# Burn it blue + Eko
Jeu 29 Aoû - 11:14
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Burn it blue
Lilith & Eko
And the nigh sky blooms with fire
And the burning bed floats higher
And she's free to fly, just a spark in the sky, painting heaven and hell much brighter + Elliot Goldenthal
Ce couvre-feu commençait sérieusement à lui courir sur le haricot. Qu’importaient ses efforts, elle n’avait pas la possibilité de terminer de nettoyer la cuisine avant le début de ce dernier, parce que le patron refusait d’ouvrir plus tôt, et fermait seulement trente minutes avant l’heure fatidique. Elle se demandait s’il n’exécutait pas une petite vengeance sur les décisions de la Suprême à travers elle, et si ça ne l’amusait pas de savoir qu’elle devait soit dormir au milieu de la salle, soit rentrer le plus discrètement possible. Malgré sa situation privilégiée, sa mère avait été claire : si Lilith était découverte à vagabonder pendant le couvre-feu, elle resterait en cellule jusqu’au petit matin, et Filippa ne viendrait pas l’en faire sortir. Frottant rageusement le grill de la cuisine, elle pestait silencieusement contre sa mère, et contre son patron. Elle aimait cuisiner, et sa semi-liberté, et c’était bien pour ça qu’elle acceptait ces conditions, mais elle commençait aussi à fatiguer. Marius ne pouvait pas rester à l’attendre tous les soirs, et elle se retrouvait donc seule dans l’établissement, jusqu’à ce qu’elle pût partir. L’idée de laisser la cuisine dans un état autre que parfaitement propre lui donnait de l’urticaire. Même si elle râlait, elle ne serait pas partie avant d’avoir briqué le sol deux fois au minimum.
Une bonne heure plus tard, et la cuisine étincelait. Satisfaite, Lilith termina de ranger son matériel de nettoyage, et se défit enfin de ses vêtements de chef, qu’elle mit dans la panière prévue dans les vestiaires. Par chance, ça n’était pas elle qui s’occupait de faire les lessives. Se rhabillant rapidement, elle jeta un œil à l’horloge, et ne put retenir la grimace et le grognement. Minuit passé. Elle envisagea un bref instant de lancer un portail pour rentrer directement chez elle, mais elle connaissait les risques. Déjà que le Chaos n’était pas son fort, les portails semblaient vouloir lui échapper une fois sur deux, et elle n’avait aucune envie de finir en morceaux quelque part. Soupirant, elle décida donc d’emprunter le chemin qui était généralement le moins surveillé : les toits. Laissant la porte arrière du restaurant claquer derrière elle, elle se hissa sans mal sur l’échelle qui amenait jusqu’au toit. Ca n’était certainement pas la première fois qu’elle avait fait ça, et ses gestes trahissaient l’habitude. Rapidement, elle se retrouva sur les tuiles, et avec le pas sûr entraîné par ses années de danse, elle se déplaça de toit en toit, le plus silencieusement possible.
Il y avait quelques patrouilles en bas, mais personne ne prenait le soin de lever la tête, et elle avait parcouru la moitié du chemin lorsqu’une tuile cédait soudainement sous son pied. Elle étouffa un juron, se rattrapant péniblement contre une cheminée, alors que le morceau de terre cuite glissait le long du toit jusqu’à s’écraser au sol. Reprenant sous souffle, elle resta accrochée à la cheminée une minute. Et puis, semblant venir de nulle part, des bruits de pas dans l’allée en contrebas. Jurant à nouveau, elle se pressa totalement contre la cheminée, espérant être dissimulée correctement depuis la ruelle. De toutes les fois où elle avait fait ce trajet, il fallait que ça lui arrivât alors qu’une patrouille se trouvait non loin. Elle pesta dans sa tête, n’hésitant pas à traiter de tous les noms sa mère, à nouveau, et son patron. Il fallait absolument qu’elle trouvât un autre boulot, mais les avalantes qui n’avaient pas peur des représailles de Filippa étaient rares, et s’il y avait bien une chose que la Suprême avait rendue claire, c’était que sa fille n’avait pas à travailler de la sorte. Elle leva les yeux au ciel en y repensant. Sa mère était tellement snob que ça en était insultant. Retenant un soupir, elle se garda de jeter un œil par-dessus le parapet pour savoir ce qu’ils faisaient en bas. Elle entendant des bribes de voix, mais ne pouvait pas distinguer de mots. Elle espérait seulement ne pas devoir passer la nuit contre sa cheminée, qui certes solide, n’était pas bien confortable après une journée de travail.
(c) DΛNDELION
Your words hurt the most
You say "let it go", but I can't let it go. I want to believe every word that you say; for I'm so scared of losing you and I don't know what I can do about it (about it). So tell me how long, love, before you go and leave me here on my own. I know that I don't wanna know who I am without you | Bear's Den (c)flotsam.
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# Re: Burn it blue + Eko
Dim 15 Sep - 13:23
Dim 15 Sep - 13:23
Le bruit d’une tuile qui glisse d’un toit et se fracasse au sol met immédiatement ses sens en alerte. Il n’est pas bien loin, mais pas encore assez proche pour percevoir avec exactitude la cause de ce bruit soudain dans la torpeur de la nuit déjà bien engagée. Le couvre-feu perdure depuis quelques semaines à présent, et les contrevenants se font plus rares, ou plus discrets probablement. Cela, il est plutôt bien placé pour le savoir. Eko avait cette dualité contradictoire d’être aléatoirement la sentinelle et le rebelle. Drôle de conscience professionnelle, diraient certains.
Et ce soir ?
L’avantage, c’est qu’il pouvait assez facilement être l’un ou l’autre suivant les circonstances, et son poste de gardien l’avait déjà sauvé une ou deux fois depuis cette restriction de liberté… ok, peut-être un peu plus. Il y avait toujours moyen de mitonner avec ses collègues ou les agents de la maréchaussée. Surtout avec les agents de la maréchaussée. Et ça avait une petite saveur d’aventure pas désagréable à vrai dire.
Bref. Le bruit.
Sans surprise, il n’avait pas été le seul alarmé par le silence ainsi troublé. Le jeune homme s’était approché discrètement de l’endroit d’où le son semblait avoir éclaté, et des bruissements de voix en contrebas lui indiquèrent sans mal qu’il était plutôt au bon endroit. Restait donc à déterminer la source de cela. Le toit sur lequel il était juché surplombait assez bien les maisons à proximité. Un étage supplémentaire sur une partie de la base, symbole d’une annexe ajoutée au fil du temps, sûrement.
En contrebas, les agents commençaient à chercher ce qui avait pu causer ce trouble. Bien évidemment qu’ils levèrent la tête vers la charpente de laquelle était tombé la tuile à présent éclatée à leur pied. Aie, erreur de débutant. Comment voyait-il si bien ce qu’il se passait ? Il n’était pas perché sur la maison voisine, mais celle en face, lui donnant un panorama assez large de la scène. Et une invisibilité assez sereine, en prime. Ses yeux cherchaient un animal, souvent un simple chat. Ce n’est pas vraiment cela qu’il repéra pourtant contre la cheminée en face.
