# The worst is the waiting (Luciana & Eko) [TW : agression sexuelle]
Jeu 26 Sep - 22:32
Jeu 26 Sep - 22:32
The worst is the waiting
Elle s’était assise au bar, accoudée sans plus se préoccuper de la tenue qu’elle avait soigneusement choisie en boutique le matin même et dont le prix, même si elle gagnait bien sa vie, lui avait paru excessif. Elle broyait du noir devant son énième shot, de la tequila cette fois, qui ne parvenait pas à la saouler pour lui faire oublier qu’Il lui avait fait faux bond.
C’était la deuxième soirée depuis la réouverture officielle de la Lune Noire et il avait dit que PEUT-ÊTRE il passerait et cette fois-ci, sans comprendre pourquoi, Vanessa avait voulu être au niveau de ses employées qui avait un dress code élégant. Et c’est pourquoi elle avait troqué ses sempiternels pantalons, si pratiques et confortables, contre une robe noire, légèrement en transparence, belle, élégante et sexy tout à la fois. Elle avait même fait l’effort de se faire coiffer et maquiller. Parce qu’elle voulait être particulièrement en beauté ce soir-là pour lui. Sans comprendre vraiment d’où lui venait cette envie subite. Et toute la soirée elle avait tendue la tête vers la porte, s’attendant à le voir venir, anticipant le plaisir qu’elle aurait de lire la surprise sur son visage, l’admiration dans son regard.
Cruelle et amère déception lorsque l’espoir lui fit défaut et qu’elle réalisa que le peut-être de Drake était devenu un « je ne peux pas venir », ou peut-être un « je ne veux pas venir. » Elle aurait pu l’appeler, lui demander s’il comptait passer mais elle n’en avait rien fait. Parce qu’elle avait le cœur serré si fort qu’elle avait envie de pleurer, ne se retenant de laisser couler ses larmes que parce qu’elle ne voulait pas qu’on la harcèle de question sur le pourquoi du comment de la tristesse immense qui broyait son âme. Alors elle avait choisi l’alcool que la barmaid faisait couler à flots sans lui demander d’explications. Ce qu’elle appréciait chez cette employée : elle ne posait pas de questions. Elle savait restée discrète.
Et lorsque la jeune femme avait dû s’absenter dans la réserve pour l’inventaire quotidien des stocks avant fermeture, tâche dont elle s’acquittait si bien que Vanessa la laissait faire les yeux fermes, la patronne était restée accoudée, un verre devant elle et une bouteille à côté. Elle avait entretemps changé d’alcool et choisi de la liqueur de châtaigne. Un truc fort. Mais qui ne fit que lui brûler l’œsophage sans lui brouiller les esprits. Elle se resservait quand une main vint se poser sur sa cuise que sa robe, qui s’était retroussée, laissait dénudée.
Elle leva un regard, presque paresseux, vers un des deux individus venus poser leurs culs sur les tabourets l’entourant.
-Enlève ta main. se contenta-t-elle de dire alors que l’individu, avec un sourire goguenard, la glissait lentement le long de sa cuisse. Le deuxième individu, lui, s’était levé pour se mettre dans son dos et poser ses mains sur ses hanches. Et Vanessa se resservit pour boire cul sec. Avant de prendre la main du premier qui avait décidé de remonter encore sous le tissu de la robe. Elle l’enleva d’un geste sec.
-Vous êtes chez moi ici. Foutez le camp avant que je ne m’énerve. Ils rirent et celui qui était derrière Vanessa approcha de son oreille pour lui murmurer quelques mots qui la firent frémir de dégoût.
-J’adore les saintes-nitouches. Mais on sait que t’es une salope comme toutes les femmes. On va te faire couiner comme jamais.
Elle voulu se retourner mais l’autre avait remis sa main sur sa cuisse, serrant au point d’y laisser une marque rouge. Putain ! Elle voulu le brûler pour son audace, les crâmer tous les deux quitte à réduire la Lune Noire en cendres mais rien ne passa. Oh putain…L’alcool devait avoir fait son effet. Mais est-ce que parce qu’elle ne pouvait faire appel à son feu Vanessa resta impassible, douce voir limite soumise ? ABSOLUMENT PAS ! Elle asséna au premier des deux une claque monumentale qui lui valut un coup de poing en pleine figure. Génial, elle aurait un œil au beurre noir le lendemain… Si seulement Drake avait été là… Et où était le service d’ordre ?
L’homme derrière elle lui attrapa violemment les deux bras pour les lui tordre dans son dos. Oh super ! Là elle était vraiment en mauvaise posture. Foutu alcool. Foutu caractère de merde… Feu débile parti en vacances sans lui avoir demandé l’autorisation !
-On va bien s’amuser avec toi ma jolie. Lui susurra-t-il à l’oreille avant d’y glisser la langue. La faisant déglutir de dégoût. Ok. Si jamais elle s’en sortait elle demanderait à Eko de lui apprendre à se battre. Correctement.
