# Where are we going ? (Eko)
Dim 6 Oct - 16:17
Dim 6 Oct - 16:17
Après avoir emménagé dans son appartement, Enora n'avait pas vraiment eu la curiosité d'en explorer le quartier. Au contraire, elle avait plutôt cherché à s'enfuir, à s'extirper de cet endroit bondé de monde pour les espaces ouverts comme la forêt des Dolmens. Le quartier Bohort lui était assez méconnu. Eko, un gardien qui l'avait déjà aidée par le passé, s'en était visiblement rendu compte. Il lui avait fallu une seule question - qu'Enora avait oublié depuis - pour le comprendre. Et quand il lui proposa un jour de la guider dans cet étrange endroit, elle s'était résolu à accepter. Et elle préférait une visite guidée par Eko plutôt que se perdre cent fois au milieu d'illustres inconnus.
Là voilà donc errant dans les rues du quartier, le regard alerte, à la recherche de cette place. Elle se savait perdue malgré les indications plutôt claires du gardien. Son sens de l'orientation nébuleux ne semblait pas prêt de s'améliorer. Elle pinça les lèvres et porta son attention sur la pancarte indiquant le nom de la rue et ensuite sur son plan. Les quartiers formaient des cercles, des anneaux autour du Capitole. Elle ne comprenait d'ailleurs toujours pas pourquoi. Mais quelqu'un la prit en pitié et lui expliqua le chemin à suivre. Il suffisait d'aller tout droit en prenant la rue à l'ouest. Voilà quelque chose qu'elle pouvait suivre sans trop de problème, en théorie. Il paraissait qu'elle ne pouvait pas rater la statue du chevalier Bohort au milieu de la place. À vrai dire, le chevalier représenté ressemblait à n'importe quel autre selon elle.
Enfin arrivée, elle rangea de suite la carte dans on sac à main. Elle l'a glissa précautieusement dans son carnet à dessins. Il ne fallait pas la perdre celle-là, pas comme la précédente. Quand ce fut fait, elle se mit à la recherche d'Eko, un autre challenge en soit. Car de nombreuses personnes s'étaient donné le mot pour se retrouver ici. Elle prit une inspiration et se faufile là où elle put, s'excusant à la volée d'une petite voix. Elle se retourna une dernière fois pour demander pardon à quelqu'un qui se contenta de hôcher les épaules et reprit sa route.
Elle laissa échapper un soupir. Pourquoi avait-elle accepté de venir ici déjà ? Ah oui, parce qu'il fallait bien se faire à ce quartier, à cette vie-là.velle tapa du pied sur les pavés déjà exténuée par cette visite. Et quand elle choisit de reprendre sa route, elle se retrouva face à Eko. Au jeu du "cherche et trouve" il avait été bien meilleur qu'elle. Rien de bien étonnant à cela, vu son métier, se rappella-t-elle. Elle eut un mouvement de recul toutefois et prit le temps de souffler un bon coup. Puis, elle plongea ses mains dans ses poches pour cacher la nervosité qui la gagnait après ce premier périple pour en arriver là et afficha un sourire qui se voulait poli et amical. « Je suis en retard. » Nota-t-elle malgré elle, en penchant légèrement la tête sur le côté. Elle n'aimait pas tellement ça, d'ailleurs. Et elle se sentit obligée d'ajouter : « Désolée, vraiment. » Dans un coin de sa tête, elle ajouta de "t'avoir fait perdre tout ce temps". Elle pensa également à lui demander de lui montrer les endroits les plus tranquilles de ce quartier, et conserva désormais le silence. Il valait mieux le laisser parler. Il savait mieux faire la conversation qu'elle, à n'en pas douter. Il lui semblait l'avoir remarqué en tout cas...
Enora Bennet
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Ven 11 Oct - 23:49
Ven 11 Oct - 23:49
Il fut près d’elle en quelques enjambées sûres, et eu le temps de la regarder taper du pied avant qu’elle ne se retourne et tombe nez à nez avec lui. « Salut. » Les mains dans les poches de son baggy, il est, en tout cas il l'espère, peut-être moins impressionnant qu'avec son uniforme de gardien. Son sourire est en coin, et ses yeux rieurs s’amusent presque de constater le changement d’attitude quand elle pose ses iris sur le gardien. Mais il ne se moque pas, pas avec elle. Ils ne sont pas assez intimes pour ça, et elle ne lui donne pas envie de le faire. Il en est plus attendri qu’amusé. Et il garde cette impression, qu’il a eu dès la première fois qu’il l’a croisé, que parfois qu’elle pourrait se briser s’il la brusquait un peu trop.
Le soulagement de la voir face à lui efface toute trace d’inquiétude sur son visage. Elle s’excuse et il hausse les épaules avec une désinvolture feinte, alors que l’anxiété qui le taraudait quelques minutes auparavant le quitte à mesure que le gardien évalue l’état physique général comme bon chez sa vis-à-vis. Au moins, elle n’était ni blessée, ni souffrante. Et elle était là. Trois points plus que positifs, malgré le retard d’Enora. « J’espère surtout que tu n’a pas été trop embêtée pour arriver jusque ici… » Une manière détournée de jauger du pourquoi de son retard sans avoir l’air de réclamer manu militari des explications.