Ah.
Il hésita, ne reconnaissant pas vraiment la silhouette qui semblait fluette. Mais l’idée d’une autre personne sur les toits, en pleine infraction l’amusait probablement assez pour qu’il se décide d’agir. Et, sortant un caillou de sa poche, il le lança de son côté de la rue, à une centaine de mètres de sa position pour ne pas être repéré à son tour. Un second l’accompagna, un peu plus loin, et les ricochets qu’ils firent sur la terre cuite eurent enfin l’effet escompté. Dommage qu’il n’y ai pas eu un matou sur la trajectoire, son feulement aurait calmé les veilleurs qui s’en seraient retourné plus prestement à leur ronde.
Les secondes s’écoulèrent avant que le murmure de leurs voix s’écartent complètement de l’impasse pour ne laisser que le silence retomber. Le gardien avait profité que l’attention des surveillants soient ailleurs pour rejoindre agilement le ou la maladroite toujours fortement ancrée à son conduit de ciment, passant agilement sur le toit faisant la jonction entre les deux côtés de la ruelle, et s’approchant à pas feutrés.
Hein ? Pourquoi se baladait-il avec des cailloux dans ses poches ?
Précisément pour ce genre de cas, les diversions c’était assez pratique.
@Lilith van Bredevoort
Et ce soir ?
L’avantage, c’est qu’il pouvait assez facilement être l’un ou l’autre suivant les circonstances, et son poste de gardien l’avait déjà sauvé une ou deux fois depuis cette restriction de liberté… ok, peut-être un peu plus. Il y avait toujours moyen de mitonner avec ses collègues ou les agents de la maréchaussée. Surtout avec les agents de la maréchaussée. Et ça avait une petite saveur d’aventure pas désagréable à vrai dire.
Bref. Le bruit.
Sans surprise, il n’avait pas été le seul alarmé par le silence ainsi troublé. Le jeune homme s’était approché discrètement de l’endroit d’où le son semblait avoir éclaté, et des bruissements de voix en contrebas lui indiquèrent sans mal qu’il était plutôt au bon endroit. Restait donc à déterminer la source de cela. Le toit sur lequel il était juché surplombait assez bien les maisons à proximité. Un étage supplémentaire sur une partie de la base, symbole d’une annexe ajoutée au fil du temps, sûrement.
En contrebas, les agents commençaient à chercher ce qui avait pu causer ce trouble. Bien évidemment qu’ils levèrent la tête vers la charpente de laquelle était tombé la tuile à présent éclatée à leur pied. Aie, erreur de débutant. Comment voyait-il si bien ce qu’il se passait ? Il n’était pas perché sur la maison voisine, mais celle en face, lui donnant un panorama assez large de la scène. Et une invisibilité assez sereine, en prime. Ses yeux cherchaient un animal, souvent un simple chat. Ce n’est pas vraiment cela qu’il repéra pourtant contre la cheminée en face.
Ah.
Il hésita, ne reconnaissant pas vraiment la silhouette qui semblait fluette. Mais l’idée d’une autre personne sur les toits, en pleine infraction l’amusait probablement assez pour qu’il se décide d’agir. Et, sortant un caillou de sa poche, il le lança de son côté de la rue, à une centaine de mètres de sa position pour ne pas être repéré à son tour. Un second l’accompagna, un peu plus loin, et les ricochets qu’ils firent sur la terre cuite eurent enfin l’effet escompté. Dommage qu’il n’y ai pas eu un matou sur la trajectoire, son feulement aurait calmé les veilleurs qui s’en seraient retourné plus prestement à leur ronde.
Les secondes s’écoulèrent avant que le murmure de leurs voix s’écartent complètement de l’impasse pour ne laisser que le silence retomber. Le gardien avait profité que l’attention des surveillants soient ailleurs pour rejoindre agilement le ou la maladroite toujours fortement ancrée à son conduit de ciment, passant agilement sur le toit faisant la jonction entre les deux côtés de la ruelle, et s’approchant à pas feutrés.
Hein ? Pourquoi se baladait-il avec des cailloux dans ses poches ?
Précisément pour ce genre de cas, les diversions c’était assez pratique.
@Lilith van Bredevoort
Peut-être un peu trop facile, mais j'avais pas trop d'autres idées... J'espère que ça t'ira quand même ^^
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# Re: Burn it blue + Eko
Dim 22 Sep - 11:34
Dim 22 Sep - 11:34
Burn it blue
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Retenant son souffle, elle restait fermement plaquée contre la cheminée. En réaction à son anxiété soudaine, elle pouvait sentir son genou se tendre, et la douleur sourde commencer à pulser dans l’articulation. Elle se força à prendre une longue inspiration, puis une autre. C’était dans sa tête, elle le savait. Sa position n’avait aucune raison de causer une quelconque douleur ; ses pieds étaient bien à plat, son genou bien droit, et la totalité de son poids appuyé sur son autre jambe. Ses tendons n’avaient aucune raison de s’exciter hormis les pensées sombres qui commençaient à s’accumuler dans l’esprit de Lilith. C’était dans sa tête, se répétait-elle nerveusement, et si elle se calmait, tout irait mieux. Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr, car les voix étaient maintenant parfaitement claires, et quelqu’un envisageait de monter sur le toit pour vérifier de quoi il en retournait. Le souffle de Lililth s’accéléra, et elle dut lutter pour ne pas bouger. Dans l’obscurité totale, elle pouvait espérer passer inaperçue s’ils se décidaient vraiment à monter. Sûrement. Probablement ? Un bruit un peu plus loin attira son attention et Lilith osa se hisser au-dessus de la cheminée pour regarder ce qu’il se passait. La patrouille suivit le bruit, et elle vit le petit groupe se déplacer vers le bout de la ruelle, puis disparaître à l’angle quelques instants plus tard. Son cœur battant encore à tout rompre, Lilith resta prostrée contre la cheminée encore un moment, le temps de se calmer et de s’assurer que la patrouille n’allait pas revenir.
Peut-être une ou deux minutes plus tard, lorsque ses mains avaient arrêté de trembler, elle sortit enfin de sa cachette pour tomber face à face avec une silhouette dont elle ne voyait pas bien le visage, avec l’obscurité, et elle dut se mordre les lèvres pour retenir le cri de surprise. Elle ne put retenir le mouvement de recul, par contre, et son dos vint heurter douloureusement la cheminée contre laquelle elle s’était cachée. Par chance, pas de nouvelle tuile écrasée, mais une douleur lancinante au creux des reins, et une bouffée de colère qui lui prit la gorge. En quelques secondes, elle parvint à reconnaître le visage du jeune gardien, Eko, qui avait passé sa scolarité une classe au-dessus de la sienne. Lilith fronça les sourcils, son expression à mi-chemin entre la colère et l’exaspération. Vive comme l’éclair, sa main s’élança vers Eko, et vint frapper du plat de la paume l’épaule du gardien. « T’es complètement malade ? » Cracha-t-elle dans un murmure furieux, se retenant à peine de le frapper à nouveau, cette fois-ci derrière la tête. « On ne s’amuse pas à surprendre les gens comme ça au beau milieu de la nuit, tu aurais pu me faire tomber ! » Continua-t-elle dans un sifflement outré. Le fait qu’Eko pût lui reprocher sa sortie au-delà du couvre-feu lui passait complètement par-dessus la tête.