Look me in the eyes so I know you know
I'm everywhere you want me to be
Zorya
Vanessa Craven
legendary
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 08/10/2023
HIBOUX : 393
FAYS : 1803
Amplificatum
Elle reste un instant immobile et silencieuse, masquée par la porte à moitié ouverte menant à la partie privée du cabaret où se trouve la réserve. Ses pieds sont ancrés au sol ; et ses émotions virevoltent au dessus de sa tête qui peine à assimiler la situation. Si elle comprend assez vite que les deux énergumènes encore présent dans l’établissement emmerdent sa patronne, son esprit bloque pour le moment la moindre information supplémentaire.
Des questions rationnelles affluent, pour analyser au mieux la situation. Que font encore ces deux hommes dans les locaux ? La soirée touche à sa fin, et ils sont probablement les derniers clients à ne pas avoir quitté les lieux. Il lui semblait pourtant que la salle était vide, quand elle avait décidé de laisser quelques instants de calme à Vanessa qui étanchait une peine palpable. Elle n’était pas assez stupide ou naïve pour ne pas avoir remarqué la robe et les efforts que cette dernière avait du faire pour s’apprêter de la sorte. Et elle connaissait à présent assez la tempétueuse héritière pour deviner que ce n’était pas innocent, comme tenue.
Pour ne pas qu’on te pose de questions, n’en pose pas toi même.
Ou juste ce qu’il faut.
Et ce soir, ce n’était pas l’humeur propice aux confidences.
C’est pourquoi elle s’était contenté de l’accompagner un moment, en remplissant les shots de tequila, puis de liqueur de châtaigne, de l’autre brune accoudée au comptoir à chaque signe de celle-ci quand le verre était à sec, entre les différentes tâches pour laisser le bar nickel pour le lendemain. Sans un mot ou sans une remarque. Ce n’était pas vraiment son problème. Ou, pour être plus exact, elle avait évalué le cas « patronne totalement soûle » comme un élément gérable si d’aventure la chef d’établissement n’était pas apte à rentrer seule chez elle. Elle s’entendait bien avec celle-ci, mais comme toujours quand il s’agissait de ses relations sociales, Luce gardait une retenue discrète et posée.
Fort heureusement, elle ne s’est pas absenté bien longtemps. Officiellement, ce n’est que le second soir que la réouverture de la Lune Noire est effective, les réserves étaient pleines et l’inventaire quotidien bien vite plié. Pourtant, cela et son inaction laissent assez d’espace pour que la situation dégénère. Le bruit typique d’une gifle l’alerte et le coup que reçoit l’autre brune lui fait monter une adrénaline qui la pousse enfin à sortir et à agir. De son poste d’observation, elle avait pu voir, dans un coin du miroir face au comptoir, les deux abrutis qui entravent sa patronne.
Malgré ses coups de sang, Luciana n’est pas une personne qui fonce tête baissée dans la bataille pour jouer de ses poings. Elle paraît plutôt stoïque la plupart du temps, comme si rien ne l’atteignait vraiment. Et si le contexte ce soir n’est pas à son avantage, elle n’en perd pas contenance pour autant. La vie ne l’a pas épargné, et s’adapter à toute nouvelle adversité est devenu une seconde nature. Elle avance vers le bar d’un pas lent et claquant, remerciant les bottines qu’elle a mis ce soir. Passe derrière, s’approchant des trois autres protagonistes sans faire mine de leur prêter attention.
Il n’en est rien, évidemment. Elle pose un regard sur le visage de la blessée pour évaluer les dégâts physiques et psychologiques, qu’elle détourne presque aussitôt de manière distante. Au passage, elle se saisit de deux verres qu’elle a rangé quelques dizaines de minutes plus tôt sur leurs étagères et arrive à leur niveau pour les poser devant Vanessa. Prenant la bouteille de liqueur restée à vue, et toujours sans un mot elle verse le breuvage dans chacun d’un geste maîtrisé. « Puis-je également jouer ? » Son regard se relève, glacial, sur Pervers numéro deux, celui entravant sa patronne. Posant le flacon pour ponctuer sa question, elle prend les verres pleins et les place devant chacun des deux hommes. Pervers numéro un ricane, faisant hausser un sourcil perplexe à la barmaid.
« Oh, voyez vous ça, deux pour le prix d’une, c’est notre jour de chance ! »
Son accolyte acquiesce dans un rire gras, mais Luce ne se déride pas pour autant. Ses sens sont à l’affût, elle sent son chaos effleurer la surface de son être mais l’étouffe comme elle a si bien l’habitude de le faire. Elle soutient le regard de celui qui semble être le plus futé des deux, avec cet air fier qui pourrait passer pour de l’arrogance, sans daigner le reporter sur l’autre femme toujours silencieuse.
« Je vous propose de boire ce verre et de partir sans faire d'histoire. Je vous laisse 5 secondes. »
Nouveaux ricanements. Évidemment. Ont-ils seulement conscience qu’elle est dans un environnement qu’elle maîtrise ? Peut-être est-ce cela qui lui donne cette assurance. Ou leurs sourires goguenards qui l’horripilent. Pas le moins du monde conscient de ce qui les attend et que la portugaise a déjà envisagé, ils sont tellement sûrs de leur supériorité qu’ils ne daignent pas suivre son conseil. Mauvaise idée. Le type à la main baladeuse lance son bras vers le visage de la lusitanienne pour lui saisir le menton, ce qu'il arrive à faire malgré son reflexe de recul. Il l'attire vers lui, et elle le laisse faire docilement, son regard toujours résolument fier.