Il faut dire que cela faisait à présent plus d’une trentaine de minutes qu’il faisait le pied de grue au bord de la place, contre le mur d’un des bâtiments faisant face à Bohort. La statue. Et le quartier était aujourd’hui particulièrement animé. Si cela lui avait permis de passer le temps sur les premières dizaines de minutes, à observer les passants, les doutes l’avaient envahi peu à peu. Aux observations amusées, de certaines scènes, de certains visages, ont alors succédé l’éventualité qu’elle ai oublié leur rendez-vous. Au lieu d’essayer de deviner les vies et les préoccupations des passants, il a commencé à se demander si elle avait vraiment eu envie de le rejoindre… Et ainsi de suite, le menant doucement à des suppositions petit à petit plus anxiogènes.
Heureusement qu’elle était arrivée avant qu’il ne la pense morte ou enlevée, séquestrée dans une cave…
Oh là. Doucement.
Elle était venue.
Et elle était entière, à priori.
Rehm.
« Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai autant de monde, je suis navré. » Son sourire est contrit, et il se frotte la nuque. En effet, un marché d’artisans avait été installé dans certaines ruelles et sur la place, et le temps froid et ensoleillé avait fait le reste. Il est sincère quand il s’excuse à son tour. Il n’est pas dupe, elle est nerveuse. Ça se voit, il le sent. Il avait également vite perçu que la jeune femme s’isolait plus naturellement qu’elle n’allait vers autrui. Tous les réfugiés avaient une certaine appréhension palpable à leur arrivée, et l’acclimatation n’était pas la même pour tout le monde… mais l’observation permettait souvent de deviner la part de blessures de la part de caractère.
« Je pensais te faire découvrir quelques artisans d’art qui exposent, je me suis dit que ça pourrait te plaire… mais c’est peut-être pas le bon moment… Attention ! » Alors qu’il se décale en disant cela, son bras s'allonge et il attire la demoiselle en entourant ses épaules pour la caler un instant contre lui. Ceci pour lui éviter une collision avec un adolescent qui passe au pas de course trop près d’eux, suivi de deux de ses accolytes. « On devrait peut-être retenter plus tard. Qu’est-ce que tu en dis ? » Il avait agit par réflexe. Et tout aussi vite, il relâche sa prise en cherchant à rester naturel pour ne pas la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne l’est déjà. « On peut aller par là, on s’éloignera de la foule comme ça. » Tout en disant cela, il tend le bras pour l’inviter à prendre le pas devant lui, dans la direction qu’il vient de lui indiquer.
@Enora Bennet
Le soulagement de la voir face à lui efface toute trace d’inquiétude sur son visage. Elle s’excuse et il hausse les épaules avec une désinvolture feinte, alors que l’anxiété qui le taraudait quelques minutes auparavant le quitte à mesure que le gardien évalue l’état physique général comme bon chez sa vis-à-vis. Au moins, elle n’était ni blessée, ni souffrante. Et elle était là. Trois points plus que positifs, malgré le retard d’Enora. « J’espère surtout que tu n’a pas été trop embêtée pour arriver jusque ici… » Une manière détournée de jauger du pourquoi de son retard sans avoir l’air de réclamer manu militari des explications.
Il faut dire que cela faisait à présent plus d’une trentaine de minutes qu’il faisait le pied de grue au bord de la place, contre le mur d’un des bâtiments faisant face à Bohort. La statue. Et le quartier était aujourd’hui particulièrement animé. Si cela lui avait permis de passer le temps sur les premières dizaines de minutes, à observer les passants, les doutes l’avaient envahi peu à peu. Aux observations amusées, de certaines scènes, de certains visages, ont alors succédé l’éventualité qu’elle ai oublié leur rendez-vous. Au lieu d’essayer de deviner les vies et les préoccupations des passants, il a commencé à se demander si elle avait vraiment eu envie de le rejoindre… Et ainsi de suite, le menant doucement à des suppositions petit à petit plus anxiogènes.
Heureusement qu’elle était arrivée avant qu’il ne la pense morte ou enlevée, séquestrée dans une cave…
Oh là. Doucement.
Elle était venue.
Et elle était entière, à priori.
Rehm.
« Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai autant de monde, je suis navré. » Son sourire est contrit, et il se frotte la nuque. En effet, un marché d’artisans avait été installé dans certaines ruelles et sur la place, et le temps froid et ensoleillé avait fait le reste. Il est sincère quand il s’excuse à son tour. Il n’est pas dupe, elle est nerveuse. Ça se voit, il le sent. Il avait également vite perçu que la jeune femme s’isolait plus naturellement qu’elle n’allait vers autrui. Tous les réfugiés avaient une certaine appréhension palpable à leur arrivée, et l’acclimatation n’était pas la même pour tout le monde… mais l’observation permettait souvent de deviner la part de blessures de la part de caractère.
« Je pensais te faire découvrir quelques artisans d’art qui exposent, je me suis dit que ça pourrait te plaire… mais c’est peut-être pas le bon moment… Attention ! » Alors qu’il se décale en disant cela, son bras s'allonge et il attire la demoiselle en entourant ses épaules pour la caler un instant contre lui. Ceci pour lui éviter une collision avec un adolescent qui passe au pas de course trop près d’eux, suivi de deux de ses accolytes. « On devrait peut-être retenter plus tard. Qu’est-ce que tu en dis ? » Il avait agit par réflexe. Et tout aussi vite, il relâche sa prise en cherchant à rester naturel pour ne pas la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne l’est déjà. « On peut aller par là, on s’éloignera de la foule comme ça. » Tout en disant cela, il tend le bras pour l’inviter à prendre le pas devant lui, dans la direction qu’il vient de lui indiquer.