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# Re: Burn it blue + Eko
Lun 30 Sep - 22:34
Lun 30 Sep - 22:34
Les secondes passent, silencieuses, sur les toits de cette impasse. Il s’est approché mais reste à distance raisonnable le temps de voir si la petite souris sort de sa cachette. Mains dans les poches de son sweat, capuche sur le crâne, il s’est accroupit pour ne pas trop attirer l’attention. Mine de rien, il sait être patient quand il le souhaite. Ce n’est que lorsqu’il sent que l’autre acrobate du soir est prête à bouger qu’il se lève et avance à sa rencontre l’air de rien.
L’espace d’une seconde et sans réfléchir, il amorce un geste en avant, vers la silhouette qui recule de surprise, voyant probablement déjà une potentielle chute. Sa capuche tombe sur ses épaules, découvrant son visage. Fort heureusement, l’autre corps échoue contre le conduit de cheminée, ce qui lui évite le déséquilibre et la chute. Il se stoppe instantanément, et se redresse, remettant ses mains dans les poches de manière nonchalante.
Reconnaissant enfin la demoiselle qui lui fait face et qui semble également l’avoir reconnu, il doit sourire de manière un peu taquine, puisque l’instant d’après elle est sur lui et le tape sur l’épaule sans ménagement. « Aiiie... Eh ! » Il proteste doucement, se penchant un peu théâtralement sur le côté, avant de faire mine de compenser l’élan qu’elle impulse pour ne pas tomber. C’est pourtant toujours avec le même sourire qu’il reprend sa position initiale, un sourire goguenard qui s’accroche à ses lèvres, pour accuser des récriminations qu’elle lui adresse.
« Oh, ça va, t’es toujours debout, non ? », raille-t-il de sa voix feutrée. « Tu aurais préféré que j’utilise un porte-voix pour indiquer ma présence ? » Il est taquin, et se dit que la rencontre a de quoi être insolite. Leurs interactions durant leur scolarité n’étaient pas les plus calmes, mais pas les plus mauvaises d’une certaine façon. Il ne s’était jamais vraiment attaché au fait que la brune soit la fille de la Suprême et n’avait donc jamais spécialement pris de pincettes avec elle. Il ne se prive d'ailleurs pas d'en rajouter une couche, et lui signifier qu'il sait ce qu'il vient de se passer. « Tu veux que je rappelle les gars de tout à l’heure, que tu as si bien alerté ? S’il n’y a que ça… » Il hausse les épaules, et prend une goulée d’air dans l’intention de hausser le ton, juste pour la provoquer.
@Lilith van Bredevoort
L’espace d’une seconde et sans réfléchir, il amorce un geste en avant, vers la silhouette qui recule de surprise, voyant probablement déjà une potentielle chute. Sa capuche tombe sur ses épaules, découvrant son visage. Fort heureusement, l’autre corps échoue contre le conduit de cheminée, ce qui lui évite le déséquilibre et la chute. Il se stoppe instantanément, et se redresse, remettant ses mains dans les poches de manière nonchalante.
Reconnaissant enfin la demoiselle qui lui fait face et qui semble également l’avoir reconnu, il doit sourire de manière un peu taquine, puisque l’instant d’après elle est sur lui et le tape sur l’épaule sans ménagement. « Aiiie... Eh ! » Il proteste doucement, se penchant un peu théâtralement sur le côté, avant de faire mine de compenser l’élan qu’elle impulse pour ne pas tomber. C’est pourtant toujours avec le même sourire qu’il reprend sa position initiale, un sourire goguenard qui s’accroche à ses lèvres, pour accuser des récriminations qu’elle lui adresse.
« Oh, ça va, t’es toujours debout, non ? », raille-t-il de sa voix feutrée. « Tu aurais préféré que j’utilise un porte-voix pour indiquer ma présence ? » Il est taquin, et se dit que la rencontre a de quoi être insolite. Leurs interactions durant leur scolarité n’étaient pas les plus calmes, mais pas les plus mauvaises d’une certaine façon. Il ne s’était jamais vraiment attaché au fait que la brune soit la fille de la Suprême et n’avait donc jamais spécialement pris de pincettes avec elle. Il ne se prive d'ailleurs pas d'en rajouter une couche, et lui signifier qu'il sait ce qu'il vient de se passer. « Tu veux que je rappelle les gars de tout à l’heure, que tu as si bien alerté ? S’il n’y a que ça… » Il hausse les épaules, et prend une goulée d’air dans l’intention de hausser le ton, juste pour la provoquer.
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# Re: Burn it blue + Eko
Dim 6 Oct - 16:13
Dim 6 Oct - 16:13
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Son sourire ne lui donnait qu’une envie, un nouvelle gifle, assez bien placée pour le faire tomber, peut-être. Non. Lilith ne cédait pas à ses envies de meurtre, sinon sa mère serait déjà dans la tombe. Alors elle croisa les bras, plutôt que de le pousser du toit, et se contenta de froncer les sourcils pour marquer son mécontentement. Toujours debout oui, mais clairement pas grâce à lui. Heureusement que Lilith restait globalement sûre sur ses pieds, malgré la blessure qui lui avait déchiré le genou. Elle ne put s’empêcher de souffler à sa réflexion, roulant des yeux. D’accord, elle pouvait bien lui accorder une chose : il ne l’avait jamais traitée comme fille de, mais il avait quand même toujours bien été dans les parages lorsqu’elle se faisait harceler, plus jeune, et sans jamais avoir su s’en expliquer la raison, c’était presque aussi énervant. Lilith n’avait pas besoin d’aide pour se défendre, et elle était bien capable de prendre ses décisions toute seule, et surtout les pires d’entre elles. Comme maintenant. Alors qu’il faisait semblant de prendre une inspiration à nouveau, elle tendit le bras pour le frapper.