« Et tu vas faire quoi, sinon ? »
@Vanessa Craven
Des questions rationnelles affluent, pour analyser au mieux la situation. Que font encore ces deux hommes dans les locaux ? La soirée touche à sa fin, et ils sont probablement les derniers clients à ne pas avoir quitté les lieux. Il lui semblait pourtant que la salle était vide, quand elle avait décidé de laisser quelques instants de calme à Vanessa qui étanchait une peine palpable. Elle n’était pas assez stupide ou naïve pour ne pas avoir remarqué la robe et les efforts que cette dernière avait du faire pour s’apprêter de la sorte. Et elle connaissait à présent assez la tempétueuse héritière pour deviner que ce n’était pas innocent, comme tenue.
Pour ne pas qu’on te pose de questions, n’en pose pas toi même.
Ou juste ce qu’il faut.
Et ce soir, ce n’était pas l’humeur propice aux confidences.
C’est pourquoi elle s’était contenté de l’accompagner un moment, en remplissant les shots de tequila, puis de liqueur de châtaigne, de l’autre brune accoudée au comptoir à chaque signe de celle-ci quand le verre était à sec, entre les différentes tâches pour laisser le bar nickel pour le lendemain. Sans un mot ou sans une remarque. Ce n’était pas vraiment son problème. Ou, pour être plus exact, elle avait évalué le cas « patronne totalement soûle » comme un élément gérable si d’aventure la chef d’établissement n’était pas apte à rentrer seule chez elle. Elle s’entendait bien avec celle-ci, mais comme toujours quand il s’agissait de ses relations sociales, Luce gardait une retenue discrète et posée.
Fort heureusement, elle ne s’est pas absenté bien longtemps. Officiellement, ce n’est que le second soir que la réouverture de la Lune Noire est effective, les réserves étaient pleines et l’inventaire quotidien bien vite plié. Pourtant, cela et son inaction laissent assez d’espace pour que la situation dégénère. Le bruit typique d’une gifle l’alerte et le coup que reçoit l’autre brune lui fait monter une adrénaline qui la pousse enfin à sortir et à agir. De son poste d’observation, elle avait pu voir, dans un coin du miroir face au comptoir, les deux abrutis qui entravent sa patronne.
Malgré ses coups de sang, Luciana n’est pas une personne qui fonce tête baissée dans la bataille pour jouer de ses poings. Elle paraît plutôt stoïque la plupart du temps, comme si rien ne l’atteignait vraiment. Et si le contexte ce soir n’est pas à son avantage, elle n’en perd pas contenance pour autant. La vie ne l’a pas épargné, et s’adapter à toute nouvelle adversité est devenu une seconde nature. Elle avance vers le bar d’un pas lent et claquant, remerciant les bottines qu’elle a mis ce soir. Passe derrière, s’approchant des trois autres protagonistes sans faire mine de leur prêter attention.
Il n’en est rien, évidemment. Elle pose un regard sur le visage de la blessée pour évaluer les dégâts physiques et psychologiques, qu’elle détourne presque aussitôt de manière distante. Au passage, elle se saisit de deux verres qu’elle a rangé quelques dizaines de minutes plus tôt sur leurs étagères et arrive à leur niveau pour les poser devant Vanessa. Prenant la bouteille de liqueur restée à vue, et toujours sans un mot elle verse le breuvage dans chacun d’un geste maîtrisé. « Puis-je également jouer ? » Son regard se relève, glacial, sur Pervers numéro deux, celui entravant sa patronne. Posant le flacon pour ponctuer sa question, elle prend les verres pleins et les place devant chacun des deux hommes. Pervers numéro un ricane, faisant hausser un sourcil perplexe à la barmaid.
« Oh, voyez vous ça, deux pour le prix d’une, c’est notre jour de chance ! »
Son accolyte acquiesce dans un rire gras, mais Luce ne se déride pas pour autant. Ses sens sont à l’affût, elle sent son chaos effleurer la surface de son être mais l’étouffe comme elle a si bien l’habitude de le faire. Elle soutient le regard de celui qui semble être le plus futé des deux, avec cet air fier qui pourrait passer pour de l’arrogance, sans daigner le reporter sur l’autre femme toujours silencieuse.
« Je vous propose de boire ce verre et de partir sans faire d'histoire. Je vous laisse 5 secondes. »
Nouveaux ricanements. Évidemment. Ont-ils seulement conscience qu’elle est dans un environnement qu’elle maîtrise ? Peut-être est-ce cela qui lui donne cette assurance. Ou leurs sourires goguenards qui l’horripilent. Pas le moins du monde conscient de ce qui les attend et que la portugaise a déjà envisagé, ils sont tellement sûrs de leur supériorité qu’ils ne daignent pas suivre son conseil. Mauvaise idée. Le type à la main baladeuse lance son bras vers le visage de la lusitanienne pour lui saisir le menton, ce qu'il arrive à faire malgré son reflexe de recul. Il l'attire vers lui, et elle le laisse faire docilement, son regard toujours résolument fier.
