que ses parents et elle venaient à la boutique des années auparavant.
Elle avait cet œil vif plein de curiosité, elle avait été intrigué, peut-être même apeuré par le passé, par l'attitude froide qu'il dégageait. Parfois, il suffit d'oser s'approcher pour se rendre compte que tout n'était pas tout noir ou tout blanc. Al' se montrait extrêmement attentionné lorsqu'Andrea était dans les parages, certains ne se privèrent pas pour raconter des ragots et tenter de deviner ce que pouvait bien trouver le commerçant à la famille de Beaumenoir. Avait-il des vus sur la richesses ou le potentiel de cette famille, faisait-il pression, du chantage ou tout autre chose. Rien de tout cela, il avait juste intrigué une petite fille par son métier et sa manière d'être et de voir les choses. Il avait suscité la curiosité et surtout le respect entre génération aux yeux de la demoiselle. Petit à petit, il lui donnait des conseils quant elle en avait besoin, lui répondait à des questions qu'elle se posait en rapport ou non avec son métier. Il était comme un confident, un grand-père qui veillait au grain. Aloysius avait eu l'occasion d'être invité par la famille afin de savoir où et avec qui l'héritière bavassait dès qu'elle avait un moment. Andrea était en quelque sorte, une des rares personnes qui rendait Aloysius quelqu'un de bien, sans histoire. Il devait absolument protéger la jeune femme de son cercle, il ne voulait pas la mêler à tout cela, sauf si bien sûr, c'était elle qui voulait découvrir une autre facette de la société. Durant toutes ses années qu'ils se côtoyaient, elle ignorait qui était réellement Aloysius Barkins, même si l'image du « papy gâteau » est loin d'être une faiblesse...  

Les années s'écoulaient à grande vitesse et leur « relation amicale-familiale » ne s'était pas terni bien au contraire. Il arrivait assez souvent à Andrea de passer à l'improviste à la boutique pour demander conseil ou tout simplement prendre des nouvelles. Ce fut le cas aujourd'hui d'ailleurs.

Aloysius était dans l'arrière boutique en train de faire ses comptes du mois. Il aimait bien savoir où il en était. Surtout lorsqu'il projetait d'investir dans un nouveau filon qu'il avait déniché. Son bureau était sobre, une pièce de taille moyenne, quelques tableaux au mur histoire de décorer. La photo de sa chère épouse sur le coin de table. Il lui arrivait de la regarder avec plein de tendresse, un sourire aux lèvres se demandant ce qu'il serait devenu si elle était encore à ses côtés. Serait-il le « parrain » de sa communauté ? Aurait-il eu des enfants et des petits-enfants ? Rapidement, il revenait à la réalité de la vie lorsque son hibou lui apportait des nouvelles de son réseau. Bonne ou mauvaise, il les traitait immédiatement, il avait par principe de ne pas laisser traîner les choses. Il prit donc sa plume et répondit avec arguments et rappels les consignes à son interlocuteur. Le hibou repartit dans l'heure. Il pouvait reprendre ses calculs tranquillement jusqu'à entendre la clochette de sa boutique. Il rangea ses parchemins et ferma son bureau pour se rendre à la rencontre de son ou ses clients.

L'entrée de son bureau était dissimulée dans l'ombre, seuls les personnes sachant savaient d'où le sorcier pouvait arriver. Sinon, il pouvait observer pendant quelques minutes les nouveaux venus, les étudier ou les surprendre. Le sourire aux lèvres, il avait reconnu la jeune Andrea.

 « Aloy ? »
-Bonjour Andrea, en voilà une surprise. Comment vas-tu ? Fini-t-il par dire d'une voix calme et posée. Il se rapprocha de la jeune femme alors que cette dernière reprenait déjà la conversation comme s'ils ne s'étaient pas quittés depuis la dernière fois. Cela plaisait aux yeux du sorcier de poursuivre sans qu'il y ait de coupure entre eux. Cela a toujours été, ils se comprenaient et n'avaient pas besoin de plus pour converser. Il lui fit signe de prendre son sac et de se rapprocher du comptoir où elle pourrait sans problème poser son sac et elle aussi par la même occasion. Un peu de thé? Que me vaut ta visite ma grande ?
« Je sais que la dernière fois je t'ai fait goûter un truc dégueux, mais cette fois-ci je n'ai rien de ce genre, promis ! »
-Je suis toujours étonné de voir ce que tu peux dénicher dans le commerce, tu as vraiment un talent incroyable, Andrea. Alors dis-moi tout, que puis-je faire pour toi ? Termina-t-il en lui proposant de prendre place dans l'un des fauteuils.