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Sam 19 Oct - 15:05
Sam 19 Oct - 15:05
Contrairement au reste d'Avalon, Eko ne lui renvoyait pas totalement un sentiment d'inconnu et étrangeté. C'était à cetre impression qu'elle se racrochait présentement au milieu de tous ces gens. Cela ne s'avérait pas aussi difficile finalement. Elle parvenait à se concentrer sur ce qu'il disait, plus ou moins. La première étape était d'abord de répondre à la question implicite qu'il lui posait. « J'étais perdue. » Avoua-t-elle sans la moindre hésitation. Elle ne voyait pas l'intérêt de mentir. Elle ne connaissait rien d'Avalon et était une buse en catographie et orientation. Il aurait fini par s'en rendre compte à un moment ou un autre. Puis inventer un bobard exigeait beaucoup trop d'efforts d'imagination et de conversation qu'elle n'était pas prête à fournir, même pour quelqu'un qui avait été assez patient pour l'aider. « Tout se ressemble. » Pour un oeil expert et habitué, ce n'était sûrement pas le cas. Il doutait très sincèrement qu'il le comprenne et l'entende.
Du monde ! Oh ça, il y en avait. Plus qu'elle ne voudrait compter ou pourrait supporter bien longtemps. Tous ces gens prenaient la forme d'une masse floue et elle n'avait même pas remarqué de différence entre telle et telle personne, encore que certains exposaient et vendaient des choses en particulier. Des artisans d'art...Elle laissa naviguer son regard sur les étals qu'elle pouvait vaguement apercevoir de sa place. Et alors qu'elle allait dire quelque chose, elle se retrouva déplacer de quelques pas, loin de quelques adolescents qui courraient. Elle se contenta d'un hôchement de tête quand il lui proposa de revenir plus tard. Même jamais, cela lui conviendrait. Mais elle doutait que cela sonne très aimable. Et une légère touche de sarcasme n'était pas vraiment la bienvenue ici. Probablement pas demain la veille qu'elle en ferait étalage. Elle le regarda désigner une direction. Et elle laissa son regard posé sur son bras un long moment avant de se décider à faire un pas vers où il souhaitait la diriger. Un pas, puis un autre tout en essayant de ne foncer dans personne. Elle avait cette étrange impression de marcher tel un funanbule essayant de maintenir son équilibre. C'était pourtant bien cela qu'elle faisait. Elle naviguait entre les passants, en zig zag presque, tout en essayant de pas se prendre les pieds dans une dalle ou un troitoir. Ses yeux bougeaient, suivant des points très précis : les gens, Eko, ses pieds. Comme ça, elle devrait arriver à se sortir de cette foule.
Plus elle s'en éloignait, plus les battements de son coeur ralentissaient. Elle n'avait plus l'impression que son coeur imploserait d'une minute à l'autre. Quand elle trouva finalement un point où se poser à une distance raisonnable de la majorité de toutes ces personnes, elle prit la peine de se frotter les yeux comme pour éloigner toutes ces mauvaises ondes négatives. Elle prit ensuite une nouvelle respiration et laissa échapper le soupire qu'elle retenait depuis un moment. Elle était exténuée, à n'en pas douter, presque comme quelqu'un qui venait de grimper le mont Everest. « C'est dommage pour les artisans... »Murmura-t-elle. Cela aurait été une excellente idée avec moitié moins de monde. Elle aurait apprécié. Elle s'imagina un instant les choses qu'elle aurait pu acheter... Pour se donner une impression d'être un peu chez elle dans son appartement ? Son logement qui lui paraissait si ordinaire, si morne, si lisse... tellement pas elle. Mais, pour l'heure, elle ne voyait pas beaucoup d'autres solutions. « Est-ce qu'il y a un parc ici ? Avec des fleurs... » Des jolies fleurs, mais elle craignait d'en demander beaucoup trop. La beauté était subjective. Elle se contenterait de fleurs quelconques s'il fallait. De toute façon, elle ne pouvait pas vraiment compter sur les étoiles. Ses très chères étoiles. « Ou une boutique avec des carnets et crayons à dessins ? » Proposa-t-elle ensuite se rendant compte que dans un quartier il y avait peut-être d'autres endroits à explorer en priorité. Et peut-être y avait-il déjà pensé ? Son intérêt pour le dessin n'était pas un secret pour quiconque avait pris le temps de s'intéresser à elle à son arrivée.
Enora Bennet
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Dim 27 Oct - 19:57
Dim 27 Oct - 19:57
Un discret soupir de soulagement lui échappe quand elle répond avec une honnêteté désarmante, effaçant immédiatement toutes les hypothèses qui avaient pu stagner dans son esprit le temps de l’attente. Dans le bruit ambiant, possiblement qu’il passerait inaperçu, et Eko n’en fait pas plus cas que cela. Il hausse un sourcil dubitatif quand elle précise une ressemblance ambiante forte. Il est vrai qu’il ne saurait pas le comprendre, lui le natif n’ayant connu presque que cela. Ce n’est pourtant pas ce qui va le désarçonner, et il acquiesce avec un sourire toujours aussi prévenant. « Je vois… Cette visite guidée tombe bien alors. » Il opte pour penser au présent, plutôt que lui faire constater maladroitement son passé perdu. Il savait d’expérience que pour les réfugiés, le sujet était toujours délicat… et elle était bien assez nerveuse comme cela, au milieu de la foule, pour y ajouter des souvenirs plus ou moins douloureux, plus ou moins regrettés.