« Et tu vas faire quoi, sinon ? »
@Vanessa Craven
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Luciana Monteiro
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 22/09/2024
HIBOUX : 117
FAYS : 376
Amplificatum
The worst is the waiting
Elle ne s’était plus jamais sentie aussi vulnérable, fragile et sans défense depuis son enfance, lorsque sa mère l’avait envoyé dans un asile, convaincue qu’elle était folle parce qu’elle disait entendre les deuxièmes voix des gens dans sa tête. Elle était paralysée, incapable de bouger sur son tabouret, sentant la langue s’infiltrer dans son oreille, pouvant seulement grimacer, et sentant la main de l’autre qui remontait le long de sa cuisse dans un contact brutal qui lui laisserait des traces. Et son feu intérieur qui semblait éteint. La tête un peu dans le brouillard elle fut néanmoins capable de se demander si c’était l’alcool qui la rendait incapable d’accéder à son élément qui était pourtant une partie d’elle assez importante ou si alors c’était son esprit qui le bloquait à cause de la tristesse qu’elle ressentait, de la déception aussi qui avait envahi son cœur.
Elle sentait les doigts pétrir sa peau et remonter toujours plus haut, arrivant presque au niveau de sa culotte et elle entendit le rire goguenard de celui derrière elle qui se contentait de la maintenir, comme s’il était le laquais, que celui à ses côtés était son chef et qu’il allait passer après lui. Une idée qui la fit déglutir de dégoût. Elle se sentait toujours incapable de réagir et pourtant elle n’avait pas vraiment peur, comme si son cerveau bloquait la panique en lui disant que son calvaire prendrait bientôt fin. Luciana était encore là et Alexandre, qui s’était absenté pour aller aux toilettes, après l’en avoir informée bien évidemment, allait bientôt revenir pour savoir s’il pouvait prendre congé. Oui. Quelqu’un allait forcément arriver avant qu’ils n’abusent d’elle. Ou son feu se rallumerait peut-être et ils brûleraient, lentement, quitte à réduire la Lune Noire en cendres.
Et derrière eux elle entendit le bruit des talons de Luciana sur le carrelage et elle eut un soupir de soulagement inaudible. Sa barmaid était une personne un peu étrange parfois, tout comme elle, mais jamais elle ne la laisserait dans une si mauvaise situation sans l’aider. Est-ce que les deux agresseurs auraient alors les couilles de s’en prendre à deux femmes plutôt qu’à une ? Rien n’était moins sûr. Ce genre d’individu ne se sentant courageux qu’en nombre supérieur. Elle semblait pourtant s’en ficher de voir sa patronne en fâcheuse posture… Vanessa déglutit. Cet air détaché…Non. Elle n’allait pas la laisser comme ça, ce n’était pas possible. Elle sentit, pour la première fois, la panique prendre possession d’elle. Elle tenta de capter le regard de Luciana et en désespoir de cause, si ses lèvres ne purent parler, lui envoya un message mental. Un message clair et fort. « AU SECOURS ! » Comme si elle hurlait dans sa tête.
Elle vint avec deux verres et l’alcool et alors Vanessa sut qu’elle n’avait eu aucune intention de l’abandonner à un viol collectif. Elle leur parla d’un ton glacial et pour la première fois de la soirée un léger sourire étira les lèvres de Vanessa. Ils prirent bien sûr son intervention à la rigolade, voir comme une promesse de jeux pour adultes à quatre, sans savoir qu’ils étaient désormais en danger. Soudain la main qui s’était arrêtée à quelques centimètres de son intimité quitta sa peau, lui laissant une désagréable sensation de picotements et l’envie folle de se nettoyer le corps entier à l’alcool à brûler pour se saisir du menton de la barmaid. Oulah. Très, très mauvaise idée. Ce qu’elle allait faire ? Vanessa l’imaginait déjà reculer la tête pour prendre de l’élan et lui éclater le pif à coup de boule. Le genre de comportement qu’elle n’encourage guère qu’envers la clientèle indélicate comme l’étaient ces deux enfoirés.
De voir Luciana lui venir en aide fut pour Vanessa comme un déclic et elle retrouva tout à coup la mobilité de ses membres et se dégagea de la poigne de celui derrière elle, profitant qu’il regardait la barmaid sans plus se concentrer trop sur elle. Elle parvint à se lever du tabouret, quoi qu’en titubant légèrement. Ce qui le fit rire. Et il s’avança vers elle.
-Prenez les shots que la maison vous offre et tirez-vous sans faire d’histoires… Leur conseilla-t-elle tout en gravant avec exactitude leurs têtes dans son esprit. Si son pouvoir de télépathie lui avait valu bien des ennuis dans son enfance, au moins pourrait-elle l’utiliser pour fournir à Eko ou Drake une image de ses agresseurs. Car s’ils repartaient sans la toucher plus intimement encore il était certain qu’ils chercheraient d’autres victimes. Et cela ne se pouvait. Mais qu’elle pouvait montrer à quelqu’un leur tête ils ne pouvaient le savoir.