Couleur de paroles : red

Rps & Liens

Biographie

Présentation
me contacter

@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
Born here
DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 408
Fays : 3312
#
Mer 21 Sep - 16:03

The mentor

Aloysius & Andrea



La fluidité de leur relation tout comme la facilité qu’elle avait à être elle-même auprès d’Aloy sciait toujours les jambes d’Andrea. La jeune femme, très portée sur la famille et sur l’importance de son entourage à ses yeux, avait parfois l’impression, littéralement, qu’Aloy faisait partie de sa famille. D’ordinaire assez sauvage avec ceux qui ne faisaient pas partie de sa « tribu », Andrea n’avait jamais eu le moindre mal à faire confiance à cet homme et leur relation coulait presque de source. Alors, quand il l’invita à le rejoindre et à s’enfoncer plus encore dans sa boutique, elle le suivit sans broncher, reprenant son baluchon et le déposant près du comptoir. Elle vint brièvement faire une accolade à Aloy avant de répondre, distraitement. « Avec plaisir ! Tu me connais, je ne dis jamais non à du thé... » –  elle sortit un paquet bien emballé de son sac et le déposa avec grand soin sur le comptoir avant de le déballer - « Et puis, ça ira très bien avec ce que je nous ai fait ! » De son grand voyage dans le reste du Monde, Andrea avait rapporté le savoir, en quantité. Cela n'avait pas pris tant de place que ça dans ses bagages, et elle pouvait en profiter, aujourd’hui encore... Et le savoir qu'elle préférerait par-dessus tout, c'était celui de la pâtisserie. Elle avait foulé les terres européennes, et s'était gorgée de leurs recettes. Biscuits, gâteaux, viennoiseries... Elle avait voulu ramener cette partie du monde sur son île, et plus encore, dans son assiette. Aussi, elle avait pris soin de perfectionner ses talents de pâtissière, et c'était aujourd’hui un mille-feuille qu'elle avait confectionné pour son « papy gâteau » « J’espère que ça va te plaire… C’est pour me faire pardonner la mauvaise aventure de la dernière fois, et pour... » – elle était gênée, maintenant ; elle n’aimait pas vraiment demander de l’aide, et pire encore quand le sujet lui tenait vraiment à cœur - « Bon allez, je me jète à l’eau, ça sera plus simple, non ? » – elle rit nerveusement, se massant la nuque, comme elle le faisait presque systématiquement quand elle était peu sûre d’elle - « J’ai un projet… je sais pas ce que ça vaut, mais je me disais que j’avais peut-être besoin de tes lumières.  » Elle finit de déballer le précieux gâteau, avant de se replonger dans le fond de son sac pour y chercher les plans qu’elle avait fait.

Cela faisait des mois qu’elle bûchait ce projet. Et pour Andrea, quelques mois s’apparentaient à une éternité ! Mais compte tenu de ce que cela allait engendrer dans sa charge de travail, sa façon de travailler et le temps libre que cela lui laisserait, elle avait toutes ses raisons de se pencher sur la question plus sérieusement que d’habitude… Parce que d’habitude, il fallait bien le dire, Andrea ne réfléchissait pas beaucoup. Mais pas sur ce coup-là, pas cette fois-ci. Alors, elle déplia doucement ses plans pour les dévoiler à son mentor. Elle était nerveuse, excitée et terrifiée à la fois, et la tasse de thé qui ne tarderait pas à arriver allait peut-être l’aider à se détendre. Ce n’était pas d’Aloy qu’elle avait peur, c’était l’idée que son projet ne valait peut-être rien, et qu’elle y aurait perdu beaucoup – trop – de temps.  « Bon… J’en ai un peu raz la pomponette de faire des aller-retours entre mon atelier, et ma boutique… Ce n’est certes pas très loin, c’est tout de même très casse-bonbon. – elle prit une grande inspiration, avant de véritablement se lancer -  « Alors voilà… Je voulais racheter la petite boutique à côté de la mienne, tu sais, celle de Mme Octavie ? Ses enfants ne veulent pas la reprendre, et elle voudrait la mettre en vente… Je me suis dit que je pourrais l’acheter, tu vois ? Arrêter de louer mon atelier, et tout migrer au même endroit.  » Voilà, elle venait de confier son p’tit bébé à Aloy, et elle attendait maintenant le verdict ; savoir s’il était viable, bien pensé, bien ficelé… C’était la première fois qu’Andrea prenait ce genre de risques, et elle avait carrément les foies.
(c) DΛNDELION