Elle hésita un instant visiblement, quand il l’invita à prendre une direction. Il aurait pu ouvrir la marche, il est vrai. Toutefois, elle venait de lui avouer s’être perdue innocemment, et il n’avait pas trop l’intention de la perdre de vue immédiatement. Pas plus qu’il n’était envisageable de lui prendre la main pour l’entraîner dans son sillage sans risques. Donc, il avait choisi de la suivre elle. Logique pour le gardien, peut-être pas pour la demoiselle mal à l’aise dans cette foule. Pourtant, elle finit par lui faire confiance et prendre le pas précautionneusement, presque trop timidement peut-être. Il ne la brusque pas pour autant, et lui emboîte le pas sans pression, en retrait mais restant assez proche d’elle pour qu’elle sente sa présence qui veille. À quelques reprises, il ne peut s’empêcher de poser délicatement sa main dans le dos de la jeune femme pour la rassurer, l’encourager ou l’inciter à emprunter un espace qui se créé fugacement devant eux. Ou simplement lui rappeller qu’il est là, près d’elle. C’est instinctif, pour le jeune homme, et il ne prend pas vraiment conscience si cela a un impact ou non sur sa protégée du jour.
Se mouvoir dans une foule est un exercice particulier, et sa carrure doit aider à faire assez d’espace pour qu’ils puissent s’en écarter assez rapidement finalement. Ce n’était à priori pas le ressenti de la jeune femme qui l’accompagnait. Il l’observa à présent qu’ils s’étaient arrêtés un peu plus loin, et les gestes d’Enora le lui firent comprendre. Il n’en dit rien, la laissant reprendre souffle et esprit après ce qui avait du être une épreuve stressante pour elle. Ok, il notait d’éviter les endroits bondés avec elle. Ce qui le confortait dans ses premières appréciations de la réfugiée, d’ailleurs. Il s’était pas tant trompé que cela.
Il hoche la tête, et se sent à moitié fier d’avoir bien choisi l’activité de base… moins le moment pour y aller. « Il faudrait y aller tôt le matin, c’est bien plus calme… Sinon certains ont des boutiques, à l’occasion si tu veux. » Il remet sagement ses mains dans les poches, attend qu’elle ai assez récupéré d’énergie pour reprendre plus calmement leur balade. Il lui dédiait l’aprés-midi, et pouvait tout à fait adapter le programme à ses envies à elle. « Un parc ? Hummm… » Il fait mine de réfléchir, et elle pose une autre question avant qu’il n’ai pu répondre à la première. « Je ne connais pas toutes les boutiques du quartier, mais en marchant on pourrait bien trouver quelque chose de cet ordre là. Puis il y a le parc de la Bibliothèque. Je ne sais pas trop s’il y aura beaucoup de fleurs en cette saison, mais on peut tenter si ça te dit. » Il a l'intuition, également, que la Bbliothèque d'Avalon pourrait être un lieu qui puisse l'interesser. Il attend sagement qu'elle exprime son envie ou non, avant de l'entrainer sur le chemin y menant, si tant est qu'elle accepte cette destination cette fois encore.
@Enora Bennet
Elle hésita un instant visiblement, quand il l’invita à prendre une direction. Il aurait pu ouvrir la marche, il est vrai. Toutefois, elle venait de lui avouer s’être perdue innocemment, et il n’avait pas trop l’intention de la perdre de vue immédiatement. Pas plus qu’il n’était envisageable de lui prendre la main pour l’entraîner dans son sillage sans risques. Donc, il avait choisi de la suivre elle. Logique pour le gardien, peut-être pas pour la demoiselle mal à l’aise dans cette foule. Pourtant, elle finit par lui faire confiance et prendre le pas précautionneusement, presque trop timidement peut-être. Il ne la brusque pas pour autant, et lui emboîte le pas sans pression, en retrait mais restant assez proche d’elle pour qu’elle sente sa présence qui veille. À quelques reprises, il ne peut s’empêcher de poser délicatement sa main dans le dos de la jeune femme pour la rassurer, l’encourager ou l’inciter à emprunter un espace qui se créé fugacement devant eux. Ou simplement lui rappeller qu’il est là, près d’elle. C’est instinctif, pour le jeune homme, et il ne prend pas vraiment conscience si cela a un impact ou non sur sa protégée du jour.
Se mouvoir dans une foule est un exercice particulier, et sa carrure doit aider à faire assez d’espace pour qu’ils puissent s’en écarter assez rapidement finalement. Ce n’était à priori pas le ressenti de la jeune femme qui l’accompagnait. Il l’observa à présent qu’ils s’étaient arrêtés un peu plus loin, et les gestes d’Enora le lui firent comprendre. Il n’en dit rien, la laissant reprendre souffle et esprit après ce qui avait du être une épreuve stressante pour elle. Ok, il notait d’éviter les endroits bondés avec elle. Ce qui le confortait dans ses premières appréciations de la réfugiée, d’ailleurs. Il s’était pas tant trompé que cela.
