# Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Mar 15 Oct - 21:38
Mar 15 Oct - 21:38
La femme est l'être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves.
Siobhan Kavanagh
Bienvenue à toi jeune mage
TW de la fiche Pseudo- Psyché - Âge : l'âge de répondre au docteur - Crédit des images ; Tumblr -- Comment as-tu connu le forum ? Par Lyskhat
informations
Optimiste - Joueuse -Bonne vivante- Méfiante- Timide- franche parfois trop - Impulsive - Secrète - A deux facette Ginger la créature séductrice sur scène et elle
Parlez-nous de vous...
histoire de votre personnage
Ginger, cela aurait pû être son prénom au vu des mèches flamboyantes qu’elle avait déjà lorsqu’elle poussa son premier cri à quelques jours de noël, il y aura bientôt trente ans. Petite dernière d’une famille de cinq, qui a pointé le bout de son nez dans un cocon aimant et chaleureux, dans un petit village d’Irlande. La vallée à perte de vue, et les embruns marins, et les chevaux, voilà avec quoi Siobhan a grandi. La plus fragile des roses, voilà l’origine de son prénom, alors que sa mère pensait devoir faire le deuil de la maternité, la rousse est le dernier cadeau qu’on lui a donné.
Chouaillée, par ses aînés, elle a pu s’épanouir dans une innocence pure, ne connaissant que la joie et le plaisir de l’instruction. Avoir une tête bien pleine, voilà une chose que son paternel lui a toujours inculquée, l'importance d’avoir de la matière grise, oublier les contines pour enfants pour l’endormir, non elle avait droit à des passages d’illustres romans.
C’est sans doute pour cela que son imaginaire s’est développé si vite, et que Sio’ a sut se créer sa bulle à elle très vite, à travers les mots qui noircissent les pages, mais aussi en se découvrant une passion pour le fusain, alors qu’elle était encore une enfant. Dans son monde à elle, comme lui a toujours dit sa soeur, sur son nuage, pas grand-chose ne peut l’atteindre. Avec cette vision aux tonalités pastels, elle s’épanouit, dans la liberté que lui offre les balades équines, et elle apprend à tenir une maison, à coudre aussi, enfin toutes les choses que maîtrisent parfaitement sa mère, son héroïne, cette femme si douce, une bulle d’amour.
Ce n’est que bien plus tard que Sioban a su mettre réellement les choses en places, rassemblés les pièces, les brides de souvenirs dans le bon ordre, parce qu’après tout la psyché fait des choses assez folles, quand il s’agit de nous protéger, et ainsi déposer un voile devant nos yeux. Enfant, elle aurait juré que ses parents étaient le symbole d’un couple parfait, amoureux même après tant d’années, unies en sortant de l’adolescence, la réalité était bien plus nuancée. Entre compromis, rêves oubliés, passion fanée, mais surtout domination masculine. Son père cet homme droit militaire de carrière, ce n’est qu’à l’adolescence qu’elle la rouquine prit conscience que sa froideur, n’était pas uniquement dû à la pudeur de son genre, mais bien un trait de caractère, une deuxième facette qu’il ne valait mieux ne pas éveiller.
Ne pas réveiller la bête en l’homme, voilà ce que lui avait glissé un jour Norah peu de temps après son mariage, quand elle avait pu quitter le foyer familiale. Raison de plus pour Siobhan d’être encore plus effacée, marchant ainsi dans les pas de sa mère, ne cherchant pas trop à comprendre l’agitation du monde extérieur, s’évadant uniquement via la littérature. Cette routine ne lui a jamais trop pesée à vrai dire puisqu’elle n’a jamais connu autre chose, cela lui semblait être la normalité de la vie. Premier tsunami qui a donc secoué notre irlandaise, c’est la disparition de sa lumière, son guide, son étoile, sa mère emportée par la maladie…
Se réfugier dans le dessin, les larmes, le spleen en littérature, elle n’a pas pu le faire, alors âgée de quinze ans, dernière fille présente dans le foyer, elle a pris la relève pour tenir parfaitement la demeure, comme disait son père, surtout pour les soirées dites mondaines. Coiffure parfaite, sans une mèche qui dépasse, sourire de façade, oh oui Siobhan a su très vite être la femme au foyer parfaite, même son rire devint alors à peine audible. Une parfaite maîtresse de maison, le soucis avec la perfection, eh bien cela reste que cela n’existe pas, ce n’est qu’une façade.
Elle se l’est jurée un jour, elle connaîtrait la véritable liberté, prendrait le bateau, pour quitter sa terre natale autrefois si rassurante, pour explorer le monde !
Le problème, c’est que tout cela est restée une chimère pour la rousse, ne voyageant au final qu’à travers ses lectures, se voyant dans un futur de plus en plus en noir et blanc quelque-chose de fade et sans saveurs.
Botanique hors pair, un talent transmis là encore par sa mère, elle se mit à songer à user de divers filtres sur elle, pour rendre sa vie, plus supportable, plus douce, et ainsi garder ce masque de la perfection. Une précision donc là à apporter, il a été dit que chez les Kavanagh, seuls les hommes développent des pouvoirs, les femmes elles se concentrent sur les arts, que cela soit l’alchimie, ou la cartomancie. Longtemps Siobhan s’est cru sans particularité donc, avant d’apprendre la vérité, dans les carnets de feue sa mère.
La magie des filles Kavanagh était tout simplement mise en sommeil par un sort à la naissance, en effet leur mère avait la particularité, celle d’avoir créer une malédiction touchant les filles de la famille uniquement, ayant ainsi un grand pouvoir en elle depuis toujours, qu’elle mit en veille par amour… Seconde vague dans la figure qui manqua de faire sombrer Siobhan, après la résignation de connaître la même vie morne, vint l’envie de la rébellion toujours en arborant son sourire de façade. Ce n’est qu’à l’aube de ses dix-septs ans qu’elle parvint à couper les fils qui libèrent sa magie, son don, son sixième sens, et soudain les mots que lui soufflait sa mère au creux de son oreille, lors de ses nuits de cauchemars lui revenait Un troisième oeil veillera toujours sur toi, il est en toi…
Pourquoi sa mère avait ce choix, de lancer cette malédiction sur ses filles, alors que cette dernière se montrait toujours dès plus enthousiaste quand le Chaos s’exprimait chez ses fils? L’irlandaise était perdue, et qui est plus en colère aussi tout au fond d’elle, au plus profond d’elle-même.
Libérée de la malédiction, son chaos s’exprima au début dans l’anarchie la plus totale, et il fut dure pour elle d’être discrète, tellement le don de puissant pouvait s’exprimer de façon soudaine, pourtant avec le temps et malgré les années perdues, étrangement la maîtrise vint assez vite. Il faut dire que Siobhan a énormément lu d'ouvrages sur les dons prophétiques, mais aussi beaucoup pratiquée, s’isolant. La nature l’aidant à gérer son chaos justement, et à se canaliser avec le temps certes, mais aussi le précieux cadeau de sa grand-mère maternelle.
La chose à laquelle elle ne s’attendait pas, c’est que sa sœur aînée, refuse de découvrir son potentiel, préférant rester dans le déni, partant ainsi pour le nouveau monde, l'eldorado du moment à la fin de la première guerre mondiale, à savoir les Etats-Unis.
Pour la première fois, Siobhan se sentie abandonnée livrée à elle-même, et surtout elle sût qu’il fallait qu’elle prenne son destin en main, sinon elle demeurait à jamais une marionnette,une figurante dans sa propre vie, et cela lui était tout bonnement insupportable.
Quand son frère cadet vint lui annoncer la grande nouvelle, SA solution à lui pour sauver la famille de la ruine alors que leur père lui se lançait dans de seconde noces, prise au piège à son tour. Elle n’accueillit pas du tout la nouvelle, comme une bonne chose.
”- Sio’ soit raisonnable, un mariage d’amour, ce ne sont que des fadaises qui se trouvent dans tes nombreux ouvrages ! Liam est parfait pour toi, sa famille à de l’argent et de l’influence. Votre union est parfaite, tu connaîtras le faste de la vie à Londres, de quoi te plains-tu !”
Sans parler du coup de poignard qui lui vint directement dans le coeur, ses yeux s’écarquillent et encore une fois la colère ne s’exprime pas, non ses poings se serrent simplement. Cet homme elle ne le connaît pas, et ne veut clairement rien savoir de lui, déjà il ne faut pas être saint d’esprit pour épouser une femme dont ne sait rien d’’autre que son prénom non ?!
User de ses dons de prophète pour connaître leur avenir possible, c’est ce qu’elle tenta cette nuit-là, tenant la broche de sa grand-mère maternelle au creux de ses mains, mais elle ne vit rien d’autre que le bijoux se dédoublant au-fur à mesure que ses larmes roulèrent sur ses joues.
Dans le désespoir le plus total donc, elle ne vit qu’une solution en plein coeur de la nuit, sans doute trop longtemps bercée par les tragédies qu’offre la littérature…
L’eau donc pour seule refuge, enfin surtout comme seul échappatoir, elle s’y engouffra, faute de mieux, loin de se douter que via cet acte, finalement synonyme d’une bouteille à la mer, au-lieu d’acter la fin de sa vie, elle s’assura la rédaction d’un nouveau tome grâce à un gardien.
Arrivée à Avalon-- Insulae Leann.
Inconsciente à son arrivée, le réveil fut brutal sur l’île d’Insulae Leann c’est l’équipe médical qui l’a prise en charge. Le moment où elle rencontra une compatriote @Delilah de Vries la jeune femme sut apaiser ses craintes et la rassurer, comme si un lien s’était tissé entre elles, par nostalgie pour la doctoresse sans doute. On lui fit aussi avaler un drôle de truc durant sa période de quarantaine, au goût disons peu ragoûtant, des choses étranges qui lui en arrivèrent pas mal pendant ces cinq semaines de toute façon.
Complètement paumée, sans accès à son chaos, elle n’eut pas d’autre choix que de suivre le rythme essayant d’assimiler, cette nouvelle vie. Avançant à petit pas, acceptant de ne rien savoir à l’avance, dur quand on a le don de prophétie…
Pourtant une chose lui parut tout de même évidente, où qu’elle est atterrie, c’est une chance qui s’offrait à elle, la chance d’une nouvelle vie, loin du fardeau familiale, une façon de se réinventer, et de vivre enfin sa propre vie ! Les Aes Sedai l’ont bien senti en elle d’ailleurs, c’est ainsi qu’elle fut initiée au serment inviolable afin de rejoindre l’île centrale, intégrant ainsi la vie d’Avalon, il y a bientôt trois ans.
Une nouvelle vie, donne lieu à un moment d’adaptation, elle qui n’avait jamais connu le travail, mais surtout une vie matriarcale, autant dire que cela représentait l’ultime libération, pouvoir faire ses propres choix, s’assumer entièrement. Alors oui dans un premier temps, cela ne fut pas simple, elle n’oublia pas sa famille, qui la pense donc aujourd’hui morte… Sans compter qu’elle a trouvé des petits boulots sans grands intérêts ayant au-moins le mérite de lui permettre de subsister. Petit à petit, la fleur pu enfin éclore et révéler sa réelle personnalité, même si elle est peu bavarde sur son passé, il est vrai.
Pour beaucoup elle reste un rayon de soleil, une femme qui aime profiter de la vie, le fonctionnement d’Avalon, elle n’y réfléchit pas trop bien trop heureuse, d’avoir eu cette deuxième chance en réalité, même si certaines choses commencent sérieusement à la faire tiquer.
Il y a peu, quelque-chose est venu perturber sa petite vie paisible en effet après des années, elle su enfin le rôle de cette fichu potion qu’on lui a fait avaler; une réfugiée venait d’arriver @Enora Bennet . Passé le premier choc, elle se demande bien qui est cette jeune femme et surtout pourquoi elles ne sont pas rencontrées, enfin dans leurs vies d’avant.
Siobhan s’ennuie ces derniers temps c’est pour cela que quand il est venu à ses oreilles qu’un cabaret allait ouvrir, elle n’a pas pu s’empêcher de franchir la porte, pour réaliser son rêve le plus secret. Chanter, elle fit donc la rencontre de @Vanessa Craven qui l’encouragea après que cette dernière eut lu une petite annonce dans le journal de la ville. Siobhan qui ne connaissait en rien le monde de la nuit, fut émerveillée telle une enfant le jour de noël voyant les cadeaux aux pieds du sapin. Manquant de confiance en elle, elle failli être aphone le soir de sa toute première représentation. Heureusement pour la rousse, le cabaret est une famille, les artistes étant dès plus solidaire quand il s'agit de réaliser ses rêves . C’est d’ailleurs l'effeuilleuse qui la rassura, juste avant de monter sur scène. Que dire de cette femme sa confiance et assurance. Les hommes qui sont littéralement sous son charme, alors qu’elle ne dévoilent au final pas grand-chose cacher derrière les larges plumes de couleurs…..
Un art dont elle tomba rapidement amoureuse, se disant qu’un jour elle oserait, un jour oui mais quand. Elle qui n’a pas conscience de sa féminité une seule seconde, c’est en côtoyant les filles du cabaret qu’elle s’émancipe et prend plaisir à s’habiller tous les soirs, dans des robes fourreaux qui épousent ses formes parfaitement. Puis il y a Alex le mutin qui lui a déjà soufflé qui l’a verrait bien sur scène à l’occasion, rien de grivois dans ses propos, un encouragement au mieux, au pire une taquinerie.
Il n’empêche qu’un après-midi alors qu’elle croyait le cabaret vide, Luciana en réserve, elle se lança dans un numéro improvisé, après l'avoir vu faire tant de fois, Sio’ avait retenu les mouvements. Galvanisée par cette euphorie, et cette confiance en elle jusqu’alors, la rousse s’est promit de demander à Vanessa de pouvoir être officiellement la nouvelle recrue.
Pour tout ceux qui aurait connu la Siobhan d’autre fois, autant dire que la personne qu’elle est sur scène, est son exacte opposée, jouer un rôle lui va donc ainsi comme un gant, ce qui n’enlève en rien, sa réelle timidité une fois la lumière des projecteurs éteinte. Pour ne rien arranger il y a cet homme présent le soir, difficile de ne pas avoir mémoriser son regard vert qui peut-être si dur parfois . Gardien tu parles, pour la rousse ce gars là demeure surtout un geôlier qui adore avoir un rôle d’encadrant et affirmé sa supériorité. @Eko Townsend représente, la part sombre qu’elle a trop bien connu chez son paternel, et elle ne saurait dire si elle peut se fier à lui ou non. Pas mal de filles du club semble l’apprécier, gloussant à la simple évocation de son prénom, pourtant la rousse reste pour l’heure sur la retenue, chat échaudé craint l’eau froide comme on dit. Seul le temps lui dire qu’elle attitude adopter avec lui, surtout qu’il semble bien apprécier ses numéros à elle, le détail ne lui a pas échapper, une part d’elle ne peut s’empêcher de penser, qu’il l’a connu à la période la plus fragile, quand elle était encore un oisillon tombé du nid, et qu’il pourrait vouloir en profiter.
Chouaillée, par ses aînés, elle a pu s’épanouir dans une innocence pure, ne connaissant que la joie et le plaisir de l’instruction. Avoir une tête bien pleine, voilà une chose que son paternel lui a toujours inculquée, l'importance d’avoir de la matière grise, oublier les contines pour enfants pour l’endormir, non elle avait droit à des passages d’illustres romans.
C’est sans doute pour cela que son imaginaire s’est développé si vite, et que Sio’ a sut se créer sa bulle à elle très vite, à travers les mots qui noircissent les pages, mais aussi en se découvrant une passion pour le fusain, alors qu’elle était encore une enfant. Dans son monde à elle, comme lui a toujours dit sa soeur, sur son nuage, pas grand-chose ne peut l’atteindre. Avec cette vision aux tonalités pastels, elle s’épanouit, dans la liberté que lui offre les balades équines, et elle apprend à tenir une maison, à coudre aussi, enfin toutes les choses que maîtrisent parfaitement sa mère, son héroïne, cette femme si douce, une bulle d’amour.
Ce n’est que bien plus tard que Sioban a su mettre réellement les choses en places, rassemblés les pièces, les brides de souvenirs dans le bon ordre, parce qu’après tout la psyché fait des choses assez folles, quand il s’agit de nous protéger, et ainsi déposer un voile devant nos yeux. Enfant, elle aurait juré que ses parents étaient le symbole d’un couple parfait, amoureux même après tant d’années, unies en sortant de l’adolescence, la réalité était bien plus nuancée. Entre compromis, rêves oubliés, passion fanée, mais surtout domination masculine. Son père cet homme droit militaire de carrière, ce n’est qu’à l’adolescence qu’elle la rouquine prit conscience que sa froideur, n’était pas uniquement dû à la pudeur de son genre, mais bien un trait de caractère, une deuxième facette qu’il ne valait mieux ne pas éveiller.
Ne pas réveiller la bête en l’homme, voilà ce que lui avait glissé un jour Norah peu de temps après son mariage, quand elle avait pu quitter le foyer familiale. Raison de plus pour Siobhan d’être encore plus effacée, marchant ainsi dans les pas de sa mère, ne cherchant pas trop à comprendre l’agitation du monde extérieur, s’évadant uniquement via la littérature. Cette routine ne lui a jamais trop pesée à vrai dire puisqu’elle n’a jamais connu autre chose, cela lui semblait être la normalité de la vie. Premier tsunami qui a donc secoué notre irlandaise, c’est la disparition de sa lumière, son guide, son étoile, sa mère emportée par la maladie…
Se réfugier dans le dessin, les larmes, le spleen en littérature, elle n’a pas pu le faire, alors âgée de quinze ans, dernière fille présente dans le foyer, elle a pris la relève pour tenir parfaitement la demeure, comme disait son père, surtout pour les soirées dites mondaines. Coiffure parfaite, sans une mèche qui dépasse, sourire de façade, oh oui Siobhan a su très vite être la femme au foyer parfaite, même son rire devint alors à peine audible. Une parfaite maîtresse de maison, le soucis avec la perfection, eh bien cela reste que cela n’existe pas, ce n’est qu’une façade.
Elle se l’est jurée un jour, elle connaîtrait la véritable liberté, prendrait le bateau, pour quitter sa terre natale autrefois si rassurante, pour explorer le monde !
Le problème, c’est que tout cela est restée une chimère pour la rousse, ne voyageant au final qu’à travers ses lectures, se voyant dans un futur de plus en plus en noir et blanc quelque-chose de fade et sans saveurs.
Botanique hors pair, un talent transmis là encore par sa mère, elle se mit à songer à user de divers filtres sur elle, pour rendre sa vie, plus supportable, plus douce, et ainsi garder ce masque de la perfection. Une précision donc là à apporter, il a été dit que chez les Kavanagh, seuls les hommes développent des pouvoirs, les femmes elles se concentrent sur les arts, que cela soit l’alchimie, ou la cartomancie. Longtemps Siobhan s’est cru sans particularité donc, avant d’apprendre la vérité, dans les carnets de feue sa mère.
La magie des filles Kavanagh était tout simplement mise en sommeil par un sort à la naissance, en effet leur mère avait la particularité, celle d’avoir créer une malédiction touchant les filles de la famille uniquement, ayant ainsi un grand pouvoir en elle depuis toujours, qu’elle mit en veille par amour… Seconde vague dans la figure qui manqua de faire sombrer Siobhan, après la résignation de connaître la même vie morne, vint l’envie de la rébellion toujours en arborant son sourire de façade. Ce n’est qu’à l’aube de ses dix-septs ans qu’elle parvint à couper les fils qui libèrent sa magie, son don, son sixième sens, et soudain les mots que lui soufflait sa mère au creux de son oreille, lors de ses nuits de cauchemars lui revenait Un troisième oeil veillera toujours sur toi, il est en toi…
Pourquoi sa mère avait ce choix, de lancer cette malédiction sur ses filles, alors que cette dernière se montrait toujours dès plus enthousiaste quand le Chaos s’exprimait chez ses fils? L’irlandaise était perdue, et qui est plus en colère aussi tout au fond d’elle, au plus profond d’elle-même.
Libérée de la malédiction, son chaos s’exprima au début dans l’anarchie la plus totale, et il fut dure pour elle d’être discrète, tellement le don de puissant pouvait s’exprimer de façon soudaine, pourtant avec le temps et malgré les années perdues, étrangement la maîtrise vint assez vite. Il faut dire que Siobhan a énormément lu d'ouvrages sur les dons prophétiques, mais aussi beaucoup pratiquée, s’isolant. La nature l’aidant à gérer son chaos justement, et à se canaliser avec le temps certes, mais aussi le précieux cadeau de sa grand-mère maternelle.
La chose à laquelle elle ne s’attendait pas, c’est que sa sœur aînée, refuse de découvrir son potentiel, préférant rester dans le déni, partant ainsi pour le nouveau monde, l'eldorado du moment à la fin de la première guerre mondiale, à savoir les Etats-Unis.
Pour la première fois, Siobhan se sentie abandonnée livrée à elle-même, et surtout elle sût qu’il fallait qu’elle prenne son destin en main, sinon elle demeurait à jamais une marionnette,une figurante dans sa propre vie, et cela lui était tout bonnement insupportable.
Quand son frère cadet vint lui annoncer la grande nouvelle, SA solution à lui pour sauver la famille de la ruine alors que leur père lui se lançait dans de seconde noces, prise au piège à son tour. Elle n’accueillit pas du tout la nouvelle, comme une bonne chose.
”- Sio’ soit raisonnable, un mariage d’amour, ce ne sont que des fadaises qui se trouvent dans tes nombreux ouvrages ! Liam est parfait pour toi, sa famille à de l’argent et de l’influence. Votre union est parfaite, tu connaîtras le faste de la vie à Londres, de quoi te plains-tu !”
Sans parler du coup de poignard qui lui vint directement dans le coeur, ses yeux s’écarquillent et encore une fois la colère ne s’exprime pas, non ses poings se serrent simplement. Cet homme elle ne le connaît pas, et ne veut clairement rien savoir de lui, déjà il ne faut pas être saint d’esprit pour épouser une femme dont ne sait rien d’’autre que son prénom non ?!
User de ses dons de prophète pour connaître leur avenir possible, c’est ce qu’elle tenta cette nuit-là, tenant la broche de sa grand-mère maternelle au creux de ses mains, mais elle ne vit rien d’autre que le bijoux se dédoublant au-fur à mesure que ses larmes roulèrent sur ses joues.
Dans le désespoir le plus total donc, elle ne vit qu’une solution en plein coeur de la nuit, sans doute trop longtemps bercée par les tragédies qu’offre la littérature…
L’eau donc pour seule refuge, enfin surtout comme seul échappatoir, elle s’y engouffra, faute de mieux, loin de se douter que via cet acte, finalement synonyme d’une bouteille à la mer, au-lieu d’acter la fin de sa vie, elle s’assura la rédaction d’un nouveau tome grâce à un gardien.
Inconsciente à son arrivée, le réveil fut brutal sur l’île d’Insulae Leann c’est l’équipe médical qui l’a prise en charge. Le moment où elle rencontra une compatriote @Delilah de Vries la jeune femme sut apaiser ses craintes et la rassurer, comme si un lien s’était tissé entre elles, par nostalgie pour la doctoresse sans doute. On lui fit aussi avaler un drôle de truc durant sa période de quarantaine, au goût disons peu ragoûtant, des choses étranges qui lui en arrivèrent pas mal pendant ces cinq semaines de toute façon.
Complètement paumée, sans accès à son chaos, elle n’eut pas d’autre choix que de suivre le rythme essayant d’assimiler, cette nouvelle vie. Avançant à petit pas, acceptant de ne rien savoir à l’avance, dur quand on a le don de prophétie…
Pourtant une chose lui parut tout de même évidente, où qu’elle est atterrie, c’est une chance qui s’offrait à elle, la chance d’une nouvelle vie, loin du fardeau familiale, une façon de se réinventer, et de vivre enfin sa propre vie ! Les Aes Sedai l’ont bien senti en elle d’ailleurs, c’est ainsi qu’elle fut initiée au serment inviolable afin de rejoindre l’île centrale, intégrant ainsi la vie d’Avalon, il y a bientôt trois ans.
Une nouvelle vie, donne lieu à un moment d’adaptation, elle qui n’avait jamais connu le travail, mais surtout une vie matriarcale, autant dire que cela représentait l’ultime libération, pouvoir faire ses propres choix, s’assumer entièrement. Alors oui dans un premier temps, cela ne fut pas simple, elle n’oublia pas sa famille, qui la pense donc aujourd’hui morte… Sans compter qu’elle a trouvé des petits boulots sans grands intérêts ayant au-moins le mérite de lui permettre de subsister. Petit à petit, la fleur pu enfin éclore et révéler sa réelle personnalité, même si elle est peu bavarde sur son passé, il est vrai.
Pour beaucoup elle reste un rayon de soleil, une femme qui aime profiter de la vie, le fonctionnement d’Avalon, elle n’y réfléchit pas trop bien trop heureuse, d’avoir eu cette deuxième chance en réalité, même si certaines choses commencent sérieusement à la faire tiquer.
Il y a peu, quelque-chose est venu perturber sa petite vie paisible en effet après des années, elle su enfin le rôle de cette fichu potion qu’on lui a fait avaler; une réfugiée venait d’arriver @Enora Bennet . Passé le premier choc, elle se demande bien qui est cette jeune femme et surtout pourquoi elles ne sont pas rencontrées, enfin dans leurs vies d’avant.
Siobhan s’ennuie ces derniers temps c’est pour cela que quand il est venu à ses oreilles qu’un cabaret allait ouvrir, elle n’a pas pu s’empêcher de franchir la porte, pour réaliser son rêve le plus secret. Chanter, elle fit donc la rencontre de @Vanessa Craven qui l’encouragea après que cette dernière eut lu une petite annonce dans le journal de la ville. Siobhan qui ne connaissait en rien le monde de la nuit, fut émerveillée telle une enfant le jour de noël voyant les cadeaux aux pieds du sapin. Manquant de confiance en elle, elle failli être aphone le soir de sa toute première représentation. Heureusement pour la rousse, le cabaret est une famille, les artistes étant dès plus solidaire quand il s'agit de réaliser ses rêves . C’est d’ailleurs l'effeuilleuse qui la rassura, juste avant de monter sur scène. Que dire de cette femme sa confiance et assurance. Les hommes qui sont littéralement sous son charme, alors qu’elle ne dévoilent au final pas grand-chose cacher derrière les larges plumes de couleurs…..
Un art dont elle tomba rapidement amoureuse, se disant qu’un jour elle oserait, un jour oui mais quand. Elle qui n’a pas conscience de sa féminité une seule seconde, c’est en côtoyant les filles du cabaret qu’elle s’émancipe et prend plaisir à s’habiller tous les soirs, dans des robes fourreaux qui épousent ses formes parfaitement. Puis il y a Alex le mutin qui lui a déjà soufflé qui l’a verrait bien sur scène à l’occasion, rien de grivois dans ses propos, un encouragement au mieux, au pire une taquinerie.
Il n’empêche qu’un après-midi alors qu’elle croyait le cabaret vide, Luciana en réserve, elle se lança dans un numéro improvisé, après l'avoir vu faire tant de fois, Sio’ avait retenu les mouvements. Galvanisée par cette euphorie, et cette confiance en elle jusqu’alors, la rousse s’est promit de demander à Vanessa de pouvoir être officiellement la nouvelle recrue.
Pour tout ceux qui aurait connu la Siobhan d’autre fois, autant dire que la personne qu’elle est sur scène, est son exacte opposée, jouer un rôle lui va donc ainsi comme un gant, ce qui n’enlève en rien, sa réelle timidité une fois la lumière des projecteurs éteinte. Pour ne rien arranger il y a cet homme présent le soir, difficile de ne pas avoir mémoriser son regard vert qui peut-être si dur parfois . Gardien tu parles, pour la rousse ce gars là demeure surtout un geôlier qui adore avoir un rôle d’encadrant et affirmé sa supériorité. @Eko Townsend représente, la part sombre qu’elle a trop bien connu chez son paternel, et elle ne saurait dire si elle peut se fier à lui ou non. Pas mal de filles du club semble l’apprécier, gloussant à la simple évocation de son prénom, pourtant la rousse reste pour l’heure sur la retenue, chat échaudé craint l’eau froide comme on dit. Seul le temps lui dire qu’elle attitude adopter avec lui, surtout qu’il semble bien apprécier ses numéros à elle, le détail ne lui a pas échapper, une part d’elle ne peut s’empêcher de penser, qu’il l’a connu à la période la plus fragile, quand elle était encore un oisillon tombé du nid, et qu’il pourrait vouloir en profiter.
Pour le staff
j a w n
Siobhan Kavanagh
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2024
HIBOUX : 48
FAYS : 245
Amplificatum
# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Mar 15 Oct - 22:12
Mar 15 Oct - 22:12
Bienvenue encore parmi nous
Bon courage pour ta fiche
Bon courage pour ta fiche
Enora Bennet
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 15/01/2022
HIBOUX : 621
FAYS : 4869
Amplificatum
# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Mar 15 Oct - 22:45
Mar 15 Oct - 22:45
Bienvenue officiellement
On ne t'arrête plus
On ne t'arrête plus
~
Eko Townsend
Born here
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 17/01/2023
HIBOUX : 656
FAYS : 3584
Amplificatum
# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Mer 16 Oct - 7:48
Mer 16 Oct - 7:48
Kiukiuuuu à toi !
J'suis trop contente que tu nous aies rejoint ! Comme je l'ai déjà dit, maman m'a déjà parlé de toi, et je suis ravie que notre petit forum t'ai tapé dans l’œil ! Et je suis sûre qu'Eko aka Lyskhat a su être persuasive.
En tout cas, j'te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous, et bon courage pour cette fiche que j'ai hâte de découvrir plus en détails.
Si tu as la moindre question, tu sais déjà où nous trouver, alors n'hésite pas !
J'suis trop contente que tu nous aies rejoint ! Comme je l'ai déjà dit, maman m'a déjà parlé de toi, et je suis ravie que notre petit forum t'ai tapé dans l’œil ! Et je suis sûre qu'Eko aka Lyskhat a su être persuasive.
En tout cas, j'te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous, et bon courage pour cette fiche que j'ai hâte de découvrir plus en détails.
Si tu as la moindre question, tu sais déjà où nous trouver, alors n'hésite pas !
“Hope” is the thing with feathers
I have no life but this, To lead it here; Nor any death, but lest Dispelled from there; Nor tie to earths to come, Nor action new, Except through this extent, The realm of you. — E. Dickinson | (c)flotsam.
Delilah de Vries
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 17/01/2022
HIBOUX : 1154
FAYS : 5496
Amplificatum
# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Mer 16 Oct - 9:13
Mer 16 Oct - 9:13
Delilah de Vries a écrit:Et je suis sûre qu'Eko aka Lyskhat a su être persuasive.
Même pas eu besoin, tu me fais passer pour qui
Je ne fais que répondre aux questions moi
~
Luciana Monteiro
survivor
Reducto
DATE D'INSCRIPTION : 22/09/2024
HIBOUX : 117
FAYS : 376
Amplificatum
# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Mer 16 Oct - 9:58
Mer 16 Oct - 9:58
Delilah de Vries a écrit:Kiukiuuuu à toi !
J'suis trop contente que tu nous aies rejoint ! Comme je l'ai déjà dit, maman m'a déjà parlé de toi, et je suis ravie que notre petit forum t'ai tapé dans l’œil ! Et je suis sûre qu'Eko aka Lyskhat a su être persuasive.
En tout cas, j'te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous, et bon courage pour cette fiche que j'ai hâte de découvrir plus en détails.
Si tu as la moindre question, tu sais déjà où nous trouver, alors n'hésite pas !
Merci à vous encore une fois en espérant que vous preniez du plaisir dans la lecture
Même pô elle m'a juste dit de prendre mon temps, et de venir quand je le sentirais, si le fo me plaisait et répondu à un parchemin de question
Siobhan Kavanagh
survivor
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# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Jeu 17 Oct - 20:27
Jeu 17 Oct - 20:27
congrats petit.e réfugié.e
te voilà validé.e !
Eh bien, elle n'a pas eu la vie facile. On va espérer que son existence continue de s'améliorer
Enfin, enfin la paix ! Avalon t'a sauvé la mise, et voilà maintenant que tu te retrouves sur cette île légendaire, accueilli.e avec générosité et bienveillance. Tu es ici chez toi, petit.e réfugié.e.
Encore une fois, bienvenue parmi nous et si par la suite tu as le moindre souci, le staff sera ravi de pouvoir te venir en aide.
Enfin, enfin la paix ! Avalon t'a sauvé la mise, et voilà maintenant que tu te retrouves sur cette île légendaire, accueilli.e avec générosité et bienveillance. Tu es ici chez toi, petit.e réfugié.e.
Encore une fois, bienvenue parmi nous et si par la suite tu as le moindre souci, le staff sera ravi de pouvoir te venir en aide.
pour finaliser ton inscription, suis les liens !
Le Conteur
MJs
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# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Jeu 17 Oct - 21:15
Jeu 17 Oct - 21:15
Bienvenuuuuue !
Jolie fiche ! Elle a eut une sacrée vie ta demoiselle, jolie évolution, espérons que l'avenir se passe bien pour elle
Jolie fiche ! Elle a eut une sacrée vie ta demoiselle, jolie évolution, espérons que l'avenir se passe bien pour elle
Lance Idrac
leaker
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# Re: Siobhan Kavanagh ++Refugies++une renaissance dans l'exil
Jeu 17 Oct - 21:22
Jeu 17 Oct - 21:22
Merci pour la validation <3
Merci à toi @Lance Idrac pour l'heure elle ne voit pas les choses autrement à Avalon, elle a encore des paillettes dans les yeux sur sa nouvelle vie possible
Merci à toi @Lance Idrac pour l'heure elle ne voit pas les choses autrement à Avalon, elle a encore des paillettes dans les yeux sur sa nouvelle vie possible
« Just kind » | You can't say you hate me, then call me when you're hurt.Baby, you know that's not how this works, no |
Siobhan Kavanagh
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