Bon. Visiblement les cours avec Bedelia fonctionnaient un peu trop bien, puisque la tranche de sa main vint s’écraser dans la gorge d’Eko, coupant efficacement toute tentative — fausse ou non — de faire un bruit. Par contre, le coup, puisqu’initialement prévu pour le torse du gardien, avait beaucoup de trop de force, et le garçon se plia en deux, jusqu’à perdre l’équilibre. Jurant entre ses dents, rouge de culpabilité, Lilith s’accrocha à lui comme elle le put pour l’empêcher de basculer hors du toit, et se trouva à le pousser en arrière, pour les faire s’écraser un peu douloureusement — mais en sécurité — contre les tuiles. Enfin. La chute de Lilith fut entièrement absorbée par le corps d’Eko, puisqu’elle tomba sur lui, et cela n’aida en rien le jeune homme, qui semblait incapable de respirer, ou bien qui n’essayait de ne pas faire de bruit, Lilith n’aurait su le dire. En cherchant à se redresser, pour arrêter de compresser son torse, son pied s’accrocha sur le toit et une nouvelle tuile vint s’écraser par terre, résonnant de façon presque absurde, mais décidément en les narguant, dans le silence de la nuit. Lilith braqua des yeux grands ouverts sur le visage d’Eko, et se retrouva à retenir son souffle. « Merde. » Laissa-t-elle échapper dans un murmure, alors que les voix semblaient revenir dans leur direction. « Merde, merde, merde. T’étais obligé de me narguer ? » Lui murmura-t-elle férocement, jetant un regard agité vers le coin de la ruelle. Par chance, les gardiens n’étaient pas encore revenus, visiblement incapables de certifier d’où venait le bruit.
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- Dé:
1-4 : Elle vise juste, et elle le frappe dans la poitrine, le faisant tousser.
2-5 : Elle se rate et le frappe dans la gorge, un peu trop fort.3-6 : Elle trébuche en faisant le pas en avant et s’éclate sur les tuiles.
Si 2-5 :1-4-6 : Elle rattrape Eko avant qu’il ne tombe et les maintient debout.
2-3-5 : Elle rattrape Eko mais ils tombent tous les deux sur le toit, elle à moitié sur lui.
Si 2-3-5 :
1-3-5 : Une nouvelle tuile s’écrase par terre.2-4-6 : Aucun bruit ne se fait entendre.
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# Re: Burn it blue + Eko
Dim 6 Oct - 16:13
Dim 6 Oct - 16:13
Le membre 'Lilith van Bredevoort' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé ' : 5
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#2 'Dé ' : 2
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#3 'Dé ' : 5
#1 'Dé ' : 5
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#2 'Dé ' : 2
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#3 'Dé ' : 5
La Légende
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# Re: Burn it blue + Eko
Jeu 10 Oct - 15:33
Jeu 10 Oct - 15:33
Tout est sous contrôle.
Enfin… c’est ce qu’il croyait jusqu’à ce que l’autre délinquante essaye de lui faire payer une provocation somme toute mignonnette… non ? Oh ça va, il l’avait pas touché, il l’avait pas insulté, tout au plus il s’était amusé de la voir si furax et nerveuse. Il aurait peut-être dû s’abstenir ?
Si c’était à refaire, il le referait de toute manière, ne nous mentons pas.
Pourtant, maintenant étalé de tout son long sur le toit inconfortable, le dos et l’arrière du crâne douloureux et le souffle qui peinait à revenir à la normale… Il a fière allure, le gardien. « Ouch… » Le murmure est rauque. Il inspire en reposant sa tête sur les tuiles, l'un de ses bras ceinturant instinctivement la taille de la jeune fille qui lui était tombée dessus, pour ne pas qu’elle glisse à son tour et se retrouve éclatée au sol, à l’instar de la première tuile.
Tout avait été assez vite, il n’avait pas eu vraiment le loisir de réfléchir ou d’agir.
Il s’était amusé de la voir contrariée, ça valait le coup. Lilith était de ces personnes qu’il aime taquiner, que voulez-vous. Parce qu’elle prenait toujours ses grands airs, comme avant que tout dérape à l'instant, comme la « fille de » qu’elle se refuse d’être. Parce qu’elle se montrait fière et orgueilleuse. Parce qu’il y avait toujours eu de l’animosité envers lui dans son regard, mais que ça ne lui avait jamais vraiment fait peur. Il faut dire qu’il avait le chic, durant leur scolarité, de se trouver à proximité lors de harcèlements dont elle avait été la victime. Peut-être pas tous. Sûrement pas tous. Mais bien assez pour que ce soit un fait remarquable. Lui non plus ne s’expliquait pas vraiment ces coïncidences à répétition, il n’avait jamais rien fait ni pour la suivre, ni pour se trouver là dans ces instants dérangeants.
Un sixième sens ?
Gardien avant l’heure, déjà dans ses gênes peut-être ?
Tsss, foutaises.
Il ne s’était jamais donné pour mission de la défendre, la protéger, ou ce genre de conneries. Puis, elle le lui avait fait savoir plus d’une fois, qu’elle n’avait pas besoin d’aide, avec son air farouche et revêche. Et il n'avait jamais cherché à la contrarier volontairement sur ce point. Il n’était, à l’époque, pas encore assez stable dans sa propre vie pour s’encombrer de quelqu’un qui ne le demandait pas clairement. Ce n’est pas pour autant qu’il avait pu passer son chemin, faisant semblant de ne rien voir, de ne rien savoir. Ça aussi, un instinct de gardien enfoui ? A bien y réfléchir, l’ami de son père n’avait pas eu bien tort de l’inciter à envisager cette carrière… Bref.
Le fait est qu’il avait appris à la connaître que par ce prisme, et par les prises de bec qui s’en suivaient, souvent. Et il avait pris goût à appuyer là où il fallait pour la faire réagir et fulminer. Pour qu’elle ai l’impression qu’il ne l’avait pas aidé. Pour que lui même ai l’impression qu’il ne l’avait pas aidé. Et ce soir, alors qu’il ne s’étaient pas vraiment cotoyé depuis un certain nombre d’années, voilà qu’il recroisait sa route, encore dans une situation délicate. Pas de harceleurs, mais des traqueurs. Assez similaire pour qu’une fois face à elle, les habitudes reviennent instantanément.
Il ne savait pas qu’entre temps, elle avait pris des cours de self-défense.
Et qu’elle avait une certaine dextérité.
L’avait-elle fait exprès ?
Il en douta, après coup, en analysant la réaction qu’elle avait eu. Et qu’elle avait encore alors qu’elle tentait de se relever. Elle avait essayé de le rattraper, il en mettrait sa main à couper. Peut-être ne s’attendait-elle pas à viser aussi justement sa gorge. Peut-être aurait-il pu l’éviter aussi. Peut-être qu’il n’avait pas jauger son adversaire à sa juste valeur, et gardant en tête les coups qu’elle avait pu tenter de lui mettre par le passé. Celui-ci l’avait surpris. Bien trop pour réagir, et il avait failli. Souffle coupé, et déséquilibré. Elle avait agit par réflexe, et en deux secondes à peine, les voilà allongés l’un sur l’autre sur un toit éclairé faiblement par le croissant de lune qui pointait parfois entre les nuages.
Ça avait quelque chose de romantique, non ?
Non.
Pas avec la douleur lancinante dans le dos.