Il hoche la tête, et se sent à moitié fier d’avoir bien choisi l’activité de base… moins le moment pour y aller. « Il faudrait y aller tôt le matin, c’est bien plus calme… Sinon certains ont des boutiques, à l’occasion si tu veux. » Il remet sagement ses mains dans les poches, attend qu’elle ai assez récupéré d’énergie pour reprendre plus calmement leur balade. Il lui dédiait l’aprés-midi, et pouvait tout à fait adapter le programme à ses envies à elle. « Un parc ? Hummm… » Il fait mine de réfléchir, et elle pose une autre question avant qu’il n’ai pu répondre à la première. « Je ne connais pas toutes les boutiques du quartier, mais en marchant on pourrait bien trouver quelque chose de cet ordre là. Puis il y a le parc de la Bibliothèque. Je ne sais pas trop s’il y aura beaucoup de fleurs en cette saison, mais on peut tenter si ça te dit. » Il a l'intuition, également, que la Bbliothèque d'Avalon pourrait être un lieu qui puisse l'interesser. Il attend sagement qu'elle exprime son envie ou non, avant de l'entrainer sur le chemin y menant, si tant est qu'elle accepte cette destination cette fois encore.
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Sam 2 Nov - 15:43
Sam 2 Nov - 15:43
Voir le bon côté des choses ne lui avait franchement jamais traversé l'esprit, depuis son arrivée ici. Mais elle fut bien forcée d'être d'accord avec le gardien dans cet instant précis. S'il fallait survivre ici, dans ce coin si étrange, elle devrait au moins essayer de s'y retrouver. Alors elle approuva ses paroles d'un geste de la tête. Et malgré tout, quand il lui proposa d'ouvrir la marche vers une autre destination, elle hésita. Pourtant, son coeur lui hurlait de prendre ses jambes à son cou et de fuir toute cette foule. Mais sa tête ne semblait pas tout à fait d'accord, bloquée sur le stress que réprésentait le fait de traverser cette masse. Mais ses pieds finirent par obéïr et doucement, elle se fraya un chemin. Eko aidait peut-être en éloignant les passants. Elle ne savait pas vraiment en vérité. C'était un point sur lequel elle n'avait pas vraiment songé à observer. L'exercice d'équilibriste se termina au bout de ce qui lui sembla sans doute une éternité. Mais au moins, elle pouvait prendre le temps de respirer.
« Oui. Pourquoi pas ? » Dit-elle doucement concernant les boutiques d'artisans. Si elle avait été bonne, l'exécution beaucoup moins. Mais Enora ne lui en tenait guère rigueur, son focus n'était nullement là-dessus. Mais sur leur prochaine destination. Elle avait de se rendre quelque part où elle pourrait recharger ses batteries ou laisser son imagination travailler. Une foule représentait plutôt un obstacle à sa tranquillité qu'autre chose. La foule, c'était une masse, une étendue. Elle préférait se confronter à l'immensité de l'océan qui s'offrait à l'ile plutôt qu'à celle des humains regroupés tous ensemble.
Sa demande n'avait rien d'extraordinaire, à vrai dire. Elle avait pensé à la première chose qui se rapprochait de ce qu'elle avait eu l'occasion de découvrir déjà sur cette île. Elle se disait que si elle avait un parc, un endroit où se poser au calme, elle serait sûrement moins terrifiée par ce quartier. Car dans le fond, c'était cela qui lui déplaisait le plus et la mettait mal à l'aise : l'inconnu. Heureusement qu'Eko avait proposé de la guider, sinon, elle ne serait jamais tentée à l'exercice. Oh voilà qu'elle remettait cela. Décidément, il y avait peut-être un espoir qu'elle se fasse à cet endroit. Elle devait de toute façon. Ce n'était pas comme si on lui avait laissé le choix. Elle serra les dents à cette idée et essaya de la chasser loin, très loin. « Une bibliothèque ? Ici ? Dans le quartier Bohort ? » S'étonna-t-elle à voix haute sans même s'en rendre compte. Oh elle savait qu'elle n'avait même pas cherché à connaître le quartier par elle-même. Elle ne se rappelait même plus comment elle s'était retrouvée dans ce quartier plutôt que le précédent. Quels choix l'avaient conduit ici ? Concrètement, elle ne savait pas. Et elle essaya bien de se remémorer. Sans doute le froncement de sourcils qui se dessinait au dessus de ses yeux laissait deviner ce qui se passait dans sa tête.
Il lui fallut quelques instants encore d'instropection avant de reporter toute son attention sur son interlocuteur qui semblait attendre sa réponse. « Oui, j'aimerais bien y aller. » Conclut-elle d'un énième hôchement de tête. Elle se demandait comment se retrouver dans un tel quartier. Un quartier en cercle. Ce ne devait pas être bien difficile de se retrouver dans le quartier voisin quand on ne savait pas se retrouver. Mais à Londres, ça allait. « A Londres, d'où je viens, la boutique où je travaillais était à deux rues de chez moi. » Se surprit-elle à dire. Elle voulait sûrement montrer qu'elle ne se perdait pas à cette époque, que tout était facile. « Je crois qu'ici j'aurais besoin que mon lieu de travail se trouve en face de chez moi. » Rit-elle doucement. Etait-ce une tentative d'humour ? Elle était la première fois surprise... Mais, il lui fallait déjà savoir quelle entreprise ou de magasin pourrait bien l'embaucher. Elle se dit que le meilleur endroit pour elle serait un observatoire. Mais les mots de sa mère lui revinrent alors en mémoire. Une fille ne peut pas être astronome, avait-elle dit avant de l'orienter vers la confection de chapeaux. Pour autant, Eko lui avait fait remarquer que c'était possible ici. La biblothèque s'avérait un bon point de départ en effet. En espérant y trouver un rayon dédié à l'étude des étoiles...