What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
me contacter

@ Aloysius Barkins

Aloysius Barkins
leaker
DATE D'INSCRIPTION : 18/07/2022
DATE DE NAISSANCE : 15/07/1989
HIBOUX : 36
Fays : 2687
Age : 34
#
Sam 1 Oct - 12:07
Andrea #990033
Aloysius red

Aloysius était assez redouté par les petits jeunes, pourquoi ? La société l'avait étiqueté comme un assassin durant un long moment, mais à dire vrai il n'était pas plus craint qu'un autre sorcier de sa génération. En surface en tout cas, puisque lorsqu'il s'agissait du monde des affaires, c'était un autre homme. Froid, méfiant, calculateur, méthodique, souvent comparé à un psychopate. Alors qu'en apparence, il était un « vieux » commerçant pour certains, un « papy-gâteau » pour sa jeune protégée. Son regard attendrissant en avait trompé plus d'un, mais on ne pouvait pas enlever à Aloy son côté attentif à son entourage. Il était toujours partant pour échanger et encore plus lorsqu'il s'agissait de projets que ce soit pour son propre essaim ou bien les autres. Andrea avait appris à le connaître, sans doute qu'elle se posait des questions sur la longévité du commerce du vieux bougre, mais jamais elle n'avait osé en parler ouvertement. Pourtant, il existait cette confiance mutuelle, cet attendrissement entre eux, rien de malsain, juste c'est touche de sensibilité et de protection qu'un père (ou un grand-père) envers son interlocutrice.

C'est ainsi que de sa voix douce au timbre clair, il accueillit la jeune femme dans sa boutique, il l'invita à prendre le thé comme à l'accoutumer. Ils pourraient bientôt commencer à parler de choses sérieuses ou non, qu'importe Aloysius n'était pas en rade lorsqu'Andrea apparaissait dans son environnement.

 « Avec plaisir ! Tu me connais, je ne dis jamais non à du thé... Et puis, ça ira très bien avec ce que je nous ai fait ! »

Amusé, il lui servit un thé fumant, il prit ensuite place en face d'elle, assis confortable dans son fauteuil, détendu, les bras accoudés, il afficha un sourire amusé à la vue du sac de la jeune femme, elle semblait stressée, qu'elle allait-elle lui dire ? Aurait-elle des vues sur un prétendant ou l'inverse ? Il patienta, c'était la règle entre eux, ne pas brusquer les choses, ils avaient le temps après tout...

 « J’espère que ça va te plaire… C’est pour me faire pardonner la mauvaise aventure de la dernière fois, et pour... »

Il plissa les yeux se rappelant la dernière expérience gustative qu'elle lui avait fait partagé. Heureusement que le vieil Aloysius était un dur à cuir, il n'était pas fin gastronome mais il n'était pas en reste pour apprécier les saveurs dont il avait accès et de les préparer à son niveau d'expertise. Mais il fallait bien l'avouer qu'Andrea était hors catégorie lorsqu'il s'agissait de lui montrer ses dernières découvertes. Il secoua la tête afin de rassurer la jeune femme.

-Ce sont des choses qui arrive, les goûts et les couleurs, que veux-tu ? Maintenant je sais que...comment ça s'appelait déjà...Chercha-t-il en regardant autour de lui. Enfin tu m'as compris, pas la peine de m'en reprendre.Finit-il en souriant.

Il l'a voyait de plus en plus stresser, elle s'agitait, qu'avait-elle encore déniché ou dans quel guêpier avait-elle mis les pieds cette fois-ci ? Il prit le temps d'analyser le comportement de son interlocutrice, prenant un peu de recul – littéralement – en s'installant plus au fond de son fauteuil. Il reflétait vraiment le patriarche en attente.