Il ricana. Celui qui la tenait par derrière précédemment. Il prit le verre sur le bar, le vida d’un trait sans faire la moindre grimace, comme s’il avait bu de l’eau, et le balança derrière lui, le brisant. L’enfoiré ! Savait-il combien ils étaient chers ses verres ? S’indigna-t-elle dans un sens des priorités des plus affolants. Il s’approcha d’elle et la plaqua contre le bar, laissant l’autre avec Luciana. Il attrapa son visage avec force et même si elle tenta de l’éviter il posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser ayant un affreux goût d’alcool et de tabac. Quelle horreur ! Elle lui mordit la langue lorsqu’il força le passage dans sa bouche, ce qui le fit crier de douleur et la regarder fou furieux. Il lui asséna un violent coup de poing qui la fit saigner du nez, la pris aux bras et la plaqua de nouveau contre le bar, avec violence, lui faisant mal au dos.
-Tu vas être calme. Douce. Et tu vas te foutre à poil, à quatre pattes comme une bonne chienne que tu es. Compris la putain ?
Il se recula un peu, sûr et certain qu’elle lui obéirait. Mais il avait réveillé sa colère et si elle lui fit un sourire aguicheur pour le déstabiliser elle lui envoya ensuite un violent coup de pied dans les parties intimes. Il se saisit le paquet à deux mains tout en tombant à genoux, l’abreuvant d’insultes.
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Vanessa Craven
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DATE D'INSCRIPTION : 08/10/2023
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FAYS : 1803
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Le message mental qui éclata dans son esprit était fort inutile, évidemment. A cet instant, elle avait déjà pris sa décision. Elle n’apprécia pas l’intrusion, mais compris la détresse de l’autre femme ainsi entravée. Elle connaissait ce sentiment. Cette tentative d’appel à l’aide n’eut pour seul effet que de la fermer encore plus si ça avait été possible, avec pour seul signe de bonne réception qu’une crispation rapide de la mâchoire.
Elle savait Alexandre encore dans les parages, mais l’idée de le voir débarquer comme la cavalerie bénie l’horripilait tout autant que la situation, quand bien même c’était son job de gérer ce genre de malotrus. Il s’en vanterait pendant des jours, avec son petit air moqueur. Argh. Elles étaient deux femmes indépendantes et fortes, elles pouvaient gérer, n’est-ce pas ? Voilà la base de son plan. Et il avait consisté à détourner leur attention avec ces verres d’alcool proposés gracieusement contre leur départ sage et volontaire dans un premier temps. Une porte de sortie décente, en quelque sorte.
Bien évidemment, les deux agresseurs n’avaient pas l’intention de laisser passer pareille occasion. Fort bien, elles étaient tombées sur des téméraires… Merde. « Crois-moi, tu n’as pas envie de savoir. » En tout cas, sa diversion et prise de parole eu un effet bénéfique sur Vanessa qui réussi à réagir alors qu’elle même se laissait prendre docilement, et s’extirper, pour un temps du moins, de la poigne du larbin. Luce n’en montra rien, bien trop occupée à soutenir le regard mauvais posé sur elle par celui qui la tenait par le menton sans qu’elle ne bouge un doigt pour le moment, mais elle en fut satisfaite, il était plus simple d’être à deux contre deux.
Si elle avait essayé d’avoir quelques coups d’avance, il s’avéra que l’instant d’après la situation lui échappa bien plus vite qu’elle ne l’aurait envisagé. Il faut croire qu’elle avait mal jaugé du rôle de chacun des deux bourrins, puisque celui qui sembla être le subordonné prit des initiatives. ET MERDE ! Elle ne put s’empêcher de fermer les yeux quand le verre éclata derrière elle, sans bouger pour autant. Elle aurait également préféré faire le moins de casse possible…
Toutefois, le temps n’était plus à la stratégie. Un rire gras, de celui qui la tenait de plus en plus fermement, alors qu’il glissa un regard malsain sur son acolyte commençant à bloquer Vanessa contre le bar. Elle profita de ce moment d’inattention pour saisir d’un geste sûr le poignet qui l’enserrait, alors que son autre main allait appuyer soudainement sur l’extérieur du coude de son agresseur, l’obligeant à tendre le bras. Son autre main exerça une rotation contre-intuitive au poignet. La combinaison des deux ne laissèrent pas d’autre choix à l’homme que de lâcher sa prise pour suivre le mouvement dans un cri de surprise.
« 5. Trop tard. »
Elle se saisit du verre plein, et contre toute attente l’avala cul sec également, gardant le poignet de l’autre fermement serré.
Et la seconde suivante, se servant de cette prise sur son adversaire, elle l’attira vers elle pour lui assener le coup de boule qu’il méritait.
Violent, mais ça défoulait.
