DISCLAIMER Sur la cité insulaire, il n’y a pas de place pour la discrimination. En effet, le brassage des cultures, des couleurs et des origines ayant pris place très tôt après la fondation de l’île, il apparaît aberrant que l’on puisse être témoin de racisme, sous quelque forme que ce soit. Avalon accueillant des réfugiés de toutes parts, les avalante ont très vite appris à être tolérant et à être curieux des autres cultures. Depuis tout petit, les avalantes apprennent en effet que le genre humain ne se définit ni par sa couleur, ni par ses origines ou encore par sa sexualité.

Attention : Il faut noter que les réfugiés peuvent arriver avec leurs à priori. Pour autant, les Avalantes auront vite fait d’essayer de leur faire oublier, et ils ne se gêneront pas pour reprendre qui que ce soit, s'ils étaient témoins d'un acte discriminant.

Avalon étant largement en avance sur son temps, il n’est pas rare que les réfugiés remarquent les différences qu’il peut y avoir entre le monde extérieur et l’île. En effet, technologiquement et vestimentairement parlant, les avalantes sont très avant-gardistes et leur grande modernité peut être surprenante, mais l’on s’y fait plutôt vite. Aussi, certains réfugiés étant des sorciers existant hors des communautés magiques, ils auront apporté sur l'île leur technologie et leurs connaissances sur ce monde encore opaque, pour Avalon. Il n'est pas rare, de fait, de croiser de la technologie sur l'île, et elle y est utilisée sans honte et sans a priori.

Coupée du monde extérieur, Avalon n'est pour autant pas moins touchée par les avancées technologiques. Mieux encore, la créativité des mages, leurs besoins grandissant et leur ingéniosité ont fait fleurir le paysage technique et mécanique de l'île. Ainsi, les inventions connue dans le monde ont été améliorées, perfectionnées pour s'adapter à la vie sur l'île. Ajoutant magie et alchimie à la technologie déjà existante, les Avalantes sont en effet à la pointe de la technologie moderne.

Si sur certains points les Avalantes ont préféré garder certaines « vielleries » (comme l'usage des carrosses pour ne citer que ça), ils ont complètement adopté le progrès, dans d'autres domaines. L'électricité, l'eau courante, les systèmes de refroidissement et de chauffage à grande échelle sont largement implantés sur Avalon, ainsi que les derniers modèles d'appareils photo « reflex » et les premières salles de rétroprojection de films, pour le plus grand bonheur et le plus beau confort des Avalantes...

Pas en reste lorsqu'il s'agit d'avancées scientifiques, Avalon compte dans sa population bon nombre de prodiges scientifiques.

Tout comme la technologie en règle générale, les Avalantes ont perfectionné ce qui existait déjà au dehors. Les études scientifiques sont menées avec plus de précision et de fiabilité. La médecine Avalante moderne est dotée d'outils à la pointe de la technologie, alliant ingénierie et magie, et permet de meilleurs diagnostics et un meilleur suivi des patients ; ainsi les soins aux personnes et aux animaux sont de bien meilleures qualités et le confort et la qualité de vie des Avalantes se trouvent donc grandement supérieurs à celui de la population mondiale. Meilleurs exemples de l'équipement médical, le Statera Rudentis, appareil qui sert principalement à effectuer le bilan complet des patients, ou encore le Radium Rudentis pour effectuer des prises d'images en scanner et IRM.

Les caissons de soins, merveilles médicales : Construits vraisemblablement d'un seul bloc d'un métal exclusivement trouvé sur Avalon — l'orichalque —, ces caissons sont l’œuvre de toute une vie de leur inventeur, Camille d'Arcy. Médecin de renom, celui-ci avait du mal à supporter l'idée de devoir faire face aux limites imposées par la magie lors des soins prodigués aux réfugiés les plus mal en point. Le savoir de leur fonctionnement et surtout de leur fabrication s'est en grande partie perdu, mais les 2 caissons détenus par l'île fonctionnent toujours, probablement grâce à un savant équilibre de technologie et d'alchimie. Aujourd'hui, plus personne n'est capable de fabriquer ces caissons, aussi, ils sont couvés et protégés avec grand soin.