- « Bon allez, je me jette à l’eau, ça sera plus simple, non ? J’ai un projet… je sais pas ce que ça vaut, mais je me disais que j’avais peut-être besoin de tes lumières.  »
-Prends-ton temps... Il aperçu le gâteau, il avait l'air bon. Maintenant, avoir l'air et l'être étaient deux choses différentes, n'est-il pas un bon exemple ? Il resta silencieux, inutile de l'angoisser davantage, il y avait un temps pour tout, et là c'était le moment d'Andrea et elle le savait, elle avait capté toute son attention. Le souaffle était dans son camp.

 « Bon… J’en ai un peu raz la pomponette de faire des aller-retours entre mon atelier, et ma boutique… Ce n’est certes pas très loin, c’est tout de même très casse-bonbon. Alors voilà… Je voulais racheter la petite boutique à côté de la mienne, tu sais, celle de Mme Octavie ? Ses enfants ne veulent pas la reprendre, et elle voudrait la mettre en vente… Je me suis dit que je pourrais l’acheter, tu vois ? Arrêter de louer mon atelier, et tout migrer au même endroit.  » 
-Hum...

Il prit connaissait très bien la boutique dont elle lui parlait. Il avait lui-même eut des vues sur l'emplacement de Mme Octavie. Mais il avait rapidement laissé tombé l'idée le concernant, cela aurait soulevé des soupçons à son égard. Pourquoi se rapprocher ? Dans quel but, le commerçant aurait voulu avoir un pied-à-terre dans cette ruelle-ci ? Aloysius avait bien des idées, mais malheureusement, il ne pouvait pas se révéler, pas pour le moment, la société n'était pas prête à un tel bouleversement d'opinions et puis d'autres se seraient donner à cœur joie en le diffament encore. Non, il avait dû faire un choix, rester dans l'ombre et s'occuper de sa petite affaire familiale...toujours en surface bien évidemment. Alors quand Andrea lui avait annoncé son projet, il est vrai qu'il pesa le pour et le contre de la nouvelle, d'où son « hum ». Il resta encore silencieux. Finalement, il se redressa sur son assise et reprit.  

-C'est une excellente idée, je suppose que tu ne vas pas juste tout regroupé en un seul endroit, si ? Tu dois bien avoir un plan derrière la tête ma grande ? Si je peux t'aider, tu sais que tu peux compter sur moi, demande et je viendrai personnellement t'aider. Raconte-moi, je suis curieux, tu as déjà rencontré Mme Octavie, veux-tu de l'aide pour conclure l'affaire ?

Le voilà de nouveau bavard, vraiment il était emballé que ce soit Andrea qui reprenne l'affaire, sinon il aurait été obligé de prendre les devants avec une nouvelle tête et ce cheminement était assez redondant à dire vrai. Il allait reprendre son discours lorsqu'il entendit la sonnette d'entrée retentir. Il s'excusa auprès de la jeune femme et se leva. Cela avait suffit pour lui faire perdre son sourire apaisé. Il dévoila une faille dans son comportement.

La visite inopinée était l'un de ses « oisillons » comme il les appelait, le rendit instantanément froid et méfiant alors qu'il quittait sa protégée. C'était des jeunes qui voulaient faire leur preuve pour rejoindre le réseau de Barkins. Les deux jeunes garçons devaient avoir à peine dix ans, ils répétaient ce qu'ils entendaient sans véritablement comprendre le sens et la subtilité de leur acte. Aloysius n'appréciait guère qu'on essaie de le doubler, il serra les poings et donna une friandise à chacun des gosses avant de refermer la porte. Il prit une bonne minute avant de finalement revenir vers Andrea en cachant le mieux possible l'information qu'il venait d'apprendre.  

-Excuse-moi, où en étions-nous ? Hum... oui, Mme Octavie, raconte-moi tu as déjà pris contact avec elle ? Fit-il en reprenant place dans son fauteuil. Ah et il faudra que tu me dises ce que c'est ? Finit-il par dire en désignant le gâteau posé sur la table. Petit à petit son visage redevint celui du « papy-gâteau » qu'Andrea connaissait, mais elle-t-elle demander ou ignorer la visite et surtout la réaction de son interlocuteur ? Avec la jeune femme il fallait bien l'avouer, elle était pleine de surprises et cela ne déplaisait pas au sorcier.