Pas avec…
Le bruit raisonne à nouveau, quand une seconde tuile cède sous les gesticulations de la demoiselle. C’est qu’elle pesait son poids, finalement. S’il avait sourit un instant de la voir tenter de se redresser pour lui éviter de suffoquer, son sourire se fane quand il tourne la tête vers la source du bruit qu’elle vient de provoquer. A nouveau. C'est pas vrai, c'est un gag ? Elle le faisait exprès en fait ? Merde, comme elle dit. Les neurones encore en stress déficitaire d’oxygène malgré sa respiration plus fluide mais qu’il contient, comme si les sentinelles rôdant à quelques rues d'ici auraient pu l’entendre, il ne cherche pas, dans un premier temps, à trouver une solution à ce nouveau contretemps. Merde, en effet. « Oui. Et toi t’étais obligée de me frapper si fort ? ‘tain… » Il marmonne, et repose sa tête contre les dalles froides avec un soupir agacé.
Rien n’est sous contrôle.
Cette fille est en fait une catastrophe ambulante.
« Chuut… plus un bruit. Ne fait plus rien. Ne dit rien. » Il chuchote pour écouter si sa boulette alerte quelqu’un. « Attend, je réfléchis. » Ce qui, je vous l’accorde pouvait surprendre celui qui voudrait le chambrer. Et avec le choc qu’il a reçu, il faut dire que ce n’est pas aussi aisé qu’en temps normal. Des voix lointaines s’approchent. Ils sont grillés… Pourtant, l’instant d’après, la chance tourne et ils entendent des chats à quelques maisons de là. Les cris aigus et soudains ne laissent pas de doutes au gardien. Une rixe. Putain, la veine. Il soupire tout doucement de peur de déclencher un ouragan qui alerterait la terre entière et tente de lever son autre bras pour vérifier l’arrière de son crâne. Sans succès puisque le simple fait de commencer à bouger lui tire une grimace immédiate et ne laissant aucun doute. « Argh, putain… Fait chier. » Son regard fusille celle qui est encore tout proche de lui et un nouveau soupir lui échappe. Tant de risques encourus à sauter partout...et il fallait qu’il se pète quelque chose -la clavicule ?- juste en tombant aussi bêtement. La vie est injuste.
@Lilith van Bredevoort
Enfin… c’est ce qu’il croyait jusqu’à ce que l’autre délinquante essaye de lui faire payer une provocation somme toute mignonnette… non ? Oh ça va, il l’avait pas touché, il l’avait pas insulté, tout au plus il s’était amusé de la voir si furax et nerveuse. Il aurait peut-être dû s’abstenir ?
Si c’était à refaire, il le referait de toute manière, ne nous mentons pas.
Pourtant, maintenant étalé de tout son long sur le toit inconfortable, le dos et l’arrière du crâne douloureux et le souffle qui peinait à revenir à la normale… Il a fière allure, le gardien. « Ouch… » Le murmure est rauque. Il inspire en reposant sa tête sur les tuiles, l'un de ses bras ceinturant instinctivement la taille de la jeune fille qui lui était tombée dessus, pour ne pas qu’elle glisse à son tour et se retrouve éclatée au sol, à l’instar de la première tuile.
Tout avait été assez vite, il n’avait pas eu vraiment le loisir de réfléchir ou d’agir.
Il s’était amusé de la voir contrariée, ça valait le coup. Lilith était de ces personnes qu’il aime taquiner, que voulez-vous. Parce qu’elle prenait toujours ses grands airs, comme avant que tout dérape à l'instant, comme la « fille de » qu’elle se refuse d’être. Parce qu’elle se montrait fière et orgueilleuse. Parce qu’il y avait toujours eu de l’animosité envers lui dans son regard, mais que ça ne lui avait jamais vraiment fait peur. Il faut dire qu’il avait le chic, durant leur scolarité, de se trouver à proximité lors de harcèlements dont elle avait été la victime. Peut-être pas tous. Sûrement pas tous. Mais bien assez pour que ce soit un fait remarquable. Lui non plus ne s’expliquait pas vraiment ces coïncidences à répétition, il n’avait jamais rien fait ni pour la suivre, ni pour se trouver là dans ces instants dérangeants.
Un sixième sens ?
Gardien avant l’heure, déjà dans ses gênes peut-être ?
Tsss, foutaises.
Il ne s’était jamais donné pour mission de la défendre, la protéger, ou ce genre de conneries. Puis, elle le lui avait fait savoir plus d’une fois, qu’elle n’avait pas besoin d’aide, avec son air farouche et revêche. Et il n'avait jamais cherché à la contrarier volontairement sur ce point. Il n’était, à l’époque, pas encore assez stable dans sa propre vie pour s’encombrer de quelqu’un qui ne le demandait pas clairement. Ce n’est pas pour autant qu’il avait pu passer son chemin, faisant semblant de ne rien voir, de ne rien savoir. Ça aussi, un instinct de gardien enfoui ? A bien y réfléchir, l’ami de son père n’avait pas eu bien tort de l’inciter à envisager cette carrière… Bref.
Le fait est qu’il avait appris à la connaître que par ce prisme, et par les prises de bec qui s’en suivaient, souvent. Et il avait pris goût à appuyer là où il fallait pour la faire réagir et fulminer. Pour qu’elle ai l’impression qu’il ne l’avait pas aidé. Pour que lui même ai l’impression qu’il ne l’avait pas aidé. Et ce soir, alors qu’il ne s’étaient pas vraiment cotoyé depuis un certain nombre d’années, voilà qu’il recroisait sa route, encore dans une situation délicate. Pas de harceleurs, mais des traqueurs. Assez similaire pour qu’une fois face à elle, les habitudes reviennent instantanément.
Il ne savait pas qu’entre temps, elle avait pris des cours de self-défense.
Et qu’elle avait une certaine dextérité.
L’avait-elle fait exprès ?
Il en douta, après coup, en analysant la réaction qu’elle avait eu. Et qu’elle avait encore alors qu’elle tentait de se relever. Elle avait essayé de le rattraper, il en mettrait sa main à couper. Peut-être ne s’attendait-elle pas à viser aussi justement sa gorge. Peut-être aurait-il pu l’éviter aussi. Peut-être qu’il n’avait pas jauger son adversaire à sa juste valeur, et gardant en tête les coups qu’elle avait pu tenter de lui mettre par le passé. Celui-ci l’avait surpris. Bien trop pour réagir, et il avait failli. Souffle coupé, et déséquilibré. Elle avait agit par réflexe, et en deux secondes à peine, les voilà allongés l’un sur l’autre sur un toit éclairé faiblement par le croissant de lune qui pointait parfois entre les nuages.
Ça avait quelque chose de romantique, non ?
Non.
Pas avec la douleur lancinante dans le dos.