Enora Bennet
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Sam 9 Nov - 13:39
Sam 9 Nov - 13:39
Ah. Encore un bon point pour le gardien, qui ne peut s’empêcher de sourire face au soudain intérêt qu’il perçoit dans les mots spontanés qu’elle prononce à l’idée qu’une bibliothèque soit dans les parages. « Ouaip, ici, à Bohort. » Il indique une direction du bras, sans doute inutilement si elle a si mauvais sens de l’orientation que cela. « Elle n’est pas si loin que ça, en plus. Si tu n’as pas peur de marcher un peu. » Il la laisse réfléchir à la proposition en silence, et hoche affirmativement la tête quand elle finit par l’accepter. « Très bien, allons-y alors. » Cette fois il amorce le mouvement. Et la laisse prendre place à ses côtés, pour avancer tranquillement et quitter la ruelle où ils sont.
Ils tournent à droite à l’embranchement, pour gagner une rue légèrement plus large. Avant qu’il n’ait trouvé comment réengager la conversation, c’est Enora qui prend la parole, évoquant ce passé, et sa ville qui ne lui est plus accessible à présent. Les mains toujours dans les poches, il l’observe un instant de biais, avant de reporter ses iris clairs sur le pavé devant eux. Il se contente de sourire alors qu’elle rit avec pudeur à ses côtés. « Oh. Je vois. » Il hésite entre deux questions, puisqu’elle lui donne deux informations qu'il lui importe de savoir sur la demoiselle à ses côtés. Pourtant, il ne veut pas la brusquer avec un interrogatoire trop invasif.
Il opte donc pour le moment pour le passé, une fois n’est pas coutume. « Tu y as vécu longtemps, à Londres ? » La question peut sembler légère, mais il sait d’expérience que cela peut provoquer de vives réactions parfois, chez les jeunes réfugiés. Toutefois, il est confiant, c’est elle qui a amené le sujet et qui semble calme avec cette idée. Même amusée, s’il en croit sa réaction quelques secondes auparavant. Autant apprendre un peu à connaître celle qu’elle était alors, pour la guider au-delà des pas qui les conduisent doucement à travers Avalon à cet instant.
@Enora Bennet
Ils tournent à droite à l’embranchement, pour gagner une rue légèrement plus large. Avant qu’il n’ait trouvé comment réengager la conversation, c’est Enora qui prend la parole, évoquant ce passé, et sa ville qui ne lui est plus accessible à présent. Les mains toujours dans les poches, il l’observe un instant de biais, avant de reporter ses iris clairs sur le pavé devant eux. Il se contente de sourire alors qu’elle rit avec pudeur à ses côtés. « Oh. Je vois. » Il hésite entre deux questions, puisqu’elle lui donne deux informations qu'il lui importe de savoir sur la demoiselle à ses côtés. Pourtant, il ne veut pas la brusquer avec un interrogatoire trop invasif.
Il opte donc pour le moment pour le passé, une fois n’est pas coutume. « Tu y as vécu longtemps, à Londres ? » La question peut sembler légère, mais il sait d’expérience que cela peut provoquer de vives réactions parfois, chez les jeunes réfugiés. Toutefois, il est confiant, c’est elle qui a amené le sujet et qui semble calme avec cette idée. Même amusée, s’il en croit sa réaction quelques secondes auparavant. Autant apprendre un peu à connaître celle qu’elle était alors, pour la guider au-delà des pas qui les conduisent doucement à travers Avalon à cet instant.
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Dim 10 Nov - 11:52
Dim 10 Nov - 11:52
Enora aimait bien les biblitohèques. Elle n'y passait pas sa vie non plus. Mais ces lieux apportaient deux choses qui lui semblaient nécessaires : du divertissement et des informations. Pour vivre ici, elle aurait besoin des deux. Mais plus encore, elle supposait qu'une bibliothèque ici, à Avalon, ne pouvait pas être si différente qu'une bibliothèque à Londres. Elle se promit alors de faire attention où elle mettait les pieds sur les chemins, les magasins, les panneaux, tout ce qu'elle pourrait graver dans sa mémoire et lui permettre de retrouver l'endroit quand elle serait seule la prochaine fois. Elle se mordit la lèvre inférieure, se rappelant l'effort surhumain que cet exercice exigerait d'elle. Mais elle pouvait essayer au moins. « J'aime bien marcher. » Assura-t-elle d'une voix convaincue. Tout ce qui occupait son esprit et éloignait la lassitude et l'ennui le plus loin possibble lui plaisaient indéniablement.
Lorsqu'elle accepta de se rendre à la bibliothèque, il prit la tête de la marche. Il semblait avoir appris la leçon cette fois-ci, elle le remercia silencieusement pour cela. Lorsqu'ils gagnèrent une rue, elle prit finalement la parole sans réellement s'en rendre compte. Ses paroles dépassèrent sa pensée. Leurs pieds claquaient sur les pavés et elle les observait avec attention. Puis elle tenta même une boutade. Rien de vraiment drôle, en vérité. Du moins, elle Mais ses frères lui avaient toujours dit qu'il valait mieux rire qu'en pleurer. Jusqu'à son arrivée sur Avalon, à ce jour, elle n'avait jamais réellement ressenti le besoin de respecter ce dicton. Elle l'entendit dire quelque chose - juste l'histoire de quelques mots - mais n'en perçut pas réellement les paroles. Cependant, cela attira son regard sur Eko. Peut-être que cela ouvrirait une conversation après tout...