Pensant avoir assez sonné le premier dégénéré, elle voulu se détourner pour filer un coup de main à Vanessa et son embrasseur fou. Mais n’eut pas l’occasion d’aller bien loin. Juste de faire volte face. « Reste là, connasse. » Note pour plus tard : se couper les cheveux prochainement. En effet, encore vacillant de son coup au visage, celui qu’elle venait de cogner avait saisit dans un réflexe rageur ses longues mèches relevées en queue de cheval. Elle se sentit partir en arrière, elle aussi plaquée contre le bar, de l’autre côté. Agilement, il entoura le cou de la barmaid de son bras autant pour l’immobiliser que pour l’attirer vers lui, intimant une proximité que la femme ne tolérait pas.
Luciana n’avait plus vraiment le loisir de s’inquiéter de ce que l’autre faisait subir à sa patronne, elle devait gérer celui qui lui tenait lieu de geôlier. L’odeur qu’il dégageait lui donnait des haut-le-cœur. Ou était-ce la position ? Au lieu de chercher à se dégager au risque qu’il intensifie sa prise, elle chercha plutôt à l’avoir en main pour ne pas qu’il échappe au prochain coup. Littéralement, puisqu’elle leva l’une de ses mains pour la placer dans la nuque de son oppresseur et exercer elle aussi une pression sur lui.
« Oh mais c’est que tu es joueuse, toi aussi… »
Le murmure à son oreille lui tira des frissons d’horreur. Disant cela, il serra plus fort, lui entravant la respiration plus fermement, focalisant l’esprit de Luciana sur son besoin de respirer. Et sa main posée sur le plan de travail derrière le comptoir attirait déjà à elle l’un des piques à brochette pour les cocktails, qu’elle savait rangé plus loin, à l’aide de son Chaos et en toute discrétion. Elle n’aimait pas se servir de son pouvoir, elle connaissait trop bien la manière dont il pouvait exploser si les choses s’envenimaient. Elle devait agir vite et proprement. Et très ironiquement, blesser l’autre avec une brochette lui semblait bien plus sécuritaire.
Une fois l’arme en main, elle la fit glisser sur l’avant-bras contre son cou, provoquant un nouveau cri de douleur à son assaillant qui relâchait sa prise instinctivement. Elle se dégagea rapidement pour se redresser, et profita de sa prise sur la nuque de l’autre pour relever puis abaisser de toutes ses forces la tête contre le zinc. Il se redressa, tituba et tomba à genoux, le nez ensanglanté et probablement cassé.
« Eh bien, eh bien… J’arrive trop tard semble-t-il. Chérie, rappelle-moi de ne pas trop t’énerver. Pose ce couteau, tu vas blesser quelqu'un… c'est bon. Tout va bien. »
La voix masculine lui fit tourner la tête rapidement vers Alex, qui se tenait là, à quelques mètres d’elles. Elle le regarda sans vraiment le voir, peinant à comprendre ce qu'il faisait là et ce qu'il venait de dire. Le videur avait déjà déployé son Chaos pour maintenir les deux agresseurs sous contrôle. Et à son conseil, elle réalisa qu’elle s’était immédiatement saisit de la lame de service qui lui servait à découper les fruits des cocktails pour achever son ennemi. Elle même en fut surprise, et regarda le brillant de l’acier comme si elle le découvrait, avant de le lâcher et reprendre conscience de la situation.
« Vanessa. »
Sans s’encombrer du bien fondé de la manœuvre, elle se hissa au dessus du bar pour sauter à côté de sa patronne et s’enquérir de son état. Elle leva prudemment la main vers le visage de cette dernière, sourcils froncés et ses iris perçants, évaluant les blessures que l'autre avait subit.
@Vanessa Craven
Elle savait Alexandre encore dans les parages, mais l’idée de le voir débarquer comme la cavalerie bénie l’horripilait tout autant que la situation, quand bien même c’était son job de gérer ce genre de malotrus. Il s’en vanterait pendant des jours, avec son petit air moqueur. Argh. Elles étaient deux femmes indépendantes et fortes, elles pouvaient gérer, n’est-ce pas ? Voilà la base de son plan. Et il avait consisté à détourner leur attention avec ces verres d’alcool proposés gracieusement contre leur départ sage et volontaire dans un premier temps. Une porte de sortie décente, en quelque sorte.
Bien évidemment, les deux agresseurs n’avaient pas l’intention de laisser passer pareille occasion. Fort bien, elles étaient tombées sur des téméraires… Merde. « Crois-moi, tu n’as pas envie de savoir. » En tout cas, sa diversion et prise de parole eu un effet bénéfique sur Vanessa qui réussi à réagir alors qu’elle même se laissait prendre docilement, et s’extirper, pour un temps du moins, de la poigne du larbin. Luce n’en montra rien, bien trop occupée à soutenir le regard mauvais posé sur elle par celui qui la tenait par le menton sans qu’elle ne bouge un doigt pour le moment, mais elle en fut satisfaite, il était plus simple d’être à deux contre deux.