Pas avec…
Le bruit raisonne à nouveau, quand une seconde tuile cède sous les gesticulations de la demoiselle. C’est qu’elle pesait son poids, finalement. S’il avait sourit un instant de la voir tenter de se redresser pour lui éviter de suffoquer, son sourire se fane quand il tourne la tête vers la source du bruit qu’elle vient de provoquer. A nouveau. C'est pas vrai, c'est un gag ? Elle le faisait exprès en fait ? Merde, comme elle dit. Les neurones encore en stress déficitaire d’oxygène malgré sa respiration plus fluide mais qu’il contient, comme si les sentinelles rôdant à quelques rues d'ici auraient pu l’entendre, il ne cherche pas, dans un premier temps, à trouver une solution à ce nouveau contretemps. Merde, en effet. « Oui. Et toi t’étais obligée de me frapper si fort ? ‘tain… » Il marmonne, et repose sa tête contre les dalles froides avec un soupir agacé.
Rien n’est sous contrôle.
Cette fille est en fait une catastrophe ambulante.
« Chuut… plus un bruit. Ne fait plus rien. Ne dit rien. » Il chuchote pour écouter si sa boulette alerte quelqu’un. « Attend, je réfléchis. » Ce qui, je vous l’accorde pouvait surprendre celui qui voudrait le chambrer. Et avec le choc qu’il a reçu, il faut dire que ce n’est pas aussi aisé qu’en temps normal. Des voix lointaines s’approchent. Ils sont grillés… Pourtant, l’instant d’après, la chance tourne et ils entendent des chats à quelques maisons de là. Les cris aigus et soudains ne laissent pas de doutes au gardien. Une rixe. Putain, la veine. Il soupire tout doucement de peur de déclencher un ouragan qui alerterait la terre entière et tente de lever son autre bras pour vérifier l’arrière de son crâne. Sans succès puisque le simple fait de commencer à bouger lui tire une grimace immédiate et ne laissant aucun doute. « Argh, putain… Fait chier. » Son regard fusille celle qui est encore tout proche de lui et un nouveau soupir lui échappe. Tant de risques encourus à sauter partout...et il fallait qu’il se pète quelque chose -la clavicule ?- juste en tombant aussi bêtement. La vie est injuste.
@Lilith van Bredevoort
- Dés:
1-4 : fort heureusement, la chute n’était pas si violente. A part une bosse probablement, RAS2-5 : En tombant, sa tête a cogné un peu trop fort, il saigne.
3-6 : C’est son épaule qui commence à le faire souffrir.1-3-5 : La seconde tuile rameute les vigiles dans leur direction
2-4-6 : Une rixe de chats fait diversion non loin, et ils s’éloignent à nouveauSi 1-3-51-2 : Ils se contentent dans un premier temps de lever la tête sans les apercevoir3-4 : L’un d’eux décide directement d’aller vérifier une bonne fois pour toute ce qui se trouve sur le toit.5-6 : Eko ne peut retenir une toux qui les alerte bien plus sûrement, ils grimpent à deux pour les empêcher de toute fuite.1-3-5 : Gardiens2-4-6 : Maréchaussée
~
Eko Townsend
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# Re: Burn it blue + Eko
Jeu 10 Oct - 15:33
Jeu 10 Oct - 15:33
Le membre 'Eko Townsend' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé ' : 6, 4, 1, 5
'Dé ' : 6, 4, 1, 5
La Légende
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# Re: Burn it blue + Eko
Dim 13 Oct - 20:56
Dim 13 Oct - 20:56
[quote="Lilith van Bredevoort"]
And the nigh sky blooms with fire
And the burning bed floats higher
And she's free to fly, just a spark in the sky, painting heaven and hell much brighter + Elliot Goldenthal
Elle n’aurait su dire d’où était venu le bruit sourd, des tuiles ou d’Eko. Non, c’était un mensonge. Elle savait parfaitement d’où était venu le bruit, parce qu’elle avait senti l’os faire quelque chose de bizarre sous sa main, et qu’elle s’était cassé assez d’os pour savoir exactement à quoi ça ressemblait. Elle grimaça. Son but avait été bien trop atteint, si elle avait cherché à faire regretter au Gardien ses indiscrétions. Ca n’était même pas ce qui l’avait motivée. Enfin, si, un peu, et pas que sur cette soirée, mais sur quelques années auparavant aussi. Le jeune homme avait eu beau rendre ses interventions aussi « fortuites » que possible, Lilith savait qu’il n'en était rien ; elle en était même convaincue. Eko s’était trouvé dans les parages à chaque fois qu’elle se faisait harceler par ses petits camarades, et si elle avait pu croire à la coïncidence les trois premières fois, la quatrième, sans compter celles d’après, avaient été de trop. Elle avait eu beau le lui répéter, il semblait qu’Eko n’avait toujours pas intégré la vérité suivante : Lilith était assez grande pour se défendre toute seule, et pour s’occuper de son propre cas. Comme démontré par la situation actuelle, bien sûr. Tout avait été calculé. Tout. Bon. Sauf le coup dans la gorge.
Elle n’eut pas d’opportunité de s’excuser, interrompue alors même qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche. Elle obéit sans réfléchir, crispée sur la forme du Gardien. Les pas étaient trop proches, et leur situation était encore plus précaire que la première fois. Elle se voyait mal comment expliquer pourquoi elle était à cheval sur Eko, s’ils venaient à se faire choper, et elle se demandait d’ailleurs si le Gardien ne la jetterait pas sous la calèche, parce qu’en plus de lui avoir peut-être écrasé le larynx, elle lui avait certainement cassé l’épaule. Il pourrait dire qu’elle l’avait agressé en essayant de s’enfuir, puisqu’il avait les blessures pour le prouver, et elle détestait devoir l’admettre, mais à sa place, c’était peut-être ce qu’elle aurait fait. En plus, le fait qu’elle insistât lourdement sur le fait qu’elle pût se débrouiller toute seule ne l’aiderait en aucune mesure. Elle se mordit les lèvres. Elle était foutue, voilà. Filippa n’interviendrait pas, et Bedelia viendrait la chercher au petit matin, irritée et peut-être un peu jubilatoire. Lilith en était irritée d’avance. Elle ne dormait pas bien sur les bancs de la maréchaussée.