Couleur de paroles : red

Rps & Liens

Biographie

Présentation
me contacter

@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
Born here
DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 408
Fays : 3312
#
Mer 11 Jan - 15:25

The mentor

Aloysius & Andrea



Accueillant sa tasse de thé avec soulagement, Andrea en huma les fragrances, essayant de deviner ce qu’Aloy avait bien pu y glisser. Son goût pour cette boisson s’était aiguisé avec le temps, et, si plus jeune la de Beaumenoir ne supportait pas de boire de l’eau chaude, elle y avait pris goût, par mimétisme d’abord, avant d’en raffoler complétement, lors de son année de découverte. Elle avait découvert des épices, des plantes et des recettes merveilleuses qu’elle avait tentées de ramener sur Avalon pour ne jamais manqué de quoi se faire une belle tasse de thé, ou une infusion, selon ses envies. Fay avait d’ailleurs été ravie de faire pousser de nouvelles choses dans un petit coin de son jardin, pour finalement se désoler de les voir finir dans une théière. Mais c’était ainsi, et Andrea essayait de ne pas trop détrousser le jardin de sa cousine.

Se confier à son « papy gâteau » l’avait soulagée plus qu’elle n’aurait su l’imaginer. Ayant des parents desquels elle ne se sentait pas proche, Andrea avait toujours eu besoin de trouver ailleurs la reconnaissance et les encouragements que ses parents n’étaient pas capables de lui donner. Et, elle avait pu trouver chez Aloysius tout ce qu’elle pouvait espérer chez un homme avec qui, pourtant, elle n’avait aucun lien de sang ; attentif et bienveillant, il était l’image paternelle dont elle avait besoin, même en étant parfaitement – ou presque – adulte.

Se rasseyant finalement devant son hôte, elle prit une gorgée de son thé, laissant le temps à Aloy de prendre la calèche en marche et de bien intégrer les – maigres – informations que sa protégée lui avait soufflées. Le stress avait laissé place à un calme presque trop pesant pour être véritable. Mais c’était ce que la présence d’Aloy faisait à la jeune femme ; il était si calme et si posément dans la maitrise qu’il avait ce don d’insuffler la sérénité à une véritable déchainée comme Andrea. Et, quand enfin il prit la parole, Andrea libéra un soupir, ne se rendant pas compte qu’elle avait retenu son souffle jusque là. Elle sourit alors, galvanisée et rassurée ; il l’avait prise au sérieux et semblait enthousiaste ou au moins confiant dans son projet. Et la suite la surprit davantage ! Qu’il lui donne des conseils était une chose, mais qu’il lui propose de s’impliquer plus que par ses conseils en était une autre. Andrea avait des papillons au cœur, et elle entreprit, alors, d’exposer un peu plus son idée. « Alors ! Je pensais cesser la location de ma boutique. Elle était bien située, mais clairement pas faite pour ce que je fais ou ce que je vends… Celle de Madame Octavie, en revanche, présente de gros avantages ! » – elle se redressa dans son fauteuil, enthousiasmée – « Son arrière-boutique est très vaste, et je pourrai tout à fait y transférer mon atelier. Ça m’aiderait à mettre un peu d’ordre chez moi ! » – elle s’arrêta, juste le temps de prendre une gorgée de son thé chaud – « Et puis, le mur du fond pourrait être ouvert, comme ça, je pourrai être à mon atelier tout en gardant un œil dans la boutique. Et les gens pourraient me voir travailler le bois, tu vois ? » Une fois sa tirade terminée, elle s’adossa à nouveau dans le large fauteuil. Elle allait reprendre, quand la sonnette de la boutique retentit. Elle vit alors Aloy’ se lever pour aller s’enquérir du client ou de la cliente qui venait de pénétrer dans sa boutique. Cela lui laissa le temps de réfléchir, de penser à ce projet, de savourer un peu plus de son thé et de se laisser aller à rêver cette nouvelle boutique qu’elle voulait créer. Cela lui permit, aussi, de réfléchir à ce qu’Aloy lui avait proposé ; elle devait bien admettre que d’avoir un Barkins en soutien et en appui pouvait être d’une aide non négligeable et peut-être même très avantageuse…