Si elle avait essayé d’avoir quelques coups d’avance, il s’avéra que l’instant d’après la situation lui échappa bien plus vite qu’elle ne l’aurait envisagé. Il faut croire qu’elle avait mal jaugé du rôle de chacun des deux bourrins, puisque celui qui sembla être le subordonné prit des initiatives. ET MERDE ! Elle ne put s’empêcher de fermer les yeux quand le verre éclata derrière elle, sans bouger pour autant. Elle aurait également préféré faire le moins de casse possible…
Toutefois, le temps n’était plus à la stratégie. Un rire gras, de celui qui la tenait de plus en plus fermement, alors qu’il glissa un regard malsain sur son acolyte commençant à bloquer Vanessa contre le bar. Elle profita de ce moment d’inattention pour saisir d’un geste sûr le poignet qui l’enserrait, alors que son autre main allait appuyer soudainement sur l’extérieur du coude de son agresseur, l’obligeant à tendre le bras. Son autre main exerça une rotation contre-intuitive au poignet. La combinaison des deux ne laissèrent pas d’autre choix à l’homme que de lâcher sa prise pour suivre le mouvement dans un cri de surprise.
« 5. Trop tard. »
Elle se saisit du verre plein, et contre toute attente l’avala cul sec également, gardant le poignet de l’autre fermement serré.
Et la seconde suivante, se servant de cette prise sur son adversaire, elle l’attira vers elle pour lui assener le coup de boule qu’il méritait.
Violent, mais ça défoulait.
Pensant avoir assez sonné le premier dégénéré, elle voulu se détourner pour filer un coup de main à Vanessa et son embrasseur fou. Mais n’eut pas l’occasion d’aller bien loin. Juste de faire volte face. « Reste là, connasse. » Note pour plus tard : se couper les cheveux prochainement. En effet, encore vacillant de son coup au visage, celui qu’elle venait de cogner avait saisit dans un réflexe rageur ses longues mèches relevées en queue de cheval. Elle se sentit partir en arrière, elle aussi plaquée contre le bar, de l’autre côté. Agilement, il entoura le cou de la barmaid de son bras autant pour l’immobiliser que pour l’attirer vers lui, intimant une proximité que la femme ne tolérait pas.
Luciana n’avait plus vraiment le loisir de s’inquiéter de ce que l’autre faisait subir à sa patronne, elle devait gérer celui qui lui tenait lieu de geôlier. L’odeur qu’il dégageait lui donnait des haut-le-cœur. Ou était-ce la position ? Au lieu de chercher à se dégager au risque qu’il intensifie sa prise, elle chercha plutôt à l’avoir en main pour ne pas qu’il échappe au prochain coup. Littéralement, puisqu’elle leva l’une de ses mains pour la placer dans la nuque de son oppresseur et exercer elle aussi une pression sur lui.
« Oh mais c’est que tu es joueuse, toi aussi… »
Le murmure à son oreille lui tira des frissons d’horreur. Disant cela, il serra plus fort, lui entravant la respiration plus fermement, focalisant l’esprit de Luciana sur son besoin de respirer. Et sa main posée sur le plan de travail derrière le comptoir attirait déjà à elle l’un des piques à brochette pour les cocktails, qu’elle savait rangé plus loin, à l’aide de son Chaos et en toute discrétion. Elle n’aimait pas se servir de son pouvoir, elle connaissait trop bien la manière dont il pouvait exploser si les choses s’envenimaient. Elle devait agir vite et proprement. Et très ironiquement, blesser l’autre avec une brochette lui semblait bien plus sécuritaire.
Une fois l’arme en main, elle la fit glisser sur l’avant-bras contre son cou, provoquant un nouveau cri de douleur à son assaillant qui relâchait sa prise instinctivement. Elle se dégagea rapidement pour se redresser, et profita de sa prise sur la nuque de l’autre pour relever puis abaisser de toutes ses forces la tête contre le zinc. Il se redressa, tituba et tomba à genoux, le nez ensanglanté et probablement cassé.
« Eh bien, eh bien… J’arrive trop tard semble-t-il. Chérie, rappelle-moi de ne pas trop t’énerver. Pose ce couteau, tu vas blesser quelqu'un… c'est bon. Tout va bien. »
La voix masculine lui fit tourner la tête rapidement vers Alex, qui se tenait là, à quelques mètres d’elles. Elle le regarda sans vraiment le voir, peinant à comprendre ce qu'il faisait là et ce qu'il venait de dire. Le videur avait déjà déployé son Chaos pour maintenir les deux agresseurs sous contrôle. Et à son conseil, elle réalisa qu’elle s’était immédiatement saisit de la lame de service qui lui servait à découper les fruits des cocktails pour achever son ennemi. Elle même en fut surprise, et regarda le brillant de l’acier comme si elle le découvrait, avant de le lâcher et reprendre conscience de la situation.
« Vanessa. »
Sans s’encombrer du bien fondé de la manœuvre, elle se hissa au dessus du bar pour sauter à côté de sa patronne et s’enquérir de son état. Elle leva prudemment la main vers le visage de cette dernière, sourcils froncés et ses iris perçants, évaluant les blessures que l'autre avait subit.
@Vanessa Craven
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Luciana Monteiro
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 22/09/2024
HIBOUX : 117
FAYS : 376
Amplificatum
The worst is the waiting
Le cours de ses pensées suivit un chemin assez particulier parce que lorsqu’elle comprit que Luciana ne l’abandonnerait pas à son triste sort, Vanessa se dit qu’elle devrait l’inviter par la suite à un bon repas, histoire de la remercier. Puis quand elle eut conscience, plus qu’elle le vit réellement, que Luciana se battait contre l’agresseur à la main baladeuse, elle se dit qu’elle devait augmenter son salaire.