Puis il posa une question qui l'invitait à parler de son passé. Elle haussa un sourcil un instant. Avait-elle envie de se rémémorrer son passé ? Pas vraiment. Mais elle en vint à la conclusion qu'elle ne risquait pas grand-chose à en parler, pour de vrai. Elle inclina légèrement la tête et répondit : « Oh oui ! Toute ma vie. J'y suis née même. Mais j'ai changé de quartier et de communauté après mon mariage. » Elle pourrait probablement décrire la ville elle-même, son quartier et sa maison pendant des heures, une journée entière si elle en avait l'envie. Londres, c'était immense, gigantesque même. Mais particulièrement familier. Un autre coup d'oeil vers Eko lui rappela qu'il ne connaissait rien d'autre que cette ile. On ne pouvait pas en sortir après tout. « J'imagine que c'est la même chose ici pour toi. A Avalon. Qu'est-ce que c'est de vivre ici ? » Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle demandait au juste. Elle le laissait interpréter comme bon lui semblait. Et toute réponse lui conviendrait sans doute. Elle n'aimait pas parler d'elle-même, pas tant que ça. Et elle ne savait pas vraiment comme le faire. C'était rare pour elle de rencontrer de nouvelles personnes. Et si pour le moment révéler davantage lui paraissait impossible, écouter lui semblait bien moins éprouvant. Et dans le fond, très au fond de son coeur, elle savait qu'entendre quelqu'un lui parler de cette ile lui rendrait cet endroit beaucoup moins effrayant et étrange. Et alors bien malgré bien, une lueur d'espoir traversa son regard.
Enora Bennet
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Dim 10 Nov - 21:14
Dim 10 Nov - 21:14
« Oh. » S’il avait écouté le début avec un sourire doux, il ne peut s’empêcher d’être surpris de la fin de son explication, et ce petit son lui échappe. Pas que le fait qu’elle ai été marié soit si surprenant, il savait qu’à travers le monde, bien de jeunes personnes se mariaient. Et même ici en Avalon, il n’était pas si rare que de jeunes gens échangent leurs voeux. Tant que tout le monde était consentant… Parce qu’il savait aussi que par le monde, toutes les cultures ne pronaient pas le mariage libre et consenti. Bref, ce n’était point l’heure d’un débat intérieur pour savoir dans quel cas de figure elle avait bien pu être mariée, et il opta pour garder le silence sur cela.
Il s’apprêtait à intervenir quand elle lui retourna la question. Il resta silencieux un instant, lui jetant un coup d’oeil avant de revenir sur les façades de la rue qu’ils longeaient d’un pas tranquille. « Quelque part, oui c’est assez similaire. J’ai grandi dans le quartier Perceval, proche du centre de la ville. Puis, quand j’ai pris mon indépendance, je me suis rapproché de mon lieu de travail, ici, à Bohort. Je comprends finalement assez bien ce que tu disais par rapport à la boutique où tu travaillais… j’ai fait ce choix là aussi. » Il inspire, vient frotter sa nuque un instant, réfléchissant à comment lui vendre cette nouvelle vie qu’elle n’a pas choisi, elle. Il pourrait partir dans l’apitoiement face à sa soudaine perte de repères, ou lui sortir les sempiternelles phrases toutes faites sur les nouvelles habitudes à prendre. Il n’en fait rien, et préfère rebondir plus positivement à sa question.
« Avalon, c’est… comment dire. La vie ici, c’est un peu ce que tu as envie que ce soit. » Il rigole un instant, se disant que ça faisait assez propagande, dit comme ça. Il se reprend bien vite. « Loin de moi l’idée d’enjoliver les choses pour les rendre plus sympathiques, mais la décrire simplement c’est assez complexe. Chaque quartier a son atmosphère, son ambiance, sa communauté. On peut autant y trouver des amis avec qui prendre le thé à l’ombre d’un cerisier qu’aller danser toute la nuit. » De quelle team était-il ? Il tait ses préférences pour le moment. « Tu peux flâner dans ses rues bordées de petites boutiques, comme aujourd’hui, ou trouver des coins plus aérés, à deux pas de la nature, en s’excentrant du coeur de la ville. » Alors qu’il parlait, son regard s’est paré de toute la douceur que lui procure le fait même de parler de son île natale. Mais pour ne pas l’assommer d’informations, il s’arrête ici et conclut sobrement. « Enfin, je sais pas si c’est ce que tu voulais savoir, je me suis peut-être un peu emballé, désolé ! »
@Enora Bennet
Il s’apprêtait à intervenir quand elle lui retourna la question. Il resta silencieux un instant, lui jetant un coup d’oeil avant de revenir sur les façades de la rue qu’ils longeaient d’un pas tranquille. « Quelque part, oui c’est assez similaire. J’ai grandi dans le quartier Perceval, proche du centre de la ville. Puis, quand j’ai pris mon indépendance, je me suis rapproché de mon lieu de travail, ici, à Bohort. Je comprends finalement assez bien ce que tu disais par rapport à la boutique où tu travaillais… j’ai fait ce choix là aussi. » Il inspire, vient frotter sa nuque un instant, réfléchissant à comment lui vendre cette nouvelle vie qu’elle n’a pas choisi, elle. Il pourrait partir dans l’apitoiement face à sa soudaine perte de repères, ou lui sortir les sempiternelles phrases toutes faites sur les nouvelles habitudes à prendre. Il n’en fait rien, et préfère rebondir plus positivement à sa question.
