Le spectacle est loin de commencer, l’ouverture n’est encore qu’une ombre lointaine. Le cabaret n’est pas vide pour autant, puisque chaque employé a sa part de préparatifs pour assurer show et soirée. On pense forcément aux artistes, leurs répétitions, leurs costumes, leurs maquillages… Mais il y avait aussi les cuisines, le bar, la salle, les vestiaires, l’administratif, la sécurité… Pour ne citer qu’eux. Chaque élément avait son propre rythme, mais le lieu pouvait paraître à la fois calme et aussi organisé qu’une fourmilière.
Alors pourquoi diable Alex était planqué contre cette colonne, dans la pénombre de la salle non éclairée ? La question ne lui traversa l’esprit qu’une demi-seconde, alors qu’elle revient de la réserve avec une caisse dans les bras. Il suffit de connaître ce qu’il y a dans la direction qu’avait pris le regard du brun, avant qu’il ne remarque son retour, pour savoir. La scène. Luciana tressaille quand il se tourne vers elle, sourire aux lèvres et clin d’oeil habituel. Elle soupire, lève les yeux au ciel pour toute réponse, avant de laisser ses iris se perdre vers la jeune femme qui semble s’entraîner sur scène.
L’observation de la barmaid ne dure pas plus d’une pincée de secondes avant qu’elle ne se détourne de l’effeuilleuse en herbe et du curieux de service pour s’en retourner à ses propres préoccupations. Elle se dit bien un instant que Siobhan n’est pas dans son rôle habituel, elle. Cela reste une information dans l’esprit de la lusitanienne, alors qu’elle passe silencieusement derrière son bar et pose son carton sur le plan de travail. Il lui faut remettre des bouteilles au frais pour les cocktails et différentes boissons proposées.
Elle commence son rangement tranquillement, jetant parfois des regards lointains sur la rouquine, sans n’imprimer aucune émotion sur son visage. Quand au vigile, il s’est approché et installé sur l'un des tabourets, non loin d’elle. Le bras appuyé sur le zinc, il observe les deux femmes qui peuplent son champ de vision périphérique. « T’as rien d’autre à faire ? » Le murmure n’est audible qu’au charmeur qui sourit de plus belle à son attention. « Non, chérie, j’aime bien vous regarder bosser. » Un sifflant « Tssss » se contente de ponctuer cette phrase. Elle l’observe une seconde avant de continuer son taf. De toute façon, elle n'arrivera pas à le décoller de là tant qu’il ne l’aurait pas décidé.
@Siobhan Kavanagh
Alors pourquoi diable Alex était planqué contre cette colonne, dans la pénombre de la salle non éclairée ? La question ne lui traversa l’esprit qu’une demi-seconde, alors qu’elle revient de la réserve avec une caisse dans les bras. Il suffit de connaître ce qu’il y a dans la direction qu’avait pris le regard du brun, avant qu’il ne remarque son retour, pour savoir. La scène. Luciana tressaille quand il se tourne vers elle, sourire aux lèvres et clin d’oeil habituel. Elle soupire, lève les yeux au ciel pour toute réponse, avant de laisser ses iris se perdre vers la jeune femme qui semble s’entraîner sur scène.
L’observation de la barmaid ne dure pas plus d’une pincée de secondes avant qu’elle ne se détourne de l’effeuilleuse en herbe et du curieux de service pour s’en retourner à ses propres préoccupations. Elle se dit bien un instant que Siobhan n’est pas dans son rôle habituel, elle. Cela reste une information dans l’esprit de la lusitanienne, alors qu’elle passe silencieusement derrière son bar et pose son carton sur le plan de travail. Il lui faut remettre des bouteilles au frais pour les cocktails et différentes boissons proposées.
Elle commence son rangement tranquillement, jetant parfois des regards lointains sur la rouquine, sans n’imprimer aucune émotion sur son visage. Quand au vigile, il s’est approché et installé sur l'un des tabourets, non loin d’elle. Le bras appuyé sur le zinc, il observe les deux femmes qui peuplent son champ de vision périphérique. « T’as rien d’autre à faire ? » Le murmure n’est audible qu’au charmeur qui sourit de plus belle à son attention. « Non, chérie, j’aime bien vous regarder bosser. » Un sifflant « Tssss » se contente de ponctuer cette phrase. Elle l’observe une seconde avant de continuer son taf. De toute façon, elle n'arrivera pas à le décoller de là tant qu’il ne l’aurait pas décidé.