Elle n’aurait su dire combien de temps était passé, mais déjà son mentor revenait ; elle crut déceler un air fermé, mais cela ne dura pas, puisque déjà, son mentor retrouvait son air bonhomme. Encouragée par son vis-à-vis, elle reprit : « Je n’ai encore jamais échangé avec Madame Octavie pour ce projet, non, mais je l’ai déjà bien souvent croisée ! J’ai surtout parlé avec ses enfants, pour la reprise de sa boutique… J’attendais de voir avec toi la viabilité de mon projet, avant d’en parler avec elle… Je n’étais pas parfaitement sûre que ce soit intéressant et qu’elle me prenne très au sérieux, si déjà je n’arrivais pas à te convaincre toi... » – elle se grattait la nuque, nerveusement – « Mais je ne refuse pas ton aide, tu as plus le sens des affaires que moi, elle sera peut-être plus confiante si elle sait que j’ai ton soutien. » – ajouta-t-elle presque timidement. Elle reprit sa tasse et la garda dans le creux de ses mains ; la chaleur de la porcelaine contre sa peau la rassurait doucement. Finalement, la dernière question d’Aloy lui rendit alors son aplomb naturel : il revenait sur un terrain dans lequel elle excellait, la pâtisserie. « Ah ! C’est une vraie merveille… Un peu compliquée et longue à faire, mais ça en vaut tous les efforts du monde ! C’est français, c’est délicieux, et c’est un « mille-feuilles ». J’y ai mis tout mon savoir, et tout mon amour ! » – finit-elle en riant. Sans plus attendre, elle sortit un couteau pliable de son sac, en essuya la lame sur son pantalon – une habitude qu’elle avait prise lors de son année dans les jungles du monde et qu’elle avait maladivement gardée, au plus grand dam de sa famille et de ses amis… – et coupa le précieux met en deux parts égales. « J’espère que cela va te plaire, c’est vraiment l’un de mes desserts préféré ! », ajouta-t-elle, déjà pressée de se jeter sur sa part.
(c) DΛNDELION


What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
me contacter

@ Aloysius Barkins

Aloysius Barkins
leaker
DATE D'INSCRIPTION : 18/07/2022
DATE DE NAISSANCE : 15/07/1989
HIBOUX : 36
Fays : 2687
Age : 34
#
Sam 18 Fév - 10:54
Andrea #990033
Aloysius red

Décidément le sorcier appréciait la compagnie de la jeune femme, elle était comme une petite-fille qui aurait pu avoir d'ailleurs, elle l'appelait bien papy. C'était en tout bien tout honneur bien évidemment, mais quand même il aimait prendre le temps de parler des dernières aventures de la sorcière, quand elle lui faisait goûter ses trouvailles alimentaires ou bien lorsqu'elle faisait elle-même des essais. Aloy se sentait bien en la présence d'Andrea. Il se demandait souvent comme elle le présentait quand il n'était pas là, ou bien est-ce qu'elle parlerait de lui dans son dos ? C'était un risque qu'il était prêt à courir et si Andrea devait être sa chute, et bien qu'il en soit ainsi. Le pire serait qu'elle lui tourne le dos définitivement si elle venait à apprendre la vérité sur lui, sur ses véritables intentions envers Avalon. Il chassait ses terribles pensées lorsqu'elle était là à lui parler, même si ça restait présent.

Ainsi la jeune femme lui parla de son projet d'investir dans la boutique voisine afin d'agrandir son commerce. Bien évidemment c'était une excellente idée et oui, il se devait de l'aider sans hésitation. Le sorcier écouta avec attention le moindre son sortit de l'esprit de la jeune femme. Il était aussi là pour la conseiller comme elle le demandait, il n'allait jamais à son encontre, la laissant libre choix de ses actes. Il était là, à dire vrai, pour la conseiller et pourquoi pas lui donner un coup de main quand cela était nécessaire.  