« Avalon, c’est… comment dire. La vie ici, c’est un peu ce que tu as envie que ce soit. » Il rigole un instant, se disant que ça faisait assez propagande, dit comme ça. Il se reprend bien vite. « Loin de moi l’idée d’enjoliver les choses pour les rendre plus sympathiques, mais la décrire simplement c’est assez complexe. Chaque quartier a son atmosphère, son ambiance, sa communauté. On peut autant y trouver des amis avec qui prendre le thé à l’ombre d’un cerisier qu’aller danser toute la nuit. » De quelle team était-il ? Il tait ses préférences pour le moment. « Tu peux flâner dans ses rues bordées de petites boutiques, comme aujourd’hui, ou trouver des coins plus aérés, à deux pas de la nature, en s’excentrant du coeur de la ville. » Alors qu’il parlait, son regard s’est paré de toute la douceur que lui procure le fait même de parler de son île natale. Mais pour ne pas l’assommer d’informations, il s’arrête ici et conclut sobrement. « Enfin, je sais pas si c’est ce que tu voulais savoir, je me suis peut-être un peu emballé, désolé ! »
@Enora Bennet
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# Re: Where are we going ? (Eko)
Hier à 19:12
Hier à 19:12
Enora cilla plusieurs fois des yeux à la mention du quartier Perceval. Elle essaya de se rappeler les noms de chaque quartier, mais aucun ne lui revenait. Elle supposait qu'il fallait bien commencer quelque part. Tous deux des chevaliers de la table ronde. Il ne lui raconta pas grand-chose, un peu plus qu'elle cependant. « Et quand on a du mal à se lever le matin, c'est bien pratique. » Ajouta-t-elle. Elle n'était ni une une lève tard ni une lève tôt, mais il arrivait parfois d'avoir de se forcer à se lever malgré tout. Elle espérait que le gardien pourrait partager ce point de vue. « Est-ce que le quartier Perceval est ce qu'on pourrait appeler un quartier familial ? » Ne connaissant quasiment rien à Avalon, cela ne lui paraissait nullement abérant.
A la question suivante, elle se fit quelque peu curieuse, un peu plus. Elle avait tant à découvrir, à savoir sur cette île. L'idée de s'habituer à son nouveau lieu de vie et de commençait une nouvelle vie ne lui plaisait guère. Mais le choix lui était plus ou moins imposé. Alors au lieu de vivre à la boule au ventre, d'avoir des frissons de terreur lui parcourant l'échine et de se laisser manger par l'incertitude, elle choisit de faire un pas cette opportunité - certes imposée - qui se montrait à elle. Elle écouta avec attention son monologue. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle en ressentit une grande rassurance à ces premières paroles. Comment pouvait-elle seulement vivre à Avalon comme elle le souhaitait ? Elle baissa les yeux à cette question, son regard s'assombrissant légèrement. Il se rendit peut-être compte de l'essence de ses mots et se rattrapa l'instant suivant. Ou du moins tenta-t-il.
Il se mit alors à parler... vraiment parler. Plus qu'elle ne l'aurait cru. Ellle fronça les sourcils et réalisa du coin de l'oeil qu'ils venaient de changer à nouveau de rue. Elle chercha une indication, un nom, une boutique, quelque chose. N'importe quoi ! Elle aperçut ce qui ressemblait à une herboristerie et une autre, une boutique d'apothicaire. Elle ferma les yeux pour enregistrer ces noms dans sa mémoire et reporta son attention sur son interlocuteur qui s'excusait d'en avoir trop dit. « Je ne savais pas vraiment ce que je te demandais, en vérité. » Admit-elle en se mordant la lèvre inférieure. Elle haussa légèrement les épaules pour s'excuser à son tour. En réaction, elle se gratta le poignet, cherchant une réponse à sa question muette précédente. « J'imagine que je devrais déjà décider ce dont j'ai envie... comme vie ici, je veux dire. »
Elle leva la tête pour observer le ciel. Il était beau, même de jour. Mais elle le préférait largement de nuit. Les étoiles brillant si vivement. La lune changeant de forme à chaque fois qu'elle se levait. Tout ceci la fascinait plus que les nuages et le soleil. « Je n'ai pas vraiment envie de redevenir modiste cependant. Tu m'avais dit que je pourrais travailler dans l'astronomie ici... » Elle marqua une pause, gardant la bouche légèrement entrouverte, son regard toujours tourné vers le ciel. Puis elle regarda à nouveau en face d'elle. La biblothèque apparut dans son champ de vision. Grande. Plutôt grande même. Et lorsqu'elle pencha la tête pour repérer le jardin dont il avait parlé, elle manqua le trottoir. Elle se rattrapa de justesse et souffla une fois encore avant de rire de nervosité. « Avant tout, il faut que je réapprenne à marcher un pas devant de l'autre. » Décidément, elle cumulait...
Enora Bennet
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