Mesurant trois mètres de long pour un et demi de large, ces caissons sont remplis d'eau — cette eau viendrait directement du Lac des Dames et serait filtrée pour être ensuite agrémentées par des onguents — dans laquelle le patient est plongé. Une fois refermé, le caisson plonge le patient dans un sommeil profond (si celui-ci n'est pas déjà inconscient) et les mécanismes du caisson se mettent en route. Les médecins pensent que l'eau, couplée aux propriétés du métal en lui-même ainsi qu'aux runes inscrites sur le couvercle du caisson et enfin aux formules alchimiques apposées par d'Arcy, contribuent, ensemble, à la guérison des patients. Par ailleurs, ces caissons ont la caractéristiques de ne pas être si lourds qu'ils ne paraissent. L'orichalque étant un métal solide mais léger, cela facilite grandement leur mobilité et les caissons sont donc tout à fait transportables ; ainsi, ils peuvent être envoyés sur Insulae Leann en cas de besoin.

Fonctionnement & Règles d'Or : Plus un patient est amoché, plus long sera le traitement en caisson ; la durée du traitement peut ainsi aller d'une heure, à plusieurs jours selon les cas les plus sévères.
L'utilisation de ces caissons a également un coût : le patient, une fois soigné et sorti de ce caisson, ne pourra pas avoir accès à son Chaos pendant un temps défini par la durée de son traitement ; plus un traitement aura été long, pour son incapacité à accéder à son Chaos sera longue. On compte à peu près 3 fois le temps du traitement pour déterminer le temps d'inertie d'un mage. Au-delà de 16h de soins, cette proportion grandit, puisqu'il faudra alors multiplier par 5 la durée du traitement, pour connaitre la durée approximative d'inertie. Aussi, dans ces moments de grande vulnérabilité, les patients sont en général gardés en observation.

Utilisation : L'utilisation des caisson est très contrôlée, parce qu'il a été démontré qu'un trop grand nombre de passages dedans alors que le patient n'en avait pas foncièrement besoin avait des effets néfastes sur son métabolisme ; pertes de mémoires, vertiges, voire même sénilité ou démence sont quelques conséquences malheureuses d'un abus de ces appareils ; certains Avalantes se montrent d'ailleurs très réticents à l'idée d'utiliser ces caissons.

Il faut toutefois noter que le caisson, bien que d'une aide prodigieuse pour les médecins de l'île, rencontre cependant lui-aussi certaines limites, dans la pratique. En effet — et malgré les efforts déployés par d'Arcy — leur champs d'action reste finalement assez retreint.

• Des cas où le caisson sera utile :
— Le caisson pourra soigner les blessures corporelles lourdes (type fractures multiples, organes internes touchés) ;
— Le caisson est très efficace contre les brûlures, puisqu'il accélère la cicatrisation et la production de nouvelles cellules ;
— Si le patient a subi de grandes pertes de sang, l'utilisation du caisson pourra accélérer la régénération de son organisme et sa production sanguine, tout autant qu'il stoppera instantanément les hémorragies ;
— Les blessures cérébrales légères (types commotions) pourront être prises en charges et soignées dans un caisson.

• Des cas où le caisson sera inefficace :
— Les atteintes cérébrales lourdes — c'est à dire celles qui engagent le pronostic vital et affectent les capacité motrices ou cognitives du patient — ne pourront être traitées par le caisson ;
— Toutes lésions et blessures auto-infligées par le mage lui-même survenant à la suite de la sur-utilisation de son chaos ne peuvent être soignées par le caisson ;
— Le caisson ne peut pas rétablir le chaos perdu ;
— Le caisson ne peut évidemment pas ressusciter les mages déjà décédés.

La plupart des avalantes ont recours à deux grands modes de communication, quand il s'agit de joindre les siens. Il est ainsi possible d'utiliser des Xenovox, ou d'avoir recours aux services des Troubloudous dans la vie de tous les jours.

Le Xenovox est un appareil qui ressemblerait à s'y méprendre à une montre à gousset. L'inventeur aura en effet détourné la fonction première de ces montres pour garder la praticité de leur format et de leur moyen d'accrochage afin que les mages puissent l'avoir à tout moment sur eux. Pour contacter un autre mage, il suffit d'ouvrir son Xenovox, de prononcer distinctement son nom, et d'attendre que celui-ci réponde en ouvrant le clapet de son propre appareil. Alliant image et son, il est alors possible de voir et d'entendre son interlocuteur directement sur la cadran de l'appareil ! Et quand à l'inverse quelqu'un essaye de vous contacter, le Xenovox se met à vibrer dans la poche de son détenteur afin de le prévenir. Cet appareil permet ainsi une communication directe et orale.