Et puis, le salut. Des chats, qui se battaient, bruyamment, vaillamment, bêtement sûrement mais surtout, bruyamment, à une rue de là, ou deux peut-être. Les voix s’éloignèrent, et avec elles le risque d’être enfermée pour la nuit. Lilith laissa échapper un soupir, et lorsqu’elle fut certaine que bouger fut sans risque, elle roula sur le côté, jusqu’à être allongée à côté d’Eko. Elle avait une bonne étoile ce soir-là, décidément. Le Gardien un peu moins. Son grognement attira l’œil de Lilith et devant le regard noir qui lui était lancé, elle eut la décence d’afficher une moue désolée. « Ouais, c’est cassé, je l’ai senti sous ma main. Désolée. » Murmura-t-elle, encore un peu paranoïaque. A vrai dire, il avait de la chance que son larynx ne fût pas enfoncé, vu la force avec laquelle elle l’avait frappé. Elle soupira à son tour. « Bon, on a deux choix. Soit on reste là à regarder les étoiles, et on repart au matin. » Commença-t-elle en levant un doigt. « J’suis pas très fan de l’idée, le toit est dur, et j’ai pas envie que tu perdes connaissance si jamais ça te fait trop mal. » Elle leva les yeux au ciel, murmurant d’une voix inaudible que les hommes étaient des chochottes, avant de continuer, levant un deuxième doigt. « Soit je te ramène chez ta sœur, elle s’occupe de toi, et on fait comme si on ne s’était jamais vus. » Elle tourna la tête vers Eko, haussant un sourcil. « Et avant que tu demandes, non, je ne peux pas te soigner. » Elle agita légèrement ses doigts. « Au mieux je peux t’aider à bander son bras pour pas que ça bouge. Ca, je sais faire. »
Burn it blue
Lilith & Eko
And the nigh sky blooms with fire
And the burning bed floats higher
And she's free to fly, just a spark in the sky, painting heaven and hell much brighter + Elliot Goldenthal
Elle n’aurait su dire d’où était venu le bruit sourd, des tuiles ou d’Eko. Non, c’était un mensonge. Elle savait parfaitement d’où était venu le bruit, parce qu’elle avait senti l’os faire quelque chose de bizarre sous sa main, et qu’elle s’était cassé assez d’os pour savoir exactement à quoi ça ressemblait. Elle grimaça. Son but avait été bien trop atteint, si elle avait cherché à faire regretter au Gardien ses indiscrétions. Ca n’était même pas ce qui l’avait motivée. Enfin, si, un peu, et pas que sur cette soirée, mais sur quelques années auparavant aussi. Le jeune homme avait eu beau rendre ses interventions aussi « fortuites » que possible, Lilith savait qu’il n'en était rien ; elle en était même convaincue. Eko s’était trouvé dans les parages à chaque fois qu’elle se faisait harceler par ses petits camarades, et si elle avait pu croire à la coïncidence les trois premières fois, la quatrième, sans compter celles d’après, avaient été de trop. Elle avait eu beau le lui répéter, il semblait qu’Eko n’avait toujours pas intégré la vérité suivante : Lilith était assez grande pour se défendre toute seule, et pour s’occuper de son propre cas. Comme démontré par la situation actuelle, bien sûr. Tout avait été calculé. Tout. Bon. Sauf le coup dans la gorge.
Elle n’eut pas d’opportunité de s’excuser, interrompue alors même qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche. Elle obéit sans réfléchir, crispée sur la forme du Gardien. Les pas étaient trop proches, et leur situation était encore plus précaire que la première fois. Elle se voyait mal comment expliquer pourquoi elle était à cheval sur Eko, s’ils venaient à se faire choper, et elle se demandait d’ailleurs si le Gardien ne la jetterait pas sous la calèche, parce qu’en plus de lui avoir peut-être écrasé le larynx, elle lui avait certainement cassé l’épaule. Il pourrait dire qu’elle l’avait agressé en essayant de s’enfuir, puisqu’il avait les blessures pour le prouver, et elle détestait devoir l’admettre, mais à sa place, c’était peut-être ce qu’elle aurait fait. En plus, le fait qu’elle insistât lourdement sur le fait qu’elle pût se débrouiller toute seule ne l’aiderait en aucune mesure. Elle se mordit les lèvres. Elle était foutue, voilà. Filippa n’interviendrait pas, et Bedelia viendrait la chercher au petit matin, irritée et peut-être un peu jubilatoire. Lilith en était irritée d’avance. Elle ne dormait pas bien sur les bancs de la maréchaussée.
Et puis, le salut. Des chats, qui se battaient, bruyamment, vaillamment, bêtement sûrement mais surtout, bruyamment, à une rue de là, ou deux peut-être. Les voix s’éloignèrent, et avec elles le risque d’être enfermée pour la nuit. Lilith laissa échapper un soupir, et lorsqu’elle fut certaine que bouger fut sans risque, elle roula sur le côté, jusqu’à être allongée à côté d’Eko. Elle avait une bonne étoile ce soir-là, décidément. Le Gardien un peu moins. Son grognement attira l’œil de Lilith et devant le regard noir qui lui était lancé, elle eut la décence d’afficher une moue désolée. « Ouais, c’est cassé, je l’ai senti sous ma main. Désolée. » Murmura-t-elle, encore un peu paranoïaque. A vrai dire, il avait de la chance que son larynx ne fût pas enfoncé, vu la force avec laquelle elle l’avait frappé. Elle soupira à son tour. « Bon, on a deux choix. Soit on reste là à regarder les étoiles, et on repart au matin. » Commença-t-elle en levant un doigt. « J’suis pas très fan de l’idée, le toit est dur, et j’ai pas envie que tu perdes connaissance si jamais ça te fait trop mal. » Elle leva les yeux au ciel, murmurant d’une voix inaudible que les hommes étaient des chochottes, avant de continuer, levant un deuxième doigt. « Soit je te ramène chez ta sœur, elle s’occupe de toi, et on fait comme si on ne s’était jamais vus. » Elle tourna la tête vers Eko, haussant un sourcil. « Et avant que tu demandes, non, je ne peux pas te soigner. » Elle agita légèrement ses doigts. « Au mieux je peux t’aider à bander son bras pour pas que ça bouge. Ca, je sais faire. »
(c) DΛNDELION
Your words hurt the most
You say "let it go", but I can't let it go. I want to believe every word that you say; for I'm so scared of losing you and I don't know what I can do about it (about it). So tell me how long, love, before you go and leave me here on my own. I know that I don't wanna know who I am without you | Bear's Den (c)flotsam.
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Lilith van Bredevoort
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FAYS : 2126
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# Re: Burn it blue + Eko
Aujourd'hui à 12:50
Aujourd'hui à 12:50
Il grimace à nouveau, regard tourné vers le ciel quand elle confirme ce que lui avait pressenti quelques secondes avant. Et merde. Probablement la plus grosse tuile de la soirée, et c’est pas peu de le dire vu l’enchaînement des boulettes de la téméraire « fille de ».
« Génial… t’es mon ange gardien, ce soir… »
L’ironie maussade de la phrase est palpable, évidemment.
Que diable faisait-elle sur ce toit à cette heure-ci, avec le couvre-feu effectif ?
Oui, je vous l’accorde, il serait temps de se le demander, non ? Eh… On tente d’oublier la douleur lancinante comme on peut, et retrouver la pleine puissance de ses poumons aussi, accessoirement. Et malgré ses quelques qualités, qu’il enfouit bien souvent sous son sourire effronté et ses piques taquines, il a un certain nombre de défauts, dont celui de savoir se renfrogner assez rapidement quand il est contrarié. Et clairement, la situation actuelle le contrarie fortement, comme vous vous en doutez.
Alors il ne bouge pas plus, ne réfléchit plus.
S’il restait là un moment, il ne pourrait plus arriver de tuiles, non ?