Il serait mensonger de dire qu’elle n’en voulut pas à Alexandre de son absence au moment le plus critique de la soirée mais cette pensée n’effleura son esprit que l’espace de quelques secondes parce qu’il lui avait demandé s’il pouvait s’absenter pour aller au petit coin et qu’elle n’avait eu aucune raison de lui refuser de soulager un besoin vital et qu’en plus, de toutes façons, c’était le genre de prédateurs qui n’attendaient que ça : le moment de solitude pour attaquer. Ils auraient eu une autre occasion et cela aurait pu être pire.
Si Avalon était une île matriarcale, Vanessa avait d’abord été élevée dans un monde patriarcal et en gardait encore quelques traces dans sa façon de penser. Elle était reconnaissante plus que ce qu’elle ne pourrait jamais exprimer envers Luciana pour son aide mais elle fut soulagée d’entendre la voix d’Alexandre derrière elle. Alexandre prenait désormais tout en main et… Vanessa se laissa glisser lentement au sol, le regard dans le vide. Elle était perdue dans des pensées où se mêlaient un tas de sentiments contradictoire et surtout elle tombait un peu dans le classique schéma de la victime : la culpabilité. Sans se soucier des autres ni du spectacle qu’elle offrait elle se culpabilisait intérieurement. Pourquoi avait-il fallu qu’elle s’habille de cette façon ? Qu’elle boive plus que de raison ? C’était de sa faute. Elle n’était pas une proie, elle l’était devenue par ses choix.
Son prénom. La voix de Luciana. Sa main. Elle sursauta un peu, se tirant de ses pensées et se força à sourire alors qu’elle avait envie de craquer, de se laisser aller. Mais ce n’était ni l’endroit, ni le moment, ni la compagnie. De suite lui vint l’image de Drake, elle se souvint de la chaleur de son corps lors de leur étreinte avant qu’il ne fît sa chute dans la douche. C’était ce dont elle avait besoin. Lui. Sa force. Sa présence.
Elle se releva tant bien que mal, tirant sur sa robe pour dissimuler le plus de peau possible, affichant un sourire sur ses lèvres qui n’avait de vrai que le soulagement et la reconnaissance qu’elle éprouvait.
-Ça va… Enfin non mais ça ira. Merci. Fais-moi penser à t’accorder une augmentation ! Et pardonne l’intrusion dans tes pensées…J’ai paniqué… Elle avait un discours un peu décousu mais elle voulait tant exprimer, et à la fois… Que finalement elle ne dit que quelques mots résumant assez bien sa pensée. Et réalisa avoir dit à haute voix le coup de l’augmentation, ce qui lui arracha un rire qui fut un brin nerveux mais réellement amusé. Penser à ça en de telles circonstance…Non mais franchement !
Elle se tourna vers Alexandre qui avait réduit les deux violeurs en puissance à l’état de proies quand ils s’étaient cru chasseurs. Une lueur mauvaise passa dans son regard. Elle pourrait les tuer. Là. De suite. Les réduire en un petit tas de cendres qu’elle jetterait aux chiottes et ils ne seraient que trois à connaître la vérité sur ces pourritures. Elle soupira et secoua la tête, faisant disparaître de ses pensées sa fugace envie meurtrière. Il y aurait enquête. Elle était piètre menteuse en règle générale. Et si Drake lui posait la moindre question à ce sujet…Elle serait incapable de lui cacher la vérité. Elle connaissait son sens du devoir mais aussi sa loyauté envers elle… Elle ne doutait pas qu’il choisirait de la couvrir le cas échéant mais cela lui pèserait bien trop sur la conscience. Non. Elle ne pourrait jamais lui faire vivre cela. Ni obliger Alex et Luciana à porter le fardeau de la complicité d’un double homicide.
-Bon…On fait quoi de ces deux…-là ? Demanda-t-elle tout en retenant l’envie de les insulter. Ils n’en valaient pas la peine. Les livrer aux autorités serait une bonne idée, Vanessa, non ? Mais la jeune femme, à sa décharge, n’avait pas encore les idées assez claires pour penser de façon aussi pragmatique.
-Luciana…Je…peux avoir un verre d’eau pétillante, s’il te plaît ? Plus d’alcool. Et ses jambes semblaient encore incapables de se déplacer. Elle était choquée, ce qui était normale. Et toujours mortifiée même si elle faisait semblant de ne pas l’être à ce point devant ses employés. Pas parce qu’elle pensait qu’un patron doit se montrer sans faiblesses devant ceux qu’il emploi mais parce qu’elle répugnait à admettre sa faiblesse. Elle ne pouvait pas concevoir qu’elle n’était pas aussi forte que ce qu’elle croyait.
Look me in the eyes so I know you know
I'm everywhere you want me to be
Zorya
Vanessa Craven
legendary
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 08/10/2023
HIBOUX : 393
FAYS : 1803
Amplificatum