Le Xenovox est un appareil nu et parfaitement inutile, avant que son détenteur n'y insuffle son chaos. Ainsi, chaque Xenovox est personnel et si toutefois vous le perdiez, soyez assurés qu'il vous serait rendu dans les plus brefs délais.
Il n'existe qu'une seule source de fabrication de ces appareils ; l'inventeur a gardé jalousement le secret de fabrication de cet appareil, et il n'y a qu'un seul mage sur Avalon capable de les créer. Le savoir se transmet de génération en génération, le mage quittant son poste prenant un apprenti pendant un an afin de lui apprendre le métier. (appareil inspiré du Xenovox de l'univers de the Witcher)

Pour toute communication indirecte et orale, c'est aux Troubloudous qu'il faudra faire appel ! Pour en savoir plus sur eux, c'est XXX par ici.

Pour des communications plus formelles et administratives, il est conseillé d'avoir recours à la Poste locale...

Tous les habitants d'Avalon sont soumis à des serments inviolables plus ou moins complexes selon leur statut. Le sort a été créé par Merlin, et existe donc depuis la création de l'île. Il a pour but de protéger Avalon, et notamment de permettre de garder son existence secrète. Il fonctionne comme un sort de protection mêlé à de la télépathie ; il est physiquement et mentalement impossible de le briser, si bien que même un télépathe très expérimenté ne pourra pas trouver les informations qu'il cache dans un esprit. La torture ne permettra pas non plus de dévoiler le secret. Le seul moyen de pouvoir parler de ce que protège le serment inviolable est d'en parler à quelqu'un qui est déjà au courant du secret. Il n'est pas non plus possible d'écrire le secret, quel que soit le support, ni de le dessiner, ou de le dévoiler en utilisant une quelconque méthode de communication. Seule la Suprême ou les Aes Sedai peuvent libérer un sorcier de certains serments.

Administration : Seuls les Aes Sedai (et exceptionnellement la Suprême) sont amenés à administrer le serment inviolable. Cet apprentissage fait d'ailleurs partie de leur formation. Il existe quatre formules en gaélique, que la personne doit répéter pour que le serment soit en place. Il ne laisse pas de trace physique de son existence. Il faut un contact physique entre les deux personnes afin de jurer le serment, peau à peau. Généralement, les deux personnes s'agrippent l'avant-bras.

Les avalantes doivent tous jurer un serment avant de partir pour leur service citoyen : il doit impérativement leur être impossible de dévoiler l'existence d'Avalon. Pour les héritiers, ils ne peuvent pas non plus parler de leurs origines et plus généralement de leur vie avant leur arrivée sur l'île.

Les réfugiés et les Gardiens jurent le même serment, et en plus il leur est à présent interdit de parler des querelles politiques qui ravagent le monde, et notamment de la seconde guerre mondiale. Les soigneurs qui prennent en charge les réfugiés blessés à leur arrivée doivent également jurer le même serment.

Les Sharp Eye jurent un serment particulier qui les empêche de discuter de leurs recherches hormis aux autres Sharp Eye.

Enfin, les Aes Sedai jurent un serment encore plus contraignant qui les empêche de parler à quiconque hormis leurs collègues et la Suprême de tout ce qui concerne la sécurité politique et physique d'Avalon, les renseignements qu'ils obtiennent sur l'île et à l'extérieur de l'île.

Comme dans toute civilisation, Avalon a adopté des rites mortuaires dès sa création. Ceux-ci perdurent encore aujourd'hui et sont scrupuleusement respectés.

Honorer ses défunts : Avalon étant une île qu'il est difficile d'étendre, il a été tout a fait naturel, dès les premières années de son existence, qu'elle mette en place des rites funéraires qui soient à la fois respectueux pour les défunts, mais également pour l’environnement de l'île. Aussi, à part les illustres personnes ensevelies dans la Nécropole, il est d'usage de faire une cérémonie au bord de l'eau pour honorer ses morts.