En vrai, il n’a pas la force d’envisager la suite des évènements, et comment gérer sa clavicule cassée dans l’immédiat. Il a envie de la maudire pour le moment, mais se retient, sachant que ça n'apporterait rien, en plus de la braquer inutilement. Cela serait mesquin de toute façon, elle a l’air assez coupable comme ça. Il tourne ses prunelles vers la demoiselle qui prend en main la situation, et l’observe, dubitatif. Bonne ou mauvaise chose de la laisser faire ?
Avec la guigne qu’elle se traîne ce soir, en combien de morceaux finirait-il ?
Bon, il lui accordait le fait qu’elle avait une bonne perception de ce qu’il convenait de faire, et des arguments recevable. Notamment pour le confort inexistant de ce toit. Dans le silence de la nuit, son murmure ne fut pas si difficile à deviner. Sa fierté masculine le poussa presque à dire qu’il était pas aussi fragile pour tomber dans les pommes avec la douleur d’une clavicule cassée, mais un petit frémissement de son corps alors qu’il s’apprêtait à s’offusquer lui rappela subtilement combien c’était quand même vachement douloureux ! « Tsss… » Fut la seule protestation dont il fut capable sur l’instant, tant pour la douleur qu’il tentait de contenir que pour le cliché qu’elle avait usé à demi-mots.
Le second choix l’interpelle cependant, et il stoppe toute pensée pour la regarder et déceler comment elle en était arrivée à cette proposition. Que venait faire Noé dans l’équation ? Il s’apprêtait à ouvrir la bouche, mais elle lui coupe l’herbe sur le pied en supposant de ce qu’il comptait dire. Bon, c’était pas exactement ça. Mais passons. Elle avait raison, ils ne pouvaient pas rester ici toute la nuit. Inspirant un grand coup, il prit appui sur son autre bras et se redressa pour s’asseoir à ses côtés. « Ok. Choix 2. » Il grimace, et dans sa voix, plus de trace d’amusement. Il est grognon, le schtroumpf. Essayant de bouger le moins possible son épaule, il doit se rendre à l’évidence. Sur le dernier point aussi, elle a raison. Il n’allait pas pouvoir aller bien loin sans immobiliser la fracture un minimum.
Grrr, ça l’agaçait grandement de devoir s’en remettre à elle, sans comprendre vraiment pourquoi.
« Va pour le bandage. » Avait-il réellement le choix, de toute façon. Il n’avait plus vraiment envie de faire le clown, pas plus que la conversation. Il était un peu curieux de voir ce qu’elle avait en tête pour arriver à immobiliser son bras, mais la laissa faire docilement, bougeant quand elle le lui indiquerait. Au bout de quelques secondes, il ne put pourtant pas s’empêcher de laisser passer ses pensées au-delà de ses lèvres. « Tu sembles avoir de l’expérience, niveau fractures… Et pourquoi t'as parlé de ma sœur ? » Petit relent de grand frère protecteur ? A estimer que Lilith aurait pu être une menace... enfin, sauf pour son intégrité physique à lui, en tout cas.
@Lilith van Bredevoort
« Génial… t’es mon ange gardien, ce soir… »
L’ironie maussade de la phrase est palpable, évidemment.
Que diable faisait-elle sur ce toit à cette heure-ci, avec le couvre-feu effectif ?
Oui, je vous l’accorde, il serait temps de se le demander, non ? Eh… On tente d’oublier la douleur lancinante comme on peut, et retrouver la pleine puissance de ses poumons aussi, accessoirement. Et malgré ses quelques qualités, qu’il enfouit bien souvent sous son sourire effronté et ses piques taquines, il a un certain nombre de défauts, dont celui de savoir se renfrogner assez rapidement quand il est contrarié. Et clairement, la situation actuelle le contrarie fortement, comme vous vous en doutez.
Alors il ne bouge pas plus, ne réfléchit plus.
S’il restait là un moment, il ne pourrait plus arriver de tuiles, non ?
En vrai, il n’a pas la force d’envisager la suite des évènements, et comment gérer sa clavicule cassée dans l’immédiat. Il a envie de la maudire pour le moment, mais se retient, sachant que ça n'apporterait rien, en plus de la braquer inutilement. Cela serait mesquin de toute façon, elle a l’air assez coupable comme ça. Il tourne ses prunelles vers la demoiselle qui prend en main la situation, et l’observe, dubitatif. Bonne ou mauvaise chose de la laisser faire ?
Avec la guigne qu’elle se traîne ce soir, en combien de morceaux finirait-il ?
Bon, il lui accordait le fait qu’elle avait une bonne perception de ce qu’il convenait de faire, et des arguments recevable. Notamment pour le confort inexistant de ce toit. Dans le silence de la nuit, son murmure ne fut pas si difficile à deviner. Sa fierté masculine le poussa presque à dire qu’il était pas aussi fragile pour tomber dans les pommes avec la douleur d’une clavicule cassée, mais un petit frémissement de son corps alors qu’il s’apprêtait à s’offusquer lui rappela subtilement combien c’était quand même vachement douloureux ! « Tsss… » Fut la seule protestation dont il fut capable sur l’instant, tant pour la douleur qu’il tentait de contenir que pour le cliché qu’elle avait usé à demi-mots.
Le second choix l’interpelle cependant, et il stoppe toute pensée pour la regarder et déceler comment elle en était arrivée à cette proposition. Que venait faire Noé dans l’équation ? Il s’apprêtait à ouvrir la bouche, mais elle lui coupe l’herbe sur le pied en supposant de ce qu’il comptait dire. Bon, c’était pas exactement ça. Mais passons. Elle avait raison, ils ne pouvaient pas rester ici toute la nuit. Inspirant un grand coup, il prit appui sur son autre bras et se redressa pour s’asseoir à ses côtés. « Ok. Choix 2. » Il grimace, et dans sa voix, plus de trace d’amusement. Il est grognon, le schtroumpf. Essayant de bouger le moins possible son épaule, il doit se rendre à l’évidence. Sur le dernier point aussi, elle a raison. Il n’allait pas pouvoir aller bien loin sans immobiliser la fracture un minimum.
Grrr, ça l’agaçait grandement de devoir s’en remettre à elle, sans comprendre vraiment pourquoi.
« Va pour le bandage. » Avait-il réellement le choix, de toute façon. Il n’avait plus vraiment envie de faire le clown, pas plus que la conversation. Il était un peu curieux de voir ce qu’elle avait en tête pour arriver à immobiliser son bras, mais la laissa faire docilement, bougeant quand elle le lui indiquerait. Au bout de quelques secondes, il ne put pourtant pas s’empêcher de laisser passer ses pensées au-delà de ses lèvres. « Tu sembles avoir de l’expérience, niveau fractures… Et pourquoi t'as parlé de ma sœur ? » Petit relent de grand frère protecteur ? A estimer que Lilith aurait pu être une menace... enfin, sauf pour son intégrité physique à lui, en tout cas.
@Lilith van Bredevoort
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Eko Townsend
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DATE D'INSCRIPTION : 17/01/2023
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