« Alors ! Je pensais cesser la location de ma boutique. Elle était bien située, mais clairement pas faite pour ce que je fais ou ce que je vends… Celle de Madame Octavie, en revanche, présente de gros avantages ! Son arrière-boutique est très vaste, et je pourrai tout à fait y transférer mon atelier. Ça m’aiderait à mettre un peu d’ordre chez moi ! Et puis, le mur du fond pourrait être ouvert, comme ça, je pourrai être à mon atelier tout en gardant un œil dans la boutique. Et les gens pourraient me voir travailler le bois, tu vois ? »
-Intéressante idée, ma grande, je vois que tu as en pensé à tout. Il est très important que tu puisses veiller à ce qui se passe dans tes locaux. Mais le fait de montrer ton savoir-faire et attiser la curiosité de futurs clients est une excellente idée, je te félicite. Répliqua-t-il avec satisfaction et sincérité.

Le vieil homme était vraiment heureux d'apprendre une telle nouvelle de la part de sa protégée. Bien évidemment, la gaieté cessa lorsqu'il dû se lever pour aller voir qui était à l'entrée. Lorsqu'il revint, il cacha du mieux qu'il le pouvait sa colère envers les jeunes. Ils étaient idiots et allaient le sentir passer la prochaine fois qu'ils croiseront la route du vieux sorcier. Il finit par se racler la gorge avant d'afficher à nouveau un sourire lorsqu'il croisa le regard de la jeune femme.

-Je crois bien qu'on va ouvrir une bouteille de ma réserve personnelle afin de fêter ton nouveau projet Andrea, je suis si fier de toi. Avant de se rasseoir il prit le temps de récupérer une bouteille toute poussiéreuse, il la nettoya et la proposa à son interlocutrice. A moins que tu veuilles la garder pour ta crémaillère ?
« Je n’ai encore jamais échangé avec Madame Octavie pour ce projet, non, mais je l’ai déjà bien souvent croisée ! J’ai surtout parlé avec ses enfants, pour la reprise de sa boutique… J’attendais de voir avec toi la viabilité de mon projet, avant d’en parler avec elle… Je n’étais pas parfaitement sûre que ce soit intéressant et qu’elle me prenne très au sérieux, si déjà je n’arrivais pas à te convaincre toi...Mais je ne refuse pas ton aide, tu as plus le sens des affaires que moi, elle sera peut-être plus confiante si elle sait que j’ai ton soutien. » 
-Tu l'as ma grande, tu l'as, ton projet est bien pensé et en plus tu vas faire venir encore plus de clients potentiels dans le quartier. C'est tout bénéf' ! Tu peux y aller sans problème, je ne pense pas que Mme Octavie ira contre l'idée bien au contraire. En revanche, si tu veux de mon conseil, attend qu'elle est dit oui et signer avant de lui dire que tu veux tout casser pour agrandir la surface. Ça peut lui faire un peu de mal, ici. Fit-il en désignant de sa main son cœur. Oui, oui, Aloysius a un cœur qui bat en plus !! Il n'est pas un monstre contrairement à l'image qu'on veut bien lui donner.

Les deux sorciers qui étaient finalement restés sur le thé et les viennoiseries continuèrent leur discussion dans une paix et sérennité. Le gros de la conversation était passé, place maintenant au calme et au plaisir simple qu'offrait la vie.

« Ah ! C’est une vraie merveille… Un peu compliquée et longue à faire, mais ça en vaut tous les efforts du monde ! C’est français, c’est délicieux, et c’est un « mille-feuilles ». J’y ai mis tout mon savoir, et tout mon amour ! J’espère que cela va te plaire, c’est vraiment l’un de mes desserts préféré ! »,
-Hum, c'est que c'est bon. Je ressens bien l'amour de la crème aussi, ça va direct ici tout ça !! Il désigna cette fois-ci son tour de taille et émis un petit rire que peu avait eu l'occasion d'entendre contrairement à la jeune sorcière. Elle était un véritable cadeau pour lui. Il pouvait se montrer sincère et attentionné avec elle sans risquer d'être pris pour un vieil homme. Je suppose que tu as le savoir-faire pour toutes les recettes qui passent sous ton nez, non ?