Le défunt est ainsi préparé avec soins, embaumé et veillé durant 2 nuits avant d'être placé dans une petite embarcation appelée « tuama-bhog » (ce qui signifie « tombeau flottant ») avant que celle-ci ne soit poussée au large et mise à feu à l'aide de flèches enflammées. Les proches du défunts entonnent des chants, jusqu'à ce que le « tuama-bhog » ne soit plus visible, soit parce qu'il a coulé, soit parce qu'il a disparu sur la ligne de l'horizon. Un dicton avalante dit que « plus le défunt est honorable ou aimé, plus son « tuama-bhog » sera visible longtemps. ».

la Nécropole : Située à l'écart de la ville, la Nécropole d'Avalon fait face à la mer. Elle est la dernière demeure des fondateurs de l'île, Merlin et Morgana, ainsi que celle de chevaliers illustres que Merlin a voulu garder dans la postérité. Ainsi, on peut y trouver le tombeau d'êtres tels qu'Arthur, Viviane, Bohort ou Guenièvre. Certaines Suprêmes, adorées par la population avalante, ont aujourd’hui le droit de reposer au cœur de la Nécropole.

Les portails Cette méthode de déplacement est apprise au cours des études secondaires des élèves, de même que ses risques.

Il est impossible de créer des portails sur de longues distances (plus d'une cinquantaine de kilomètres) et on ne peut utiliser ce déplacement de façon sécurisée que si le lieu où l'on souhaite se déplacer a déjà été visité auparavant.

Un portail est toujours bruyant et visible. Le fait de le laisser ouvert trop longtemps est dangereux à plusieurs égards : tout d’abord, il peut être repéré et donc emprunté par quelqu’un d’autre ; ensuite parce qu’il devient de plus en plus instable. Il est donc conseillé de créer un portail juste avant de le traverser et de le refermer juste après en être sorti.

L’instabilité des portails est telle que selon la maîtrise du sort par son lanceur, il est possible d’en ressortir gravement blessé, ou même de ne pas en ressortir du tout.
Il est possible d’emmener une seconde personne avec soi à travers un portail (mais rarement plus), et il est fortement déconseillé de faire la file-indienne à travers un portail...
Sur lnsulae Leann — île d'accueil des réfugiés — il est impossible de créer des portails, sauf sur une zone spécifique qui est gardée jour et nuit.
Il est également impossible de créer des portails hors d’Avalon, la distance étant beaucoup trop grande.

Le seul moyen de faire un portail intraçable est de lancer le sort en glissant une orchidée fantôme sous sa langue. L'accès aux orchidées est restreint à un nombre très limité de personnes : les Aes Sedai, et certains membres très haut placés du gouvernement. Seuls les Aes Sedai ont l'autorisation de cultiver cette plante.

Les runes de transport : Les runes de transport permettent de voyager sur de plus grandes distances que les portails. La création des runes de transport est une magie très complexe qui est généralement laissée à certains sorciers spécialisés. L'utilisation des runes de transport, sauf dans les lieux dédiés, est restreinte et soumise à un permis particulier qui n'est accordé qu'à ceux ayant le droit de quitter Avalon. Les gardiens, Seekers et Sharp Eyes utilisent les runes afin de se rendre sur les continents du monde entier lors de leurs recherches. Ils sont formés pour la création de runes d'urgence leur permettant de revenir à Avalon sans être traqués.

Il n'y a qu'un seul endroit où il est possible de prendre une rune de transport à Avalon, permettant de se rendre rapidement sur les endroits les plus éloignés de l'île pour ceux ne pouvant créer de portails.

Les carrosses : La plupart des avalantes préfèrent ce mode de transport, qui reste confortable et peu coûteux. Des carrosses et autres calèches sont disponibles à travers toute la ville, permettant aux avalantes de se rendre là où ils le souhaitent en peu de temps. Les routes sont toutes élaborées pour que le passage des grosses roues soit facilité.

Les chevaux : Enfin, certains avalantes préfèrent se déplacer par leurs propres moyens, et il n’est pas rare qu’ils possèdent un ou plusieurs chevaux à cet effet. Tous les bâtiments de la ville sont équipés de poteaux pour pouvoir les attacher en toute sécurité, munis d’abreuvoirs.