@Siobhan Kavanagh
~
Luciana Monteiro
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 22/09/2024
HIBOUX : 117
FAYS : 376
Amplificatum
Danse, oh oui danse, fais comme si j'étais pas là, quelle chance de te voir danser comme ça
☾☾ L’irlandaise dans un cabaret, si son père avait un jour imaginé cela, elle aurait été sans doute envoyée au couvent ! C’est sans doute le plus bel avantage que lui a apporté Avalon, comme quoi son ange gardien l'a bien sauvé de bien des façons.
Quand la rouquine a poussé la porte de la lune noire, la patronne des lieux lui a donc donné l’opportunité de quitter son emploi de gratte-papier pour s’épanouir dans une voie artistique.
Faire entendre sa voix, dans tous les sens du terme, exister, quand les projecteurs la mettent en lumière, l’obscurité aidant, c’est à peine si elle aperçoit les spectateurs quand elle est ainsi sur scène, obligée de plisser les yeux pour voir. Ce qui n’est pas plus mal, la grande timide peut s’imaginer totalement seule, lorsqu’elle chante, et ainsi ne pas avoir une boule au ventre.
Et puis créer son personnage Ginger sur scène l'exubérante, la voluptueuse aventureuse, le jour et la nuit avec celle qu’elle est donc réellement.
Ce soir, elle est présente en avance, avec une idée en tête, une graine plantée par l’effeuilleuse du cabaret, qu’elle se lance, elle aussi dans son domaine.
Autant dire que la jeune femme est devenue presque aussi rouge que ses cheveux, et puis l’idée à germée petit à petit.
Elle qui souhaite oublier son passé, se défaire des interdits qu’on lui a tant dictés, au-fond serait une façon de s’exprimer artistiquement, et de se permettre tout ce qu’elle n’a pas pu par le passé. Comme ce soir les lieux sont encore vide, bon il y a Luciana, mais c’est comme être seule sur les lieux pour Siobhan, à croire que la brune garde toute amabilité pour les clients uniquement. Là voilà qui se dit qu’elle pourrait tenter, juste ce soir, personne ne le saura de toute façon, si ?
Les paroles de la professionnelle lui reviennent “avec tes courbes et ton visage de poupée, tu serais juste parfaite !” Nerveuse hésitante, elle se mordille longuement la lèvre inférieure, alors qu’elle s'observe dans le miroir des coulisses en tenue, et avant de se jeter à l’eau, en réglant la musique, prenant les accessoires les fameuses plumes roses poudrées. Il ne reste que le bruit de ses talons aiguilles qui couvre celui des battements de son coeur qui bat la chamade, des échasses pour la jeune femme qui avance donc sur la scène quelque peu fébrile… Imagine que tu rêve Sio, et tout ira bien…. Elle ferme les yeux alors avant de prendre une profonde inspiration et se lancer, alors que dans un premier temps ses mains tremblent légèrement dans l'exécution des gestes qu’elle a si souvent observé.
Puis enfin la détente vient la place aux émotions prend toute sa place, comme lorsqu’elle réalise un portrait au fusain, elle devient plus à l’aise, s’amusant presque, elle ouvre les yeux. Quand soudain il lui semble entendre un bruit sourd, comme si quelqu’un percutait une caisse de boisson, le tintement du verre est en tout cas facilement reconnaissable. La voilà qui à les joues qui s’empourprent donc à vitesse grand V. Heureusement qu’elle en était à la moitié du numéro, d’une voix quelque peu étranglée et très gênée elle dit alors.
“Luciana c’est toi ?!”
Mon dieu pourvu que ce soit elle d’ailleurs, ou encore son amie Connie l’effeuilleuse, ou sinon elle va filer tel une souris se terrer, et cela pour très longtemps.
Quand la rouquine a poussé la porte de la lune noire, la patronne des lieux lui a donc donné l’opportunité de quitter son emploi de gratte-papier pour s’épanouir dans une voie artistique.
Faire entendre sa voix, dans tous les sens du terme, exister, quand les projecteurs la mettent en lumière, l’obscurité aidant, c’est à peine si elle aperçoit les spectateurs quand elle est ainsi sur scène, obligée de plisser les yeux pour voir. Ce qui n’est pas plus mal, la grande timide peut s’imaginer totalement seule, lorsqu’elle chante, et ainsi ne pas avoir une boule au ventre.
Et puis créer son personnage Ginger sur scène l'exubérante, la voluptueuse aventureuse, le jour et la nuit avec celle qu’elle est donc réellement.
Ce soir, elle est présente en avance, avec une idée en tête, une graine plantée par l’effeuilleuse du cabaret, qu’elle se lance, elle aussi dans son domaine.
Autant dire que la jeune femme est devenue presque aussi rouge que ses cheveux, et puis l’idée à germée petit à petit.
Elle qui souhaite oublier son passé, se défaire des interdits qu’on lui a tant dictés, au-fond serait une façon de s’exprimer artistiquement, et de se permettre tout ce qu’elle n’a pas pu par le passé. Comme ce soir les lieux sont encore vide, bon il y a Luciana, mais c’est comme être seule sur les lieux pour Siobhan, à croire que la brune garde toute amabilité pour les clients uniquement. Là voilà qui se dit qu’elle pourrait tenter, juste ce soir, personne ne le saura de toute façon, si ?
Les paroles de la professionnelle lui reviennent “avec tes courbes et ton visage de poupée, tu serais juste parfaite !” Nerveuse hésitante, elle se mordille longuement la lèvre inférieure, alors qu’elle s'observe dans le miroir des coulisses en tenue, et avant de se jeter à l’eau, en réglant la musique, prenant les accessoires les fameuses plumes roses poudrées. Il ne reste que le bruit de ses talons aiguilles qui couvre celui des battements de son coeur qui bat la chamade, des échasses pour la jeune femme qui avance donc sur la scène quelque peu fébrile… Imagine que tu rêve Sio, et tout ira bien…. Elle ferme les yeux alors avant de prendre une profonde inspiration et se lancer, alors que dans un premier temps ses mains tremblent légèrement dans l'exécution des gestes qu’elle a si souvent observé.
Puis enfin la détente vient la place aux émotions prend toute sa place, comme lorsqu’elle réalise un portrait au fusain, elle devient plus à l’aise, s’amusant presque, elle ouvre les yeux. Quand soudain il lui semble entendre un bruit sourd, comme si quelqu’un percutait une caisse de boisson, le tintement du verre est en tout cas facilement reconnaissable. La voilà qui à les joues qui s’empourprent donc à vitesse grand V. Heureusement qu’elle en était à la moitié du numéro, d’une voix quelque peu étranglée et très gênée elle dit alors.
“Luciana c’est toi ?!”
Mon dieu pourvu que ce soit elle d’ailleurs, ou encore son amie Connie l’effeuilleuse, ou sinon elle va filer tel une souris se terrer, et cela pour très longtemps.
CODAGE PAR AMATIS
« Just kind » | You can't say you hate me, then call me when you're hurt.Baby, you know that's not how this works, no |
Siobhan Kavanagh
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2024
HIBOUX : 48
FAYS : 245
Amplificatum
Elle s’affairait tranquillement à préparer son service, tandis que l’observateur n’en loupe pas une miette. C’est la seconde caisse, posée peut-être un peu plus brusquement, qui fait réaliser à l’artiste qu’elle n’est pas seule dans la pièce. La faute d’Alex qui jouait peu à peu sur son humeur, même sans rien faire. Il la rendait nerveuse par sa simple présence. Un agacement qu’elle avait parfois du mal à contenir. La question fuse, et la barmaid admoneste l’homme toujours accoudé au bar d’un regard noir. C’est sa faute. Un point c’est tout.
Elle s’apprête à répondre à Siobhan quand un mouvement à ses côtés la retient une seconde supplémentaire. Un haussement de sourcil alors qu’elle comprend où il veut en venir. Le regard le jugeant sans équivoque, elle penche tout de même la tête avec un soupir avant de reporter son attention sur la rouquine qui semble attendre fébrilement de l’autre côté de la pièce. La lumière tamisée de l’espace, et le faible éclairage du coté du bar ne doivent pas l’aider, avec les spots de la scène allumés, à distinguer les silhouettes présentes.
« Oui. » Concis. Typiquement Lucianesque. Pourtant, nouveau mouvement de main d’Alex, et nouveau soupir de la lusitanienne qui obtempère toutefois à la demande silencieuse de l’homme à ses côtés sans se demander pourquoi. Ça lui paraît logique, donc elle n’a pas de raison de ne pas le dire. « Tu peux continuer, ne t’en fais pas. » Elle penche à nouveau la tête de côté, regardant le beau gosse en mode "c’est bon, t’es content ?" un peu tendu. Regard auquel il répond avec un sourire dont il a le secret et qui pourrait presque le rendre sympathique. Tant qu’il n’ouvre pas la bouche, selon le point de vue de Luce.
@Siobhan Kavanagh
Elle s’apprête à répondre à Siobhan quand un mouvement à ses côtés la retient une seconde supplémentaire. Un haussement de sourcil alors qu’elle comprend où il veut en venir. Le regard le jugeant sans équivoque, elle penche tout de même la tête avec un soupir avant de reporter son attention sur la rouquine qui semble attendre fébrilement de l’autre côté de la pièce. La lumière tamisée de l’espace, et le faible éclairage du coté du bar ne doivent pas l’aider, avec les spots de la scène allumés, à distinguer les silhouettes présentes.
« Oui. » Concis. Typiquement Lucianesque. Pourtant, nouveau mouvement de main d’Alex, et nouveau soupir de la lusitanienne qui obtempère toutefois à la demande silencieuse de l’homme à ses côtés sans se demander pourquoi. Ça lui paraît logique, donc elle n’a pas de raison de ne pas le dire. « Tu peux continuer, ne t’en fais pas. » Elle penche à nouveau la tête de côté, regardant le beau gosse en mode "c’est bon, t’es content ?" un peu tendu. Regard auquel il répond avec un sourire dont il a le secret et qui pourrait presque le rendre sympathique. Tant qu’il n’ouvre pas la bouche, selon le point de vue de Luce.
@Siobhan Kavanagh
~
Luciana Monteiro
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 22/09/2024
HIBOUX : 117
FAYS : 376
Amplificatum
Danse, oh oui danse, fais comme si j'étais pas là, quelle chance de te voir danser comme ça
☾☾Pendant quelques minutes, elle s’en est crue parfaitement capable, être sûre d’elle sans faire semblant, être pleine d’assurance, autant dans sa vie que dans ses gestes parfaitement exécutés. Pourtant il a fallu d’un bruit un simple bruit, pour que ses jambes se mettent à flageller dans la seconde, alors qu’un frisson lui parcourt l’échine.
La question peut-être bête, mais alors que son coeur s’emballe, la présence de la brune aussi froide soit-elle serait presque rassurante.
Aussi quand elle entend sa voix, la voilà soulager, le poids s’en va de ses épaules, pour autant elle secoue la tête vivement, tout comme pour mieux affirmer la négation de son esprit.
"- Stupide, je suis stupide !"
La voilà qui porte une main à son front, alors qu’elle sent ses yeux s’embrumer, ayant du mal à y voir, et cela n’a rien avoir avec l’éclairage de la scène. La voilà qui récupère donc les plumes roses poudre sur la scène, manquant au passage de se tordre la cheville, perchée sur ses talons. Alors que les joues en feu, elle passe le rideau lourd en velours, pour se retrouver dans les coulisses…
La voilà qui se trouve ridicule, alors qu’elle s’assoit à la hâte sur un des tabourets, remettant en place, le peu de vêtement qu’elle porte. Dans sa fuite, l’irlandaise à récupérer un peignoir en soie noir posée sur un des paravents. La voilà qui le noue donc, essuyant les billes d’eau salées qui roulent sur ses joues soudainement…
La voilà qui se mire davantage dans le miroir qui lui fait face, ses doigts fin détaillant ses traits, et dans un souffle, elle murmure simplement comme si soudainement la triste réalité venait à la frapper.
"- Rester à ma place, père avait raison …"
Et au fond c’est bien ce qui lui déchire les entrailles, lui mettant son coeur en miette, en réalité.
Bien loin d’imaginer qu’un regard masculin, n’est pas de son avis, peut-être cela lui donnerait peut-être enfin un peu d’aplomb qui n’est pas feint, même si dans le même temps, elle voudrait se terrer dans un trou de souris sans doute.
Il n’empêche qu’à cet instant, elle se voit comme la dernière des imbéciles qui a cru aux bonnes paroles de Sybille, naïve qu’elle est. Ah ma petite, il serait temps que tu arrêtes d’imaginer ta vie à travers les pages noircies des livres…
Elle n’a plus l’âge de croire que tout est possible, là voilà donc qui pose sa paume droit sur le le miroir, comme pour mieux effacer les dernières minutes de sa vie de sa mémoire, fermant les yeux.
Près de vingt minutes la plutard toujours en peignoir mais délestée de ses chaussures, la voilà qui marche vers le bar, sans un mot dans un premier temps, elle tente de sourire pour briser la glace, enfin la couche de glace pour être exact quand on connaît un peu la brune.
La voilà qui s’assoit sur un des tabourets, hésitante dans un premier temps, mais la nécessité de l'alcool la force à prendre la parole.
"- Tu aurais quelque-chose de fort ?"
Pas à se brûler les cordes vocales pour son numéro de ce soir, mais l’idée est bien présente, la voilà qui attend donc, ayant prit le temps de se repoudrer tout de même, pour que le fait qu’elle est pleurer ne soit pas perceptible.
La question peut-être bête, mais alors que son coeur s’emballe, la présence de la brune aussi froide soit-elle serait presque rassurante.
Aussi quand elle entend sa voix, la voilà soulager, le poids s’en va de ses épaules, pour autant elle secoue la tête vivement, tout comme pour mieux affirmer la négation de son esprit.
"- Stupide, je suis stupide !"
La voilà qui porte une main à son front, alors qu’elle sent ses yeux s’embrumer, ayant du mal à y voir, et cela n’a rien avoir avec l’éclairage de la scène. La voilà qui récupère donc les plumes roses poudre sur la scène, manquant au passage de se tordre la cheville, perchée sur ses talons. Alors que les joues en feu, elle passe le rideau lourd en velours, pour se retrouver dans les coulisses…
La voilà qui se trouve ridicule, alors qu’elle s’assoit à la hâte sur un des tabourets, remettant en place, le peu de vêtement qu’elle porte. Dans sa fuite, l’irlandaise à récupérer un peignoir en soie noir posée sur un des paravents. La voilà qui le noue donc, essuyant les billes d’eau salées qui roulent sur ses joues soudainement…
La voilà qui se mire davantage dans le miroir qui lui fait face, ses doigts fin détaillant ses traits, et dans un souffle, elle murmure simplement comme si soudainement la triste réalité venait à la frapper.
"- Rester à ma place, père avait raison …"
Et au fond c’est bien ce qui lui déchire les entrailles, lui mettant son coeur en miette, en réalité.
Bien loin d’imaginer qu’un regard masculin, n’est pas de son avis, peut-être cela lui donnerait peut-être enfin un peu d’aplomb qui n’est pas feint, même si dans le même temps, elle voudrait se terrer dans un trou de souris sans doute.
Il n’empêche qu’à cet instant, elle se voit comme la dernière des imbéciles qui a cru aux bonnes paroles de Sybille, naïve qu’elle est. Ah ma petite, il serait temps que tu arrêtes d’imaginer ta vie à travers les pages noircies des livres…
Elle n’a plus l’âge de croire que tout est possible, là voilà donc qui pose sa paume droit sur le le miroir, comme pour mieux effacer les dernières minutes de sa vie de sa mémoire, fermant les yeux.
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* *
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Près de vingt minutes la plutard toujours en peignoir mais délestée de ses chaussures, la voilà qui marche vers le bar, sans un mot dans un premier temps, elle tente de sourire pour briser la glace, enfin la couche de glace pour être exact quand on connaît un peu la brune.
La voilà qui s’assoit sur un des tabourets, hésitante dans un premier temps, mais la nécessité de l'alcool la force à prendre la parole.
"- Tu aurais quelque-chose de fort ?"
Pas à se brûler les cordes vocales pour son numéro de ce soir, mais l’idée est bien présente, la voilà qui attend donc, ayant prit le temps de se repoudrer tout de même, pour que le fait qu’elle est pleurer ne soit pas perceptible.
CODAGE PAR AMATIS
« Just kind » | You can't say you hate me, then call me when you're hurt.Baby, you know that's not how this works, no |
Siobhan Kavanagh
survivor
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DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2024
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