---------------------------

HRP : désolée d'avoir mis autant de temps, dis-moi si tu veux poursuivre ou continuer :)


Couleur de paroles : red

Rps & Liens

Biographie

Présentation
me contacter

@ Andrea de Beaumenoir

Andrea de Beaumenoir
Born here
DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2022
HIBOUX : 408
Fays : 3312
#
Mer 1 Mar - 16:51

The mentor

Aloysius & Andrea



Relachant la tension qui broyait ses épaules, Andrea se sentir parfaitement apaisée et même rassurée par les mots de mon mentor ; des mots que ses parents ne lui avaient très certainement jamais dit, et qu’elle avait visiblement eu besoin d’entendre. La nature et la vie était parfois bien mal faite, et Andrea pensait souvent à cette famille à laquelle elle appartenait mais dans laquelle elle ne se sentait pas du tout à sa place. Elle repensait à ses parents qui avait très vite placée une ambition mal venue sur ses épaules et à ce manque flagrant de compréhension entre elle et eux ; ils avaient beau parler le même langage, ils ne se comprenaient jamais, et tout ce qui découlait de ces conversations – de sourd -  avortées n’étaient que frustrations et déceptions. Alors, avoir un homme comme Aloysius dans sa vie était très important et gratifiant, pour Andrea. Il n’était pas obligé de la supporter et de la soutenir, non, il le faisait par choix. Et si un homme aussi sage, cultivé et influant s’intéressait à quelqu’un d’aussi petit qu’Andrea, c’est qu’elle avait quelques bons côtés, n’est-ce pas ? Mais toute la grande famille de Beaumenoir ne lui avait – fort heureusement – pas apporté que du négatif, en soi. Elle s’entendaient bien avec la plupart ses cousins et cousines… Et avec l’une d’entre eux, plus particulièrement. Et, bien que leur lien de parenté fut presque regrettable, elle ne put s’empêcher de penser qu’elles ne se seraient sûrement jamais connue, si Fay et elle n’avaient pas été cousines, finalement.

La vue de la bouteille poussiéreuse qu’on lui mettait sou le nez la sortit un peu de sa rêverie, et Andrea se redressa assez pour jeter un œil à ladite bouteille : « Oh, pourquoi n’attendrions-nous pas la crémaillère ? L’occasion s’y prêtera un peu plus, je pense ! ». Elle souriait largement, touchée par ce geste et par la générosité de son papy gâteau. Écoutant avec attention les recommandations de son aîné, Andrea acquiesçait ; ne pas parler immédiatement des travaux dantesques qu’elle allait faire, elle le notait dans un coin de sa caboche.

Finalement, lorsqu’ils eurent fini de parler du projet d’Andrea, la tension que la jeune femme gardait encore dans ses tripes se dissipa complétement pour ne laisser place qu’au calme et à la camaraderie. L’écoutant encore, elle rit, alors qu’il montrait sa bedaine avec humour. Elle rit également, bien heureuse d’être là, avec lui, comprise, écoutée et de pouvoir être elle, tout simplement. « Aaaah, tu ne serais pas tout à fait toi, sans cette belle bedaine ! », se permit-elle d’ajouter en riant toujours. Elle enfourna son mille feuille dans sa bouche et mordit dedans. Comme il fallait s’y attendre, la crème déborda de tous bords et elle dut se contorsionner pour ne pas en mettre partout. C’était une tannée à manger, mais quel délice ! Tout de même un minimum éduquée, elle attendit de ne plus avoir la bouche pleine pour reprendre : « Toutes les recettes, je ne sais pas, mais en tout cas j’essaye jusqu'à ce que le résultat soit satisfaisant ! Ce gâteau, par exemple, je l’ai raté un nombre incalculable de fois, avant d’arriver à quelque chose de présentable ! » - elle en prit une nouvelle bouche, avant de le reposer devant elle - « Mais les échecs sont formateurs, et je ne regrette pas de m’être acharnée sur cette recette ! Je t'apprendrai quelques recettes, si un jour tu finis par être à la retraite...», taquina-t-elle. Elle reprit sa tasse, appréciant le liquide chaud qui, remarqua-t-elle, se mariait très bien avec le mille-feuilles.  [U.C]
(c) DΛNDELION






What if I say I shall not wait ?
What if I burst the fleshly gate And pass, escaped, to thee ? What if I file this mortal off, See where it hurt me, —that ’s enough, — And wade in liberty ? They cannot take us any more. • E. Dickinson | (c)flotsam.
me contacter

@ Contenu sponsorisé

#
me contacter

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum